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Le blog de Dasola

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10 novembre 2007

Agatha Christie aux Champs Elysées

Lorsqu'il a su que j'avais L'Heure zéro (voir mon billet du 08/11/07) dans le colimateur, mon ami m'a spontanément rapporté de sa maison de campagne familiale son vieil exemplaire du "policier" d'Agatha Christie, dans une édition qui a plus de 20 ans. Et là, revoir cette couverture m'a flanqué un grand coup de cafard. En effet, dans ma jeunesse, j'avais 77 (soixante-dix-sept) titres d'Agatha Christie dans cette même collection "Club du masque" des éditions "Librairie des Champs-Elysées" (qu'on trouvait dans toutes les gares). Je me rappelle très bien, un été, avoir passé mon temps à tous les lire à la queue leu leu, le premier que j'ai lu c'est Le Train bleu. J'en posais un et j'en reprenais un autre. Et on me les a dérobés lors d'un cambriolage de ma maison de campagne où je les avais entreposés. Ce vol, qui remonte déjà à 1996, m'avait traumatisée. Ce n'était pas pour le prix des bouquins (ça avait dû rapporter à peine quelques sous aux cambrioleurs, et j'aurais pu me les racheter sans problème), mais à cause, vraiment, de la violation de propriété de ces objets-livres pour lesquels j'avais une affection particulière. Heureusement, mes "bibliothèque verte" d'enfant avaient échappé au même pillage, je me suis dépêchée de les rapatrier à Paris. Tout cela pour dire que ces éditions d'Agatha Christie avec des couvertures dessinées caractéristiques représentaient toute une période de ma vie. Un me reste qui était en grand format: Hercule Poirot quitte la scène.

9 novembre 2007

Le messager - Joseph Losey

Adapté par Harold Pinter d'un roman de L.P. Hartley, Le Messager (The Go-betweeen) de Joseph Losey, Palme d'Or à Cannes en 1971, vient enfin d'être édité en DVD avec 7 autres oeuvres de ce grand réalisateur disparu en 1984, dans un coffret (1). Il n'existe malheureusement pas séparément. C'est un très beau film sur un petit garçon qui se trouve confronté aux mondes des adultes et à leurs mensonges ou non-dits. Leo, orphelin de père qui va fêter ses 13 ans, est accueilli pendant un été chaud dans la demeure d'une famille aristocratique dans une région du nord de l'Angleterre. Nous sommes juste à la fin de la guerre des Boers au début des années 1900. Leo trouve un compagnon de jeu en la personne du jeune fils de la famille et il tombe sous le charme de Marian (Julie Christie), âgée d'une vingtaine d'années et héritière de cette famille. Marian s'attache à Leo jusqu'à lui offrir des cadeaux. Leo ferait n'importe quoi pour elle. Marian est promise en mariage à un homme de sa classe sociale mais en secret, elle entretient une liaison coupable avec un métayer, Ted Burgess (Alan Bates). Très innocent, Leo va servir de messager entre les deux amants mais sans connaître leur relation exacte. Provoquant indirectement un drame, il en restera marqué à vie. L'histoire est un flash-back puisqu'au début et à la fin du film on voit Leo adulte. J'aime l'atmosphère du film où règne une certaine cruauté sous le vernis de la gentillesse (et c'est Leo qui en fait les frais). La partition de Michel Legrand donne de la légérété dans la gravité du sujet. Le scénariste Harold Pinter, plus connu comme dramaturge, est entre autres, l'auteur de The Servant aussi réalisé par Joseph Losey.

(1) Suite à la question d'eeguab dans son commentaire ci-dessous, les autres films du coffret édité par Studio Canal sont Eva, Accident, Pour l'exemple, The criminal, Mr Klein, The Servant, complétés par un 8ème film qui est un portrait de Joseph Losey, Jo le magnifique, de Philippe Saada.

