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Le blog de Dasola

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7 mai 2018

Cabu à la Comédie Française (salle Richelieu)

Dasola et moi (ta d loi du cine, "squatter") avons eu l'occasion récemment d'aller à la Comédie Française. Je vais m'appuyer sur cette sortie théâtrale (qui n'est pas le sujet du présent billet) pour mon billet "Charlie hebdo" du mois de mai 2018.

Depuis le 10 mars et jusqu'au 25 juillet 2018, la salle Richelieu expose 200 dessins de Cabu sur la thématique "Vive les comédiens" (dont un certain nombre de croquis inédits), à voir "pendant l'entr'acte" (dans la pratique, il est difficile d'en faire le tour en ce laps de temps sauf à marcher très vite!).

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Plutôt que de la paraphraser, voici les photos de la petite plaquette.

P1090422   P1090421 Il paraît donc qu'il y a des photos jusque dans les toilettes. Question sans réponse à ce jour: dessins différents pour les hommes et les femmes?

Il existe aussi, disponibles en téléchargement, deux riches "Dossier pédagogique" (pour les scolaires) et "Dossier à destination des enseignants".

Durant sa carrière, Cabu a illustré les affiches de plus d'une d'une centaine de pièces de théâtre. Une douzaine sont visibles dans le grand escalier (pas de photos ici).

Lors de notre visite (avant la pièce, à l'entracte, et enfin à contresens lorsque le gros des spectateurs sortaient en fin de spectacle), j'ai fait une sélection "à la volée" des dessins qui me "parlaient" le plus, et Dasola a bien voulu les capter au vol pour que je puisse les citer dans le présent billet. N'oublions pas, bien entendu, de préciser que toute l'oeuvre de Cabu est désormais "copyright Véronique Cabut".

20180429_134121 Je me rappelle avoir vu Bernard Tapie dans cette pièce naguère. Il n'a plus la même tête aujourd'hui (pour la faconde, je ne sais pas!).  

20180429_134402 Il faut prêter attention à tous les textes (accessoirement, je ne savais pas que Cabu avait illustré la chronique théâtrale du Figaro à la fin des années 60...).

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20180429_134621 Bien trouvé, pour l'intermittence! ...

20180429_152933 ... et comme quoi, Cabu est toujours d'actualité (tout est dans le choix parmi ses dizaines de milliers de dessins...).

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20180429_153114 Que n'aurait-il pu encore dessiner, Macron président, en terme de "comédies du pouvoir", ce grand Cabu!

20180429_153925     20180429_134014 [vérification faite, Marivaux, c'est un choix de dasola, pas de moi...]. 

20180429_163622 Ah, et pour finir, ma souffleuse me signale qu'elle voulait faire un petit "coucou" à Claudialucia via ces derniers dessins!

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*** Je suis Charlie ***

5 mai 2018

Le retour / Jamais - Bruno Duhamel

Grâce à Violette et à Mo que je remercie, j'ai découvert le dessinateur et scénariste de BD Bruno Duhamel.

Le Retour (Bamboo Edition, collection "grand angle", 96 pages) est une évocation très libre de la vie et l'oeuvre de César Manrique (1919-1992) et de l'île de Lanzarote où il est né. Lanzarote fait partie des îles Canaries. Grâce à Manrique qui était un peintre, architecte et scupteur, Lanzarote n'a pas trop subi les effets du tourisme de masse mais il semblerait que les touristes viennent mallheureusement de plus en plus nombreux d'année en année. Manrique avait réussi par son engagement à ce que son île soit préservée; en particulier à ce que les maisons contruites ne dépassent pas deux étages. Duhamel fait de Manrique (Cristobal dans l'album), un homme plus torturé, plus intransigeant que ne l'était peut-être Manrique qui a fait de son ile volcanique une oeuvre d'art. Comme Violette, je ne connaissais pas Manrique et je n'ai jamais été à Lanzarote. La BD donne envie de découvrir et l'oeuvre de Manrique et l'île. J'ajouterai que j'aime beaucoup les dessins, le noir et blanc et la couleur, les planches "pleine page". Pour compléter cette lecture et pour vous donner une idée sur à quoi ressemble Lanzarote, lire les billets de Géraldine.

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Jamais (Bamboo édition, collection grand angle,  56 pages) raconte l'histoire de Madeleine, une vieille dame aveugle au caractère pas commode qui a perdu son mari en mer depuis plusieurs années. Cela ne l'empêche pas de continuer à lui parler comme s'il était toujours là. Madeleine vit avec son chat Balthazar dans une maison isolée au bout d'une falaise en train de s'écrouler sur la côte d'albâtre. Le ton de la BD est souvent drôle, touchant et grave en même temps. Madeleine, malgré son infirmité, se débrouille bien toute seule. C'est pourquoi elle tient tête au maire de la ville voisine qui voudrait qu'elle parte en maison de retraite. La fin nous laisse dans l'expectative: tombera? Tombera pas? Une BD que je conseille tout comme Aifelle, Brize et Mo.

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2 mai 2018

Sonate pour Roos - Boudewijn Koole / Game Night - Jonathan Goldstein / Jersey Affair - Michael Pearce

Après avoir écouté les conseils d'une critique de l'émission Le Masque et la Plume, je suis allée voir Sonate pour Roos de Boudewijn Koole (un réalisateur hollandais). Roos, une femme photographe, revient auprès de sa mère (professeur de piano) et de son jeune frère Bengt, dont le passe-temps favori est d'enregistrer des sons. L'histoire se passe en Norvège dans des paysages enneigés loin de tout. Le film baigne dans une atmosphère ouatée. On comprend très vite qu'entre Roos et sa mère, une femme austère, les rapports sont tendus. En revanche, Roos et Bengt sont très complices. Roos (Rifka Lodeizen, magnifique) est revenue parce qu'elle doit faire une annonce à sa mère et à son frère. Nous, spectateurs, on sait très vite ce qu'il en est. Le film traite des relations mère-fille et d'autres choses. Le tout est traité avec délicatesse et douceur et j'ai aimé la fin, mais je n'avais vraiment pas le moral quand je suis sortie de la projection.

C'est pour ça que deux jours après, je suis allée Game Night de Jonathan Goldstein. J'ai trouvé le film distrayant. Les acteurs jouent le jeu (si je puis dire). Max (Jason Bateman) et Annie (Rachel McAdams), qui ont une libido au point mort, se rattrapent en s'amusant à des jeux de sociétés avec deux autres couples une fois par semaine. Un jour, Brooks, qui a réussi dans ses affaires, vient rendre visite à son frère Max. Il l'invite lui, sa femme Annie et les deux autres couples, à une soirée jeu inoubliable. Je m'arrête là pour le résumé, car l'histoire comporte plein de rebondissements où il est question d'un oeuf de Fabergé, d'un Bulgare, d'un kidnapping, d'une liste, d'une belle voiture rouge, d'un voisin étrange, policier de son état. Ce n'est pas la comédie du siècle mais c'est plaisant.

