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Le blog de Dasola

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9 septembre 2011

Chroniques de l'ère Xénozoïque - Mark Schultz

C'est en cherchant des billets de blogs concernant des challenges BD que j'ai eu l'idée de chroniquer cette série que je [ta d loi du cine, squatter] possède, Chroniques de l'ère xénozoïque, de Mark Schultz. En effet, j'ai eu mon attention attirée par le nouveau challenge de Mr Zombie (2011-2012) sur les Comics. Et mes 6 tomes étaient édités... dans la collection "Comics USA" (Glénat) entre 1988 et 1993. Je viens d'en refaire une lecture séquentielle (je les avais achetés entre 1998 et 2003, d'occasion - et dans le désordre bien sûr!).

Dans cette collection, les titres des albums de cette version française en 6 tomes sont: t.1: Jack Cadillac. t.2: Hannah Dundee. t.3: Xénozoïque. t.4: Cadillacs & dinosaures. t.5: Destination Wassoon! t.6: Tenrec est mort!

Chaque album est composé de plusieurs courts épisodes (chacun avec son propre titre) construits autour de "l'arc narratif" général. Le 1er album brosse le tableau de la manière suivante: nous sommes au XXVIème siècle, dans l'ère xénozoïque (qui a succédé à l'ère quaternaire), la mer a manifestement monté, et, en 5ème vignette, un homme canarde un ptérodactyle. L'action principale se passe à la Cité sur la mer, où le nommé Jack Tenrec (surnommé "Cadillac") a hérité d'une place éminente. Arrive justement d'une autre cité, Wassoon, une (charmante) ambassadrice, Hannah Dundee. En p. 17, après quelques péripéties qui plantent le décor, ils s'envisagent d'une certaine manière. Il est à noter que la "carte" qui va donner les "lieux" où se déroulent les actions n'apparaît qu'à la fin du t.3.

Hannah et Jack ne sont pas indifférents l'un à l'autre - mais ont-ils le droit de se faire confiance pour les choses les plus sérieuses (l'intérêt de leurs cités respectives), à part, bien entendu, pour des broutilles telles que se sauver mutuellement la vie à maintes reprises dans ce monde dangereux et sauvage dont ils maîtrisent chacun différents aspect? Hannah fait montre de caractère. Sa cité est renommée pour les activités de chasse ou de pêche (mais s'y transmettent par oral des connaissances érudites du passé), là où la "Cité sur la mer" de Jack développe des fermes expérimentales et des centres de recherche pour repartir vers la croissance. Jack, lui, fait partie d'une lignée surnommée les "vieux-sang" prônant la non-intervention de l'homme sur son milieu et l'harmonie avec la nature. Nous en apprenons davantage (en même temps que les héros - mais avec des clés de lectures "contemporaines" qu'ils ne possèdent peut-être pas, dans "leur monde") sur le cataclysme qui s'est produit au début du XXIème siècle (uchronie - en 2010, "notre" civilisation semblait encore exister, mais pour très peu de temps, cf. début du t.5 - dessiné en 1988!). Par ailleurs, j'ai trouvé très intéressante la description d'un changement "politique" que l'on voit s'annoncer puis se réaliser, avec la mise en place d'un renversement de majorité au sein du "Conseil gouvernemental" de la Cité sur la mer.

Dans ce monde coexistent, au sein d'une nature grouillante de vie, différentes espèces de dinosaures, mais aussi d'autres animaux disparus tels que les mammouths, ou encore des insectes géants (dans certaines zones), et une humanité restreinte en nombre qui n'a que récemment émergé des abris souterrains où elle a passé quelques siècles pour survivre à une catastrophe dont la mémoire s'est perdue (dans le t.2, on aperçoit quelque chose qui ressemble assez à Fat Man, dans un niveau de sous-sol condamné). Des êtres reptiloïdes mystérieux, les "Griths", semblent avoir des connaissances poussées sur cet univers, mais ne communiquent qu'avec quelques humains sélectionnés par eux.

J'ai cru détecter dans les premiers épisodes une certaine influence de Will Eisner (The Spirit), notamment par le dessin caricatural des visages et des "mouvements". Au fil des années, l'auteur dessine ses héros de manière de plus en plus réaliste (mention spéciale pour la belle Hannah Dundee, et pour sa rivale auprès de Jack, Dahlgren - ce que l'on découvre dans le t.4). Il est à noter que cette édition "Comics USA" ne publie peut-être pas les histoires dans l'ordre (on s'en rend compte par des allusions à ce qui s'est passé "avant"), le lecteur attentif peut détecter des problèmes de chronologie (dans le t.3, une note en bas de page signale que tel épisode prend place avant tel autre paru dans le t.1!). Pour varier la forme narrative, certains épisodes ont la forme de rapports de recherches ou de comptes-rendus diplomatiques.

Dans cette série, un certain nombre d'éléments me font penser à Edgar Rice Burroughs (Tarzan, John Carter, Pellucidar...): les dinosaures (comme à Pal-ul-don - cf. épisode "Tarzan dans la préhistoire"), l'opposition entre 2 cités (structure narrative fréquente chez le père de Tarzan...), dont l'une s'appelle Wassoon (Barsoom / Mars dans la série John Carter de Burroughs (avec une tribu de guerriers verts nommée "warhoons"): est-ce neutre - je ne suis pas anglophone?), une ancienne civilisation disparue (Mars...). Dans le t.6, "Tarzan" est même expressément évoqué par Hannah Dundee, qui en tant que spécialiste de la civilisation ancienne connaît ses classiques littéraires... Et Tenrec et Dundee ont parfois un petit quelque chose de Jane et de Tarzan lors de certaines de leurs aventures! Mais la BD, qui évolue sur plusieurs registres, contient aussi des éléments comiques (humour de type pince-sans-rire, clins d'oeil au lecteur...), en même temps qu'un manichéisme "de façade" assumé (les bons sont les bons et les méchants les méchants). Je ne lui trouve pas vraiment le même "ton" que, par exemple, La terre de la bombe de Ramaïoli et Durand (autre BD post-cataclysmique), que je trouve beaucoup plus cynique et dur.

