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Le blog de Dasola
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22 juin 2022

Jurassic World : Le monde d'après - Colin Trevorrow

Jurassic World : Le monde d'après est le sixième volet de la saga des dinos du crétacé et le troisième de la série Jurassic World. Il m'a beaucoup plu car les bébêtes sont toujours bien là, de plus en plus grosses et avec de plus en plus de dents. J'ai aussi aimé revoir les acteurs du premier volet, c'est-à-dire Sam Neill (Pr Alan Grant), Laura Dern (Pr Ellie Sattler) et Jeff Goldblum (Pr Ian Malcom, spécialiste de la théorie du chaos). Ils ont tous les trois bien vieilli. La jeune génération est encore présente mais ils ont mûri. C'est eux, Owen (Chris Pratt) et Claire (Bryce Dallas Howard), qui sont devenus les parents adoptifs de la petite Maisie (c'est un enfant cloné grâce à l'ADN de sa mère). Maisie est devenue une adolescente en pleine crise. Owen et Claire ont du mal à la protéger et à la canaliser. Pour ceux qui ont vu les deux épisodes précédents de Jurassic World, la femelle velociraptor Blue a un petit que Maisie appelle Beta. Les dinosaures qui se sont éparpillés dans le monde entier cohabitent tant bien que mal avec le monde d'aujourd'hui. 
Mais un autre danger menace l'humanité. Aux Etats-Unis, des nuées d'énormes criquets dévastent des champs cultivés, mais certains sont épargnés par les insectes: pourquoi? Je vous laisse le découvrir. L'action se déplace à Malte où il y a un trafic d'animaux préhistoriques, et puis dans les Dolomites en Italie où l'on trouve une réserve de dinosaures et les bâtiments de la société Biosyin Genetics (laboratoire créateur de ces animaux). C'est là que va se conclure l'histoire avec tous les personnages principaux. C'est une fin comme une autre. Je n'ai vraiment pas boudé mon plaisir. Lire les billets de Pascale, Henri Golant et Selenie qui n'a pas aimé du tout.

28 mai 2022

The Duke - Roger Michell

The Duke de Roger Michell est le genre de comédie anglaise comme je les aime avec un arrière-fond social. L'histoire se passe en 1961. A Newcastle, Kempton Bunton (Jim Broadbent, épatant), la soixantaine, est marié avec Dorothy (Helen Mirren) qui est femme de ménage chez des notables de la ville. Kempton est un chauffeur de taxi très bavard qui se fait renvoyer. Depuis treize ans, Kempton ne se remet pas du décès accidentel de leur unique fille morte à 18 ans d'un accident de vélo. Pour se changer les idées, il écrit des pièces de théâtre qu'il envoie à des éditeurs, espérant se faire publier. Kempton est un homme lettré et il a des convictions, qui lui ont causé parfois des ennuis. Sa nouvelle lubie est que les gens de peu (comme lui) soient exemptés de payer la redevance télévision à la BBC. Dans le même temps, il apprend que la National Gallery de Londres vient d'acquérir le portrait du Duc de Wellington peint par Francisco de Goya pour 140 000 livres, un montant qui pourrait payer des milliers de redevances. Ni une, ni deux, lors d'un séjour à Londres, on assiste au vol du tableau, et Kempton demande une rançon de 140 000 livres pour le rendre. Tel Robin des bois, il prend aux riches pour essayer de redonner aux pauvres. Le film est vraiment sympathique, un peu lent par moment, mais rien que les séquences qui se passent au tribunal de Old Bailey valent la peine d'aller le voir. Et il m'a donné envie de revisionner James Bond contre Dr No. Si vous allez voir The Duke, vous comprendrez pourquoi. Sinon, c'est le dernier film tourné par Roger Michell disparu en 2021. Lire les billets de Pascale et Henri Golant.