Je termine avec Jersey Affair de Michael Pearce. Comme son titre l'indique, l'histoire se passe dans l'île de Jersey, île où est né le réalisateur qui a aussi écrit le scénario. J'ai découvert à cette occasion la beauté de l'île très pentue. Moll (Jessie Buckley, une révélation) est une jeune femme perturbée qui vit avec sa mère despote et le père qui perd la tête. Un jour, elle fait la connaissance de Pascal Renouf, un jeune blond aux ongles sales, à l'allure sauvage. Elle tombe amoureuse de lui (et réciproquement). Pendant ce temps, l'île vit dans la peur, des jeunes femmes sont assassinées. Et Pascal devient vite le suspect numéro 1. On est assez vite pris par cette histoire à l'atmosphère inquiétante. Pascal est-il coupable ou non? Qu'en est-il de Moll? Le film m'a plu, sauf les cinq dernières minutes que j'ai trouvé ratées, car un peu "gore" à mon goût. C'est dommage car le reste du film vaut la peine. Lire le billet de Pascale.

29 avril 2018

Cartons / Flux - Pascal Garnier

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Je suis tombée par hasard, dans une des bibliothèques que je fréquente, sur deux romans de Pascal Garnier (1949-2010). Je ne regrette pas mon choix car j'ai beaucoup aimé ces deux romans qui dégagent autant d'humanité que de misanthropie. Cela traite aussi de notre condition de mortels.

Flux (125 pages, Edition Zulma) paru en 2005 est l'histoire de Marc, qui vient d'être interné dans un asile psychiatrique. Marc ne parle pas et il a un problème de vue. Après avoir reçu une balle dans la tête, il a quand même survécu, d'où son internement. Marc est fasciné par l'eau sous toutes ses formes, l'eau d'une rivière ou celle d'un lave-linge. Avec des flash-backs en italique, on apprend que Marc avait une femme, Corinne (une garce, âpre au gain) et il a une soeur et un beau-frère qui aimeraient récupérer la fortune de Marc après que celui-ci a fait un héritage inespéré. A l'asile, Marc fait la connaissance d'une infirmière, Mireille, qui le prend sous son aile. Tout se termine dans un déluge d'eau provoqué par un orage phénoménal. Le style est dépouillé, pas un mot de trop. J'aime beaucoup, comme Simone et Violette.

Je passe à Cartons (182 pages, Edition Zulma) qui est un roman posthume de l'écrivain. Il est paru en 2012. Brice, la cinquantaine, un illustrateur de livres pour enfants, emménage dans une grande maison dans une petite ville près de Valence. Il a quitté Lyon. Il est entouré de cartons à déballer mais il attend sa femme, Emma, une journaliste partie dans un pays en guerre. Elle doit revenir très vite. En attendant, Brice fait la connaissance d'un chat et surtout de Blanche, une jeune femme sans âge qui vit seule, depuis la mort de son père, dans une maison pas très loin de chez lui. Au fur et à mesure du récit, on apprend que Emma ne reviendra pas, que Blanche est une femme perturbée, et que Brice lui-même souffre de dépression. Je n'en dirai pas plus à part que le titre Cartons résume l'histoire jusqu'à l'épilogue. C'est un roman noir et désespéré mais l'écrivain a beaucoup d'empathie pour ces personnages. Et une fois de plus, j'aime cette écriture : "Les jours passaient ou bien était-ce le même toujours recommencé? A part un minimum de maintenance, manger, boire, dormir, qui nécessitait de brèves opérations commando au supermarché, Brice ne faisait rien.... Il avait adopté l'attitude du varan, immobilité totale, paupière mi-closes, prêt à attendre des siècles le passage d'une proie, à savoir un signe d'Emma. Il s'accoutumait à l'ennui, comme d'autres à l'opium." Lire le billet du bouquineur.

Les deux romans qui se dévorent vite valent la peine d'être lus.

26 avril 2018

Afrique du sud - Swaziland - Zimbabwe - Bostwana (5)

Avant d'aller vers le Zimbabwe et le Botswana pour le parc de Chobe, nous avons terminé notre voyage en Afrique du sud avec de courts arrêts et quelques visites à Pretoria, Johannesburg et un des ses quartiers, Soweto.

Nous n'avons fait qu'un tour de ville en car à Johannesburg.

A Prétoria, nous avons fait un arrêt devant l'immense statut de Nelson Mandela haute de 7 m qui tourne le dos aux Union buildings...

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... avant d'atteindre et de visiter très partiellement le musée de l'Arpatheid à Johannesburg. On n'a pas le droit de prendre des photos à l'intérieur car le musée présente beaucoup de photos qui ne sont pas libres de droits.

Voici l'entrée du musée.

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Voici le passage qui mène à à l'intérieur des salles du musée. Le mur fait penser à un camp de prisonniers.

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Nous nous sommes dirigés en car vers le quartier de Soweto. Pas loin du bord de la route, on voit des centaines de cahutes en tôles dont l'ensemble forme des townships. Les touristes ne se promènent pas seuls à pied dans Soweto. Et cependant, les choses évoluent dans le bon sens. Les gens de Soweto sont très attachés à leur quartier. Nous avons eu la chance d'avoir une guide qui est née à Soweto et y habite. Elle s'appelle Elisabeth. Elle parlait très bien le français qu'elle avait appris à l'Alliance française.

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Sur une des places de Soweto, "Freedom Square", un site historique, on s'est arrêté pour déambuler dans un marché "en dur". C'était un moment sympa.

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On a repris le car pour se diriger vers la maison de Nelson Mandela qu'il a habitée de 1946 à 1961 jusqu'à son arrestation.

P1080837 On est passé devant un salon de coiffure/barbier sur le bord de la route.

Et on a fait une halte devant la plaque commémorative du 18 juin 1976, journée où 130 personnes perdirent la vie et il y eut plus de 1000 blessés. Il s'agissait d'une manifestation contre l'afrikaans obligatoire à l'école. Des enfants de tous âges participèrent à la manifestation, le premier tué fut Hector Peterson, 13 ans. La photo (très célèbre) ci-dessous montre la victime dans les bras d'un plus grand, et la soeur d'Hector en pleurs.

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P1080844  La plaque commémorative avec la photo en arrière plan.

