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Le blog de Dasola

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9 juin 2007

Robert de Niro

Robert De Niro (né en 1943), je l'ai découvert il y a plus de 30 ans déjà. Immense acteur, interprète du Dernier Nabab (1976), ultime film d'Elia Kazan, Taxi Driver (1976), New York-New York (1977), Raging Bull (1981), La Valse des pantins (1983) (trop méconnu), Les Affranchis (1990), Casino (1995), tous réalisés par son ami "Marty" Scorsese, Voyage au bout de l'Enfer (1977) de Michael Cimino, Il était une fois en Amérique (1983), dernier film de Sergio Leone, Heat (1995) de Michael Mann. La liste est encore longue de ces films qualifiés par beaucoup de critiques et de spectateurs de chefs-d'oeuvres. Il n'a pas hésité non plus à ne faire seulement que des apparitions comme dans Brazil (1993) de son ami Terry Gilliam où sa prestation est savoureuse. Robert De Niro, fils d'un Italien (peintre) et d'une Irlandaise, est un acteur qui m'a fait aimer le cinéma. Depuis quelques années, le choix de ses rôles a été quand même moins heureux et c'est dommage. En revanche, il s'est mis à la mise en scène avec un certain talent pour A Bronx tale (1993) et The Good Shepherd (2006), celui-ci inédit en France. Il est aussi l'heureux créateur du Festival de Tribeca dont il a eu l'idée à la suite des événements tragiques du 11 septembre 2001 endeuillant la ville de New-York. C'est maintenant un festival qui compte et où le grand public peut accéder aux séances.

8 juin 2007

Flash Info : Les vendeurs de tickets de cinéma sont de retour - enquête concluante

Bonne nouvelle, les vendeurs de tickets d'un de mes cinémas favoris (UGC Cité les Halles) sont revenus. Il semble qu'ils n'avaient pas complètement disparus, mais ils étaient dans l'attente de nouveaux guichets tout nouveaux, tout beaux. Les vendeurs sont maintenant enfermés au niveau 0 dans des grands blocs éclairés avec une lumière assez crue au demeurant. Des écrans LCD au dessus des têtes des vendeurs donnent le titre, l'horaire de la séance et le nombre de place disponible pour chaque film. En ce qui concerne les bornes, il n'y a pas de queue, on en trouve toujours une de libre. Pour le moment, le système fonctionne. A suivre... 

7 juin 2007

Al Pacino

Al Pacino, heureusement pour lui, n'a pas tourné que 88 minutes, son dernier film sorti en France. Il a été révélé, entre autre, grâce à Panique à Needle Park (1971) et L'épouvantail (Scarecrow) (1973, Palme d'Or à Cannes), tous les deux réalisés par Jerry Schatzberg, puis par Un Après-midi de chien (Dog Day Afternoon) de Sidney Lumet (1975), la trilogie du Parrain de Francis Ford Coppola et Scarface (1983) de Brian de Palma dans lequel son interprétation paroxystique de Tony Montana a marqué toute une génération de spectateurs, ou Cruising de William Friedkin (il y joue un flic qui se fait passer pour un homosexuel). Il a fait aussi des films plus intimistes comme Bobby Deerfield  de Sydney Pollack (1977) avec Marthe Keller (à découvrir ou redécouvrir), et un de mes films "chouchou", Frankie et Johnny (1991) de Gary Marshall avec Michelle Pfeiffer dans une histoire qui vous fait croire au Prince Charmant. Al Pacino est un acteur de talent, amoureux de Shakespeare, qui fait aussi beaucoup de théâtre aux Etats-Unis. D'ailleurs, il a réalisé Looking For Richard (1996) entouré d'amis comédiens dont Winona Ryder et Kevin Spacey, et il a interprété, en 2004, Shylock dans Le Marchand de Venise (2004) de Michael Radford. Dans mes recherches web, j'ai appris une bonne nouvelle : il va rejouer après Heat (1995) de Michael Mann avec Robert de Niro dans Righteous Kill (2008) de Jon Avnet. Je me réjouis d'avance devant cette nouvelle rencontre entre ces deux monstres sacrés du cinéma.

