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Le blog de Dasola
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9 août 2013

Keep smiling - Rusudan Chkonia

Keep smiling de la réalisatrice Rusudan Chkonia est un film géorgien que j'ai vu en avant-première et qui sort le 14 août 2013. En 2010, à Tbilissi, lors une émission de télévision, une dizaine de femmes concourent pour remporter le titre de mère de l'année avec des prix somptueux à la clé (un appartement et une belle somme d'argent). Ce concours se déroule en plusieurs étapes (il y a 4 épreuves) pendant quelques semaines. Ces femmes, mariées, veuves, divorcées ou mères célibataires, mènent une vie difficile dans cette république de l'Ex-URSS devenue indépendante. La réalisatrice, par l'intermédiaire de ces femmes, nous brosse un portrait peu flatteur de la Géorgie, dont la situation économique semble assez catastrophique. Les gens vivent dans la promiscuité et la précarité. Entre elles, ces dix femmes ne se font pas de cadeau car l'enjeu est important. Pour ma part, je ne peux pas dire que j'ai été enthousiasmée plus que cela par ce film qui m'a paru brouillon. Malheureusement, je ne me suis pas attachée au destin de ces femmes même si une d'entre elle (au moins) a un destin tragique. A l'issue de la projection, il y a eu une séance de questions/réponses avec la réalisatrice et une des actrices (qui vit en France) qui a laissé les gens assez frustrés semble-t-il, car la traductrice n'était pas très douée. J'ai été contente d'aller voir ce film, mais je m'attendais vraiment à mieux, vu qu'il a reçu quelques prix dans des festivals.

3 août 2013

Gold - Thomas Arslan

Voici un curieux film que je vous conseille: c'est un western allemand. En 1898, cinq hommes et deux femmes s'engagent dans une ruée vers l'or au nord du Canada (dans la région du Klondike). Emily Meyer (Nina Hoss vue dans Barbara), qui descend d'un train de Chicago, est la dernière à se joindre à ce groupe hétéroclite composé d'un cuistot et sa femme dans leur carriole, d'un guide (l'organisateur de ce voyage), d'un meneur de chevaux (considéré comme un subalterne), d'un photographe qui compte faire un reportage sur ce périple, et d'un homme assez désespéré qui a laissé sa femme et ses 4 enfants en Amérique afin de gagner suffisamment pour leur faire vivre une vie meilleure. Le guide promet que ce voyage qui doit durer 6 semaines (1500 km à parcourir) sera presque une partie de plaisir. Bien évidemment, rien ne se passera comme prévu, car l'itinéraire choisi est semé d'embûches: les chemins sont malaisés dans cette nature sauvage et quasi déserte. De temps en temps, ils croisent des indiens mutiques, un pendu ou des chevaux morts. Le réalisateur, qui est aussi le scénariste du film, reste au plus près des personnages, qui ne sont pas tous capables d'affronter la nature hostile. L'histoire tient en haleine jusqu'au bout: pas mal de musique et peu de dialogue. Le film m'a fait un peu penser à Dead Man de Jim Jarmush (pour la musique de Neil Young) et à La dernière piste de Kelly Richardt. Mais j'ai nettement préféré Gold. S'il passe par chez vous, allez-y.

29 juillet 2013

L'inconnu du lac - Alain Guiraudie

Et voici le deuxième film vu juste avant de partir en voyage. Dans un registre particulier, L'inconnu du lac d'Alain Guiraudie (interdit aux moins de 16 ans) est avant tout un film d'atmosphère (assez crépusculaire). Tout se passe au bord d'un lac pendant l'été. Il n'y pas de musique mais on entend le bruit de l'eau et du vent dans les feuillages. Quelques hommes se prélassent nus (du bas) sur le sable. D'autres vont dans les fourrés pas loin pour faire l'amour. Tous ces hommes semblent se connaitre. C'est un lieu de drague. On ne sait pas qui ils sont, quel est leur milieu social (c'est le côté intéressant du film). Ce sont des hommes qui aiment les hommes. Franck, le héros de l'histoire, est un de ceux-là. Il tombe amoureux d'un nouveau venu, Michel, dont on se rend compte rapidement que c'est un dangereux meurtrier qui n'hésite pas à supprimer ceux qui risquent d'être un danger pour lui. Il y a aussi Henri, qui s'est mis à l'écart des autres (mais il observe), plus très jeune, un gros ventre et qui se prend d'amitié pour Franck. Henri est le personnage que j'ai préféré. Et puis il y a le policier maigrichon qui mène l'enquête sur une noyade suspecte. L'histoire, tout en respectant l'unité de lieu et d'action, se déroule sur plusieurs jours. Si on fait abstraction de certaines scènes et de plans plus ou moins scabreux, on peut voir ce film, noir et violent dans tous les sens du terme. Je suis contente de l'avoir vu même si ce n'est pas un sujet qui me touche. Ffred, Neil, Mymp et d'autres en parlent.