Ce n'était pas facile de prendre des photos de la maison (très petite) de Nelson Mandela. Il y avait du monde et peu de recul. La dame noire à côté de la porte, c'est Elisabeth (notre guide).

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P1080853 Panneau expliquant la rénovation de la maison.

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P1090420 Brochure récupérée dans la maison (un très petit quatre pièces) qui montre les pièces intérieures. Il y a des souvenirs et quelques meubles. Mandela y vécut avec ses deux premières femmes dont Winnie disparue tout récemment.

Suite et fin dans un prochain billet.

23 avril 2018

Place publique - Agnès Jaoui / Luna - Elsa Diringer

N'étant pas très fan des films du couple Jaoui/Bacri, je suis très à l'aise pour dire que Place publique m'a plu et que j'ai souvent ri. La réalisation est signée d'Agnès Jaoui tandis que le scénario et les dialogues ont été écrits par Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri. L'histoire se passe le temps d'une après-midi et une soirée de pendaison de crémaillère dans la nouvelle demeure d'Hélène (Léa Drucker) une productrice d'émission de radio avec le smartphone greffé à l'oreille. La demeure se situe à 35 minutes (à vol d'oiseau) de Paris. Quelques célébrités sont présentes, dont Castro, un animateur de télévision dont l'audimat dégringole. D'ailleurs, Hélène suit les négociations par téléphone pour savoir si Castro est viré ou non de l'émission. Castro est l'ex-mari de Nathalie (Agnès Jaoui), la soeur d'Hélène. Ils ont une fille, Anne, qui vient d'écrire un livre assez caustique sur ses parents. Castro est devenu cynique et il est de très mauvaise foi tandis que Nathalie a encore quelques convictions, comme de défendre une Afghane menacée d'expulsion du territoire français. Elle essaye de convaincre Castro de l'inviter dans son émission. La fête bat son plein, les voisins ne sont pas contents à cause du bruit. Avec sa moumoute, Jean-Pierre Bacri est irrésistible. J'ai trouvé ce film sympathique et la fin avec le générique où Jean-Pierre Bacri chante accompagné d'une guitare vaut le détour comme l'a bien écrit Pascale. D'ailleurs les spectateurs sont restés jusqu'au bout du générique.

Je passe à Luna, un film français qui semble être passé inaperçu (et je trouve cela dommage). Luna (sorti le 11 avril 2018) permet de révéler une jeune actrice épatante, Laëtitia Clément, que je ne connaissais pas. Elle crêve l'écran face à Rod Paradot (découvert dans La tête haute). Dans la région de Montpellier, Luna est une jeune femme qui travaille chez un maraîcher. Elle est amoureuse d'un garçon, Ruben, un chef de bande qui profite bien d'elle. Un soir dans un hangar, la bande s'en prennent à un jeune "grafeur", Alex (Rod Paradot). Quelques semaines après, Alex fait un stage chez le maraîcher où travaille Luna. Evidemment, elle se met à avoir des sentiments pour Alex. J'ai aimé le ton du film, la douceur. Et, je le répète, Laëtitia Clément est une jeune actrice à suivre.

20 avril 2018

Un travail à finir - Eric Todenne / La petite gauloise - Jérôme Leroy / 115 - Benoît Séverac

Décidément, les auteurs de polars français n'ont rien à envier à leurs homologues étrangers.

Voici trois romans que je recommande chaleureusement.

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Un travail à finir (Viviane Hamy, 276 pages) a été écrit sous un pseudo. Derrière Eric Todenne se cachent Eric Damien et Teresa Todenhoefer (deux écrivains que je ne connais pas). A Nancy, dans une maison de retraite, un vieux pensionnaire atteint d'Alzheimer est retrouvé mort suite à une chute qui se revélera ne pas être accidentelle. Lisa qui travaille dans cette institution prévient son père, Philippe Andreani, un policier sur la touche, que l'homme décédé n'avait pas de numéro de sécurité sociale. Responsable d'une bavure policière, le lieutenant Andreani a maille à partir avec une psychologue qui doit décider s'il peut réintégrer ou non son poste, mais Francesca est une jolie femme... Andreani démarre néanmoins une enquête sur le vieux monsieur décédé après avoir appris la mort d'un deuxième pensonnaire d'origine algérienne. Il est aidé par un collègue, Couturier, et d'une manière indirecte soutenu par Pierre Timonier surnommé le "Grand Sérieux", tenancier d'un bar appelé aussi "Le Grand Sérieux". Timonier, un ancien légionnaire, doit son surnom à ses lectures classiques à haute voix qu'il assène à ses clients, et il fait souvent des citations en latin comme "Ab esse ad posse valet, a posse ad esse non valet consequentia". "De la possibilité d’une chose, on ne doit pas conclure à son existence". Durant ses investigations, Andréani affronte un notable de la ville et l'enquête va le mener à se pencher sur le passé de son père, François Andréani, qu'il n'a pas vu depuis 20 ans, et sur certaines exactions pendant la guerre d'Algérie. Un polar à découvrir. Lire le billet de Marque-page.

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Je continue avec Jérôme Leroy et La petite gauloise (La manufacture de livres, 141 pages . C'est plus une longue nouvelle qu'un roman. Pour moi, plus que l'intrigue, ce qui frappe dans La petite gauloise, c'est l'écriture, le style. Jérôme Leroy n'a pas peur de se répéter. Il a un côté pince-sans-rire qui me plaît beaucoup. Une fois de plus, après Le Bloc et l'Ange gardien, il tape là où ça fait mal. L'histoire se passe dans une "grande ville portuaire de l'Ouest de la France, connue pour son taux de chômage aberrant, ses chantiers navals agonisants et sa reconstruction élégamment stalinienne après les bombardements alliés de 1944", une municipalité dirigée par l'extrême-droite, le "Bloc patriotique". "Le capitaine Mokrane Méguelati avait quinze ans le 11 septembre 2001. Son père épicier faisait Arabe du coin dans une ville-dortoir en Ile-de-France où il vendait des pâtes ou du lait aux salariés qui n'avaient pas eu le temps de passer au supermarché après trois heures dans des transports divers et vétustes" (p30).

Avant d'être abattu par un autre flic un peu plus tard dans la soirée, Mokrane Méguelati avait un rendez-vous avec un indic dans un bar, une fusillade s'ensuit. "Le capitaine Mokrane Méguelati riposte à l'aveugle et vide la moitié de son chargeur pendant que d'autres rafales de kalash transforment le bar de l'Amitié en avant-poste de Mossoul, Alep ou Kobané, enfin vous voyez, un de ces endroits où l'Occident chrétien fait couragement barrage à la barbarie islamiste comme dirait par exemple le nouveau maire du Bloc Patriotique avant de supprimer l'accès aux crêches pour les enfants de chômeurs." (p34). Tout le texte est dans ce style. On aime ou on n'aime pas, à vous de voir. Moi j'aime.

