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Le blog de Dasola

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19 février 2007

Les suites

En anglais, le terme employé est "sequel". Comme le cinéma est vraiment une industrie qui doit rapporter de l'argent et que l'on ne change pas une équipe qui gagne, on assiste au phénomène des suites. Les plus célèbres, dans les vingt dernières années, sont Alien, Terminator, Predator, X Men, Taxi, Les bronzés, Matrix et les Pirates des Caraïbes. On peut noter que les films concernés sont ciblés grand public dans la tranche d'âge 15-24 ans. Je considère que les premiers opus des films énumérés sont en général les meilleurs. En ce qui concerne Harry Potter, le cas est différent ; il s'agit des adaptations de plusieurs romans. Pour le Seigneur des anneaux dont le plan marketing a été très bien pensé, le roman de Tolkien est en trois parties, il y a trois films, sortis à un an d'intervalle de 2001 à 2003 vers le mois de novembre. Il faut avoir vu la masse de spectateurs dont j'ai fait partie qui ont attendu avec impatience les deuxièmes et troisièmes volets. Ces jours-ci  un "prequel" vient de  sortir, Hannibal Lecter, les origines du mal classé par Allociné.com dans la saga Hannibal Lecter. Comme le film n'a pas l'air d'avoir trouvé son public pour l'instant, on peut espérer que la dite saga se terminera avec ce film (et c'est tant mieux). Seuls Le silence des agneaux de Jonathan Demme (1988) et dans une moindre mesure Manhunter (Dragon Rouge) de Michael Mann (1986) valent la peine d'être vus.

18 février 2007

A propos de The Good German - Steven Soderbergh

Je voudrais surtout parler du titre The Good German qui est le titre original. Depuis plusieurs années, nous assistons à un curieux phénomène, le fait que les distributeurs ne font pas traduire les titres originaux en français pour certains films sans qu'il y ait vraiment de raison. Au sujet de The Good German, le roman dont il est tiré s'appelle en français L'ami allemand. Peut-être est-ce moins vendeur que le titre original. Voici deux ans, le roman de John Le Carré, La constance du jardinier, a été adapté et est sorti sous son titre original The constant gardener. A ce niveau, je ne comprends pas la plus-value sur le fait de laisser ce titre puisque à moins d'être angliciste, le public ne fait pas forcément le rapprochement entre le film et le livre. Pour en revenir au film The Good German, il faut saluer le fait que Steven Soderbergh a voulu rendre hommage aux films des années quarante comme Casablanca ou le Troisième homme comme je l'ai lu sur certaines critiques. L'image en noir et blanc est magnifique. Mais il est vrai que le film est languissant, pour preuve un spectateur à deux fauteuils de moi s'est endormi et a même commencé à ronfler. Il dormait comme un bienheureux mais j'ai dû lui donner trois fois de discrets coups de pied pour arrêter ce bruit intempestif. Donc vous pouvez éventuellement le voir mais après avoir bien dormi.

17 février 2007

L'Italien - Andrey Kravchuk

L’Italien d’Andrey Kravchuk, sorti cette semaine, est touchant par son sujet: dans un orphelinat, un petit russe, Vania, âgé de 6 ans, est sur le point d'être adopté par un couple italien, d'où le titre. Pour la plupart, les pensionnaires de ce lieu ne sont pas tous orphelins mais abandonnés par leur mère. Toutes les tranches d'âge sont représentées, dont des grands de 16 à 18 ans qui sont déjà des caïds et vivent de petits boulots. Une femme sert d'intermédiaire entre les couples adoptants et les enfants moyennant finances. Vania est vendu 5000 euros. Juste avant qu'il soit confié à un couple, la mère d'un autre enfant récemment adopté réapparaît. Cela provoque une sorte de "déclic" chez Vania qui aimerait mieux avoir sa vraie maman qu'une maman adoptive aussi gentille soit-elle. Il arrive à consulter son dossier d'abandon et il trouve l'adresse du foyer où il était avant. Grâce à une pensionnaire de l'orphelinat qui vole de l'argent pour lui, il part à la recherche du foyer qui se trouve dans une autre ville. Il prend le train, poursuivi par la femme du bureau d'adoption flanquée de son chauffeur. A la fin, par l'intermédiaire du foyer, il retrouvera sa vraie maman et un autre enfant prendra sa place chez le couple d'Italiens. Ce film montre une Russie pas très reluisante car si tant d'enfants sont abandonnées c'est que les mères sont incapables de subvenir à leur besoin. A un moment donné, le directeur de l'orphelinat dit à un des enfants de ne pas tomber malade car l'Etat ne pourra pas payer les soins. Voici l'image que donne la Russie d'aujourd'hui. La vie est dure.