8 novembre 2007

L'heure zéro - Pascal Thomas

D'après un roman d'Agatha Christie sans Miss Marple ni Hercule Poirot mais avec le Commissaire Bataille (Battle en VO), Pascal Thomas a situé l'Heure zéro en Bretagne, dans la région de Dinard, puisque la mer a de l'importance pour l'histoire et surtout certains à-pics qui dominent la grande Bleue. J'ai eu grand plaisir à voir Danielle Darrieux qui connaît malheureusement une fin tragique et brutale dans ce film. Laura Smet, très limitée dans son jeu, tient le rôle d'une jeune épouse assez insupportable, on lui flanquerait volontiers une gifle avec ses airs d'enfant gâtée. Chiara Mastroianniani a un personnage un peu effacé d'épouse divorcée. François Morel joue le rôle du commissaire et Melvin Poupaud complète la distribution. Plusieurs personnages sont suspects après la mort d'un juge d'instruction, Maître Trevoz (Jacques Seyres), et de Camille Tressillian (Danielle Darrieux), cette dernière laissant une fortune de 10 millions d'euros. Mais est-ce l'argent qui est la cause du meurtre? Pas sûr. Bien que l'action soit située en 2007, le film dégage un côté rétro sans portable ni internet mais avec des voitures et des tenues vestimentaires qui fleurent bon les années 30. Agréable à voir, et passer ne serait-ce qu'un week-end dans la maison de Camille Tressillian en aplomb de la mer ne serait pas pour me déplaire.

7 novembre 2007

Derzou Ouzala - Akira Kurosawa

Je viens de visionner en DVD (éditions MK2) Derzou Ouzala d'Akira Kurosawa, Oscar du film étranger en 1976. C'est adapté d'un récit écrit en 1923 par Vladimir Arseniev (1872 - 1930), explorateur et cartographe du début du XXème siècle qui a parcouru la Sibérie jusqu'à Vladivostock où il est décédé. Pour en revenir à Derzou Ouzala, suite aux conseils de mon ami, je l'ai enfin vu et je ne le regrette pas. Le film est composé de deux parties: 1902 et 1907. En 1902, Vladimir Arseniev par,t accompagné de quelques hommes, en Sibérie, région assez méconnue à l'époque, afin d'explorer et de tracer des cartes géographique. Il rencontre Derzou Ouzala, un Golde, chasseur de zibelines, n'ayant pas d'attaches particulières mais connaissant très bien la taïga. Le morceau de bravoure de cette 1ère partie se déroule durant un blizzard qui surprend Arseniev et Derzou. Grâce à Derzou, ils vont cueillir des brassées de grandes herbes qui serviront à l'indigène à fabriquer un abri pour protéger les deux hommes. Dans la 2ème partie en 1907, Arseniev et son équipage retrouvent Derzou Ouzala et ils croiseront un tigre. Mais Derzou Ouzala, chasseur hors pair, voulant tuer le fauve, le rate et il ne s'en remettra pas. Le film dure 2h15 mais il pourrait être plus long. C'est un vrai plaisir des yeux, les paysages sont magnifiques avec, par exemple, dans un même plan le soleil et la lune. Le film dégage une grande chaleur humaine et cela fait du bien.
En ce qui concerne l'édition en DVD, je n'ai pas compris pourquoi la première partie du film figure sur 1 DVD et la deuxième... sur un 2ème DVD. Les bonus sont aussi répartis sur les deux disques (un peu maigrichons pour mon goût).

6 novembre 2007

Chagrin d'école - Daniel Pennac

Dans la lignée de Comme un roman (cité dans mon billet du 19/04/2007), le dernier livre de Daniel Pennac (de son vrai nom Pennaccioni) est très autobiographique. Chagrin d'école permet à DP de raconter comment, petit dernier d'une fratrie de 4 frères, enfant de militaires, cancre de son état avec d'énormes problèmes en orthographe et mauvais dans presque toutes les matières, il a été "sauvé" grâce aux livres (surtout ceux qui n'étaient pas imposés en classe). Il adorait lire. Et il rend aussi grâce à quatre professeurs, en math, en philo, en histoire et en français, qui ne se sont pas posés de questions et ont tout fait pour le sortir de sa "cancritude". Puis l'ouvrage part un peu dans tous les sens mais j'ai retenu qu'il chante les louanges de tous ces enseignants qui ne laissent pas tomber ces enfants en difficulté. Lui-même, devenu professeur de français pendant 25 ans, a tout fait pour que des élèves dans des classes aménagées et non pas "à ménager" deviennent bons en orthographe ou qu'ils puissent apprécier la poésie sans qu'elle reste pour eux de la récitation imposée. Cela m'a ramené à ma scolarité personnelle. Moi qui étais une élève excellente en primaire, j'ai connu une désillusion dès la 6ème où je me suis retrouvée dans les dernières et j'ai eu le niveau "Passable" pendant mes 7 années de collège-lycée. Et sauf amnésie partielle ou totale, je n'ai malheureusement pas connu de professeur aussi proche de ses élèves que M. Pennac. J'aurais bien aimé l'avoir comme enseignant. A mon avis, il fait une description un peu idyllique (l'exception plutôt que la règle) sur le métier de professeur au collège et lycée.
PS: je viens d'apprendre que ce livre, dont j'avais rédigé la chronique d'avance (après l'avoir lu la semaine dernière), a obtenu le Prix Renaudot lundi 5 novembre 2007.