20 mai 2022

Time after time (C'était demain) - Nicholas Meyer

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Dans le cadre du challenge H. G. Wells organisé par Sibylline (La petite liste) et Ta d loi du cine, j'ai revu avec le même plaisir C'était demain, sorti en 1979. Il faisait s'affronter dans l'espace temps Herbert George Wells (lui-même) et Jack the Ripper (Jack l'éventreur). C'est un film charmant qui a plu à mon ami Ta d loi du cine qui ne l'avait jamais vu. L'histoire commence en 1893, à Londres. Il fait nuit. Une prostituée attire un client dans la rue. Grave erreur pour elle. Elle se fait tuer avec sauvagerie. Pendant ce temps, Herbert George Wells, âgé de 27 ans, qui n'a pas encore écrit tous ses romans et essais, reçoit quelques invités pour dîner. Un dernier invité arrive, il s'agit du Docteur Stevenson. Il s'est réfugié chez Wells car il est poursuivi par la police. En effet, Stevenson n'est autre que Jack l'Eventreur. Herbert George vient de mettre au point une machine à explorer le temps (futur ou passé) mais il n'a pas encore osé s'en servir. Stevenson, lui, n'hésite pas une seconde. Wells se lance à sa poursuite et il se retrouve le 7 novembre 1979 à San Francisco, dans un musée où une exposition lui est consacrée avec la fameuse machine. Il faut voir Wells avec son costume très "holmesien" dans la ville américaine. Il a l'idée d'aller à la banque d'Angleterre où il pense que Stevenson a changé de l'argent. La chance lui sourit en la personne d'Amy, une des jeunes employés de la banque. Elle tombe tout de suite sous le charme de Wells qui ne reste pas insensible, bien au contraire (sourires mutuels). Je ne vous décrirai pas les péripéties de l'histoire. Il y a du suspense. On se demande comment Wells va s'en sortir et arrêter Stevenson qui a repris ses activités criminelles. Wells qui est un homme intelligent arrive même à conduire une voiture, et à répondre au téléphone. Mais il a hâte de retourner dans son époque après avoir appris que le futur ne fut pas ce à quoi il s'attendait. Malcolm Mc Dowell, que l'on a connu en Alex d'Orange Mécanique, ou Caligula, est touchant dans le rôle de H. G. Wells, et Mary Steenburgen est craquante. Un film vraiment sympa qui doit pouvoir se trouver dans des médiathèque. Moi, j'ai le film en DVD depuis 20 ans.

Je suis contente d'avoir participé au challenge H. G. Wells (catégorie films).

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17 mai 2022

Les Folies fermières - Jean-Pierre Améris

Comme j'ai du mal à terminer les romans que je lis, je continue à chroniquer quelques films.
Après avoir souri devant la bande-annonce, mon ami ta d loi du cine et moi-même sommes allés voir Les Folies fermières de Jean-Pierre Améris. Ce n'est pas la comédie du siècle, mais elle nous a bien divertis. L'histoire est inspirée de faits réels: en l'occurrence, il existe, dans le Tarn, les Folies fermières, premier cabaret à la ferme de France. L'histoire dans le film se passe dans le Cantal près d'Aurillac. David, un éleveur de vaches laitières, est au bord de la faillite. Il a deux mois pour redresser la barre. Ce rêveur vit avec sa mère et son grand-père dans une grande ferme. Les quelques femmes avec qui il a vécu ne sont pas restées. Un soir, ses pas le mènent vers un cabaret en ville. Là, en voyant Bonnie, une belle jeune femme brune, se produire sur scène, il a l'idée de créer un cabaret à la ferme qui lui permettrait de payer ses dettes et ainsi de sauver sa ferme. Il engage Bonnie pour être le metteur en scène et superviser un futur spectacle, en trouvant des artistes de la région. Rien n'est simple, beaucoup d'obstacles se dressent sur leur route. Les quelques artistes recrutés, comme deux soeurs danseuses, un médium, une magicienne sourde et un homme, imitateur de Dalida, ne sont pas toujours faciles à gérer. Par ailleurs, Bonnie a un sacré caractère. David doit arrondir les angles avec tout ce petit monde, sans compter que Laëtitia, une ex copine de David, vient mettre son grain de sel dans les répétitions et dans la vie de David. Le film traîne parfois un peu, mais on passe un très bon moment, avec à la fin quelques images et vidéo sur les vraies Folies fermières du Tarn. 

Sinon, le Festival international du film de Cannes vient de s'ouvrir aujourd'hui. J'espère qu'il y aura de bons films en compétition.