 

 

 

 

 

 

 

6 juin 2007

Le Scaphandre et le papillon - Julian Schnabel

Le réalisateur américain Julian Schnabel est d'abord un artiste peintre reconnu. J'ai vu ses deux premiers films, Basquiat (1996), et Avant la Nuit (2000) avec Javier Bardem, que j'avais beaucoup appréciés. Le réalisateur a un ton bien à lui en insérant des images un peu psychédéliques. Le Scaphandre et le papillon (2007) est adapté de l'histoire de Jean-Dominique Bauby (Jean-Do), victime d'un accident vasculaire cérébral (AVC) qui lui a détruit le tronc cervical en le paralysant des pieds à la tête. Il ne pouvait plus contrôler que la paupière gauche. Pour voir ce qu'il voit, la caméra est l'oeil gauche de Jean-Do. Cela fait un drôle d'effet de ressembler à un scaphandrier dont le champ visuel est réduit en n'ayant aucune vision latérale et verticale. Le film est émouvant mais pas larmoyant. Au moment de recevoir son Prix de la Mise en Scène à Cannes, Julian Schnabel a dit que c'était un film qui célébrait les femmes. C'est vrai. Et j'ai été très touchée que ce soit un Américain qui fasse entendre aussi bien l'alphabet français qui devient une comptine. Magnifique film.

5 juin 2007

Ouest - François Vallejo

Je m'interroge. Ouest de François Vallejo (Editions Viviane Hamy), que j'ai acheté depuis 8 mois, vient de recevoir le Prix du Livre Inter 2007, lundi 4 juin 2007. Peu après l'achat, j'en ai lu 128 pages et je me suis arrêtée. Je n'ai pas pu continuer. Ni l'histoire, ni le style ne m'ont accrochée, je ne sais pas pourquoi. J'ai même failli le revendre. Les critiques sont bonnes, il a même été en lice pour certains prix littéraires 2006. Le prix du Livre Inter est décerné par un jury de lecteurs comme vous et moi. Ouest est sur ma table de nuit depuis tout ce temps. Peut-être arriverai-je à le lire en entier cette fois-ci, rien n'est moins sûr.

4 juin 2007

Les temps difficiles - Edouard Bourdet

Jusqu'au 23 juin 2007, la pièce d'Edouard Bourdet Les temps difficiles (écrite en 1934) est jouée au théâtre du Vieux Colombier. Son sujet ? Comment une grande famille bourgeoise, frappée de plein fouet par le crack boursier de 1929, arrive plus ou moins à s'en sortir de façon peu reluisante, en sacrifiant une jeune femme comme dans le mythe d'Iphigénie. Le texte est brillant, très bien écrit et d'une modernité assez confondante. Les interprètes de la Comédie Française sont excellents. On passe trois heures (avec entracte) très agréable.

3 juin 2007

Abandonnée - Nacho Cerda

Je ne suis pas une grande passionnée du cinéma d'horreur auquel appartient Abandonnée (2007) de Nacho Cerda mais de temps en temps, je me laisse tenter. L'originalité de ce film, réalisé par un Espagnol, tient en ce qu'il est interprété en anglais par des acteurs d'origine russe. Il est très bien fait grâce à une bande son bruissante, craquante et inquiétante à souhait. Sauf une scène à la fin, on voit très peu d'effets "gore". Tout est plutôt suggéré et dans l'atmosphère. L'action se passe dans une maison abandonnée au milieu d'un paysage de forêt grandiose et très verte en Russie. En 1966, ont eu lieu de tragiques événements avec une maman et deux bébés. 40 ans plus tard, une quarantenaire vivant aux Etats-Unis, divorcée, une fille, débarque en Russie pour prendre possession d'une maison ayant appartenu à sa famille et dont elle est l'unique héritière, semble-t-il. Elle aurait mieux fait de rester aux Etats-Unis car comme je l'ai lu dans une critique : Famille, je vous hais ! Le film n'est pas exempt de défauts surtout certains effets appuyés mais le réalisateur est à suivre. Petite remarque : le titre original est The Abandoned (Les abandonnés) qui est plus exact que le titre français.