5 novembre 2007

Le rêve de Cassandre - Woody Allen

Malgré des critiques tièdes, je conseille ce film comme à voir. Le dernier Woody Allen, le Rêve de Cassandre, est une tragédie, on ne rit pas une seule fois. Cela se passe à Londres et sur la Côte anglaise. Il met en scène deux frères, Ian (Colin Farrell) et Terry (Ewan Mc Gregor) Blaine. Quand le film commence, ils achètent à deux un bateau nommé "Le rêve de Cassandre". Sinon, Ian travaille dans un garage, Terry aide son père propriétaire d'un restaurant. Ils ont des rêves de fortune. Ian joue aux courses de lévriers et au poker, il gagne parfois mais perd plus souvent des sommes conséquentes. Terry, lui, voudrait investir dans des hôtels en Californie. Leur oncle Howard, homme d'affaires fortuné de passage en Angleterre, accepte de les aider financièrement à condition qu'ils lui rendent "un service", faire disparaître un collaborateur qui risque de le compromettre et de l'envoyer pour quelques années en prison. Je ne dévoilerai pas la suite qui aboutit à la tragédie prévisible. Colin Farrell, fumeur, buveur et plein de remords fait une excellente composition. Ewan Mc Gregor, dans un rôle plus lisse, un peu frimeur auprès des filles et sans beaucoup de scrupules, est très crédible et me fait beaucoup penser au personnage qu'il a joué dans Young Adam de David McKenzie (2003). Après plus de 35 ans de carrière, Woody change chaque fois de registre et c'est tant mieux.

4 novembre 2007

Never Forever - Gina Kim

Je suis allée voir Never Forever (traduisible par "A jamais, Pour toujours") de la cinéaste coréenne Gina Kim (que je ne connaissait pas), grâce à une bonne critique sur mon hebdomadaire préféré des sorties spectacles. J'ai été tentée par le sujet. Je n'ai pas été déçue. Une belle jeune femme américaine, Sophie, est mariée avec un Coréen, Andrew, plutôt aisé, issu d'une famille catholique pratiquante. Il est stérile malgré son désir d'enfant. Au cours d'un entretien qu'elle passe à l'hôpital à New-York, elle trouve la solution en la personne d'un Coréen, immigré clandestin, qui accepte de coucher avec elle pour qu'elle tombe enceinte moyennant une rémunération qu'elle lui propose. A partir d'un certain moment, des sentiments naissent entre les deux. Les scènes d'amour sont magnifiquement filmées et elles dégagent une grande pudeur. L'actrice, Vera Farmiga, est magnifique. La fin est très énigmatique mais très belle avec cette femme enceinte, son petit garçon, tout seuls au bord de la mer. Ce très beau film d'amour américano-coréen a reçu le Prix Spécial du Jury au dernier Festival de Deauville.

3 novembre 2007

Hommage au Kinopanorama

Je me souviens de cette très belle salle avenue de la Motte Picquet à Paris dans le 15ème arrondissement, qui a fermé il y a déjà quelques années (à mon grand désespoir), peu de temps après avoir été reprise par Gaumont. Chaque fois que je passe devant (je n'habite pas très loin), j'ai un pincement au coeur. J'aimerais bien savoir ce qu'"ils" en ont fait. A un moment donné, elle était devenu un endroit select pour des avant-premières ou je ne sais quoi. Et depuis plus rien. L'endroit semble abandonné (soupir).
Pour en revenir à l'âge d'or de cette salle avec un grand écran concave, l'attraction était de voir de longues queues de futurs spectateurs autour du pâté de maisons pour assister à des films en exclusivité ou à des reprises. Il fallait être dans les premiers spectateurs pour se mettre au fond ou au balcon car dans les premiers rangs, on manquait de recul et on n'appréciait pas les films projetés à leur juste valeur. C'est dans cette salle que j'ai vu West Side Story, Lawrence d'Arabie (avec prélude et entracte), Autant en Emporte le Vent (avec entracte), Ludwig (de Visconti). The Rose de Mark Rydell a tenu 9 mois. Pour Ludwig de Visconti, le film ressorti une année en plein été durait 4 heures avec un entracte. La salle n'avait malheureusement pas l'air conditionné et malgré les qualités de l'oeuvre, une douce torpeur nous avait tous envahis et au moment de l'entracte, les gens se sont rués dans les bars avoisinants pour acheter des boissons fraîches. Elle me manque beaucoup, cette salle qui m'a fait aimer le cinéma sur grand écran.