16 février 2007

Lignes de Faille - Nancy Huston

Je viens juste de terminer Lignes de Faille de Nancy Huston, prix Fémina 2006 (Prix mérité). C'est un très beau roman bien écrit en 4 chapitres, chaque narrateur a entre 6 et 7 ans avec le langage d'enfant de cet âge. On remonte le temps : 2004, 1982, 1962 et enfin 1944-45. Chaque narrateur est fils ou fille du narrateur suivant. C'est un livre sur le souvenir et la mémoire avec le passé douloureux de la 2ème guerre mondiale (je ne dirai rien de plus). J'avais beaucoup apprécié du même auteur Instruments des ténèbres paru en 1996 et prix Goncourt des lycéens. Je le recommande vivement.

15 février 2007

La Môme - Olivier Dahan

Suite à mon billet précédent, je parlerai de la Môme, hommage à Edith Piaf (1915-1963) qui est l'événement cinématographique de ce début d'année. Le film a fait l'ouverture du Festival de Berlin et en raison du sujet, il a déjà été vendu dans de nombreux pays. Pour ma part, je suis un peu mitigée. J'ai beaucoup aimé certaines scènes : quand elle chante sur scène (ah! la voix), quand elle s'écroule sur scène, toutes les séquences avec Marcel Cerdan, et la maladie, l'agonie et la mort d'Edith Piaf. Pour le reste, le scénario me semble un peu confus, je pense qu'il faut avoir un peu potassé la vie de Piaf pour savoir qui est qui. La demi-soeur d'Edith apparaît, on ne sait comment. On ne montre pas assez la travailleuse acharnée qu'elle a été. Le réalisateur reste un peu dans l'anecdotique. A part ça, il faut quand même saluer la performance de Marion Cotillard qui, dans les scènes que j'ai aimées, restitue la façon de parler, de bouger de la vraie Edith. Le film est à voir pour elle.

14 février 2007

Comment on fait attendre le public pour une avant-première de film

Fidèle abonnée depuis 7 ans à une carte de cinéma, je reçois de temps en temps des invitations à des avant-premières de film par Internet. Je me suis inscrite pour assister à la Môme d'Olivier Dahan. Sur l'invitation, il était marqué de se présenter à partir de 20h15 au stand "VHD" Illimité et que l'équipe du film serait présente "sous réserve". Je suis arrivée à 20h. Sur mon Pariscope préféré, il était écrit que la séance était à 20h30. Je me suis dit "chouette", seulement un quart d'heure d'attente. Quand une charmante hôtesse me présenta mon petit ticket d'entrée, j'ai constaté alors avec horreur que la séance était à 21h00. Je me suis dis "zut", presque une heure d'attente. Je n'avais pas prévu. On a pu entrer dans la salle à 20h30 et à la différence de d'habitude, la salle était assez éclairée pour pouvoir lire par exemple (ce que j'ai fait). A 21h05, on a pu demander à un employé du cinéma si l'équipe du film était présente, il nous a répondu que pour le moment, elle était dans l'autre salle. Oui, car j'ai oublié de dire que l'avant-première dans ce multiplexe était projetée dans deux salles à la même heure. Quand, enfin, l'équipe du film est arrivée, il était 21h10, un animateur a posé une question ou deux questions bateaux aux acteurs. Le réalisateur présent n'a pas ouvert la bouche, car paraît-il, il n'avait dormi qu'une heure, il était fatigué. Les acteurs sont repartis comme ils étaient venus et enfin, le film a démarré à 21h15. Il dure 2h20. Ce qui fait quand même une sortie de salle à 23h35. Cela fait une longue soirée pour voir un film dont je parlerai dans mon prochain billet.

13 février 2007

Sur les blogs ciné et littérature d'Internet

Depuis la création de mon blog perso, il m'a été suggéré de me faire connaître par d'autres "blogueurs" dont les sujets principaux sont le ciné et la littérature. Je voudrais à cette occasion, faire quelques critiques concernant les blogs ciné. Ils sont pour la plupart hébergés par des plates-formes assez tape-à-l'oeil. Les fonds en noir, ou dans d'autres couleurs, ne sont pas agréables à l'oeil. Il y a des spams de pub. Et pour faire des commentaires, idéalement, il faudrait avoir créé son propre blog sous lesdites plates-formes. On est en cercle fermé (du titre d'un livre de Jonathan Coe). Quand j'arrive à trouver un film qui m'inspire, je mets un commentaire, mais comme je n'appartiens pas au cercle, je ne peux pas vraiment me faire connaître à moins de mettre mon adresse URL dans le commentaire. Pour les blogs littérature, je dois reconnaître que c'est beaucoup mieux, car les plates-formes ne sont pas les mêmes, les présentations sont en général très sobres, et on peut mettre son adresse URL hors commentaire.