PS : pour répondre au commentaire de Pyrausta (antidaté par rapport à la date de parution de mon billet: celui-ci avait été publié par erreur le 25/07/13 pendant quelques minutes...), je ne suis pas du tout allée voir ce film par voyeurisme (j'ai longtemps hésité). Certains dialogues et plans ne mettent pas très à l'aise. J'ai parfois regardé ailleurs. Mais j'ai une (et non un) collègue qui l'a vu et qui me l'a conseillé. Ce n'est pas un film grand public mais j'ai été surprise de voir presque autant de femmes que d'hommes dans la salle où j'étais. En revanche, quand ma collègue l'a vu, c'était dans une grande salle pleine avec seulement trois spectatrices dont elle.

26 juillet 2013

Frances Ha - Noah Baumbach

Voici un des deux films que j'ai vu juste avant de partir en Ecosse.

Frances Ha de Noah Baumbach est un film en noir et blanc qui dégage un certain charme auquel je n'ai pas été sensible. Frances est une jeune femme de 30 ans qui se cherche encore. Elle n'arrive pas à trouver un emploi dans la danse (danseuse ou chorégraphe). Parallèlement, elle hésite aussi entre différents endroits où habiter. Après avoir été en colocation avec sa meilleure copine, Sophie, elle se retrouve à partager le loyer exorbitant d'un appartement à Brooklyn avec deux garçons. Puis, après un séjour à Noël chez ses parents, elle loge dans un collège huppé où elle trouve un petit boulot. Entretemps, elle fait un aller-retour à Paris (on se demande pourquoi). A la fin, elle trouve un "job" dans la danse (comme elle l'avait rêvé), et bien entendu un logement bien à elle. Greta Gerwig, actrice principale et co-scénariste du scénario, est charmante mais son personnage m'a crispée. On devine dès le début que rien de mal ne peut lui arriver: c'est "un conte de fée sans prince charmant". Le noir n'ajoute rien, si ce n'est que cela fait plus chic. Je ne comprends pas l'engouement pour ce long-métrage, mais allez-y si vous le coeur vous en dit. Et puis l'affiche donne envie. Lire le billet d'Alex.

16 juillet 2013

Hijacking - Tobias Lindholm

Me voici donc revenue d'Ecosse après une semaine de ciel bleu, de soleil et de températures estivales. En revanche, je n'ai vu ni fantôme ni Nessie.

Avant de faire un petit compte-rendu sur ce voyage illustré avec quelques photos, je voudrais évoquer un film danois (sorti cette semaine), qui est prenant et passionnant de bout en bout. Hijacking (Kapringen en VO) a été écrit et réalisé par Tobias Lindholm (le scénariste de la série télé Borgen et du film La Chasse de Thomas Vinterberg). Dans ce film tiré d'une histoire vraie, nous assistons pendant 1H40 aux négociations entre des pirates somaliens (qui ont pris à l'abordage dans l'Océan indien un bateau d'une compagnie maritime danoise) et le PDG de la compagnie. Les Somaliens se servent de l'équipage, composé de sept hommes, comme objet de négociations. L'action se déroule alternativement au siège de la société danoise et sur le bateau. Nous assistons aux échanges téléphoniques par téléphone cellulaire interposé entre Peter, le PDG de la compagnie, et Omar, le négociateur somalien. Pendant les 137 jours qu'aura duré cette affaire, les protagonistes de cette triste histoire vont pas mal changer, et certains vont longtemps rester marqués comme Mikkel Hartman, le cuistot du bateau. C'est un film intelligent qui montre comment il est plus rapide de négocier avec des hommes d'affaires pour un contrat commercial de plusieurs millions de dollars qu'avec des preneurs d'otages miséreux qui n'ont pas grand-chose à perdre. 

3 juillet 2013

Moi, moche et méchant 2 - Pierre Coffin et Chris Renaud

Moi qui vais en général voir une moyenne de 8 films par mois, je me retrouve un peu en panne sèche de chroniques cinéma, n'ayant vu qu'un film pendant les trois dernières semaines. Cela ne m'était jamais arrivé, sauf en vacances hors de Paris. Actuellement, les films qui sortent ne me tentent vraiment pas. Toujours est-il qu'après une journée de dur labeur au travail, je suis quand même allée voir hier soir (mardi 2 juillet 2013) Moi, moche et méchant 2 de Pierre Coffin et Chris Renaud. Il s'agit de la suite logique du premier (qui m'avait plu). Gru est devenu un vrai "papa gâteau" avec les trois orphelines dont il s'occupe. Ils vivent tous ensemble dans une grande maison avec un immense sous-sol, dans lequel il mène des expériences avec les minions et le professeur Nefario afin de mettre au point des confitures et gelées idéales. Cependant, les minions sont tellement nombreux que Gru ne se rend pas compte que quelques-uns disparaissent, tout comme une base secrète militaire au pôle nord littéralement arrachée du sol par un gros aimant. En effet,le "méchant" de l'histoire rève de dominer le monde en commençant par changer (je vous laisse découvrir comment) les minions en créatures chevelues de couleur violette avec des dents acérées. Le scénario est plein d'humour avec des clins d'oeil aux films de James Bond: cascades, voiture amphibie et même une "Gru girl" (si je puis m'exprimer ainsi) dont notre héros va tomber amoureux. Et puis les minions sont nettement plus présents que dans le premier film. Le film est vraiment agréable à regarder, et plaira aux petits et aux grands. Bref, je conseille.