Je n'en dirai pas davantage sur le contenu détaillé de chacun des albums (j'espère avoir donné envie de les découvrir), d'autant moins que - aaargh, frustation intense - le 6e tome, titré Tenrec est mort!, se termine sur un suspense haletant... Il y a eu, il y a quelques années, une réédition (en N&B, en 2 volumes, chez Akileos), que je ne connais pas: celle-ci contiendrait l'équivalent d'un t.7 (même si, par ailleurs, la série reste inachevée)? Et il paraît même que les épisodes y sont publiés dans l'ordre chronologique! Je n'ai plus qu'à les chercher en bibliothèque...

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C'est Dasola qui est revenue de vacances et qui a photographié les couvertures des 6 albums détenus par Ta d loi du cine [le 10/09/11].

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5 septembre 2011

Océans - Jacques Perrin & Jacques Cluzaud

Cherchant désespérément sur quoi écrire, je [Ta d loi du cine, squatter] retrouve quelques notes prises il y a fort longtemps pour un billet que j'ai toujours eu la flemme de rédiger. Hop!

Océans, sorti le 27 janvier 2009, nous l'avions vu, Dasola et moi, en avant-première, presque deux mois auparavant. En fait, je m'étais fait "racoler" devant l'UGC Ciné Cité Les Halles et m'étais vu proposer l'invitation, parce que je rentrais dans les quotas nécessaires au panel (et, oui, j'avais eu le droit d'y aller accompagné!). A la fin, il y avait un long questionnaire à remplir, mais je ne pense pas que, à ce stade, ça pouvait changer quoi que ce soit au film...

La presse en ayant abondamment parlé et reparlé, notamment à l'occasion de ses passages à la télé (je ne l'ai pas regardé, pour ma part), je me bornerai à "critiquer" les défauts (à mon avis) de ce film.

Je me rappelle encore les très belles images du début, les oiseaux de mer qui pêchent en piqué, filmés alternativement dans les airs et sous l'eau (comme dans La marche de l'empereur?). En général, les parties concernant les animaux sont magnifiques. On nous montre des oiseaux, des morses, des iguanes et des poissons magnifiques et spectaculaires, d'accord. Je n'ai vraiment pas vu la nécessité du vieil homme et de l'enfant, qui n'apportent pas grand-chose si ce n'est une pseudo-réflexion philosophique. Et ça manque un peu de sous-titres. Il me semble enfin avoir regretté un défaut d'explications (d'incrustations?) sur les lieux concernés (notamment, les musées). Sans doute que ce film était taillé sur mesure pour le marché anglo-saxon (le peu de texte qu'il y avait était en anglais, dans la version vue en avant-première)? Le fait qu'aucun requin n'ait été martyrisé pour ce film (ceux à qui on coupe les ailerons avant de les rejeter à la mer sont des "animatronix"), c'est bien, mais c'est anecdotique. Personnellement, en tant que carnivore (et piscivore!) qui s'assume, la mention "Aucun animal n’a été maltraité durant le tournage" m'avait paru un peu ridicule voire hypocrite, alors que les opérations de pêche reconstituées existent bel et bien. Il n'est pas non plus question de pollution. Ca a un côté un peu "bien-pensant", un peu moralisateur (comme si on jugeait le spectateur quelque peu débile?). Enfin, peut-être est-ce un film destiné à prendre date, et à revoir en 2050 (restera-t-il des dauphins, des requins... et des pêcheurs?).

1 septembre 2011

Lancement d'un tag sur les séries de BD?

C'est (la fin de) l'été, Dasola est partie et risque d'être peu à portée d'ordinateur, je (Ta d loi du cine) peux danser - pardon, squatter ce blog (j'ai les clés) comme l'an dernier!

Pour commencer, un billet que je procrastinais depuis fort longtemps. Le "Tag des 15 auteurs" (qui a pas mal tourné en 2010) m'inspire, pour ma part, une liste de 15 séries de BD. Règle du jeu: entendons par série au moins trois albums avec les mêmes héros...
Je vais éviter aussi bien les "incontournables" datant d'il y a plusieurs décennies (Tintin, Spirou, Corto Maltese, Astérix, Lucky Luke...) que les "blockbusters" actuels (Thorgal, Largo Winch...), sans même parler des Manga (ceci est une autre histoire [cf. billet du 15/11/2017!]). 
Je privilégierais en ce qui me concerne des séries sans doute assez peu connues, mais dont j'apprécie assez les "histoires d'hommes". Il s'agit plutôt de séries réalistes (au moins dans le scénario, sinon toujours dans le dessin). La plupart de ces séries sont "terminées", mais certaines sont toujours "en cours". Mes exemplaires, en général, je les ai achetés d'occasion...

Bien entendu, en tant qu'initiateur, je triche: je m'accorde davantage que 15 minutes pour lister toutes les informations sur 15 séries de BD importantes pour moi. J'ai encore triché sur le nombre puisqu'il y en a 17 en tout... C'est vrai que j'aurais pu aussi considérer que 2 séries ont le même auteur; ou bien qu'il existe, à tout le moins, une "convergence intellectuelle" entre Frank Cappa et Johnny Focus... Les séries sont classées selon l'ordre du "BDM" (une bonne référence en matière de BD), dont je tire également les infos sur auteurs [sauf dates venant de Wikipedia] et parutions.
Et enfin, s'il est hors de question que je "tague" 15 autres personnes, ... je vous convie à le faire si l'idée vous en plaît! C'est parti...

15 séries de Bandes dessinées qui, pour moi, valent la peine d'être lues:

Air mail
Dessin et scénario: Micheluzzi (1930-1990).
3 vol., parus de 1984 à 1986 chez Dargaud.

Buddy Longway et Jonathan Cartland (deux séries qui se croisent)
Buddy Longway: Dessin et scénario Derib, 20 vol., parus de 1974 à 2006 chez Le Lombard.
Jonathan Cartland: Dessin Michel Blanc-Dumont, scénario Laurence Harlé (1949-2005), 10 vol., parus de 1975 à 1995 chez Dargaud.

Le Chariot de Thespis
Dessin: Rossi, scénario Bonifay (sur les 2 derniers vol.)
4 vol., parus de 1982 à 1988 chez Glénat.