Quant à la petite gauloise du titre, je vous laisse découvrir qui elle est, on le devine avant de le savoir et la tragédie qu'elle provoque.

Lire les billets de Yan et Claude le Nocher.

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Je termine avec 115 de Benoît Severac (La Manufacture des livres, 285 pages). J'ai eu le plaisir de retrouver la vétérinaire toulousaine Sergine Hollard, rencontrée dans Le chien arabe (ce roman porte maintenant un nouveau titre "Trafics"). 115, c'est le numéro du Samu social. L'histoire se passe encore dans les quartiers nord de Toulouse. Deux jeunes femmes, réfugiées albanaises prostituées de force, échappent à la vigilance de leurs "macs" et se réfugient dans un camp de gitans. C'est là que Nathalie Decrest, chef de groupe du commissariat de quartier, que l'on a aussi rencontrée dans Le chien arabe, les trouve. Nathalie et son groupe étaient là avant tout pour arrêter les combats de coq et saisir les volatiles. D'où la présence de Sergine. Séverac nous plonge dans l'univers des centres d'hébergements de migrants, de sans-papiers, où officient des bénévoles plus ou moins bien intentionnés. Sergine, qui a décidé de créer une clinique vétérinaire ambulante pour les animaux de sans-abris, croise des SDF, des personnes précaires comme Odile, une pochetronne attachante avec son chien Patrick, deux soeurs jumelles Charybde et Scylla (elles méritent bien leur nom, elles sont mauvaises comme la gale), un certain H.K et son chien, et Cyril, un jeune autiste. On va suivre le destin tragique des deux Albanaises, l'une d'elle a un petit garçon appelé Adamat. Benoît Severac arrive à ne pas tomber dans le glauque malgré le sujet. C'est souvent touchant. Vivement que l'on revoie Sergine toujours célibataire et Nathalie mariée à un enseignant très patient.

Lire le billet de Choupynette qui a aussi interviewé l'écrivain.

18 avril 2018

The Third murder - Hirokazu Kore-Eda

Après Nobody knows, Tel père, tel fils, I wish, Notre petite soeur, Après la tempête et Still walking, je suis allée sans hésitation voir The Third murder (le troisième meurtre en VF). J'ai beaucoup aimé même si j'ai trouvé le rythme de ce film très lent, et il dure deux heures. Il ne s'agit pas vraiment du même genre d'histoire que dans les films précédents. La scène d'ouverture montre Misumi, un homme d'une cinquantaine d'années, tuer un homme d'un coup mortel à la tête au bord d'une rivière. Dans la scène suivante, Misumi qui avait déjà été arrêté 30 ans auparavant pour un meurtre, est emprisonné et attend son procès. Il risque la peine de mort. Pour le défendre, Shigemori, un jeune avocat, vient le voir souvent pour lui parler et il se met à douter de la culpabilité de son client. En effet, Misumi est un homme énigmatique et peu bavard mais qui dit tout et son contraire quand on l'interroge. Les scènes de parloir sont passionnantes. Le réalisateur a une manière de placer sa caméra qui nous fait oublier qu'il y une vitre de séparation entre les deux hommes. Il faut noter l'importance de la fille de la victime. Jusqu'à la fin, le spectateur s'interroge sur la culpabilité de Misumi. Le film est très bien interprété. Pascale est du même avis. Et, petite question pour ceux qui auront vu le film, "Quel est le troisième meurtre en référence au titre car pour moi, avec les sous-titres, il n'est fait mention que de deux meurtres": la peine de mort elle-même, "meurtre légal"?

15 avril 2018

Afrique du sud - Swaziland - Zimbabwe - Bostwana (4)

Après plusieurs réserves privées et avant notre "extension" vers le parc de Chobe au Bostwana et les Chutes Victoria au Zimbabwe, nous avons fait plusieurs haltes intéressantes, dont une croisière sur la rivière Blyde (joie) qui traverse le canyon. Ce canyon composé de grès rouge est le deuxième plus grand canyon d'Afrique. La vue la plus célèbre du canyon est celle donnant sur les Trois "Rondavels" (hutte en Afrikaans), qui rappellent des huttes africaines.

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P1080637  Les trois "rondavels" vus de la route

P1080607 Et pas très loin, on a l'impression de voir le crâne de King Kong sculpté dans la roche

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P1080595 Vue de la Blyde river

 P1080600    Et dans la rivière, pendant notre mini-croisière, on a aperçu des hippopotames (encore eux) dont le haut de la tête dépassait de l'eau.

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Les autres visites marquantes auront été un centre de préservation pour les espèces en danger, en l'occurrence le guépard...

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... et un des instituts Jane Goodall, https://www.chimpeden.com/, où des chimpanzés vivent en semi-liberté. Dans les années 60, leur population était de plus d'1 million, aujourd'hui, il n'en reste plus qu'à peine 200 000 de par le monde. C'est un animal en très grand danger. Mme Goodall, une anglaise, née en 1934, continue de consacrer sa vie à ces grands singes. http://janegoodall.fr/jane-goodall/la-vie-de-jane-goodall-en-dates/.

Dans l'endroit où l'on a été, les singes sont séparés des humains par des grillages. Parfois, les chimpanzés reçoivent les visiteurs en envoyant des cailloux. Ce sont des animaux magnifiques. Je sais que leur regard et leur comportement m'émeuvent.

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Comme promis dans mon billet précédent, voici quelques photos d'oiseaux : pas faciles à prendre à photo. Ils étaient assez loin et puis ils s'envolent.

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12 avril 2018

Red Sparrow - Martin Lawrence/ L'île aux chiens - Wes Anderson / La mort de Staline - Armando Iannucci / Hostiles - Scott Cooper

Voici quatre films vus en quatre jours (1 par jour). Je suis contente d'avoir pu retourner au cinéma. En effet, j'ai été privée d'un de mes loisirs favoris pendant presque une semaine (l'angoisse) car ma carte d'abonnement avait été perdue et/ou volée. J'en ai une nouvelle, je suis contente.