27 juin 2013

Le fils unique - Yasujiro Ozu

Quoi de neuf comme sortie "cinéma"? Et bien je viens d'aller voir Le fils unique de Yasujiro Ozu (1903-1963), un "vieux" film en noir et blanc de 1936 resté inédit en France. Ce fut le premier film parlant du réalisateur du Goût du saké. L'image et le son (malgré la restauration) crachottent beaucoup mais cela ne m'a pas empêchée d'apprécier ce film. Comme souvent dans les films d'Ozu, la caméra est à hauteur du sol. Le film débute par une citation: "Le drame de la vie commence avec le lien entre parents et enfants". Dans le Japon d'avant-guerre, Ozu nous raconte une histoire simple, celle d'une veuve, ouvrière dans une filature de soie, et de son fils (âgé de 15 an au début). En 1923, cette femme, qui vit dans une province du centre du Japon, vend tout ce qu'elle possède afin que son fils aille au lycée. Elle veut qu'il réussisse dans la vie et qu'il ne tombe pas dans la misère comme elle. Pourtant, treize plus tard, en 1936, rendant visite à son fils qui vit à Tokyo, elle se rend compte qu'il mène à son tour une vie assez misérable avec sa femme et son fils âgé de quelques mois. A 28 ans, il travaille comme "demi-prof" dans un collège et gagne très peu. Il souffre de cette situation. Le couple vit dans une masure d'un lotissement au milieu d'un terrain vague. Ozu nous décrit les dures conditions de vie de ces gens humbles. Mais il n'y aucun misérabilisme. Je vous conseille d'aller voir ce film s'il ressort en province. A Paris, il se donne dans 2 salles.

21 juin 2013

Oh boy - Jan Ole Gerster

Pour le moment, je reste sur la chronique de films. Depuis presque trois semaines, j'ai pourtant lu cinq romans dans le cadre du prix du roman FNAC, ayant été sélectionnée comme membre du jury, mais je ne dois pas en divulguer les titres. Une blogueuse dont je tairai le nom est dans le même cas que moi...

Bref, toujours est-il que j'ai vu récemment Oh Boy, un film allemand de Jan Ole Gerster tourné en noir et blanc dont l'histoire se passe pendant environ 24 heures à Berlin. Il s'agit d'une journée dans la vie de Niko Fisher (Tom Schilling) qui dès l'aube quitte sa petite amie et, après un crochet par son appartement presque vide, part chez un psy pour essayer de récupérer son permis de conduire (qu'on lui a retiré pour conduite en état d'ivresse). Toute cette journée, entre deux rencontres, il essaiera désespérément de boire un café. Après s'être fait "remonter les bretelles" (sur un terrain de golf) par son père qui a découvert que son fils "sèche" l'université depuis deux ans, Niko croise son voisin d'immeuble (envahissant), une grand-mère qui abrite son petit-fils dealer, et une ancienne copine de lycée, jadis obèse, qui est devenue une actrice de théâtre d'avant-garde. Je n'oublie pas la confrontation de Niko avec des contrôleurs de tickets de métro. Niko termine sa journée dans un bar où il écoute le soliloque d'un vieux Juif rescapé de la Nuit de cristal en 1938. La musique du film que l'on entend en continu est très "jazzy". J'ai vu ce film dans une salle pleine avec des spectateurs qui avaient l'air satisfaits. Je pense que le "bouche-à-oreille" fonctionne bien, et c'est mérité. J'ai passé un très bon moment. S'il passe par chez vous: allez-y!

Lire les billets d'Emma, Mymp et Wilyrah.

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Pour rester en Allemagne, j'ai vu lundi soir 17 juin 2013, au Théâtre de la Ville à Paris, Kontakhof, un des spectacles les plus célèbres de Pina Bausch (disparue le 30 juin 2009). La dernière est ce soir, vendredi 21 juin 2013, ça se joue à guichets fermés. Le spectacle dure 2H50 (avec entracte). SUPERBE! Les artistes (de toutes les nationalités) ont entre 25 et 45 ans à peu près. Mais l'ensemble est très homogène. Cela m'a évidemment rappelé le documentaire que je vous recommande: Les rêves dansants (Sur les pas de Pina Bausch).

 

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18 juin 2013

Shokuzai 1 et 2 - Kiyoshi Kurosawa

Tournés à l'origine pour la télévision japonaise, ces deux films (dont le scénario est adapté d'un roman) durent 2H00 pour le premier volet et 2H30 pour le second. Ils forment un tout indissociable, décomposé en une introduction, quatre chapitres et une longue conclusion.

"Dans la cour d'école d'un paisible village japonais, quatre fillettes, Sae, Maki, Akiko et Yuka, sont témoins du meurtre d’Emili, leur camarade de classe. Sous le choc, aucune n’est capable de se souvenir du visage du tueur. Asako, la mère d’Emili, désespérée de le savoir en liberté, convie les quatre enfants chez elle pour les mettre en garde: si elles ne s’en souviennent pas, elles devront faire pénitence (Shokuzai) toute leur vie. Quinze ans après, que sont-elles devenues?"...