Dorian Dombre
Dessin: Francis Vallès, scénario José-Louis Bocquet.
3 vol., parus de 1989 à 1991 chez Glénat.

Les Fils de l'Aigle
Dessin et scénario: Faure (sauf les 5 premiers vol., scénario Vaxelaire).
11 vol., parus de 1985 à 1998 chez 4 ou 5 éditeurs et ré-éditeurs...

Frank Cappa
Dessin et scénario: Manfred Sommer (1933-2007).
4 vol., parus de 1984 à 1989 aux Humanoïdes associés puis chez Kesselring.

L'Indien français et Zoulouland (ces deux séries dessinées par Ramaïoli ont fini par se rejoindre).
L'indien français: Dessin Ramaïoli, scénario René Durand; 8 vol., parus de 1978 à 1992 chez Glénat (le dernier chez Soleil Productions).
Zoulouland: Dessin et scénario Ramaïoli (sauf. vol.1 René Durand); 18 vol., parus de 1987 (vol.1 chez Lavauzelle) à 2003 chez Soleil Productions.

Ivor
Dessin et scénario: Zoran.
5 vol., parus de 1986 à 1988 chez Le Lombard.

Jimmy Tousseul
Dessin: Desorgher, scénario Desberg (avec Despas pour les 2 derniers, série "Les nouvelles aventures de Jimmy Tousseul").
15 vol., parus de 1989 à 2008 chez Dupuis, puis aux éditions Caravelle et enfin chez Glénat qui a republié la série.

Johnny Focus
Dessin et scénario: Michelluzi (1930-1990).
3 vol., parus en 1985 chez Kesselring et chez Artefact.

Jonathan
Dessin et scénario: Cosey.
14 vol., parus de 1977 à 2008 chez Le Lombard.

Julien Boisvert
Dessin: Michel Plessix, scénario Dieter.
4 vol., parus de 1989 à 1995 aux Editions Guy Delcourt.

Mérite maritime
Dessin: Stéphane Dubois, scénario Alain Riondet (1945-1998).
3 vol., parus de 1992 à 1997 chez Casterman.

Les Peaux-rouges
Dessin et scénario: Hans Kresse (1921-1992).
9 vol., parus de 1974 à 1982 chez Casterman.

Soda
Dessin: Luc Warnant (2 premiers vol.) puis Bruno Gazzotti, scénario Tome.
12 vol., parus de 1987 à 2005 chez Dupuis.

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PS: suite à un échange "hors-blog", on m'a fait remarquer que je n'avais pas précisé ce que j'attendais des blogueurs: dont acte. Hé bien, sur le modèle du "tag des 15 auteurs" (qui ramène encore plusieurs dizaines de blogs différents quand on fait une recherche sur G**gle...), il s'agit de donner sur votre blog "votre" liste de 15 séries de BD favorites, théoriquement sans y passer plus de 15 minutes, et héroïquement de repasser le bébé à 15 autres blogueurs nommément cités en les mettant au défi d'en faire autant. Un "tag", quoi.

28 août 2011

PAUSE...

... de mon blog, pendant une quinzaine de jours, loin de Paris, mais surtout loin de ça:

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Il s'agit, pour celles et ceux qui l'ignorent encore, du chantier du forum des Halles à Paris qui a commencé au début de cette année 2011 et qui va durer jusqu'en 2015, 2016!!! Je ne vous parle pas de la poussière qui se dégage et du bruit des marteaux-piqueurs!!! Je travaille tout à côté. Terminés les promenades sur le terre-plein, les pique-niques que l'on prenait sur un des des pelouses, les joueurs d'échecs et les boulistes. Heureusement que l'Eglise Saint-Eustache que j'aime beaucoup a été épargnée. Il n'aurait plus manqué que cela, qu'elle soit abîmée, surtout qu'elle a été toilettée récemment. C'est un bel édifice qui doit contempler ces travaux d'un oeil perplexe. Même si je reconnais que la rénovation de cet espace était nécessaire.

Pendant une semaine, je serai dans une très jolie ville du sud-ouest de la France et plus précisément là :

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Vous allez devinez, c'est sûr.

En tout cas, je vous dis à bientôt, et mon statisticien / squatter préféré ne manquera pas de donner des nouvelles.

25 août 2011

La Piel que habito - (Pedro) Almodovar

[Suite à la lecture de deux des commentaires sous ce billet, et sans toucher au texte de Dasola, je me permets de signaler que le billet "en question" contient du SPOILER. Avis!
(s) Ta d loi du cine, "squatter" chez Dasola]

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Ma mise entre parenthèse du prénom du réalisateur est volontaire: en effet, cela fait plusieurs film que je vois où ce réalisateur est mentionné uniquement sous son nom de famille dans le générique du début. Envie de créer une "marque", ego surdimensionné ou simple coquetterie? Toujours est-il que le dernier "Almodovar" m'a beaucoup plu, en particulier la deuxième partie plus enlevée et qui est assez fidèle au roman. Le film est flamboyant, cruel et tragique, avec une fin déchirante, où une femme qui a perdu son fils se retrouve face à quelqu'un d'autre. Adapté du roman de Thierry Jonquet, Mygale, que je vous conseille, La Piel que habito (La peau que j'habite) décrit une vengeance terrible d'un homme envers un autre en le transformant en femme. Robert Ledgard (Antonio Banderas très bien dans un registre froid et clinique) est un chirurgien esthétique rongé par le chagrin suite au suicide de sa femme, défigurée par un accident, et à la maladie mentale de sa fille traumatisée par cette tragédie. Je ne vous dirai pas pourquoi il s'en prend au jeune Vicente qui deviendra Vera (Elena Anaya, très belle jeune femme). Toujours est-il que c'est une histoire sur la métamorphose d'un corps, sur la transgénèse, sur le voyeurisme aussi. La demeure où habite Ledgard est truffée de caméras. On se demande jusqu'à quel point Vera n'est pas consentante à propos de ce qui lui arrive. D'une certaine façon Almodovar ou d'autres réalisateurs façonnent leurs acteurs de la même manière. On retrouve le style d'Almodovar dans les plans travaillés, l'image et la couleur (très belles), dans la scène du "Tigre" (pas de très bon goût, mon seul bémol sur ce film). A part ça, je vous conseille de voir ce film qui ne va pas plaire à tout le monde mais qui laisse un souvenir durable (à mon avis, le meilleur Almodovar depuis La mauvaise éducation). Voir les billets de Neil, Thomas Grascoeur, Kathel et Véranne.

