Agatha Christie aux Champs Elysées
Lorsqu'il a su que j'avais L'Heure zéro (voir mon billet du 08/11/07) dans le colimateur, mon ami m'a spontanément rapporté de sa maison de campagne familiale son vieil exemplaire du "policier" d'Agatha Christie, dans une édition qui a plus de 20 ans. Et là, revoir cette couverture m'a flanqué un grand coup de cafard. En effet, dans ma jeunesse, j'avais 77 (soixante-dix-sept) titres d'Agatha Christie dans cette même collection "Club du masque" des éditions "Librairie des Champs-Elysées" (qu'on trouvait dans toutes les gares). Je me rappelle très bien, un été, avoir passé mon temps à tous les lire à la queue leu leu, le premier que j'ai lu c'est Le Train bleu. J'en posais un et j'en reprenais un autre. Et on me les a dérobés lors d'un cambriolage de ma maison de campagne où je les avais entreposés. Ce vol, qui remonte déjà à 1996, m'avait traumatisée. Ce n'était pas pour le prix des bouquins (ça avait dû rapporter à peine quelques sous aux cambrioleurs, et j'aurais pu me les racheter sans problème), mais à cause, vraiment, de la violation de propriété de ces objets-livres pour lesquels j'avais une affection particulière. Heureusement, mes "bibliothèque verte" d'enfant avaient échappé au même pillage, je me suis dépêchée de les rapatrier à Paris. Tout cela pour dire que ces éditions d'Agatha Christie avec des couvertures dessinées caractéristiques représentaient toute une période de ma vie. Un me reste qui était en grand format: Hercule Poirot quitte la scène.