2 novembre 2007

Seraphim falls - David Von Ancken

Film diffusé actuellement sur Canal+, Seraphim falls de David Von Ancken (2005) est inédit en salle et on se demande pourquoi. Les acteurs principaux sont Pierce Brosnan et Liam Neeson. Cela se déroule après la guerre de Sécession. L'un poursuit l'autre pour venger sa famille. Les paysages enneigés de forêts puis, à mesure que le film se passe, des paysages arides, désertiques, sont très beaux. Le scénario, sans être révolutionnaire, est bien écrit. Un Sudiste, Carver (Liam Neeson), fou de douleur d'avoir perdu sa femme et ses deux enfants dans un incendie volontaire, est accompagné de 4 hommes de main pour poursuivre un Nordiste, Gideon (Pierce Brosnan), responsable de ces morts. Gideon a aussi perdu sa famille et est possédé d'une rage de vivre peu commune. Il élimine les 4 hommes de main les uns après les autres en se servant d'armes blanches pour finir par se retrouver face à face avec Carver. Le réalisateur, que je ne connaît pas, a tourné des épisodes de séries télé comme C.S.I (Les experts) et Cold Case, ce qui est un gage d'une certaine qualité : mise en scène nerveuse et pas de plan inutile. Je ne comprends pas que certains films comme celui-ci n'aient pas les honneurs du grand écran en France, il a été projeté dans de nombreux pays. Les comédiens sont connus, ce film en vaut largement un autre. Ce sont les mystères de la distribution que j'ignore. Dommage.

1 novembre 2007

"Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma soeur et mon frère..." - René Allio

Ce film est ressorti à Paris dans une seule salle le 24 octobre 2007. Je croyais avoir vu "Moi, Pierre Riviere, ayant égorgé ma mère, ma soeur et mon frère" de René Allio (1976) dans mes jeunes années. Si c'est le cas, je ne m'en souvenais plus du tout. Je la croyais en noir et blanc, et bien cette oeuvre est en couleurs (très belles). Le premier plan montre l'étendue du carnage, on pourrait croire à une oeuvre de peintre. Le premier témoignage entendu est celui de la grand-mère déclarant que c'est son petit-fils qui a tué sa famille avec une serpe. Tout est tiré d'un fait divers réel, nous sommes le 3 juillet 1835 en Normandie dans la région de Vire et on s'y croirait. Pratiquement tous les personnages principaux sont des non-professionnels avec un accent normand donnant un air d'authenticité à cette oeuvre de fiction, et il n'y a aucune musique. Une voix off est présente pendant tout le film. Pierre Rivière sera arrêté un mois après son forfait. La première raison qu'il donne à son acte est que Dieu le lui a demandé comme à Moïse. Puis il avoue que détestant sa mère, il l'a tuée parce que depuis le début du mariage, elle n'a pas arrêté d'être méchante avec son mari. Pierre Rivière déteste les femmes. Il a tué sa soeur d'une quinzaine d'année parce qu'elle soutenait sa mère contre le père et il a tué son petit frère parce qu'il aimait sa soeur et sa mère. Il raconte puis écrit toute sa vie de façon clinique. Une étude du cas de Pierre Rivière a été faite par le philosophe Michel Foucault, récemment republiée dans l'édition Folio Histoire, et le DVD du film va paraître le 6 novembre prochain. C'est un film absolument remarquable à voir. Enfin, pour l'anecdote, Claude Hébert, qui jouait le rôle de Pierre Rivière, est devenu prêtre dans la région sud-ouest d'Haïti.

31 octobre 2007

Films vus et non commentés depuis le 21/09/2007

Voici encore (dans la lignée de mon billet précédent) quelques films que j'ai vus en salle, et qui ne m'inspirent pas assez pour en tirer dix lignes chacun.

Joyeuses funérailles de Frank Oz (2007): Humour à l'anglaise (pas toujours du meilleur goût), qui m'a fait sourire souvent. Comment deux personnes, l'une qui avale des comprimés composés de substances pas très licites, et l'autre, un homme de petite taille, transforment un enterrement en délire complet. A voir.

L'ennemi intime de Florent Emilio Siri (2007): Sujet rarement traité dans le cinéma français, cette tentative d'évoquer la Guerre d'Algérie n'est pas totalement aboutie à cause d'effets de mise en scène un peu mode (pour faire comme les Américains). Les comédiens comme Benoit Magimel, Albert Dupontel et Marc Barbé sont bien. L'histoire de Patrick Rothman est bien écrite mais il manque un petit quelque chose.