12 février 2007

Odette Toulemonde (le film) - Eric-Emmanuel Schmitt

Si vous n'avez pas le moral, si vous trouvez que la vie est triste, courez voir Odette Toulemonde du nom de l'héroïne dont le crédo est de donner du bonheur. Le film est adapté du roman éponyme très récent Odette Toulemonde d'Eric-Emmanuel Schmitt, devenu réalisateur afin d'adapter sur grand écran son roman. N'ayant pas lu le livre, je me contenterai de parler du film qui est un joli conte finissant bien. Certains critiques le trouvent un peu "cucul" surtout les scènes où Odette lévite quand elle est heureuse. Pourtant cela fait du bien, dans notre monde actuel, de voir des fables optimistes. Odette Toulemonde est vendeuse au rayon produits de beauté dans un grand magasin de Charleroi en Belgique. Elle est veuve depuis 10 ans et a deux enfants, une fille, Sue Ellen flanquée d'un crétin qui squatte à la maison, et un fils coiffeur et homosexuel qui change souvent de petit ami. Si Odette n'a pas sombré dans la dépression depuis le décès de son mari, c'est grâce à Balthazar Balsan, écrivain pour les caissières et les vendeuses comme disent des critiques assassines. Elle a lu tous ses romans et un concours de circonstances fait qu'ils vont se rencontrer et Odette va héberger Balthazar. Leur vie sera changée à tous les deux. Donc le film est à voir en cas de déprime et même sans déprime.

11 février 2007

Le Masque et la Plume - Emission sur France Inter

Depuis plus de vingt-cinq ans, j'écoute une émission dominicale à 20h10 sur France Inter, le Masque et La Plume, consacrée aux critiques de films, théâtre et littérature. Animée depuis plus de 10 ans par Jérôme Garcin, elle a été créée il y a 50 ans. J'éprouve un grand plaisir à l'écouter car certains critiques ne sont pas du tout du même avis, on sent souvent une certaine animosité entre eux surtout lors des émissions sur le théâtre. Les joutes verbales sont souvent acerbes. J'ai eu la chance, quand on parlait de cinéma, d'entendre Georges Charensol, ses critiques étaient souvent très drôles. Je pense qu'une émission comme celle-ci est nécessaire, je suis convaincue qu'elle peut donner envie d'aller au cinéma, au théâtre ou de lire un livre. Cette émission est un bon moyen de se tenir au courant de l'actualité culturelle et littéraire même si on ne peut pas tout voir et tout lire. [complément]

10 février 2007

"Remakes"

Ne connaissant pas d'équivalent français au mot anglais du titre, je voudrais faire un petit billet sur ce phénomène qui a toujours existé mais qui a une tendance à augmenter. Manque d'inspiration pour de nouveaux scénarii peut-être ? Le dernier en date (pas encore sorti) est Le Deuxième souffle réalisé par Alain Corneau, remake d'un film de Jean-Pierre Melville (1966). A priori, je n'ai rien contre le fait que les mêmes histoires soient retournées, mais encore faut-il que ces nouvelles versions soient supérieures aux originales, ce qui est rarement le cas, malheureusement. Un cas qui me vient à l'esprit est Guet-Apens (1994), remake totalement inutile du film de Sam Peckinpah. Un remake plus récent, que d'aucuns considèrent comme un grand film, Les Infiltrés (The Departed), le nouveau film de Martin Scorsese, est le remake d'un film Hongkongais Internal Affairs. Pour ma part, j'ai préféré ce dernier que je trouve moins violent. Dans une période plus ancienne, des réalisateurs, comme Alfred Hitchcock, ont refait leur film. Par exemple Hitchcock a tourné deux versions de l'Homme qui en savait trop en 1934 et 1956. Maintenant, la seconde version n'est peut-être pas supérieure mais c'est la plus connue. Un dernier phénomène est le remake de films récents français qui ont eu du succès aux Etats-Unis. Comme les américains ne sont pas friands des sous-titres et que les versions doublées ne se font pas, des films récents comme Sur mes lèvres, Chaos, et même 36, quai des Orfèvres doivent être refaits avec des acteurs américains. Espérons qu'ils seront aussi bien que les films originaux !