22 août 2011

L'armée furieuse - Fred Vargas

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Je viens de terminer L'armée furieuse de Fred Vargas (Editons Viviane Hamy, 400 pages). C'était mon premier roman de cette écrivain. Je l'ai trouvé pas mal du tout et pourtant je prends le train en route, si je puis dire, puisque le commissaire béarnais Jean-Baptiste Adamsberg et ses collègues, Danglaird, Veyrenc et le lieutenant Violette Retancourt, n'en sont pas à leur première enquête. Je lirai certainement les autres romans où ils interviennent un de ces jours. Dans L'armée furieuse, on apprend qu'Adamsberg s'est retrouvé père depuis peu de temps d'Armel/Zerk, un garçon de 28 ans dont il ignorait l'existence. Sinon, l'essentiel de l'histoire se passe à Ordebec, dans le Cavaldos, où une armée de morts, commandée par le Seigneur Hellequin depuis 1091, apparaît à certaines personnes sur des sentiers. Elle annonce des morts violentes dans les jours qui suivent. Et en effet c'est ce qu'il va se passer. Adamsberg est un commissaire atypique qui m'a plu. Il travaille vraiment en équipe et de façon peu orthodoxe et parfois à la limite de la légalité. Un bon roman bien écrit pour cette fin de l'été avant la rentrée littéraire.

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Je change tout à fait de sujet pour la fin de mon billet du jour. Il vous reste une semaine jusqu'au 28 août (il y a eu une prolongation d'un mois en raison du succès de l'exposition) pour aller admirer les robes de Mme Grès au musée Bourdelle à Paris dans le 15ème arrondissement (merci à Aifelle pour ce conseil). Je ne connaissais pas ce lieu où Antoine Bourdelle a vécu et travaillé pendant plus de 40 ans. Les drapés de Mme Grès (1903-1993) sont très bien mis en valeur dans différents endroits du musée au mileu des sculptures.

19 août 2011

Melancholia - Lars Von Trier

Que dire de ce film en général, et de l'histoire en particulier? Cela commence comme une suite de tableaux où des personnages et des chevaux au milieu d'un paysage au ton vert sont presque figés avec Tristan et Isolde de Richard Wagner en fond sonore, et cela se termine par une magnifique séquence d'apocalypse avec la planète Melancholia qui percute la terre, où deux femmes et un petit garçon sous un abri formé par des branches (comme un tipi indien sans la toile) attendent le choc final. Entre ces deux séquences, deux histoires:
- Première partie: "Justine", où une fête de mariage débute avec une limousine qui a du mal à avancer et se termine en masquarade; et,
- Deuxième partie: "Claire", qui nous montre la relation de deux soeurs, Justine et Claire, dont l'une souffre d'une grave dépression tandis que l'autre fait tout pour lui être agréable, et pendant ce temps-là, la planète Melancholia s'approche inexorablement de la Terre.

J'aime le début et la fin du film, la compassion que Claire a envers sa soeur Justine, certains plans comme les mini-montgolfières éclairées qui s'envolent dans la nuit, et la deuxième partie, "Claire", dans son ensemble.

En revanche, je n'aime pas de nombreux éléments:
La façon de filmer avec ces suites de plans hachés (très "Dogme") auxquels je suis pourtant habituée mais qui là m'ont pas mal gênée.
Je n'ai pas aimé les personnages tous assez antipathiques ou sans relief comme le mari.
La demeure immense où se passe l'histoire, au milieu d'un parc avec un parcours de golf, m'a paru sinistre.
Je n'ai pas aimé la première partie qui tourne en rond et aboutit à une impasse.
Je n'ai pas aimé le côté artificiel de cette première partie, et en particulier Justine qui se déshabille pour prendre un bain dans une baignoire, et qui, le plan suivant, est à nouveau en robe de mariée (avec ses voiles) comme si de rien n'était.
Je n'ai pas aimé le pli amer sur la bouche de Charlotte Rampling.

Le film dure deux heures. Une heure aurait suffi et Melancholia aurait mérité mes louanges.
Voir les billets de ffred, phil siné, neil, Thomas grascoeur, Alain (du ciné d'Alain), Alex, Wilyrah, Brize, Veranne et j'attends de lire celui de Ed avec impatience [et le voici].

16 août 2011

Dolce Vita 1959-1979 - Simonetta Greggio

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Profitant de mon week-end prolongé loin des tentations de la vie parisienne, je viens de lire Dolce Vita 1959-1979 publié en 2010 (dont les critiques avaient parlé lors de la rentrée littéraire de l'année dernière). Dolce Vita 1959-1979 est écrit avec brio en français par une italienne, ancienne journaliste qui est déjà l'auteur de trois autres romans et d'un recueil de nouvelles (pas lus). La politique, le judiciaire, le Vatican, la franc-maçonnerie, les Brigades rouges, la mafia, la noblesse et la grande bourgeoisie ainsi que la "Jet Set" et le cinéma, l'assassinat de Pier Paolo Pasolini et celui d'Aldo Moro y sont évoqués tour à tour. L'auteur essaye de décrire les ramifications complexes qui relient les acteurs de cette "épopée grecque, une oeuvre de Shakespeare. Ecrite par un génie du mal avec le sens du comique. - Une oeuvre chorale, plutôt. Où chacun écrit son fragment de cadavre exquis." (p.353). J'ai lu Dolce Vita 1959-1979 en une journée parce que l'histoire (20 ans d'Italie) est passionnante même si Simonetta Greggio ne fait que survoler cette période foisonnante, tragique et complexe. J'ai aussi retenu qu'en Italie, il est plus dangereux de poser des questions que d'y répondre. Le fil conducteur de ce roman est la conversation (à l'automne 2010) entre le Prince Emanuele Valfonda et son confesseur, le jésuite Saverio (les deux seuls personnages fictifs du récit, inspirés de personnages réels). Tous les autres protagonistes du roman sont réels. La "Dolce Vita" du titre se rapporte bien sûr au film de Federico Fellini qui est évoqué au début du roman et au scandale qu'il a suscité de la part de l'Eglise en particulier. Si vous le trouvez en bibliothèque, je vous conseille vraiment ce roman de 400 pages publié aux éditions Stock. Voir le billet d'Alienor.