...Voici le résumé de ces deux films que j'ai vus en une soirée l'un à la suite de l'autre. Il faut dire que Shokuzaï 1, "Celles qui voulaient se souvenir", m'a totalement enthousiasmée.
Dans ce premier volet, 15 ans après le meurtre d'Emili, Sae travaille comme esthéticienne. Rejetant toute sexualité (elle n'a jamais eu ses règles), elle se marie avec un homme impuissant et fétichiste (il a une passion pour les poupées françaises). Maki, elle, est devenue une enseignante très sévère qui se fait mal voir par les parents d'élèves. Dans Shokuzaï 2, "Celles qui voulaient oublier", Akiko vient d'être internée, elle essaye d'expliquer pourquoi à Asako (cette dernière sert de fil rouge à tout le film). Akiko n'a jamais vraiment grandi dans sa tête, elle vit chez ses parents, n'a aucune vie sociale. En revanche, elle est très observatrice... Ces trois jeunes femmes traumatisées à vie craignent les hommes et elles le payent très cher à tout point de vue. C'est tout le contraire qui se passe avec Yuka, qui se sert des hommes pour arriver à ses fins: ouvrir un magasin de fleur et se faire faire un enfant. Quant à la conclusion (qui dure presque 3/4 d'heure), dans laquelle Asako va enfin savoir qui a violé et tué Emili, elle aurait gagné à être plus resserrrée. Peut-être aussi étais-je un peu fatiguée après 4 heures de film.

Je conseille ce film-diptyque superbement filmé, glaçant, inquiétant, triste (que de vies gâchées). L'interprétation est d'un très bon niveau. Le réalisateur nous fait ressentir l'angoisse et la peur qu'éprouvent les protagonistes. Lire les billets d'Armelle, Chris, Ffred, Dr Orlof et Trillian.

15 juin 2013

The call - Brad Anderson

Voici un film vu le jour de sa sortie, le 29 mai 2013, qui m'a beaucoup plu.

The Call de Brad Anderson est un thriller hautement stressant et on en redemande. Jordan Turner (Halle Berry) est une des opératrices du "911", le numéro que l'on compose quand on veut joindre les urgences de la police (aux Etats-Unis). L'histoire commence quand Jordan essaie de sauver une jeune fille d'un ravisseur. La future victime appelle grâce à un portable, le prédateur n'est pas loin. L'appel teléphonique est coupé. Quand Jordan rappelle, le tragique destin de la victime est scellé. 6 mois se passent pendant lesquels Jordan a du mal à se remettre, et un jour, le même cauchemar se reproduit, une jeune femme, Casey Welson (Abigail Breslin) est enlevée et enfermée dans le coffre de la voiture du ravisseur. Grâce à son portable, Casey appelle le "911" et c'est Jordan qui répond. C'est là que les nerfs des spectateurs commencent à être mis à rude épreuve, c'est vraiment bien fait. D'autant plus que Jordan comprend que c'est le même homme qui a enlevé les deux jeunes femmes à 6 mois d'intervalle. Je recommande ce film de genre qui a une fin somme toute assez inattendue. Lire les billets de Marcozeblog, de Phil siné et de Géraldine.

9 juin 2013

Joséphine - Agnès Obadia / Tip Top - Serge Bozon

Je voudrais évoquer deux films pas encore sortis que j'ai vus en avant-première.

D'abord Joséphine d'Agnès Obadia (sortie prévue le 19 juin 2013) qui s'inspire du personnage de la bande dessinée éponyme créée par Pénélope Bagieu (je n'ai pas lu la BD). Joséphine (interprétée par Marilou Berri), presque 30 ans, célibataire, les fes**es rebondies (elle en souffre pas mal), travaille dans la pub. Entourée de trois copines/copain très sympas, d'un chef de service distrait et maladroit, d'une soeur parfaite, Joséphine cherche le mari idéal qui sache cuisiner et aime les chats. Elle en possède un appelé "Brad Pitt" (un chat, je veux dire). Quand sa soeur (parfaite) lui annonce qu'elle va se marier, Joséphine prend une décision qui aura des conséquences incalculables sur sa vie. Je ne veux pas être trop négative, mais n'est pas Billy Wilder ou Ernst Lubistch qui veut. La comédie est poussive et traîne en longueur (et pourtant elle ne dure qu'1H28), et on ne rit pas souvent même si c'est une comédie. C'est truffé d'invraisemblances (et on les voit). Pour résumer, le film manque d'une réalisation plus inspirée. Agnès Obadia a réalisé quelques films dont Romaine par moins 30 (qui déja ne m'avait pas convaincue).