2 juin 2007

13 Tzameti - Géla Babluani

13 Tzameti de Géla Babluani diffusé en mai et juin 2007 sur Canal+ est filmé dans un très beau noir et blanc. J'arrête là les compliments. Le film est un exercice de style à ne pas mettre sous les yeux des âmes sensibles (le film a été interdit aux moins de 16 ans à sa sortie en salle). Pour se donner des sensations, mieux que dans un jeu vidéo, des hommes se rassemblent dans un domaine à l'écart, dans une province du Centre de la France. Là, ils parient sur des hommes numérotés qui mettent leur vie en jeu à la roulette russe avec une seule balle dans le barillet. Chaque individu met en joue la nuque de son voisin. Une ampoule s'éteint, chacun tire sur l'autre. Certains s'écroulent morts. Je dois dire que l'on ne voit pas une goutte de sang, ce qui donne une certaine distanciation au propos. Les paris augmentent, le nombre de balles dans le barillet aussi. A la fin, le n°13 gagne. C'est un jeune ouvrier qui, par hasard, a pris la place d'un autre et se trouve pris dans cet engrenage infernal et complètement dérisoire. Le noir et blanc rend le propos du film irréel et c'est tant mieux. A vous de voir si vous voulez tenter l'expérience. 

1 juin 2007

Jean-Claude Brialy

Jean-Claude Brialy (1933-2007) vient de nous quitter le 30 mai, pratiquement 25 ans, à deux jours près, après la disparition de Romy Schneider dont il avait été le confident et l'ami. A part dans les films le Beau Serge (1958) de Claude Chabrol et Le genou de Claire (1970) d'Eric Rohmer, il n'a jamais été un acteur de premier plan mais plutôt un excellent second rôle, s'autoparodiant lui-même parfois. Il a réalisé son premier film, Eglantine avec Valentine Tessier, en 1971. J'avais 9 ans mais je me rappelle très bien l'avoir vu et aimé à l'époque. C'était très nostalgique et semble-t-il assez autobiographique. Etant aussi acteur de théâtre, il était propriétaire du théâtre des Bouffes Parisiens à Paris. Il a écrit deux livres de souvenirs. C'est une figure du cinéma français qui s'éteint.

31 mai 2007

La Dame à la Licorne - Tracy Chevalier

Au Musée du Moyen Age des Thermes de Cluny à Paris, parmi la très belle collection d'objets, se trouvent les six tapisseries qui composent la série de la Dame à la Licorne. La romancière américaine Tracy Chevalier, auteur de la Jeune Fille à la perle, a imaginé la genèse de ces tapisseries dans un roman très bien écrit, La Dame à la Licorne, paru dans la collection Folio Gallimard. Les six tapisseries sont appelées les "verdures" ou aussi "mille-fleurs". Cinq d'entre elles représentent les cinq sens : le goût, le toucher, l'odorat, l'ouïe et la vue. La sixième est connue sous le nom de "A mon seul désir". Elles auraient été fabriquées à Bruxelles. Le livre se compose de cinq grands chapitres : 1490 Pâques et Pentecôte, 1491, mêmes périodes et 1492. Le récit est raconté à tour de rôle par les principaux protagonistes de l'histoire. Ils font chacun avancer l'action. On apprend beaucoup sur la façon de faire de la tapisserie à l'époque. C'était un travail long, fastidieux et très fatigant. C'est absolument passionnant. Il ne me reste plus qu'à retourner voir les tapisseries suspendues dans la salle ronde qui leur est spécialement dédiée au Musée de Cluny. Je les admirerai d'un oeil nouveau.