Red Sparrow de Martin Lawrence (le réalisateur des Hunger Games) est un bon thriller qui se regarde agréablement même si c'est un peu violent. Cela se passe de nos jours avec des espions russes et américains. Lors d'une représentation, une jeune danseuse étoile du Bolchoï, Dominika, se casse la jambe (son partenaire y est pour quelque chose). Sa carrière est brisée mais son oncle, agent du SVR (Service du renseignement extérieur de la Fédération de Russie), l'engage comme "Red Sparrow" (moineau rouge). Elle est chargée de séduire des hommes à éliminer par les services secrets russes. En particulier, elle doit s'approcher d'un agent secret américain qui connaît un agent double. Le scénario est un peu complexe mais on est pris dans l'histoire. Le film dure 2H20 et se regarde sans ennui.

Je passe à L'ïle aux chiens de Wes Anderson qui est sorti hier, mercredi 11 avril 2018. Je l'ai vu en avant-première et j'en attendais beaucoup. J'avoue avoir été déçue. Le film a été tourné en "stop motion", image par image, avec des marionnettes. En 2040, au Japon, le maire d'une ville juge qu'il y a trop de chiens infectés par la grippe canine. Il les condamne à la déportation sur une île "poubelle" au large des côtes nippones. Atari, 12 ans, un garçon, pupille du maire, part à la recherche de Spot, son chien qui a été le premier à être envoyé sur l'île. Des compagnons à quatre pattes vont l'aider dans sa recherche. J'ai vu le film en VO sous-titrée, c'est-à-dire en anglais et en japonais. Déjà, ce parti pris m'a perturbée. Les humains parlent japonais, les chiens parlent anglais (pourquoi pas?), mais le dialogue en japonais était parfois traduit, parfois non. J'ai été un peu perdue. Il y a quelques "flash-back", et somme toute, visuellement, j'ai trouvé l'ensemble laid. Une déception donc.

La mort de Staline d'Armando Iannucci (In the Loop) est un film anglais qui va vite à tous points de vue. Les dialogues fusent, la caméra ne tient pas en place. L'histoire est une adaptation d'une bande dessinée française écrite et dessinée par Thierry Robin et Fabien Nury (Editions Dargaud). En mars 1953, Joseph Staline est victime d'une hémorragie cérébrale. Ses proches collaborateurs dont Khrouchtchev (Steve Buscemi, excellent) vont attendre 2 jours pour annoncer le décès du Petit Père des peuples. Pendant ces deux jours, on assiste à une lutte pour savoir qui va devenir le nouveau chef de la Russie. En l'occcurence, c'est Malenkov qui est choisi. Khrouchtchev est désigné volontaire pour l'organisation des obsèques. Pendant ce temps, les listes de noms de personnes à exécuter continuent de circuler grâce à Lavrenti Beria, le responsable des purges staliniennes en tant que chef du NKVD. Un film à voir pour les acteurs qui sont tous excellents.

Je termine avec Hostiles de Scott Cooper, un film qui m'a beaucoup plu. Tinalakiller et Pascale sont totalement conquises. Une histoire qui prend son temps, qui émeut. La séquence d'ouverture, le massacre d'une famille (sauf la mère) par des guerriers comanches, est saisissante. En 1892, le capitaine Joseph Blocker (Christian Bale, impeccable), devenu une légende dans l'armée américaine, est chargé à son corps défendant de ramener un Indien mourant et la famille de celui-ci dans le Montana. Blocker déteste les Indiens. Dès le début du voyage, le cortège croise la route de Rosalie Quaid (Rosamund Pike, magnifique), la mère survivante. Elle décide de les accompagner. Il y a peu de dialogues, aucune scène en trop. Les paysages et la lumière sont magnifiques et la fin bouleversante. Un très beau film que je recommande.

10 avril 2018

Un mois à la campagne - Ivan Tourgueniev - Mise en scène d'Alain Françon

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Une fois n'est pas coutume, je fait un billet "théâtre". Au théâtre Déjazet à Paris, jusqu'au 28 avril 2018, on peut voir la pièce d'Yvan Tourgueniev datée de 1850, Un mois à la campagne. La traduction et l'adaptation sont de Michel Vinaver. Dans une maison à la campagne, pendant un été, sont réunis autour de Natalia Petrovna son mari Arkadi, son fils Kolya, sa belle-mère avec sa dame de compagnie, la pupille de Natalia, Alexei le précepteur de Kolya ainsi que Takitine, un ami de la famille. Se joignent à eux un médecin et un propriétaire terrien voisin. Natalia s'ennuie malgré les attentions de Takitine qui l'aime sans lui dire. Elle se rend compte qu'elle est en train de tomber amoureuse d'Alexei, le jeune précepteur de son fils. Par ailleurs, la pupille de Natalie n'est pas non plus insensible à Alexei. La pièce dure deux heures sans entracte. J'y suis allée pour le metteur en scène Alain Françon et pour les acteurs: j'étais contente de revoir Anouk Grinberg et j'apprécie Micha Lescot et Catherine Ferran. Et en fin de compte, j'ai été sensible au jeu d'India Hair qui joue Vera, la pupille de Natalia. Elle est très à l'aise sur scène. Je l'avais découverte dans Crash Test Aglaé où elle était irrésistible. Le décor est lumineux, ce qui va bien avec la sobriété du spectacle. Le petit bémol que j'émettrai, c'est l'acteur Nicolas Avinée qui joue Alexei. Il fait "paysan mal dégrossi". J'ai eu un peu de mal à croire qu'il soit l'objet d'une passion amoureuse. Néanmoins, j'ai passé une agréable soirée.

7 avril 2018

La légèreté - Catherine [Meurisse]

Sans raison particulière, ce n'est qu'aujourd'hui que je (ta d loi du cine, "squatter" chez dasola) publie, dans la série de mes hommages suite à "l'attentat" commis contre l'équipe de Charlie Hebdo, un billet sur ce livre, La légèreté, sorti en avril 2016 (date sur le dernier dessin: février 2016), et que j'avais déjà évoqué ici.

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Catherine a travaillé sur le "numéro des survivants" de Charlie Hebdo, et cette BD (thérapeutique, cathartique?) raconte comment elle s'est ensuite "reconstruite" elle-même après le massacre de ses collègues et amis, alors que seul le hasard (elle était en retard pour cause de panne de réveil pour cause d'insomnie pour cause de chagrins personnels...) a fait qu'elle a "raté" de peu l'irruption des assassins devant les présents en salle de rédaction.

Sur les 132 pages de cette bande dessinée atypique, les pages 11 à 33 constituent un terrible "témoignage/reportage vécu" sur l'événement. De la totalité du livre, j'extrais juste les quelques citations graphiques ci-dessous.

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Je n'en dirai pas plus sur le contenu que je laisse chaque lecteur découvrir avec sa propre sensibilité. Je préciserai juste que l'album est préfacé par Philippe Lançon, qui, lui, s'est mangé de la balle durant l'attentat (le "massacre", comme exprimé plus haut).