9 février 2007

Sur les magazines de cinéma

Depuis plus de vingt ans, j'achète régulièrement des magazines de cinéma avec en tête Première et Studio. A la fac, j'ai eu ma période Cahiers du Cinéma mais je me suis rendue compte que j'étais plus Positif, je le suis encore. Dieu, que j'ai aimé le magazine Première, avec ses grandes photos, ses articles que j'ai souvent découpés, c'était vraiment très bien et puis patatras, depuis presque dix ans, même si je continue à l'acheter, c'est lamentable. Les photos sont moches, les articles sans intérêt mais je l'achète par réflexe car le prix a baissé comme la qualité. Aux dernières nouvelles, il semblerait qu'il va disparaître. Studio que j'ai acheté dès le premier numéro, a baissé en qualité mais dans l'ensemble, il est bien ; les photos et les articles sont de bonne tenue. Il a eu la même bonne idée que le magazine Ciné Live d'ajouter un CD/DVD rom. C'est une bonne initiative, car même si je jette le magazine au bout d'un moment, je garde les CD/DVD rom. N'achetant plus les Cahiers du cinéma depuis des années, je n'en parlerai pas, en revanche, il m'arrive d'acheter Positif  quand un dossier m'intéresse, et là, vu le prix, les numéros se gardent. Tout cela pour dire qu'il est bien que le cinéma ait des magazines dédiés qui donnent envie d'aller au cinéma. [autre billet en 2011 ici]

8 février 2007

Une exécution ordinaire - Marc Dugain

Après la Malédiction d'Edgar, roman qui relatait une histoire de l'Amérique sous le règne, si je puis dire, du redoutable Edgar J. Hoover, patron du FBI pendant plus d'un demi-siècle, dans Une exécution ordinaire, Marc Dugain nous plonge dans l'histoire de la Russie depuis juste avant la mort de Staline jusqu'à nos jours en mettant en scène une famille, sur trois générations voire quatre. Le récit commence en 1952, la mère du narrateur est urologue et elle a un don de guérisseuse avec les mains. Sa réputation arrive jusqu'à Staline qui n'a plus que deux ans à vivre. Les grandes "purges" ont déjà eu lieu. Par force, elle devient la guérisseuse du chef d'Etat mais dans le plus grand secret. Sa vie est bouleversée. Elle se sépare de son mari. Le narrateur ne naîtra que bien des années après ces événements, sa mère s'étant réconciliée entre-temps avec son mari. Ce même narrateur, Pavel, est devenu professeur à l'âge adulte. Il s'est marié et a deux enfants: un garçon et une fille. Le récit continue et on apprend que Pavel va toucher une grosse indemnité, qu'il a le droit à un grand appartement à Saint-Pétersbourg et qu'il prend sa retraite alors qu'il est encore très jeune. Pourquoi ? C'est vers la fin du livre que l'on apprend qu'une tragédie a eu lieu. Marc Dugain s'est inspiré de l'histoire du Koursk, Oskar dans le livre, le sous-marin nucléaire dans lequel plus de 120 jeunes sous-mariniers sont morts suite à une explosion non identifiée de l'avant du bateau en 2000. Il semble qu'ils auraient pu être sauvés, mais les autorités russes ont refusé pendant plusieurs heures que des sous-marins occidentaux s'approchent de l'épave. Plusieurs versions ont circulé: une torpille a explosé, un sous-marin américain a percuté Oskar. Il semblerait plutôt que c'est le manque d'entretien des pièces du sous-marin, les fuites diverses et variées qui ont provoqué le drame. Poutine, Plotov dans le livre, est décrit comme responsable du fait que l'on ne porte pas secours assez vite aux éventuels survivants, il ne faut pas de témoins. La Russie, après avoir connue le communisme pendant plus de 70 ans, vit dans un régime où la corruption est partout, tout est à vendre et à acheter même les pièces détachées de sous-marins. Le constat que Marc Dugain fait de la Russie actuelle semble assez consternant. 

PS du 19/02/2010: Marc Dugain vient d'adapter lui-même une partie de son livre au cinéma (cf. mon billet de ce jour).