Le mariage de Tuya de Wang Quan'an (2006): Pour une fois, je me suis retrouvée d'accord avec l'allusion à ce film dans une critique de Eric Loret dans "Libération" du mercredi 3 octobre 2007 : désolant. C'est décousu, pas vraiment de scénario et c'est beaucoup n'importe quoi sans être ni amusant, ni triste. Seul le dernier plan émeut : Tuya qui pleure.

30 octobre 2007

Martine à travers les âges

L'autre jour, j'ai été invitée chez un couple qui a une petite fille de presque 5 ans. J'ai décidé d'apporter quelques livres d'enfants (plutôt que le traditionnel bouquet de fleurs!), et j'ai choisi "comme pour moi" à la FNAC. Notamment, j'ai découvert que la série que je lisais il y a près de 40 ans, "Martine", continue à être éditée et rééditée, et j'ai choisi les éditions reproduisant les couvertures d'époque. Eh bien, la gamine connaissait déjà la série par le "centre de loisirs" où elle va! Elle a feuilleté son exemplaire avec intérêt, et quelques jours plus tard sa maman m'a transmis quelques photos numériques de couvertures de livres, premières tentatives spontanées de sa fille en photographie paraît-il. Si elle y marque son nom comme recommandé (dès 5 ans, les enfants apprennent les lettres de leur nom à l'école!), j'espère au moins qu'elle utilisera un crayon et non un stylo pour ne pas abîmer définitivement ses bouquins. En tout cas, j'avais été amusée de voir que le papa connaissait lui aussi Martine.
PS: ce n'est pas pour faire de la pub, mais après une recherche sur internet, je viens de vérifier que le 57ème album (en 53 ans!) venait de paraître! Moi, j'en avais offert que je connaissais déjà. Les albums de Martine font 17 pages avec une jolie illustration par page accompagnée d'un texte très bien écrit qui raconte ce qui arrive à Martine (jolie petite fille aux cheveux auburn) dans des situations précises : Martine au théâtre, en bateau, aux sports d'hiver, en avion, etc. Martine a un papa, une maman, un chien (Patapouf), et un chat, Minet. Et elle a quelques camarades de jeu. Les auteurs de ces histoires sont Gilbert Delahaye (Textes) et Marcel Marlier (Aquarelles). Je suis contente que cette littérature enfantine de qualité perdure d'une génération à l'autre.

29 octobre 2007

Le deuxième souffle - Alain Corneau

Que dire ? Le deuxième souffle d'Alain Corneau dure 2h30. C'est le "remake" du film en noir et blanc de Melville que je n'ai pas aimé et qui, à mon avis, a beaucoup, beaucoup vieilli. D'origine, c'est un roman de José Giovanni de 1958 avec des dialogues et expressions des truands de l'époque. Pour en revenir au film de Corneau, c'est filmé en numérique dans des teintes orangées. Les scènes de tueries sont filmées comme dans les films hong-kongais à la manière de Johnnie To ou John Woo. C'est hyper violent. Le sang gicle. Les morts sont défigurés avec des visages figés comme des masques de cire. Je pense que c'est un peu ridicule et cela rend le film encore plus factice qu'il n'est. Ce film est anachronique dans la façon hyper-moderne de filmer un contenu qui fait années 50-60 avec des décors, des costumes désuets. Mais ce qui m'a le plus gênée, ce sont les dialogues très datés. Les acteurs font ce qu'ils peuvent et Jacques Dutronc est excellent. Je me demande pourquoi Alain Corneau a choisi de refaire cette oeuvre à l'identique. Pourquoi ne pas réécrire le scénario avec des dialogues et une histoire d'aujourd'hui? Je suis désolée de le dire mais l'ensemble me paraît très raté !