J'ai aussi fait, comme cela m'arrive parfois, une petite recension de blogs ayant publié une chronique sur ce livre, sans prétendre à l'exhaustivité. Vous pouvez donc aussi lire, par ordre alphabétique: Amandine (les lectures d' - ), Jean-Noël Leblanc, Joëlle (Les livres de - ), Le marque-pageLili Galipette, Lisou (Les pipelettes en parlent), Mo' (Chez - ), Nicole (Mots pour mots), Noukette, Romanthé (Vie de - ), Sandrine (Promenades et méditations), Sophie (Les tribulations d'une quinqua), Violette.

*** Je suis Charlie ***

5 avril 2018

Afrique du sud - Swaziland - Zimbabwe - Bostwana (3)

Avant de quitter la région du Cap, on a bien entendu été jusqu'au Cap de Bonne espérance, le bout sud ouest du continent africain.

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Pour répondre aux interrogations de Violette, nous avons été bien accueilli partout. Il faut dire que le tourisme en général et les touristes français en particulier sont une manne financière non négligeables des pays que l'on a visités. On s'est déplacés en car (il y a pas mal de distance d'un point à un autre). Mais entre le Cap et vers le parc Kruger, on a pris l'avion. Concernant la nourriture, on a très (trop) bien mangé. On s'est même risqué à manger de l'"exotique" : de l'impala, du phacochère, du crocodile. Concernant ce genre de voyage organisé, on ne voit pas d'enfants (ce sont des voyages hors période vacances scolaires et donc moins chers). Mais pourquoi pas? Les enfants devraient être enchantés de voir autant d'animaux en si peu de temps. Mais ce sont des voyages (et non des vacances). Il faut se lever de (très) bonne heure presque tous les jours.

Et concernant la question de Claudialucia sur la dégustation des 5 vins, j'ai été contente de manger peu de temps après car après avoir bu du vin à jeun, on ne sent pas forcément très bien.

Après le sud, nous sommes partis cap au nord est en direction du Swaziland et du parc Kruger et quelques réserves privées.

Le Swaziland est un royaume enclavé dans l'Afrique du Sud. Il a une frontière commune avec le Mozambique. Pour aller au Parc Kruger (30000 km2), le passage par le Swaziland permet de raccourcir le trajet. Au Swaziland, nous avons visité un village reconstitué, le village culturel du Swaziland (lire l'article assez détaillé sur Wikipedia). Le roi a plusieurs femmes et quelques dizaines d'enfants. Ce pays a un taux d'espérance de vie d'à peine 50 ans car le VIH fait rage. Il y a beaucoup d'enfants orphelins. Pour parvenir au Swaziland depuis Durban, nous sommes passé par la région des Zoulous.

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P1080091 Habitations zoulous

P1080100    Maisons dans le vllage reconstitué au Swaziland

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Le parc Kruger est un "incontournable" pour voir des animaux si ce n'est que les gens sont souvent déçus : trop touristique et pas beaucoup d'animaux à voir. Le parc est tellement étendu et très "balisé" que les animaux se cachent. Personnellement, je n'ai pas regretté notre safari.

P1080291 Admirez la belle tête de la lionne

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20180317_113645 Un troupeau d'éléphants

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Quand un éléphant traverse la route, les voitures s'arrêtent...

20180317_141439 Un koudou mâle qui se fond dans le décor avec ses cornes.

Dans les autres réserves privées contiguës au Parc Kruger, on a pu admirer presque dans chacun des rhinocéros, des buffles, des impalas.

 

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P1080063 Les gazelles et autres, on ne lasse pas de les voir tellement elles sont gracieuses.

Dans le prochain billet, je vous montrerai des oiseaux.

2 avril 2018

La prière - Cédric Kahn

J'ai vu La prière de Cédric Kahn car j'avais apprécié la bande-annonce. J'ai été plutôt déçue contrairement à Pascale ou Ffred.
L'histoire est intéressante. Elle se déroule dans les Alpes. Thomas vient de rejoindre une communauté de jeunes drogués. Leur seule thérapie pour s'en sortir est la prière. Thomas, âgé d'une vingtaine d'années, a du mal, au bout d'un certain temps, à accepter la discipline et la vie monacale, bien qu'il soit aidé par les autres. Puis, miracle, suite à deux rencontres féminines, Thomas change d'attitude et son cheminement vers la foi est très rapide. Et à partir de là, c'est moi qui n'y ai pas cru. Et par ailleurs, je n'ai pas été convaincue par le jeune acteur Anthony Bajon qui a pourtant reçu un prix d'interprétation au dernier festival de Berlin. J'ai noté qu'au moins deux spectateurs sont partis avant la fin. Pour résumer, je n'ai pas grand-chose à dire sur ce fim. J'ai nettement préféré L'apparition de Xavier Giannoli.

30 mars 2018

Afrique du sud - Swaziland - Zimbabwe - Bostwana (2)

Je continue ma chronique sud-africaine avec la route des vins et un arrêt dans la ville de Franschhoek (la ville des Français) peuplée par des descendants des Huguenots qui ont émigré dans cette région après un exil de deux ou trois ans en Hollande suite à la révocation de l'Edit de Nantes en 1685. C'est le gouverneur hollandais du Cap qui souhaitait que des vignerons s'installent dans cette région riche en alluvions. Les Huguenots sont arrivés grâce à des bateaux de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales. De nos jours, le vin d'Afrique du Sud est réputé. Dès les années 1700, après une génération, la langue française n'était plus parlée. Cela faisait suite à la politique d'assimilation du gouverneur en place. En revanche, les noms de famille sont restés. A l'intérieur du musée, on trouve la liste des noms français des familles qui ont immigré. Et certains sont encore portés de nos jours.

P1070648  Musée des Huguenots à l'intérieur duquel on trouve pas mal de documents conservés. Il n'est pas très grand et un peu poussiéreux.

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P1070656  De belles roses blanches dans le parc alentour autour du monument

P1070661  J'avais aussi repéré l'entrée de la bibliothèque du village

P1070668        P1070672  Le temple prostestant

P1070644 Peu avant d'arriver dans le village de Franschhoek, on a fait un arrêt devant une statue de Nelson Mandela érigée devant l'entrée de la prison Victor Verster à Paarl où il a purgé ses dernières années d'incarcération.

On a fait un arrêt dégustation (5 vins) et pique-nique dans un domaine viticole.