14 mai 2022

Doctor Strange in the Multiverse of Madness - Sam Raimi / Hit the Road - Panah Panahi

Voici un billet sur deux films qui n'ont rien à voir l'un avec l'autre sauf que j'ai toujours des goûts éclectiques en matière de cinéma.

Je suis allée voir Doctor Strange in the Multiverse of Madness de Sam Raimi car j'ai un faible pour Benedict Cumberbatch. En revanche, je n'ai pas vu le premier Docteur Strange qui date de 2016 ou d'autres films et séries de Marvel. Je pense que c'est un problème, car j'ai senti qu'il s'était passé pas mal de choses avant que l'histoire ne commence. On voit surtout des effets spéciaux spectaculaires, comme dans une des premières séquences où Gargantos, un démon octopoïde, une grosse bébête avec des tentacules et un oeil unique, cause des ravages à New-York. Il poursuit America Chavez, une des héroïnes du monde de Marvel, car elle a le pouvoir de voyager à travers le Multivers, c'est-à-dire de passer d'un univers à l'autre et d'une Terre à l'autre. Ce démon est une des créations d'une certaine Wanda Maximoff, alias la Sorcière rouge, qui rêve de contrôler le Multivers pour pouvoir retrouver ses deux garçons qu'elle a créés dans un des univers du Multivers. Elle veut donc voler le pouvoir d'America Chavez. C'est là que Doctor Strange fait tout pour aider America Chavez dans les différents univers. Les effets spéciaux font partie de l'essentiel du film, qui ne m'a pas déplu, mais je ne suis pas sensible à l'univers des Marvel. Il n'y a que les X-Men qui trouvent grâce à mes yeux. Lire les billets d'Henri Golant, Princecranoir.

Je passe à Hit the Road de Panah Panahi (le fils du réalisateur iranien Jafar Panahi). J'ai eu envie de voir le film après avoir lu des bonnes critiques sur ce premier long-métrage. J'avoue que je m'attendais à autre chose comme histoire. J'espérais une révélatioin fracassante au bout de la route. J'ai attendu pendant tout le film qu'il se passe quelque chose et il ne se passe rien ou pas grand-chose. Je ne sais pas pourquoi une famille composée d'un père avec une jambe dans le plâtre, d'une mère inquiète, d'un fils aîné qui ne dit rien ou presque et du cadet, un gamin insupportable haut comme trois pommes, prend la route avec une voiture qui n'est pas la sienne. Les paysages quasi-désertiques sont sublimes mais cela n'a pas suffi à mon bonheur. Lire les billets de Miriam et Pascale.

11 mai 2022

L'affaire Collini - Marco Kreuzpaintner

Je ne comprends pas que L'affaire Collini, qui est un film de 2019, soit sorti en France le 27 avril 2022 seulement. J'avais aimé le roman et je trouve que le film est à la hauteur. Dans la première séquence qui se passe en 2001, on voit Fabrizio Collini (Franco Nero, impressionnant) tuer de trois coups de pistolet dans la tête Jean-Baptiste Meyer, un octogénaire, dans une chambre d'hôtel à Berlin. Collini se laisse arrêter sans résistance et il ne prononce pas une parole. Caspar Leinen, un avocat germano-turc, est commis d'office pour défendre Collini. Il se trouve que Caspar connaissait bien Hans (le vrai prénom de la victime) Meyer, qui lui avait permis d'avancer dans la vie. Casper était le compagnon de jeux des petits-enfants de Meyer. Le mutisme de Collini est un obstacle pour sa défense, mais désormais tout lui est égal. Caspar doit trouver le mobile de ce crime. L'enquête va le ramener à la période de la seconde guerre mondiale, en Toscane, où l'armée allemande a commis des crimes de guerre. Le film se déroule alternativement sur trois périodes: 1944, les année 1980-90 et 2001. J'ai trouvé le film passionnant et très bien mené, et les acteurs sont tous excellents. Ce film vous permettra d'apprendre comment une loi allemande, la loi Dreher votée en 1968, a permis que d'anciens nazis soient innocentés de crimes qu'ils avaient commis. Pour information, l'auteur du roman qui est aussi avocat est l'un des petit-fils de Baldur von Schirach (chef des Jeunesses hitlériennes et gauleiter de Vienne (Autriche) sous le Troisième Reich). Lire les billets de Pascale, Henri Golant et Selenie