28 octobre 2007

Michael Clayton - Tony Gilroy

Ecrit et réalisé par Tony Gilroy (scénariste de la trilogie des Jason Bourne), Michael Clayton est un film d'excellente facture mais j'ai mis du temps à comprendre les tenants et les aboutissants de l'histoire, plus d'une demi-heure avant de comprendre qui était qui, Michael Clayton en tête. Puis petit à petit, les pièces du puzzle se mettent en place. L'intrigue est très bien menée et se passe en 4 jours. Michael Clayton (George Clooney), ancien adjoint de procureur, travaille dans un cabinet d'avocats en tant qu'expert, sur la côte Est des Etats-Unis. Il est chargé de résoudre par tous les moyens des affaires douteuses de certains clients du cabinet. Sur le plan personnel, Michael Clayton a une vie plutôt désastreuse : il est divorcé, a des dettes de jeu et le restaurant qu'il a acheté a fait faillite. Quand le film commence, un collègue et ami de Michael Clayton, Arthur (Tom Wilkinson), a des problèmes de conscience qui le mènent à la dépression. Un consortium, U/North, est responsable de la mort de presque 500 personnes à cause de la commercialisation d'une molécule qui améliore le rendement de certaines cultures agricoles. Il n'y a pas vraiment de "bons" et de "méchants" sauf deux hommes de mains et une juriste (Tilda Swinton) mais on n'hésite pas à éliminer physiquement les gêneurs. Grâce à une photographie dans les tons gris bleutés, on sent une menace invisible mais présente. Il n'y a aucun plan inutile. Je conseille vivement ce film produit par George Clooney, Steven Soderbergh et Sydney Pollack qui interprète un rôle.

27 octobre 2007

Une parisienne, un jour de grève

Je vais passer pour une personne inconséquente en cette période agitée sur le front social, mais qu'est-ce que c'est agréable de vivre et de travailler à Paris, un jour de grève. Quel calme dans les transports en commun (plutôt rares), les quelques voyageurs ne semblaient pas stressés. On ne se bouscule pas pour monter ou descendre des rames. Les stations, surchargées en temps normal, sont vides. Il règne presque un certain silence, même les téléphones portables sont au repos dans les rames de métro qui d'habitude sont bondées. Le matin du 18 octobre, les gens étaient studieux et lisaient leur journal gratuit distribué à l'entrée des bouches de métro. Les magasins étaient peu fréquentés, on ne faisait pas la queue aux caisses (ce n'est pas bon pour le commerce). Dans la société où je travaille, les effectifs étaient réduits à la portion congrue, j'ai eu l'impression de venir un dimanche. Le soir du 18 octobre, j'ai trouvé après réflexion qu'un jour de grève à Paris peut être pénible, quand, au moment de rentrer chez soi, les lignes de métro ont encore réduit leur fréquence ou alors que le trafic est nul, que les usagers "poireautent" sur les quais entre 15 et 30 minutes sans que rien ne soit annoncé. A bout de patience, le piéton se décide à marcher, à prendre un "vélib", à faire de l'autostop, du roller, de la trottinette, de la moto, du vélomoteur. Parmi les cyclistes, on distingue aisément ceux qui n'ont pas trop l'habitude de ce moyen de locomotion. Et puis moi, fan de cinéma, j'aime aller à une séance en sortant du travail. Et bien, ce jour-là, je n'ai pas pu. Une collègue a été plus courageuse, elle est allée voir un film mais elle a mis une heure et demie à pied pour rentrer chez elle. Le lendemain, tout n'était pas encore rentré dans l'ordre. Ah, finalement, Paris, les jours de grèves, c'est bien un peu mais pas trop.

26 octobre 2007

Operation Mad Ball - Richard Quine

Operation Mad Ball de Richard Quine (1957, littéralement "Opération bal fou"), longtemps invisible, est ressorti dans une salle à Paris courant septembre 2007 sous le titre "Le bal des cinglés" (traduction un peu crétine s'il en est), mais il ne se joue déjà plus. C'est l'organisation du bal qui est "folle" mais pas les protagonistes. Il met en scène Jack Lemmon en soldat qui arrive à force d'obstination à organiser un bal dans une auberge tenue par une "Française" à l'accent américain. En effet, nous sommes en 1945, le conflit mondial est terminé mais l'Armée américaine stationne quelque part en France. Il est interdit pour les personnels de l'armée, hommes de troupe et femmes infirmières (au rang d'officier), de "se fréquenter" sur la base. Ce bal servira à officialiser les rencontres fortuites qui l'ont précédé. Tous les personnages types de l'armée sont réprésentés dont le commandant plutôt borné. Filmée en noir et blanc, cette oeuvre n'est pas totalement réussie et a vieilli. Il manque le grain de folie de Blake Edwards comme dans Operation Petticoat (Opération Jupons, 1959). En revanche, Richard Quine (qui s'est suicidé en 1989) fera d'excellents long-métrages comme Bell, book and Candle (l'Adorable voisine, 1958) et The Notorious Landlady (L'inquiétante dame en noir, 1962), les deux avec Kim Novak et Jack Lemmon.