On a goûté 2 rouges, 2 blancs et 1 rosé à jeun (très bons). Heureusement qu'après, on a eu du "solide". On a mangé sous les arbres. Un moment très agréable.

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Puis on a fait un arrêt dans la ville de Stellenbosch, pas exceptionnelle, mais quelques jolies façades et des diamantaires. Je rappelle que l'Afrique du Sud est un des premiers producteurs mondiaux d'or, de platine et de diamant.

P1070703  L'arsenal

P1070707  Une église

P1070729  Une maison

P1070722  Moederkerk

Et voici à nouveau quelques animaux et en particulier des félins comme me l'a demandé Maggie.

P1070858  Hippos

P1070962  Rhinos

P1070995  Les premiers éléphants (deux femelles) vus dans le parc Kruger

P1080056  Un buffle

P1080337  Le lion de face...

P1080326  de dos...

P1080345  de profil...

P1080356  dans l'attente.

J'ai été impressionnée quand je l'ai vu. On était très près et il n'était pas dans une cage.

P1080400  La lionne et les lionceaux. Comme ils bougeaient vite, ce n'était pas facile de faire des photos autour du 4X4.

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P1080407

P1080417  Une maman guépard et son petit qui téte.

P1080422  Les mêmes

P1080423  Les deux autres petits.

P1080425  Les quatre ensemble. Il faut noter que le guépard est un animal en danger d'extinction.

C'est tout pour l'instant, la suite dans un prochain billet.

28 mars 2018

Afrique du sud - Swaziland - Zimbabwe - Bostwana (1)

Je vais publier plusieurs billets sur mon périple en alternance avec des billets "cinéma" ou "livres"

Me voici donc revenue d'un voyage de 2 semaines intenses au Sud de l'Afrique. Que du bonheur ! De beaux paysages, des gens intéressants et beaucoup d'animaux dans des réserves immenses. Quand on débarque de l'avion, on est d'abord frappé par la température extérieure : minimum 25°, on est au début de l'automne dans l'hémisphère sud. J'ai fait plus de 1800 photos mais seulement seules 500 ou 600 sont réussies.

Ce pays grand comme deux fois la France est peuplé de 54 millions d'habitants dont 80% de Noirs, 8% de Blancs (dont la majorité sont des Afrikaners d'ascendance hollandaise ou huguenote). Le reste se compose d'Asiatiques (sous-continent indien) et de "coloured" (ni blancs, ni noirs).

Parmi la population noire, il y a plusieurs ethnies dont les Zoulous.

Nous avons commencé par la région du Cap, il n'y a pas plu depuis plus de 6 mois, toute la région manque d'eau et il y a des restrictions sévères. C'est une ville au bord de l'Océan à l'extrème sud du continent, la péninsule et le cap de Bonne espérance, où l'on est allé, ne sont pas loin.

 

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P1070600 Le panneau indicateur au Cap de Bonne Espérance

On a eu de la chance de monter à la "Mountain Table", la Montagne de la Table qui domine la ville du Cap et les alentours. La plupart du temps, cette montagne plate (d'où son nom) qui a plus de 230 millions d'années est dans le brouillard, et donc beaucoup de touristes ne peuvent pas y monter (en téléphérique ou même à pied) pour admirer le très beau panorama de la région du Cap avec l'Océan Atlantique, avec l'île de Robben island où Nelson Mandela fut emprisonné 19 ans (sur les 27 qu'il passa en détention).

 

P1070304 La Montagne de la table

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De la Montagne de la table, voici la vue que l'on a.

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La Montagne de la Table vue du bassin et du port "Victoria and Albert Waterfront" au Cap.

Dans la ville, il y a un quartier coloré dans tous les sens du terme appelé "Bo Kaap", c'est le quartier musulman.

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P1070400 La mosquée

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En attendant la suite de la visite, quelques photos d'animaux que l'on ne connaît que dans les zoos dans nos contrées.

20180317_141845 Phacochères

P1090135 Une femelle croco. Elle ne bougeait avec sa gueule grande ouverte mais "ce n'est pas un crocodile en plastique" comme nous a dit un guide.

P1090200 C'est à Chobe, au Bostwana, que l'on trouve la plus grande concentration d'éléphants, ils aiment l'eau et savent nager.

P1090237        P1090228 Toujours à Chobe, éléphants et éléphanteaux

P1070507 Des manchots d'Afrique du Sud, ce sont encore des poussins, mais qui sont aussi gros que les parents.

P1070519 Des manchots adultes

P1070379 Une oie du Nil avec son poussin

P1070562 Des autruchons dans une ferme d'autruches

P1070838 Des hippos dans la rivière de Sainte-Lucie au nord de Durban sur la route du Swaziland.

P1070976Une femelle rhino avec son petit à côté d'elle (si, si!).

P1080034 P1080044 Des girafes

P1070952 Un zèbre et son petit

P1080077 D'autres zèbres

Un "champ" d'impalas (nourriture principale de beaucoup de prédateurs). On en voyait chaque fois par dizaines

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La suite dans un prochain billet.

26 mars 2018

Les Elus - Steve Sem-Sandberg

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Les Elus (Editions Robert Laffont, 550 pages terribles) du Suédois Steve Sem-Sandberg a reçu le Prix Médicis étranger en 2016. Même s'il s'agit un roman, il se base sur des faits réels. C'est l'évocation de ce que vécurent des centaines d'enfants dans la clinique pédiatrique Am Spiegelgrund situé dans un des arrondissements de Vienne en Autriche entre 1938 et 1945.

Avec l'approbation de Berlin et du Führer, les enfants de tous âges (des nourrissons aux adolescents) malformés, sourds, muets, idiots, handicapés physiques ou mentaux ou même délinquants, furent "traités" entre ces murs, c'est-à-dire euthanasiés plus ou moins vite. La plupart mouraient dans d'affreuses souffrances consécutives à des injections de phénobarbital appelé "Luminal". Avant leur mort, ils étaient l'objet d'expériences médicales souvent douloureuses (pneumo-encéphalographie, ponctions lombaires sans anesthésie, etc). Maltraités, battus et sous-alimentés, ces enfants étaient sans défense. Sur les actes de décès envoyés aux parents (qui ignoraient souvent ce que l'on faisait subir à leurs enfants), il était écrit que ces derniers était décédés de "causes naturelles" Après leur mort, certains cadavres étaient autopsiés et les médecins leur prélevaient le cerveau qui était plongé dans une solution de formol à des fins d'expériences ultérieures. Bien des années plus tard, on a retrouvé les cerveaux de plus de 780 enfants conservés dans des bocaux de formol dans le sous-sol de la clinique. Sem-Sandberg s'attache à quelques enfants qui ont traversé cet enfer. L'un s'appelle Adam Ziegler, il sert de fil rouge à  cette histoire. Avec ses cheveux frisés et son air de "tatar", on l'a considéré comme un demi-juif. Un jour, il réussit à s'évader tandis que d'autres n'auront pas cette chance. Sem-Sandberg a, je pense changé le nom des enfants mais il a gardé la vraie identité de médecins qui ont opéré durant cette période de la guerre. En particulier, il y avait Heinrich Gröss qui est à l'origine de la mort de centaines d'enfants. Il est mort nonagénaire en 2005 sans avoir jamais été condamné (!). Dans les années 1930, "il avait été décidé que Vienne soit purgée de 15% de sa population totale - telle était la proportion de la "sélection négative" estimée par les hygiénistes raciaux de cette ville." (p. 538).