13 août 2011

La planète des singes (Les origines) - Rupert Wyatt

Je vous conseille d'aller voir La planète des singes (Les origines) aux effets spéciaux réussis (technique Avatar) avec une histoire qui tient la route. A San Francisco en Californie, Will Rodman, un jeune chercheur de laboratoire, fait des expériences sur des singes en thérapie génique car il cherche un remède pour guérir la maladie d'Alzheimer dont souffre son père. Il croit avoir trouver un remède qui rend les singes intelligents, surtout un, César, un chimpanzé qu'il a adopté bébé. Quand on voit ce qu'on fait subir à ces animaux, on peut comprendre que les chimpanzés et autres primates tels que gorille et orang-outan cherchent à se libérer. En outre, il semble (dans le film) que ces expériences ne soient même pas déterminantes car les réactions des humains au produit diffèrent de celles des singes hominidea! Il y a de très belles scènes de ces singes grimpant aux arbres ou présentés quand ils comprennent que le groupe et l'union font la force. C'est un film spectaculaire et contemporain qui peut faire réfléchir même si on est loin de la science-fiction du roman de Pierre Boulle paru en 1963.

10 août 2011

Château de Monte-Cristo - Demeure et parc d'Alexandre Dumas

Dimanche dernier, 7 août, mon ami et moi avons décidé d'aller en balade visiter une maison d'écrivain. Notre choix s'est porté sur celle d'Alexandre Dumas qui y a habité très peu de temps. Joli domaine très bien situé (près de Saint-Germain en Laye, à Port-Marly), il connut des vicissitudes dès sa création. Le domaine et les deux édifices qui le composent, laissés à l'abandon depuis des années et promis à la démolition dans le cadre d'une vaste opération immobilière, furent sauvés en 1970 grâce à l'initiative d'une association (la Société des amis d'Alexandre Dumas, créée pour l'occasion). C'est Alain Decaux qui a initié l'affaire. Désormais, Port-Marly, Marly le Roi et Le Pecq régissent le domaine de Monte-Cristo qui se compose donc de deux bâtiments entourés d'un parc. Le Château de Monte-Cristo où logea l'écrivain et sa famille peut se visiter. c'est une véritable bonbonnière avec en particulier un salon mauresque. On ne peut pas prendre de photo à l'intérieur. En surplomb se trouve le petit "Château d'If" où Alexandre Dumas travaillait au calme. Il ne se visite pas pour cause d'exiguïté. Sur les murs extérieurs sont gravés des titres de ses oeuvres. Un paravent de verre devant la porte principale sert de protection et l'on peut admirer, à l'intérieur, la chaise et la table sur laquelle le grand homme écrivit quelque temps.

 P1020444 Le Château de Monte-Cristo


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      P1020450   P1020451   P1020449   Le Château d'If

Alexandre Dumas acheta plusieurs parcelles de terrain dans les années 1840, il fit construire les deux édifices entre 1844 et 1847. Cette folie coûta 200 000 francs-or alors que le devis initial était de 48 000 francs-or. Dumas était prodigue et généreux. Beaucoup de "pique-assiettes" en ont profité. Résultat, dès 1848, soit 1 an après la pendaison de crémaillère, il fut obligé de revendre son mobilier, et le domaine en 1849 (il a pu y demeurer encore quelque temps). Chaque pièce du château-musée présente un thème: Dumas journaliste et créateur de journal, Dumas bon vivant, Dumas romancier, Dumas voyageur, Dumas dramaturge, Dumas et ses descendants. Il a fait partie des fondateurs de la Société des Gens de Lettres, qui existe encore, et qui a pour but la défense des intérêts moraux et matériels de ses membres et le secours aux écrivains nécessiteux. Je vous conseille le livret de visite bilingue composé de fiches concises et claires en vente à l'accueil. Allez-y aussi quand le temps est agréable. Le parc, ses sentiers, ses rocailles, ses "grottes", peuvent intéresser les jeunes enfants. Infos pratiques sur le site officiel. Et tant que j'y suis, voici celui de la Société des amis d'Alexandre Dumas.

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Ceci n'ayant rien à voir avec ce qui précède, et pour répondre à l'un des commentaires de Nio du 09/08/11, j'attends quelques sorties cinéma avec intérêt, comme La Piel que habito de Pedro Almodovar et peut-être Melancholia de Lars von Trier. Et je ne saurais trop vous conseiller aussi quelques reprises comme Ludwig de Luchino Visconti qui est ressorti dans une salle à Paris, et puis "le" Harry Potter: ce 8ème opus (7.2, en fait) est très bien (je l'ai vu en 2D, cela m'a amplement suffi), clôturant en beauté la série.

7 août 2011

Magazines mensuels de cinéma

En cette période estivale où les sorties cinéma sont peu engageantes, j'en profite pour publier un billet sur les magazines de cinéma. Il est loin le temps où les publications mensuelles sur ce thème abondaient. J'en achetais certaines tous les mois comme Première et plus tard Studio (qui était une revue avec du beau papier et des photos réussies). J'ai été abonnée un temps aux Cahiers du cinéma même si ma sensibilité est plus Positif.
J'ai connu la revue Cinématographe (que j'achetais de temps en temps en fonction des sujets traités), l'éphémère La revue du Cinéphage et la création de Ciné Live et Brazil (revue intéressante qui mérite d'être connue).

Au jour d'aujourd'hui, sauf erreur de ma part, seuls subsistent Les Cahiers, Positif (qui est devenue une belle revue très chère et donc pas à la portée de toutes les bourses), Première (qui n'est plus aussi attrayante que celle de ma jeunesse), Brazil ainsi que Studio/Cine Live (fusion des deux revues déjà mentionnées). J'ajouterai une revue, Jeune Cinéma, dans laquelle récemment Jul a publié 2 articles.