25 octobre 2007

Secret Sunshine - Lee Chang-Dong

Le titre original du film est Myliang du nom de la ville de Corée où se passe le film. Ce mot Myliang veut dire (en idéogrammes!) Ensoleillement secret (Secret Sunshine). C'est l'héroïne du film qui donne cette explication. L'histoire commence par l'arrivée en voiture de Séoul de Shin-Ae et son petit garçon. Elle a décidé de venir  s'installer dans la ville natale de son mari décédé récemment dans un accident de voiture. Elle doit trouver des élèves car elle donne des cours de piano. Mais on entend très peu de piano. En revanche, une tragédie la frappe. Son petit garçon est enlevé et tué car on la croit plus riche qu'elle n'est. L'heure et demie qui reste (le film dure 2h20) nous raconte comment cette femme Shin-ae désespérée trouve d'abord un soulagement grâce à la religion. Puis peu à peu, à cause d'un facteur déclenchant, elle sombre dans la dépression et tente de se suicider. Le film est assez éprouvant à voir mais surtout pénible à écouter. Quand les acteurs (trices) pleurent ou crient, la langue coréenne n'est pas agréable à entendre. C'est très geignard. Vu le sujet, on devrait être bouleversé. J'ai été surtout contente quand le film s'est terminé sur un plan fixe de cheveux coupés qui s'envolent.

24 octobre 2007

Addiction à la lecture: symptômes et vocabulaire

Ayant découvert récemment sur des blogs la signification des sigles LAL, PAL et LCA (cf. le billet de Flo (2)), j'en profite pour porter à la connaissance de mes lecteurs une liste de 25 (vingt-cinq) titres choisis parmi ma PAL (pile à lire). En ce qui concerne ma LAL (liste à lire), elle comporte surtout des titres que mon ami menace de me prêter, alors que je lui réponds que j'ai déjà, chez moi, plein de livres que je piaffe de lire. Quant à l'association des LCA (lecteurs compulsifs anonymes), je n'en fais pas encore partie. Pas plus que je n'ai encore participé à un "swap livres" (échange, entre blogueuses, autour d'un thème donné à l'avance, d'un ou deux livre(s) qu'elles aiment bien: on procède à un tirage au sort qui indique que A doit envoyer à B et B à C etc., sans que personne ne sache qui est son expéditeur, selon les explications de Flo) (1)(2)(3).

Gianni Biondillo : Pourquoi tuons-nous ? - Editions Joelle Losfeld
Michael Connelly : Deuil interdit - Seuil Policier
Ake Edwardson : Je voudrais que cela ne finisse jamais - Jean-Claude Lattès
Alain Fleischer : La hache et le violon - Points Seuil
William Stegner : Angle d'équilibre - Phébus
Steve Hamilton : Ciel de sang - Seuil Policier
Jim Harrison : La route du retour - Christian Bourgois
Arnaldur Indridason : La voix - Métailié Noir (chroniqué le 15/04/2008)
John Irving : Je te retrouverai - Seuil (chroniqué le 19/01/2008)
James Kelman : Le mécontentement - Métailié [abandon de lecture en 2014]
Douglas Kennedy : Une relation dangereuse - Belfond
Nicole Krauss : L'histoire de l'amour - Gallimard (chroniqué le 12/12/2007)
Asa Larsson : Horreur Boréale - Gallimard (Série Noire) (chroniqué le 15/04/2008)
Stieg Larsson : La reine dans le palais des courants d'air - Millenium 3 - Actes Sud (chroniqué le 15/11/2007)
David Lodge : Pensées secrètes - Rivages (chroniqué le 05/03/2008)
Haruki  Murakami : Kafka sur le rivage - Belfond
(chroniqué le 25/08/2008)
Jo Nesbo : Rouge-gorge - Gaia (chroniqué le 19/08/2008)
Orhan Pamuk : Neige - Gallimard
Elliot Perlman : Ambiguïté - Robert Laffont
Jean Potocki : Manuscrit trouvé à Saragosse - L'imaginaire Gallimard
Ian Rankin : La mort dans l'âme - Folio Policier
Théodore Roszak : La conspiration des ténèbres - Le Cherche midi
Adalbert Stifter : L'homme sans postérité - Phebus Libretto
Chantal Thomas : Les adieux à la Reine - Seuil
Nick Tosches : Le roi des juifs - Albin Michel (chroniqué le 04/12/2007)

Alors, dans quel ordre dois-je les lire? Ou, demandé autrement, par lequel commencer?