Maintenant, voici Tip Top de Serge Bozon (sortie prévue le 11 septembre prochain) qui a été présenté à la Quinzaine des réalisateurs au dernier festival de Cannes. Juste avant que la projection ne débute, on nous a annoncé que le film détonnait par rapport au reste de la sélection, j'ai compris pourquoi... Le réalisateur et l'un des acteurs étaient dans la salle, un mini-débat devait avoir lieu à l'issue de la projection. Je résumerais le film en un adjectif: loufoque. Après, c'est vous qui décidez. Deux inspectrices de la police des polices, Esther Lafarge et Sally Marinelli (Isabelle Huppert et Sandrine Kiberlain), viennent enquêter dans la région de Lille sur la mort d'un "indicateur" qui travaillait avec un inspecteur (François Damiens). L'enquête n'a aucune importance car ce sont les comportements des protagonistes qui font tout le sel de l'histoire. Esther (Isabelle Huppert) aime l'amour vache qui fait mal. Elle dort même avec un marteau sous son oreiller. C'est Sami Nacéri qui joue son mari et que l'on voit dans une scène mémorable. Quant à Sally (Sandrine Kiberlain), elle a des problèmes avec sa hiérarchie car elle aime "mater", c'est une voyeuse "grave". Je ne vous dirai rien de plus si ce n'est que je n'ai pas assisté au débat. Les autres spectateurs ont applaudi à la fin de la projection, moi pas. Cela ne m'empêche pas de dire qu'Huppert se "lâche" complètement et que Sandrine Kiberlain n'est pas en reste. A vous de juger, encore une fois.

31 mai 2013

Le passé - Asghar Farhadi

Après La Grande bellezza (reparti malheureusement bredouille de Cannes), voici Le passé, qui était aussi en compétition au Festival International du cinéma de Cannes de cette année (2013). Le film a été récompensé grâce au prix d'interprétation féminine à Bérénice Bejo (plutôt mérité). Je dis tout de suite que c'est un film estimable mais pas aussi fort qu'Une séparation, A propos d'Elly ou Les enfants de Belle Ville. Déjà le titre "Le passé" me paraît incongru car on parle très peu du passé des personnages, mais plutôt du présent et d'un futur incertain. Ahmad, un Iranien, revient en France quatre ans après être parti. Il doit signer les papiers de son divorce avec Marie. Cette dernière vit dans un pavillon de banlieue triste. L'appartement est aussi en friche que sa vie. Enceinte de deux mois et mère de deux filles, elle loge aussi Fouad, un petit garçon, le fils de son nouveau compagnon, Samir. On ne saura rien d'Ahmad, même pas sa profession. Il s'implique dans la vie de cette famille, même si c'est pour peu de temps, et de façon parfois maladroite, en voulant bien faire. Face à lui, Marie est une jeune femme nerveuse qui frôle parfois l'hystérie. Je dois dire que ce personnage m'a beaucoup horripilée. Pendant 2H10, on va de révélation en révélation sur la vie de cette famille recomposée, où je n'ai pas trouvé beaucoup de tendresse, sauf des mains qui se touchent ou qui se frôlent. Marie et Samir sont censés s'aimer et bien cela ne se voit pas à l'écran. J'ai trouvé que le film s'étirait en longueur sur la fin, dommage. Malgré mes réserves, c'est quand même un film à voir encore que j'ai préféré L'attentat.

28 mai 2013

L'attentat - Ziad Doueiri

Demain, le 29 mai 2013, sort L'attentat du réalisateur libanais Ziad Doueiri (j'ai vu ce film en avant-première, le 13 mai dernier). Cette adaptation du roman de Yasmina Khadra est une vraie réussite. Il s'agit de l'histoire d'un docteur, Amine Jaafari, un Israélien d'origine arabe qui travaille dans un hôpital de Tel Aviv. Un soir, il doit s'occuper en urgence de victimes (la plupart sont des enfants) d'un attentat. Parmi elles, se trouve le corps d'une femme, Siham, son épouse, qui est la responsable de ce massacre. Elle s'est muée en kamikaze en se faisant exploser, elle avait une ceinture d'explosifs autour de la taille. Amine Jaafa refuse de croire à cette horreur. Il mène sa enquête qui l'emmène jusqu'à Naplouse, où il essaye de rencontrer ceux qui ont côtoyé Siham et de trouver ce qui a pu lui faire commettre l'irréparable. Il est relativement peu question de religion mais plutôt de lutte contre l'occupation. En flash-back, on voit Siham, belle jeune femme qui a tout pour elle: une vie aisée sans histoire (mais sans enfant), un mari aimant, elle n'est pas une fondamentaliste musulmane. Ce qui fait que l'on se pose beaucoup de questions, et à chacun de se faire son opinion et de donner des réponses. Ce que j'ai aimé dans ce film, c'est sa sobriété: il n'y a pas de sentiments exacerbés, pas de violence autre que verbale. Certains échanges sont intéressants car chacun défend sa position. Je vous recommande vraiment ce film (qui est une production franco-belge), que j'ai trouvé nettement plus passionnant que le roman. Lire les billets de Leiloona, d'Alex et de veranne.