Voici quelques couvertures de ces revues (que j'ai gardées), retrouvées pendant mon déménagement.

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P1020439 Pendant un temps, il y a eu une édition américaine de Première qui était très bien.

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Personnellement, je les lis (ou les parcours) avec moins d'enthousiasme qu'avant. Mes goûts ont changé semble-t-il. Et vous, qu'en est-il? Lisez-vous ce genre de revues? En connaissez-vous d'autres?

PS du 06/09/2011: un des premiers billets de ce blog avait déjà été rédigé sur les magazines de cinéma.

4 août 2011

Una vita tranquilla - Claudio Cupellini

J'ai eu l'occasion de voir en avant-première, il y a deux semaines, Une vita tranquilla de Claudio Cupellini. Ce film italien dont toute l'action se passe en Allemagne est l'occasion de voir une nouvelle fois un grand acteur que j'avais découvert dans Il Divo et dans Gomorra, Toni Servillo. Je le considère même comme la raison principale de voir Une vita tranquilla. Rosario Russo (qu'il joue), un Italien âgé de 50 ans marié à une Allemande, est restaurateur dans une petite ville en Allemagne. Il a un fils de 12 ans, Mathias. Il mène une vie tranquille jusqu'au jour où débarque son autre fils, qu'il a eu quand Rosario Russo s'appelait encore Antonio de Martino et qu'il était l'un des camorristes les plus puissants de la région de Caserte. Arrivé d'Italie, Diego est accompagné d'un ami. Ils doivent mener une "mission". On assiste à des retrouvailles difficiles pleines de danger, surtout que Renate, la femme de Rosario, ignore le passé de son mari. C'est un film plaisant, bien mené et très bien joué par tous les acteurs. J'ai beaucoup aimé la fin (très ouverte). Le film est sorti  à Paris hier, 3 août 2011, allez le voir.

3 août 2011

Avant-première du Palmarès Wikio cinéma

Allez comprendre... C'est moi (Ta d loi du cine), et non Dasola en personne, qui ai reçu par mail la proposition de Wikio de publier "en avant-première" le palmarès cinéma de Wikio pour ce mois d'août.
Je me permets de supposer [quel mauvais esprit, hein!] que les blogueurs habitués à effectuer ces publications en avant-première sont actuellement en vacances...

Ci-dessous en copier-coller le tableau transmis (après consultation de Dasola par moi et accord de principe) par le "communauty manager" de Wikio, listant les 20 premiers dudit palmarès (suite de l'article après les mots "classement réalisé par Wikio").

1 Lyricis Interactive
2 Filmosphère
3 IN THE MOOD FOR CINEMA
4 FilmGeek
5 CineHeroes
6 CinéBlogywood
7 Twilight-Belgium
8 Rob Gordon a toujours raison
9 Sur la route du cinema
10 cinemateaser
11 Le blog de Dasola
12 IN THE MOOD FOR CANNES
13 Critiques cinémas d'hier et d'aujourd'hui
14 CloneWeb
15 Cinefeed
16 Blog d'une ciné-Geekette
17 Journal de Vance
18 CinéComics
19 IN THE MOOD FOR DEAUVILLE
20 MyScreens

Classement réalisé par Wikio

Sur ce "top Wikio" cinéma d'août 2011, je (Ta d loi du cine, "statisticien" du blog de Dasola) ferais juste remarquer qu'une même personne truste 3 places du "top 20" pour ses 3 blogs différents "IN THE MOOD FOR". Cela ne peut qu'être bien mérité...
Vous pouvez aussi en savoir plus sur l'ensemble de l'historique des classements Wikio du blog de Dasola pour 3 catégories: cinéma (présence constante dans le "top 20" depuis janvier 2009; "pire" place = 16e en mars 2011, meilleure = 4e à trois reprises en 2009); culture (depuis avril 2010; entre 87e et 136e); et enfin, classement général des blogs (depuis janvier 2008; entre 552e et 2351e).

1 août 2011

Robe de marié / Travail soigné - Pierre Lemaitre

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Comme d'autres blogueuses (eurs) avant moi, je me suis lancée dans les romans de Pierre Lemaitre. Je viens d'en lire deux coup sur coup (lectures idéales pour les vacances). Les deux romans parus en Livre de poche sont haletants de bout en bout.

Robe de marié (sans "e" à la fin) est l'histoire de Franz et Sophie, ou Sophie et Franz qui se rencontrent. Sophie se croit folle. Depuis 2 ans, elle vit un enfer. Elle perd tout: son emploi, son mari, son identité. On pense même qu'elle a tué plusieurs personnes. Franz est la cause de tout. Qui est Sophie? Qui est Franz? Vous le saurez et connaîtrez le pourquoi du comment en vous plongeant dans ce polar très bien ficelé. Je recommande.

J'ai poursuivi ma découverte de Pierre Lemaître avec Travail soigné où l'on fait la connaissance du Commandant Camille Verhoeven, 1m45, et le crâne chauve. Il est amené à enquêter avec son équipe sur des crimes atroces commis sur des femmes en proche banlieue de Paris. De fil en aiguille, il s'avère que le tueur, être pervers s'il en est, reconstitue des crimes de romans policiers comme Le dahlia noir de James Ellroy, American Psycho de Bret Easton Ellis ou Le crime d'Orcival d'Emile Gaboriau. Dans cette intrigue menée de main de maître, vous êtes happé par l'histoire. Cet écrivain est diabolique. Il faut noter que les romans ne se terminent pas en "happy end", bien au contraire.

29 juillet 2011

Petite satisfaction statistique

A l'occasion du passage en pause de Dasola, j'en [Ta d loi du cine] profite pour annoncer une nouvelle qui me tient à coeur...