(1) J'avais initialement écrit "... un ou deux livres qu'elles aiment bien, qui seront mutualisés et redistribués", et Flo elle-même m'a signalé mon erreur, cf. son commentaire ci-dessous.
(2) Au 30/12/2008, les deux blogs de Flo que je citais dans ce billet (http://www.thetoietlis.com et http://meslectures.over-blog.com) ont disparu pour l'un, et ont été remplacé par celui d'une nouvelle blogueuse, pour l'autre. Je ne sais pas si Flo est toujours sur la blogosphère?
(3) Pour savoir combien j'ai finalement apprécié mon 1er "Swap" (en 2010!): cf. mon billet du 06/07/2010.

23 octobre 2007

Tant qu'il y aura Deborah Kerr (1921-2007)

Deborah Kerr vient de décéder, le 16 octobre 2007. Née Ecossaise, cette très belle rousse n'est jamais devenue une star mais sa filmographie impressionnante comporte des pépites comme deux films d'Emeric Pressburger et Michael Powell, The Life and Death of Colonel Blimp (Colonel Blimp) (1943) et Black Narcissus (Le narcisse noir) (1947). Dans d'autres films que j'ai vus, elle a joué des rôles très différents, dont celui d'une femme d'officier dans From here to Eternity (Tant qu'il y aura des hommes) de Fred Zinneman (1953), resté célèbre grâce à la scène du baiser échangé avec Burt Lancaster sur une plage à la veille de Pearl Harbour. Elle fut "une vieille fille" dans La nuit de l'Iguane de John Huston (1964) entourée de Richard Burton et Ava Gardner. Un autre film dont je me rappelle est l'adaptation de The Turn of the screw (Le tour d'écrou) d'Henry James porté à l'écran sous le titre Les innocents, réalisé par Jack Clayton (1961), dans lequel elle est remarquable en gouvernante de deux enfants en proie à des démons. Elle jouera deux fois des rôles de religieuses dans Black Narcissus (1947) et Heaven knows, Mr Allison (Dieu seul le sait) de John Huston (1957). Dans ce dernier film, elle a comme partenaire Robert Mitchum qu'elle retrouvera dans The Sundowners (1960) de Fred Zinneman et The Grass is greener (Ailleurs l'herbe est plus verte) de Stanley Donen (1960). On se rappellera aussi d'elle dans An Affair to remember (Elle et Lui) de Leo Mc Carey (1957), Tea and Sympathy (Thé et sympathie) de Vincente Minelli (1956), The King and I (Le roi et moi) de Walter Lang (1956). Je ne citerai pas toute sa filmographie, d'autres blogueurs l'ont fait avant moi (notamment eeguab, Gaël, Coinducinéphage...). Son dernier film sur grand écran sera L'arrangement d'Elia Kazan (1969). Une grand dame disparaît.

22 octobre 2007

La femme en vert - Arnaldur Indridason

Deuxième roman policier de l'écrivain islandais Arnaldur Indridason paru aux Editions Metailié (et depuis peu en Livre de Poche) après l'excellent la Cité des Jarres, La femme en vert est tout aussi remarquable. Dans la banlieue de Reykjiavik, on retrouve l'inspecteur Erlendur menant une enquête suite à la découverte macabre d'un squelette enfoui à côté d'une colline. Côté personnel, il connaît des problèmes avec sa fille droguée et enceinte de sept mois, qui se retrouve dans le coma. Deux récits se déroulent en parallèle : l'enquête de nos jours et l'histoire d'une famille, un couple et leur trois enfants pendant la seconde guerre mondiale, époque où les Anglais, puis les Américains s'étaient installés en Islande. Le mari bat sa femme comme plâtre sous les yeux impuissants des enfants, deux garçons et une fille qui est devenue une "tordue" suite à une maladie d'enfance. Tout finira mal et on saura qui était ce squelette qui en cache un deuxième. L'histoire est prenante. La description des sévices physiques et le harcèlement moral et psychologique que fait subir le mari à sa femme sont insoutenables. On comprend comment la femme, Margaret, ne peut que subir. Les enfants, de témoins, deviennent acteurs de cette tragédie. On a la gorge nouée. A l'heure où, "dans la vraie vie", un chanteur est libéré pour bonne conduite après 4 ans de prison pour avoir tabassé à mort sa compagne, ce roman prend une résonance tragique. La violence conjugale a toujours existé et n'est pas prêt de disparaître. J'ai hâte de lire le troisième roman, La voix, du même auteur, qui fait partie de ma liste à lire [chroniqué le 15/04/2008].

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