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25 mai 2013

La grande bellezza - Paolo Sorrentino

La grande bellezza s'ouvre pratiquement sur une longue séquence de nuit, en extérieur, où l'on entend de la musique de variété sur laquelle dansent plus ou moins bien en rythme des dizaines de personnes hommes et femmes de tous âges habillés pour une soirée. C'est très entraînant, car la musique classique ou non est omniprésente dans ce film où il n'y a pas vraiment une intrigue précise. A la fin de la séquence que je viens de décrire apparaît, de dos, Jep Gambardella, qui sert de fil narratif. Jep Gambardella fut l'écrivain, 40 ans auparavant, d'un seul roman, que personne n'a lu, mais considéré comme un chef d'oeuvre. Il ne s'en est pas remis et il est devenu un journaliste mondain cynique qui aime gâcher les soirées dans lesquelles il est invité. Mais en l'occurrence, il est le maître de cérémonie de cette soirée dansante, car Jep fête ses 65 ans. Le film se passe de nos jours à Rome entre les couvents, les immenses palais obscurs, les boîtes de streap-tease, les rues romaines, les bords du Tibre, et divers appartements dont celui de Jep. Cet appartement est prolongé d'une terrasse qui donne directement sur le Colisée. Rome est sublime sous la caméra du réalisateur et les personnages que croise Jep ne sont pas banals. Il n'y a pas de méchanceté dans le propos: par exemple, l'actrice qui se jette contre un mur, le chirurgien qui injecte du botox dans les lèvres de ses patients moyennant 700 euros ou même une nonne "sainte" édentée... Sorrentino aime ces personnages. Sinon, on devine peut-être quel but poursuit Jep à déambuler ainsi: réécrire un livre pour combler le vide de son existence? J'ai vraiment aimé ce film qui dure 2H20. Il ne faut pas être effrayé par la longueur, car, si on le veut bien, on se laisse embarquer dans ce voyage à Rome en compagnie de Toni Servillo qui interprète Jep: il est impérial. Depuis Il divo, c'est un acteur qui ne m'a jamais déçue. Avant que le film ne démarre, j'ai entendu, derrière moi, un couple dont la femme disait qu'elle était sûre qu'elle allait s'endormir (elle semblait être fatiguée); et bien, sauf erreur de ma part, cette dame n'a pas dormi (mais je ne sais pas si le film lui a plu). Lire le billet de ffred.

22 mai 2013

Mud - Jeff Nichols / Sous surveillance - Robert Redford

Voici deux films américains que j'ai appréciés (surtout le second).

Mud de Jeff Nichols met un peu de temps à démarrer, surtout le premier quart d'heure. Puis on suit avec intérêt les aventures de deux jeunes garçons, Ellis et Neckbone, qui vont se frotter au monde des adultes où règnent le mensonge, l'hypocrisie, les non-dits et la violence. En Arkansas, sur les rives du Mississippi, Ellis et son copain vont aider Mud, un homme recherché pour le meurtre d'un homme (Mud a voulu protéger la femme qu'il aime). Il est surtout traqué par le père et le frère de l'homme qu'il a tué. Les deux adolescents vont voler des pièces détachés destinées à retaper un bateau qui permettra à Mud de s'enfuir. Les points forts du film sont les personnages de deux garçons, en particulier Ellis qui va payer cher certains de ses actes. Concernant les personnages des adultes, Jeff Nichols les a quelque peu sacrifiés, comme par exemple Juniper, la petite amie de Mud, qui joue les "utilités". C'est donc un film qui se laisse voir mais, à mon avis, ce n'est pas un des grand films de l'année. Lire les billets mitigés de Mymp ou Yuko et les avis très positifs de Luocine et Tinalakiller.

Je voulais voir Sous surveillance de Robert Redford sans connaître l'histoire. En général, j'aime ce que fait cet acteur / réalisateur et je n'ai pas été déçue, même si l'histoire (très classique) et la réalisation ne révolutionneront pas le cinéma. Mais ce fut surtout le plaisir de voir une brochette d'acteurs qui ont l'air contents d'être là: Julie Christie, Robert Redfort (lui-même), Chris Cooper, Nick Nolte, Susan Sarandon, Sam Elliott, Stanley Tucci, Brendan Gleeson. Jim Grant (Robert Redford), avocat, veuf et père d'une petite fille, voit son passé le rattraper après qu'un jeune journaliste ait découvert qu'il est recherché depuis 30 ans pour meurtre. En effet, Jim Grant alias Nick Sloan était membre d'un collectif américain de la gauche radicale (Weather Underground) qui luttaient contre la guerre du Vietnam 1960-70 et voulaient renverser le gouvernement. Poursuivi par le FBI, il renoue avec d'anciens membres de son groupe afin de trouver la personne qui pourrait le disculper du meurtre dont il est accusé. On suit la course-poursuite avec intérêt, les paysages sont beaux. J'ai vraiment passé un excellent moment. Je conseille. Lire le billet de ffred.

16 mai 2013

Films vus et non commentés pendant les vacances de printemps 2013

Voici quatre films vus assez récemment. Il y en a pour tous les goûts.