J'ai retenu une phrase qui résume tout. "Après que le cerveau d'une jeune fille soit extrait et plongé dans le formol, les glandes y sont rattachées afin que la jeune fille devenue objet anonyme, puisse être examinée autant de fois que nécessaires. Les morts ne meurent pas seulement une fois, ils meurent éternellement" (p. 528).

Une oeuvre que je conseille.

10 mars 2018

Pause bloguesque

Bonjour à tous,

Aujourd'hui (10 mars 2018), je suis en partance pour l'Afrique du sud et un peu le Botswana.

J'espère admirer les "BIG FIVE" : lions, éléphants, buffles, léopards et rhinocéros.

Je vais aussi voir les chutes du Zambèze.

Donc pendant plus de 15 jours, je serai absente sur la blogosphère mais mon squatteur préféré sera peut-être présent. Je lui laisse la souris (puisque je serai avec les éléphants!).

A bientôt.

8 mars 2018

Wajib, L'invitation au mariage - Annemarie Jacir / Lady Bird - Greta Gerwig

Voici deux films réalisés par des femmes. Ces deux films plutôt modestes sont très réussis. Je vous les recommande.

Je commence par Wajib, l'invitation au mariage (Miriam en dit beaucoup de bien) de la Palestinienne Annemarie Jacir. En Palestine, à Nazareth, Abu Shadi et Shadi, un père et son fils,partent en voiture distribuer l'invitation au mariage d'Amal, la fille du premier et la soeur du second. C'est une tradition dans cette région. Plutôt que de l'envoyer par la Poste, on la livre à domicile. Pendant des années, Abu Shadi, un professeur à la retraite, a élevé seul ses deux enfants, sa femme l'ayant quitté pour un autre. Shadi, son fils devenu architecte, vit désormais à Rome avec une italienne. Il est revenu exprès pour le mariage de sa soeur. Dans son pantalon rouge et ses cheveux en catogan, il détonne un peu dans le décor. Lui et son père discutent de choses et d'autre. Dans leur parcours en voiture, on constate que les ordures ne sont pas toujours ramassées dans les rues; et de même, les façades de certaines maisons sont défigurées par des bâches plastiques. La mère qui vit désormais aux Etats-Unis a aussi promis de venir. Les deux hommes passent d'une maison à l'autre jusqu'au coup de théâtre final au moment où Abu Shadi se confronte à son fils. C'est un dialogue très fort. Les deux acteurs principaux qui sont palestiniens, Mohammad et Saleh Bakri, père et fils dans la vie sont excellents. J'avais beaucoup apprécié Saleh Bakri dans Salvo (2013), Girafada (2013) et La visite de la fanfare (2007) dans lequel joue aussi son père.

Je passe à Lady Bird de l'actrice et maintenant réalisatrice Greta Gerwig. Pour son premier film dont elle a aussi écrit le scénario, il semble qu'elle se soit plus ou moins inspirée de sa propre jeunesse. A Sacramento, en 2002, Christine McPherson, presque 18 ans, qui se fait appeler Lady Bird, vit des moments difficiles entre sa mère, infirmière protectrice envers elle, son père qui vient de faire licencier de sa boîte, et le fait que Sacramento, elle en a "ras le bol". Elle rêve d'entrer dans une grande université sur la côte Est. Pour les nuls en géographie, Sacramento est la capitale de la Californie. J'ai aimé le ton du film pas niais du tout. C'est léger et tendre. Greta Gerwig: une réalisatrice prometteuse. Un joli film que Valérie et le Bison ont bien apprécié aussi.

7 mars 2018

Police partout - Charb

Mon billet-hommage de ce mois-ci me ramène loin en arrière dans le temps.

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J'ai (ta d loi du cine, squatter chez dasola) rencontré Charb à une séance de dédicace à Sciences Po Paris (où était aussi présent Tignous), il y a près de vingt ans (51e journée dédicaces Sciences Po, le 5 décembre 1998). Je crois me souvenir que j'avais profité de l'occasion pour prendre rendez-vous et pouvoir passer à la Rédaction (alors rue de Turbigo), pour une histoire de t-shirt - mais c'est une autre histoire, qui n'a pas débouché sur grand-chose. Ils ne m'avaient pas dit non (à mon projet de tee-shirts avec des dessins "de presse") après notre rencontre, c'est juste moi qui n'ai pas donné suite à ce dossier, pour des raisons bien extérieures à Charlie Hebdo.

Toujours est-il que j'avais obtenu deux dédicaces (dont l'une est restée inédite), pour le journal étudiant dont je faisais partie à l'époque, dont l'une sur Police partout.

Ce recueil (Bichro, coll. Le cri du crayon, août 1998) contient uniquement des dessins en N&B, pas de numéro de page! Je n'ai pas trouvé d'article ou critique concernant cet album sur des blogs ou sites en 2018: c'est vrai que, 1998, c'est antédéluvien, pour la Toile... La dernière annonce au Journal Officiel concernant Bichro éditions (association loi 1901) remonte à l'an 2000. L'album doit être épuisé aujourd'hui, je suppose. En tout cas, il ne figure pas sur la page wikipedia concernant Charb.

44 dessins mettent en scène des forces de l'ordre, essentiellement dans les 20 premières pages de l'album après la page de titre "Police partout". Suivent une partie titrée "FN partout" (11 pages) puis une dernière "Béton partout" (15 pages). Trois doubles pages, plusieurs pages composées de plus d'une vignette...

La "provocation" qui m'avait frappé en tant qu'étudiant reste présente. Je vous laisse apprécier (dans le désordre) ma petite sélection.

P1050528 du sociétal P1050522  de l'air du temps...  P1050526 du culturel 

P1050525 du bienveillant  P1050524 de l'historique  P1050527 du citoyen

(Soupir...)

*** Je suis Charlie ***

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