Ca y est, le dernier des "billets orphelins" de 2007 du blog de Dasola a reçu son commentaire (il y a déjà quelques semaines) ;-)

Merci à tous pour l'effort (il en restait près de 60 début 2008, et encore 25 à la mi-2009). Maintenant, je vais me fendre de quelques chiffres d'analyse. Au total, les billets "à un seul commentaire" de ce blog sont donc 111, commentés par 50 personnes différentes (je citerais juste Ffred [9 billets], Dominique [de Nuages et vents, 7 billets], et Toinette80 [qui signe désormais Astrid, 5 billets]; seules 2 personnes ont commenté un unique billet "par ailleurs monocom" sur le blog - sans s'y remanifester donc). Les 828 autres billets se partagent la somme de plus de 8720 commentaires.

Puisque je tiens la plume, je vais aussi donner quelques autres stats sur les "singletons" (personnes qui ont mis un seul commentaire sur le blog de Dasola): ils ont été 39 en 2007 (dont 24 blogueurs et 15 sans-blog), 81 en 2008 (52 et 29), 87 en 2009 (60 et 27), 94 en 2010 (67 et 27), et 39 (36 et 3) en 2011 à ce jour.

Cela représente au total 340 personnes (sur 740, soit 46%), dont 101 non-blogueurs, et autant de commentaire bien entendu (mais sur 8830, soit moins de 4%). La plupart des blogs dont n'ont émané qu'un seul commentaire les années précédentes ont cessé leur activité (parfois dans les jours ou les semaines qui ont suivi leur commentaire chez Dasola).

Les billets "monocom" du blog de Dasola, eux, remontent, pour la plupart, à 2007 (1ère année d'existence du blog). Nous en avons ramé, dasola et moi, à les ramener à la surface en rappelant encore et encore leur existence aux internautes (notamment par le biais des "bilans statistiques" publiés périodiquement - ci-dessous quelques liens vers ceux-ci, qui ressortent du tag "Vie du blog").

800ème billet - 25/08/2010
700ème billet - 3ème bloganniversaire - 09/01/2010
600ème billet - 15/06/2009
2ème anniversaire - 09/01/2009

En 2011 (à ce jour), 229 personnes ont fait 1319 commentaires (511 personnes sont venues sur le blog les années précédentes sans revenir cette année). Hé bien, désormais, on va pouvoir commencer à [leur] repasser tous les pauvres billets de ce blog qui n'ont eu qu'un unique commentaire...
Comment ça, "nooon!"? C'est bon, je sors.

26 juillet 2011

The murderer - Hong-jin Na

Ayant bien apprécié The Chaser, je me suis décidée à aller voir The murderer de Hong-jin Na. Que dire? J'ai aimé, mais trop c'est trop (d'hémoglobine). Ca gicle, ça dépiaute. Que de sang! Que de cadavres! Et toutes les tueries se font à l'arme blanche: hache, couteau, sans parler de fémur de gros animaux. Pendant la dernière heure, cela n'arrête pas. Il y a quelques courses-poursuites en camion et voiture assez mémorables. A part ça, l'histoire est menée tambour battant avec un Coréen, chauffeur de taxi, qui vit dans une province autonome coréenne située en Chine. Joueur invétéré de mah-jong, il perd plus qu'il ne gagne. Il doit une grosse somme d'argent à rembourser sous peine de mort. Il se trouve obligé d'accepter un marché auprès d'un trafiquant peu recommandable: tuer un homme à Séoul. Il a 8 jours pour mener à bien sa mission. Il se rend compte qu'il n'est pas le seul à avoir cette sinistre besogne. Il l'apprend à ses dépens, et de chasseur il devient chassé. Cela ne l'empêche pas d'en profiter pour rechercher sa femme partie depuis 6 mois à Séoul et dont il n'a aucune nouvelle. La toute fin qui se passe au milieu de l'eau est pratiquement le seul moment de calme du film. Si vous fermez les yeux de temps en temps (pour ne pas contempler les tueries), je pense que vous pourrez apprécier cette histoire où les relations humaines entre un homme et sa fille ou un homme et sa femme sont essentielles.

Comme annoncé, je prends une petite pause jusqu'au 31 juillet inclus, destination Forêt Noire, Rhin et quelques villes alsaciennes comme Colmar. Mon prochain billet paraîtra le 01/08/11.

23 juillet 2011

Films vus et non commentés depuis le 02/07/11

Juste avant de songer à prendre une petite pause de quelques jours, voici un premier billet sur 3 films que j'ai vus récemment. Je recommande les deux derniers.

Switch de Frédéric Schoendoerffer est tiré d'un scénario original de Jean-Christophe Grangé (que j'apprécie très moyennement). Une jeune canadienne de Montréal avec des problèmes existentiels et de boulot, se retrouve, à Paris au coeur d'une machination meurtrière dont elle est la cible (une usurpation d'identité). On découvre tout à la fin les liens qu'elle entretient avec celle qui lui en veut à mort (et je pèse mes mots). J'y suis allée parce qu'il y avait Eric Cantona qui se débrouille pas mal comme acteur habituellement mais là, il dit un dialogue truffé de lieux communs. Karine Vanasse, l'actrice principale, n'est pas mal, mais l'ensemble manque de crédibilité, avec quelques scènes comme celle avec la mère de l'héroïne et son fusil, sans parler d'une scène de poursuite où la caméra est accrochée sur les acteurs qui courent à perdre haleine. On en a la tête qui tourne. J'avais préféré Scènes de crimes (1999), du même réalisateur.

Omar m'a tuer de Roschdy Zem m'a plu car il reste modeste dans son propos. Sami Bouajila qui joue Omar Raddad est très sobre. L'acteur / réalisateur a réussi son pari d'évoquer cette affaire qui a défrayé la chronique, il y a déjà 20 ans en juin 1991. A Mougins, sur les hauteurs de Cannes, un jardinier marocain, Omar Raddad, qui parlait peu le français, est accusé d'avoir tué sa patronne, Ghislaine Marchal, chez elle, dans sa cave. Celle-ci aurait réussi, avant de mourir, à écrire la phrase qui accusait le jardinier "Omar m'a tuer" avec la célèbre faute de grammaire à la fin. Le film retrace toute l'histoire, de 1991 à 1998, année où Omar Raddad fut libéré après avoir écopé de 18 ans de prison avec des circonstances atténuantes. Il fut défendu par Maître Jacques Vergès, qui a cette répartie (de mémoire!): "Pour une fois, j'ai un client qui est innocent". On voit en préambule qu'Omar aimait jouer au casino et perdait beaucoup d'argent aux machines à sous. Il aurait tué sa patronne pour l'argent. C'est une histoire d'un homme qui ne sait pas se défendre car il ne sait ni lire, ni écrire. On sent le bouc émissaire. Roschdy fait vaguement allusion aux liens de parenté et autre de Ghislaine Marchal avec quelques sommités du monde politique, diplomatique et autre. Mais aucune autre piste, aucun autre mobile pour un tel assassinat ne nous sont donnés. Omar Raddad est peut-être innocent mais alors qui sont le ou les coupable(s) et pourquoi? D'autres films sont certainement à faire sur cette affaire passionnante.