Je commence par L'hypnotiseur de Lasse Hallström, adaptation du roman de Lars Kepler paru en 2010. J'avoue que ce roman m'était tombé des mains assez vite. Je n'avais pas aimé le ton et j'avais été très rapidement mal à l'aise. En Suède, un adolescent massacre sa famille. On le retrouve en état de choc et grièvement blessé lui-même. Pour aider la police, un certain Erik Maria Bark pratique l'hypnose médicale sur les gens traumatisés. Il joue un grand rôle dans la solution de l'intrigue. En ce qui concerne le film, on est loin de l'univers de Millenium. Les paysages et décors sont oppressants, les couleurs sont ternes. Par rapport au peu que j'ai lu du roman (il faisait 500 pages, j'en avais lu moins de 100), le film m'a paru plus "soft". Je n'ai pas éprouvé le même malaise. La fin qui se passe dans un paysage glacé et enneigé est assez marquante. Malgré la critique négative de Chris, je conseille néanmoins ce film (comme ffred). Je ne me suis pas ennuyée mais je n'ai pas envie de me remettre au roman.

Pour rester dans l'hypnose, voici Trance de Danny Boyle, un film complètement psychédélique dans le traitement: musique, angle de vue, etc. Je ne suis pas trop fan de la surenchère dans le son et l'image. Simon, un jeune commissaire-priseur se trouve être complice d'une bande de malfrats prêts à tout pour récupérer un (petit) tableau de Goya. Ayant reçu un coup sur la tête, et étant seul à savoir où est dissimulé le tableau volé, Simon est soigné par hypnose par une charmante jeune femme. Le film m'a semblé davantage un long clip vidéo qu'autre chose. La touche "gore" m'a moyennement emballée. A vous de juger. Wilyrah n'a pas vraiment apprécié.

C'est grâce à FredMJG que j'ai découvert Survivre du réalisateur islandais Baltasar Kormakur (également réalisateur de Jar city, d'après La cité des jarres de Inaldur Indridason). Il nous raconte l'histoire vraie de l'Islandais Gulli et de ses 4 ou 5 compagnons d'infortune, tous pêcheurs. En plein hiver et en pleine nuit, par -3° de température extérieure avec une mer d'une température de 5°, leur bateau chavire. Les hommes se noient rapidement sauf Gulli qui surnage et nage pendant plus de 6 heures dans l'eau glaciale avec une mouette au-dessus de lui comme seule compagne. Après un séjour à l'hôpital, Gulli est considéré comme un phénomène de la nature. Jusqu'à présent, personne n'avait été capable de survivre dans une eau glaciale si longtemps. Il semble qu'il soit un cas unique inexplicable. Après une batterie de tests qui va l'emmener jusqu'en Angleterre, Gulli reviendra parmi les siens. C'est un film entre fiction et documentaire qui se laisse voir.

On change de registre avec Le coeur a ses raisons de Rama Burshtein. Ce film israëlien se passe à Tel Aviv, dans la communauté des Juifs hassidiques ultra-orthodoxes (la réalisatrice appartient à cette communauté). Une jeune épouse, Rachel, meurt en couches (elle a accouché d'un petit garçon). Pendant ce temps, sa soeur Shira, 18 ans, doit se fiancer avec un garçon de son âge. Mais Rakel, la mère des deux jeunes femmes, a l'idée d'arranger une union entre Shira et Yohai, le veuf éploré. Rakel n'envisage pas de ne plus voir son petit-fils si Yohai se remariait. Le film est surtout l'occasion de se trouver au plus près de cette communauté assez fermée où l'on chante et prie beaucoup, où les femmes se couvrent les cheveux, où le Rabbin donne des conseils pour choisir une gazinière (si, si) ou donne l'aumône à ceux qui le demandent. Un film intéressant que je conseille.

4 mai 2013

Hannah Arendt - Margarethe von Trotta

Hannah Arendt est un film que je recommande pour plusieurs raisons dont la principale est qu'il nous raconte une période dans la vie de la philosophe allemande Hannah Arendt (1906-1975), qui, en 1961, a suivi le procès d'Adolf Eichmann et en a fait un reportage (ce que j'ignorais). Je rappelle qu'Eichmann fut le principal organisateur de la "solution finale" qui a aboutit à l'élimination de 6,5 millions de Juifs entre 1942 et 1945. En 1961, Hannah Arendt donne des cours de langue allemande et de philosophie politique dans une université américaine. Elle vit à New-York avec son mari depuis de nombreuses années. Toute cette partie américaine baigne dans une atmosphère d'obscurité. Elle est chargée d'écrire pour l'hebdomadaire The New Yorker des articles (il y en aura 6) sur le procès qui se déroule à Jérusalem. Hannah Arendt, mariée depuis 15 ans, est entourée d'un petit cercle d'amis (qu'elle invite chez elle), dont beaucoup sont des Juifs allemands comme elle. A Jérusalem baignée de lumière éclatante, on voit Hannah Arendt qui suit le procès. Il faut noter que la réalisatrice Margarethe von Trotta a inséré des images du vrai procès où l'on peut voir le vrai Eichmann, petit homme dégarni avec des lunettes de myope qui n'arrête pas de regarder sur le côté. C'est assez fascinant de voir un homme aussi quelconque. Dès que les 6 articles paraissent, Hannah Arendt est en butte aux critiques virulentes face à l'expression qu'elle emploie pour qualifier les actes d'Eichmann: "la banalité du mal". Je m'arrête parce qu'il y a beaucoup de choses à dire sur ce film vraiment passionnant, interprétée par Barbara Sukowa absolument remarquable dans le rôle-titre. On peut trouver, en Folio Histoire, les articles d'Hannah Arendt, regroupés en un volume: Eichmann à Jérusalem, Rapport sur la banalité du mal. Je l'ai acheté et commencé: la lecture me paraît assez accessible. Je ferai peut-être un billet sur cet ouvrage. Lire le billet très complet d'Alain.