30 mai 2007

Bond, James Bond

Bond, James Bond. Le 21ème opus, Casino Royale, sort en DVD. Le 22ème est en préparation avec encore le "beau" blond Daniel Craig. Ce qui est formidable dans cette série, c'est James Bond lui-même, ou plus exactement, les comédiens qui l'ont incarné avec plus ou moins de bonheur. Mon préféré, c'est quand même Sean Connery, le beau brun ténébreux écossais, qui a débuté la série. Il a interprété 007 dans 7 films (de 1962 à 1967, en 1971 et 1983). Roger Moore m'a toujours paru un peu falot et peut-être un peu âgé pour le rôle et pourtant il a aussi été James Bond dans 7 films (de 1973 à 1985). Timothy Dalton n'a pas eu le temps de faire ses preuves, il n'a interprété le rôle que dans 2 films (en 1987 et 1989). L'irlandais Pierce Brosnan était très crédible dans 4 films (de 1995 à 2002). George Lazenby, pratiquement oublié, a interprété le rôle 1 fois en 1969. Sean Connery, grâce à James Bond, a vu vraiment sa carrière "décoller". Le "petit nouveau", Daniel Craig, a déjà une filmographie intéressante surtout dans des films indépendants comme The Mother de Roger Michell ou tout récemment dans Scandaleusement célèbre (Infamous) de Douglas McGrath. Beaucoup d'amoureux de la série l'attendaient au tournant. Il s'en est très bien tiré en renouvelant complètement le personnage en 2006 sans qu'on le compare à ses prédécesseurs. C'est un exploit. Longue vie à ce nouveau James Bond.

29 mai 2007

Still Life - Jia Zhang Ke

Still Life de Jia Zhang Ke m'a fait beaucoup penser au documentaire A l'ouest des Rails de Wang Bing qui a filmé, de 1999 à 2001, la lente agonie des usines et des hommes dans l'effondrement final d'un système. Le documentaire dure plus de 11 heures et il est sorti il y a presque 2 ans. Still Life se passe dans la région des Trois Gorges où le 2ème plus grand barrage hydroélectrique du monde est en construction. Des villes et villages vont être engloutis et des populations déplacées. Un homme arrive de la province de Sechouan, il a perdu de vue sa femme et sa fille depuis 16 ans. Il voudrait surtout revoir sa fille. Une femme arrive aussi de la même province. Elle n'a aucune nouvelle de son mari depuis deux ans. Des petits intertitres rythment le film : cigarettes, alcool, thé et bonbons. Ils symbolisent les petits échanges entre les personnes. On sent une certaine solidarité. Ils acceptent leur sort avec résignation. Une page se tourne. La nouvelle Chine est en marche avec tous les dégâts collatéraux que cela implique, surtout sur les paysages qui changent et s'enlaidissent, et la vie de misère des gens qui ne s'améliore pas.

28 mai 2007

Affiche du Festival International du Film de Cannes 2007

Au moment de la clôture du Festival du Film, j'aimerais évoquer l'affiche que j'ai découverte récemment de cette manifestation. J'ai été un peu étonnée par la photo montage qui célèbre le 60ème anniversaire de ce Festival. Cela se veut guilleret avec les personnes sautillantes qui sont photographiées, festiv' comme on dit. Moi, je trouve cela un peu incongru. Je ne pense pas que Bruce Willis, que j'aime beaucoup au demeurant, soit représentatif du cinéma plutôt d'auteurs que défend le Festival International du Film de Cannes. J'ai dans mes souvenirs plusieurs affiches absolument magnifiques, dont celle illustrée par un dessin de Fédérico Fellini pour la 47ème édition de cette manifestation en 1994 (année du décès de ce grand maître du cinéma).