Hannah de Joe Wright est un thriller atypique qui se passe de nos jours, dans lequel les personnages principaux sont joués par des femmes ou plus exactement par une femme (la "méchante": Cate Blanchett, impeccable) et une jeune fille de 16 ans (Saoirse Ronan, vraiment bien) qui est une machine à tuer redoutable. Au bout du compte, l'enjeu de l'affrontement aux implications génético-scientifiques n'a rien d'original, mais le film est bien mené et sans temps mort et les décors des contes de Grimm (dans un parc d'attractions à Berlin) où se déroulent l'affrontement final ont beaucoup d'allure. Je conseille.

Dans le prochain billet à paraître le 26/07/11, j'évoquerai The murderer de Hong-jin Na (Le réalisateur de The Chaser).

20 juillet 2011

Le diable danse à Bleeding Heart Square - Andrew Taylor

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Répéré chez Keisha (qui a moyennement aimé) et Cuné (qui, elle, a bien apprécié), j'ai voulu lire Le diable danse à Bleeding Heart Square (quel titre!) et je ne regrette pas d'avoir lu ce roman (collection NéO aux éditions du Cherche-midi).

Sans dévoiler beaucoup de l'histoire, cela se passe en 1930 et 1934 à Londres, dans une pension située à Bleeding Heart Square. Il est question d'une femme, Penelope Penhow, qui n'a pas donné signe de vie depuis 4 ans, sauf par une lettre envoyée des Etats-Unis. L'un des personnages principaux, Lydia Langstone, issue de la haute bourgeoisie, s'émancipe en quittant son mari qui la bat. Elle trouve refuge temporairement dans la pension de Bleeding Heart Square où vit son père qu'elle n'a pas vu depuis des années. Elle croise plusieurs personnages dans cette pension, dont le propriétaire, Joseph Serridge, qui reçoit par la poste des coeurs en décomposition. Cet homme fut l'ami et l'amant de Miss Penhow, la femme disparue. L'auteur, Andrew Taylor, évoque aussi les milieux d'extrême-droite de l'époque avec Gerald Mosley. C'est une triste histoire de jalousie, de concupiscence, de jeunes femmes dévoyées, de crimes impunis. Je vous laisse découvrir ce roman de 480 pages qui se lit d'une traite et vous connaîtrez ainsi la légende de Bleeding Heart (littéralement le coeur saignant - ou qui saigne) Square.

17 juillet 2011

Le moine - Dominik Moll

Comme Ffred, j'ai beaucoup aimé le dernier film de Dominik Moll, Le moine (sorti cette semaine), d'après le roman anglais de Matthew Gregory Lewis. On était trois spectatrices dans la salle de la ville de province où je me trouve en ce moment (c'était l'après-midi). Le film se caractérise par une atmosphère qui devient de plus étrange et lourde de menaces à mesure que l'histoire avance, ponctuée par trois assassinats brutaux, de très beaux décors et la musique d'Alberto Iglesias (le compositeur de musique des films d'Almodovar) qui contribue un peu plus à la tension qui s'installe. Parmi les acteurs, Vincent Cassel est très bien en soutane, ainsi que Catherine Mouchet (impeccable comme d'habitude). Il faut noter le personnage effrayant de mère abbesse interprété par Géraldine Chaplin, et celui de Sergi Lopez, dans un rôle diabolique. L'histoire se passe en Espagne au XVIIème siècle. Un nourrisson avec une tache de naissance à l'épaule en forme de main (celle du Diable?) est abandonné aux portes d'un monastère. Devenu adulte, il devient frère Ambrosio (Vincent Cassel) et par là même un confesseur et une figure centrale du monastère. La qualité de ses sermons amène de plus en plus de fidèles fervents, dont un jeune homme étrange, Valerio, portant un masque. Ambrosio fait un rêve récurrent et on assiste aussi à un soudain retournement de situation qui fait qu'Ambrosio n'est peut-être pas l'homme de Dieu que l'on croit. Cela donne envie de lire le roman (publié en 1796) de Matthew Gregory Lewis, que personnellement je n'ai jamais lu. Certains vont peut-être se demander pourquoi filmer cette histoire maintentant? Je n'ai pas la réponse, mais je conseille vivement ce film vénéneux qui est le premier que j'apprécie de Dominik Moll.

14 juillet 2011

Chico et Rita - Fernando Trueba et Javier Mariscal

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Le 6 juillet 2011 est sorti un film que je vous conseille, Chico et Rita de Fernando Trueba et Javier Mariscal. Ce film d'animation flamboyant, coloré, musical en diable avec une très belle histoire d'amour en toile de fond, se déroule sur 50 ans entre Cuba et les Etats-Unis. L'histoire commence à Cuba de nos jours avec un retour en arrière en 1948 où les Cubains menaient une vie insouciante. Chico, jeune pianiste de talent, accompagne des chanteuses comme Rita, femme légère, orgueilleuse mais amoureuse. Leur liaison orageuse les éloigne pour mieux se retrouver et se séparer de nouveau. Partie aux Etats-Unis, Rita devient célèbre; Chico, lui, va accompagner des orchestres comme celui de Dizzie Gillepsie. L'arrivée de Fidel Castro au pouvoir est évoquée en pointillé mais l'histoire d'amour ainsi qu'une chanson intitulée "Rita" rebaptisée par la suite"Lilly" résument le film. Vraiment, vous ne devriez pas regretter de voir ce "dessin animé" pour adultes qui tient toutes ses promesses.

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