28 avril 2013

Stoker - Chan-wook Park

Le 1er mai prochain sort, parmi beaucoup d'autres, Stoker, du réalisateur coréen Chan-wook Park. J'ai vu ce film en avant-première (apparemment à la même séance et au même rang que de célèbres blogueurs dont je ne connais pas plus les visages qu'ils ne connaissent le mien!).
C'est une histoire intrigante et assez malsaine filmée avec une image et des plans superbes (certains pourraient faire penser à des tableaux). On peut le considérer comme un objet filmique non identifié qui vaut le détour. Je pense qu'il va faire parler dans "les dîners en ville". L'histoire commence par un enterrement, celui du père d'India Stoker (Mia Wasikowska), 18 ans. Il est mort dans un accident de voiture. A cet enterrement, India fait la connaissance de son oncle Charlie (dont elle ignorait l'existence), au regard bleu mais inquiétant. On se rend compte au fur et à mesure que l'histoire, d'un peu bizarre, devient très inquiétante (il y a des scènes de violence fulgurante entrecoupées de scènes plus lentes). Isabel Stoker (Nicole Kidman), la mère d'India, n'est pas très équilibrée, Charlie (Matthiew Goode) séduit (tel l'ange de Théorème) cette mère, mais surtout India qui n'est pas la jeune fille sage que l'on croit. Le film bénéficie d'une réalisation éblouissante qui transcende un scénario somme toute assez classique. Le réalisateur ménage beaucoup de suspense. La musique contribue un peu plus au côté malsain et pervers du film que je vous conseille vraiment. D'ailleurs il n'y a pas que moi, lire les billets de Wilyrah, Ffred, Alex et Mymp.

25 avril 2013

Effets secondaires - Steven Soderbergh

J'ai hésité à aller voir Effets secondaires de Steven Soderbergh, n'ayant pas gardé un bon souvenir de Contagion du même réalisateur. Hé bien, ce nouveau film est à mon avis nettement mieux. Il commence comme un thriller médical et s'achève comme un thriller tout court. Une jeune femme, Emily (Rooney Mara), tue à l'arme blanche son mari qui vient de sortir de prison, après que celui-ci ait purgé une peine pour une fraude financière. Avant d'en arriver là, on a constaté que cette jeune femme est déprimée, qu'après plusieurs tentatives de suicide, elle prend des antidépresseurs prescrits par un psychiatre (Jude Law). J'ai vraiment cru que le réalisateur avait l'intention de faire une critique des effets secondaires des médicaments. Et bien pas du tout... Je vous laisse découvrir tous les retournements de situations. L'action est bien menée. Catherine Zeta-Jones, en psychiatre pas très nette et de surcroît lesbienne, est convaincainte. Jude Law montre qu'il a un talent certain loin des personnages de jeunes premiers; et enfin Rooney Mara, avec son visage lisse, revèle bien des zones d'ombre. Un très bon film. Lire le billet d'Alex.

20 avril 2013

20 ans d'écart - David Moreau (billet supplémentaire)

20 ans d'écart de David Moreau, c'est la rencontre dans un avion de Rio à Paris de baskets avec des hauts talons, ou plutôt le coup de foudre de Balthazar (Pierre Niney), 21 ans, pour Alice (Virginie Efira), 38 ans. Alice se trouve à un moment critique dans sa vie professionnelle, elle travaille pour un magazine de mode (univers impitoyable s'il en est). Mère divorcée (elle a une petite fille), sa vie sentimentale est au point mort tandis que son ex-mari a des aventures avec des femmes très jeunes. Le père de Balthazar n'est pas en reste en fréquentant une femme qui pourrait être sa fille. Tout ça pour dire que le couple que formera Alice et Balthazar (car Alice va tomber amoureuse du jeune homme) est plein de fraîcheur et de spontanéité et leur idylle semble partie pour durer longtemps. C'est un film sans aucune vulgarité qui "donne la pêche" (mesdames).

PS: je me dois de signaler que Ta d loi du cine avait d'abord écrit dans la 1ère version de son billet d'hier que j'avait énergiquement refusé de voir ce film. Dès que j'ai su cela, je lui ai fait rectifier avant publication. Non mais!

PS2: la rédaction de mon billet contient peut-être moins d'images, mais en voici une pour l'illustrer (celle du dossier de presse)!

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