7 février 2007

Hommage au public de cinéma

Quand j'adore un film, il m'arrive de retourner le voir pour sentir l'atmosphère d'une salle et constater si le public ressent la même chose que moi. C'est assez jouissif. La plus belle chose qui peut arriver à un film, en dehors du bouche à oreille, c'est quand, à la fin de la séance, le public applaudit. D'aucuns diront que c'est ridicule d'applaudir devant un écran blanc, n'étant pas au théâtre ou au concert ou dans un autre spectacle vivant. Mais je dirais que cette marque de satisfaction est peut-être plus marquante au cinéma. A contrario, je n'ai jamais entendu de sifflets à la fin d'un film. Je pense que si les spectateurs n'aiment pas ce qu'ils ont vu, ils le diront en sortant dehors ou ils le garderont pour eux.

6 février 2007

Les Mystères de l'Ouest - Série TV

Récemment, je me suis fait plaisir en achetant l'intégrale de la série des années 60, Les Mystères de l'Ouest. Elle comporte 104 épisodes sur 4 saisons. J'ai appris que la série avait été arrêtée parce que jugée trop violente: autre temps, autres moeurs. La saison 1 est peu connue. Elle a été tournée en noir et blanc et certains épisodes n'ayant pas été doublés, sont en VO sous-titrée. Je pense qu'elle n'a pas été diffusée en France, tout au moins les épisodes en VO. Tout cela pour dire que c'est un véritable plaisir de regarder ces épisodes, chacun divisé en chapitre : une intro, le générique, 3 ou 4 parties et la conclusion. Les deux héros de la série, James West et Artemus Gordon sont des agents du gouvernement mandatés par le général Ulysse Grant (président de 1869 à 1877) pour enquêter sur des affaires dans lesquelles sont impliqués des savants fous, des illuminés, des criminels dangereux. La sécurité des Etats-Unis est souvent menacée. La durée de chaque épisode est d'environ 48 mn et le titre de chaque épisode comporte le mot "nuit". Tous les ingrédients du fantastique, du policier, ou de la science fiction y sont. Il fallait une sacrée imagination aux scénaristes pour inventer toutes ces histoires. Cette série a fait les beaux jours des samedis après-midi sur la 1ère chaîne, il y a 30 ans ; les téléspectateurs devaient voter pour leurs séries préférées, et c'est souvent Les Mystères de l'Ouest qui gagnaient. En regardant ces épisodes, 40 ans après sa création, je constate que cela n'a pas pris une ride, ce qui n'est pas le cas de toutes les séries de l'époque.

5 février 2007

Cinéma Le Balzac - Paris 8ème

Le cinéma le Balzac est la dernière salle de cinéma indépendante de la Rive droite, le directeur se bat année après année pour continuer. L'année 2005 a été dure. Pour lui, c'est le nombre d'entrées à chaque séance qui lui permet de continuer. Il arrive à avoir le monopole de la programmation pour un film donné dans le quartier des Champs Elysées pour ne pas être en concurrence avec les multiplexes voisins. La programmation est de qualité. En complément, il organise des séances spéciales de films muets, des avant-premières, des mini-concerts avant la séance du samedi soir dans la grande salle. Il est en partenariat pour faire des "journées" cinéma à thème, en principe un dimanche de temps en temps de 10h du matin à minuit. Les 3 salles de différentes tailles sont confortables, surtout la grande. Il faut que des cinémas comme le Balzac continuent à vivre. Il a un site internet: www.cinemabalzac.com, et vous pouvez vous abonner à la newsletter.

4 février 2007

Snow Cake - Marc Evans

Dans les sorties de la semaine, un film m'a paru digne d'être vu: Snow Cake. J'aime beaucoup les acteurs qui jouent dedans (Sigourney Weaver et Alan Rickman), l'histoire m'intéressait (la perte d'un être cher et l'autisme). C'est pourquoi je suis allée le voir. J'ai été excessivement déçue. Je n'ai absolument pas été touchée, on reste en dehors. Les comédiens ne sont pas en cause, Sigourney Weaver est très crédible en autiste. On peut tout à fait se passer de voir ce film dont le titre prend sa signification dans la dernière scène du film.