27 mai 2007

Adam's Apples - Anders Thomas Jensen

Film qui raconte une histoire complètement déjantée, Adam's Apples d'Anders Thomas Jensen est un film danois du réalisateur des Bouchers verts. C'est une fable cruelle mais assez hilarante. C'est terrible à dire mais je n'ai jamais autant ri à la mort d'un chat. Adam Pedersen (Ulrich Thomsen), mutique, plutôt extrême-droite, un portrait d'Hitler dans ses bagages, a été condamné à des travaux d'intérêt général. Il arrive dans un presbytère perdu au milieu de nulle part. Là, le pasteur, Ivan (Mads Mikkelsen), fait des sermons devant un auditoire très clairsemé. Un kleptomane, ancien champion de tennis devenu obèse, et un "bronzé" genre terroriste sont les 2 autres "pensionnaires" du presbytère. Un pommier colonisé par les corbeaux puis les vers avant de tomber foudroyé jouera un rôle important. Tout cela résumé, ce film est absolument génial. A voir car je n'ai pas tout dit...

26 mai 2007

Laurel et Hardy

Grâce à des sorties en DVD présentes et à venir, on peut voir ou revoir le duo inoubliable de Stan Laurel et Oliver Hardy dans des courts et moyens métrages plus désopilants les uns que les autres dont Les As d'Oxford, Les Montagnards sont là, etc. Les gags sont visuels pour la plupart. Stan Laurel, même s'il semble être le faire-valoir et le souffre-douleur d'Oliver Hardy, peut avoir des réactions inattendues d'auto-défense. Les personnages de Stan Laurel plutôt mince et pleurnichard et d'Oliver Hardy à la silhouette plus enveloppée et un peu ronchon sont vraiment des archétypes comiques. A la différence de Charlie Chaplin, ils n'ont jamais réalisé de films, ils n'avaient pas droit de regard sur les scénarios qui ne se renouvelaient pas beaucoup. C'était seulement du comique de situation. Mais quel talent ! Qu'ils restent encore longtemps dans les mémoires des générations de spectateurs.

25 mai 2007

Pourquoi ne pas aller voir un film

Dans les "grosses" sorties, après Spiderman 3, le troisième opus des Pirates des Caraïbes de Gore Verbinski (2007) est projeté dans un nombre pharaonique de salles. Il y a Johnny Depp. Il y a le "beau" Orlando Bloom pour les jeunes filles, Keira Knightley pour les garçons. Les films avec des pirates plaît à beaucoup de monde surtout aux jeunes. Moi, je ne suis plus si jeune et je n'ai pas d'enfant à emmener. J'ai vu le premier volet. C'était pas mal, mais un peu long. Inspiré d'une attraction de Disneyland, le scénario est assez inconsistant car adapté d'un concept. Je ne suis pas allée voir le deuxième opus qui était paraît-il pas mal et je n'irai certainement pas voir le troisième qui dure 2h45. Gagner de l'argent avec ce genre de film, c'est bien, mais l'art cinématographique qui est un art fragile n'en sort pas grandi. Comme ce troisième épisode va aussi bien marcher que les précédents, il n'y a pas de raison que cela s'arrête tout de suite, et c'est dommage. 

24 mai 2007

Centenaire de la naissance d'Hergé

Le 22 mai 2007, Hergé, de son vrai nom Georges Rémi (1907-1983), aurait eu 100 ans. Comme le temps passe ! C'est l'occasion de voir ou de lire l'oeuvre et l'univers de ce grand dessinateur. Des coffrets DVD viennent de paraître, la vingtaine d'albums de Tintin sont parus en grand et petit formats, les aventures de Jo, Zette et Jocko sont toujours disponibles. Tintin est devenu tellement populaire que des films ont été tournés, des dessins animés existent, les premières éditions des albums ainsi que des figurines se vendent à prix d'or. Il a fait et fait encore rêver des générations de 7 à 77 ans. Merci Monsieur Hergé. 