3 février 2007

Films en VO et doublures françaises

Quand je vais au cinéma, je vais voir, en général, les films en VO car la voix des acteurs est une part importante d’un film. En revanche, à la télévision, j'ai l'habitude, depuis toute petite, de voir les films en version française. Par exemple, pour les films américains, les voix françaises qui doublent des acteurs comme John Wayne, Robert Mitchum et tant d’autres, sont bien caractéristiques. Quand, sur grand écran, j’ai écouté ces mêmes comédiens en VO, je me suis parfois dit : « ah je préfère la voix française » ou « je préfère la voix originale ». Dans un cas plus récent, j’ai entendu, par hasard, la voix française de John Malkovich dans les Liaisons Dangereuses de Stephen Frears. J’ai eu un choc. La voix originale est très particulière et plutôt grave alors que la doublure française est une voix aiguë qui m’a beaucoup gênée. Pour les séries TV, c'est souvent la même voix française qui double des acteurs différents. Cela prête parfois à confusion.

2 février 2007

Helen Mirren

Je voudrais rendre hommage à une immense actrice, Hélène Mirren, que j'avais découverte dans Excalibur de John Boorman. Elle représente l'incarnation du talent. Elle a joué beaucoup au théâtre en Angleterre, en particulier Shakespeare à la Royal Shakespeare Company. Chaque fois que je la vois, à l'égal de Maggie Smith, je jubile. Cette année 2007 est Son année, elle vient de rafler de nombreux prix à Hollywood en attendant les Oscars pour son interprétation d'Elisabeth II dans The Queen de Stephen Frears et d'Elizabeth Ière dans un téléfilm produit par la HBO et récemment diffusé sur Canal+. Dans The Queen, elle est d'une sobriété remarquable, elle ne tombe jamais dans la caricature, elle EST la reine. C'est fascinant de la voir. Pour ceux qui ne la connaissent encore, je recommande vivement, en dehors d'Excalibur, le film de Peter Greenaway, Le Cuisinier, le voleur, sa femme et son amant, celui de Robert Altman, Gosford Park, film choral à voir absolument, et les téléfilms Suspect n°1, s'ils sont rediffusés un jour sur le câble. De la part d'une fan de cette merveilleuse actrice.

1 février 2007

La vie des autres - Florian Henckel von Donnersmarck

Ce film qui est le premier du réalisateur confirme le renouveau du cinéma allemand. La Vie des autres (Das Leben der Anderen) débute en novembre 1984, en ex-Allemagne de l'Est à Postdam. A la demande d'un ministre du gouvernement, un fonctionnaire zélé de la Stasi est chargé de surveiller un couple, lui écrivain, elle actrice (le ministre en est amoureux). Ils sont considérés comme trop irréprochables envers le régime pour être honnêtes. Le fonctionnaire est le héros du film. D'espion à l'oeil bleu et froid, il s'humanise et devient dans l'ombre l'allié du couple sans que personne le sache. Grâce à lui, l'écrivain sera sauvé des griffes de la Stasi après avoir réussi à écrire un texte subversif (sur le taux de suicide en Allemagne de l'Est) qu'il arrivera à faire publier à l'Ouest. Le titre La Vie des autres se rapporte au fait que sous le régime communiste, beaucoup de gens dont les intellectuels pouvaient être sur écoute, être espionnés 24 heures sur 24, et le début du film montre les méthodes insidieuses et efficaces pour faire parler les gens qui en sortaient brisés. Certains écrivains n'ont plus écrit. Sur le film proprement dit, les acteurs sont sensationnels avec en tête Ulrich Mühe et l'atmosphère oppressante est très bien rendue avec le travail sur la couleur (pas de rouge mais de l'orange).

31 janvier 2007

Du comportement de certains spectateurs

Depuis la création des cartes d'abonnement de cinéma dans les grands circuits comme UGC et Gaumont-Pathé-MK2, j'assiste à un phénomène assez fréquent et pas très agréable, la sortie pas toujours discrète de certains spectateurs au bout d'un quart d'heure, d'une demi-heure ou même d'une heure, ayant décidé qu'ils en avaient assez vu. Comme quelqu'un me l'a dit, ils "zappent". En ce qui me concerne, je ne comprends pas cette attitude. J'ai une carte d'abonnement, je décide de voir un film, je le vois jusqu'au bout, même si je regarde ma montre tous les 1/4 d'heure, que le film ne me plaît pas, et qu'à la sortie, je suis furieuse parce que je me dis que j'aurais dû voir autre chose. C'est un principe auquel je tiens car parfois, par exemple, le dernier quart d'heure du film est très bien. Et rien que pour ce dernier quart d'heure, je suis contente d'être restée jusqu'au bout. Pour en revenir aux "zappeurs", je considère qu'ils consomment des films, mais je ne suis pas sûre qu'ils soient vraiment cinéphiles. Moi, quand je ne veux pas voir un film, je n'y vais pas même avec ma carte d'abonnement.

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