23 mai 2007

La Femme des sables - Hiroshi Teshigahara

Parmi les reprises que l'on peut voir à Paris dans les Cinémas Art et Essais, La Femme des sables de Hiroshi Teshigahara (1964), version longue, est projetée une fois par jour au cinéma le Champo dans le 5ème arrondissement. C'est un film long (2h20) en noir et blanc qui mérite vraiment sa ressortie. Il a reçu, en son temps, de nombreux prix dont le Grand Prix Spécial du Jury à Cannes en 1964. L'acteur principal Eiji Okada est célèbre grâce à sa prestation dans Hiroshima, mon amour d'Alain Resnais en 1959. La Femme des sables est adapté d'un roman de Kôbô Abe. Au début du film, dans un endroit indéfini proche d'une plage, du côté de Tokyo, un entomologiste cherche des insectes, pense à sa femme, parle tout seul. "Par hasard", il tombe sur des autochtones qui lui conseillent de passer la nuit chez une femme habitant une cabane dans un trou sur lequel s'effondre du sable. Le lendemain, il se rend compte qu'il est prisonnier. Il ne pourra plus en sortir, malgré toutes ses tentatives pour s'évader. Sa façon de vouloir escalader la montagne de sable en faisant du sur-place évoque, selon l'ami qui m'accompagnait, le mythe de Sisyphe condamné à rouler éternellement une pierre jusqu'en haut d'une colline alors qu'elle redescend chaque fois avant de parvenir à son sommet. Malgré sa réticence au début, l'entomologiste aidera la femme à remplir des caisses de sable toutes les nuits pour désensabler l'endroit (mythe du tonneau des Danaïdes ?), afin d'obtenir des vivres et de la boisson. Ses relations d'abord houleuses avec la femme se transformeront en liaison érotique. Le film m'a surtout évoqué la fragilité de la condition humaine. On sort assez groggy voire déprimé de ce film mais c'est tout de même une expérience qu'il faut avoir vécue. 

22 mai 2007

Zodiac - David Fincher

Zodiac de David Fincher (2007) narre une histoire tirée d'un fait divers réel. Une série de crimes se sont déroulés dans la région de San Francisco à partir de la fin des années 60, et ce pendant plusieurs années. Le coupable n'a jamais été identifié avec certitude. Il n'y a que des présomptions. Le tueur se faisait appeler Zodiac. Il s'attaquait à des couples en s'acharnant plus précisément sur les femmes. Le côté crime sexuel n'a pas été démontré. Ses crimes perpétrés, Zodiac envoyait à certains journaux des missives accompagnées de feuillets remplis de signes "cabbalistiques" (comme sur l'affiche du film). Un jeune policier (joué par Mark Ruffalo), ainsi qu'un journaliste (Robert Downey Jr) et un dessinateur (Jack Gyllenhaal) du San Francisco Chronicle, ont essayé de résoudre l'affaire avec acharnement. Le journaliste y laissera sa santé. Le flic abandonnera aussi. Seul, le dessinateur ira suffisamment loin pour faire un livre de cette histoire en touchant pratiquement au but, mais pas tout à fait. Il restera toujours un doute. Malgré la longueur du film (2h40), le suspense est haletant, la reconstitution de l'époque semble fidèle. On passe vraiment un bon moment. Cela fait du bien pendant cette période de vaches un peu maigres pour les bons grands films américains.

21 mai 2007

Rio Bravo - Howard Hawks

Rio Bravo d'Howard Hawks (1959) diffusé hier soir, dimanche 20 mai, est un classique dans le genre western. John T. Chance (John Wayne) est shérif de la ville de Rio Bravo. Il arrête un homme pour meurtre. Le frère de ce dernier encercle la ville pour obtenir sa libération. Chance réengage comme adjoint Dude (Dean Martin), qui était devenu alcoolique suite à un chagrin d'amour. D'autres personnages apparaissent, le vieux Stumpy, shérif adjoint, la belle Feathers (Angie Dickinson), dont ce fut le premier rôle, avec ses jambes interminables. Enfin Colorado (Ricky Nelson), garde du corps d'un dénommé Pat Wheeler, ami de Chance, qui vient d'être tué d'une balle dans le dos. Rio Bravo est célèbre par deux chansons : "Rio Bravo" et "My rifle, my pony and me". La confrontation finale avec de la dynamite est le morceau de bravoure du film que l'on peut voir et revoir sans se lasser.

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