8 mai 2022

Downtown Abbey, une nouvelle ère - Simon Curtis

Je n'ai toujours pas vu la série Downtown Abbey (je sais, c'est une lacune). J'avais tout de même vu le premier long-métrage sorti il y a plus de deux ans qui ne m'avait pas enthousiasmée du tout. En revanche, Downtown Abbey, une nouvelle ère est plutôt réussi à mon avis, peut-être parce que Maggie Smith est plus présente. Nous sommes en 1928 et on suit deux histoires en même temps. La demeure de Downtown Abbey prend l'eau par le toit qui doit être refait. Pour ce faire, la famille Grantham accepte, moyennement une grosse somme, qu'une équipe de tournage vienne tourner un film muet dans la demeure qui est transformée en plateau de cinéma. Par ailleurs, Lady Violet Crawley (Maggie Smith, géniale comme d''habitude), la comtesse douairière, apprend qu'elle vient d'hériter d'une belle villa sur la "riviera" française avec vue sur la Méditerranée. Violet n'en revient pas qu'un monsieur qu'elle a connu presque 60 ans auparavant ait pu penser à elle. Comme elle ne peut s'y rendre en personne, c'est son fils Robert Crawley et d'autres membres de la famille qui prennent le ferry puis le "Train bleu" pour descendre sur la Côte d'Azur et prendre possession de la villa. Toute la partie qui se passe à Downtown Abbey se suit avec beaucoup de plaisir, décrivant un tournage cinématographique cahotique car l'actrice principale est insupportable tout comme sa voix. Les domestiques sont contents de ce tournage. Il les distrait de leur routine. On suit avec intérêt le passage lors duquel un film passe du muet au parlant. Les acteurs sont tous épatants, avec mention spéciale à Michelle Dockery qui interprète la fille aînée de Lord Grantham. Sa voix posée convient bien pour faire du doublage dans un film et elle a beaucoup de classe pour maintenir l'ordre dans la maisonnée en l'absence de son père. Un film que je vous conseille, tout comme Henri Golant.

5 mai 2022

Ténor - Claude Zidi Jr

Produit par Vincent Bolloré et Cyril Hanouna, Ténor de Claude Zidi Jr (le fils de) est le genre de film qui de prime abord me ferait plutôt fuir (je garde un très mauvais souvenir de La famille Bélier) et puis, j'ai vu la bande-annonce qui m'a plu. Antoine (MB14), étudiant en comptabilité et livreur de sushis, écrit et chante du "rap". Il vit dans la banlieue nord de Paris avec son frère boxeur qui organise des combats clandestins avec des paris à la clé. La mère vit sa vie ailleurs même si elle est en contact constant avec ses rejetons. Antoine se produit dans des "battles" de rap mais il semble ne pas les gagner souvent. Un jour, il est chargé de livrer des sushis à l'opéra Garnier. Il se retrouve dans une des galeries où se donne un cours de chant et à partir de là, sa vie bascule. Il montre aux autres étudiants qu'il a une belle voix de ténor et le professeur de chant, Mlle Loyseau (Michèle Laroque) repère immédiatement son potentiel. Ce film permet de nous faire admirer l'Opéra Garnier dans toute sa splendeur. Une séquence montre la profondeur de la scène où se produisent des artistes tels que Roberto Alagna qui joue son propre rôle. L'histoire est très sympathique, c'est un vrai conte de fée avec une séquence finale émouvante où Antoine interprète Nessum Dorma, l'air le plus célèbre de Turandot de Puccini. C'est une histoire sur la discrimination positive. J'ai vu le film en avant-première avec mon ami Ta d loi du cine... A priori, les producteurs du film ont négocié de longs mois pour avoir le droit de filmer dans l'enceinte de l'opéra. MB14 a répété deux mois avec une chanteuse de l'opéra. C'est lui qui interprète tous les airs d'opéra que l'on entend (y compris, en play-back, le dernier). Je ne connaissais pas Mohamed Belkhir (alias MB14), ce garçon a beaucoup de talent et il paraît qu'il serait tenté par la poursuite d'une carrière de chanteur d'opéra.

2 mai 2022

La ruse - John Madden / L'homme qui n'existait pas - Ewen Montagu

Mercredi 26 avril 2022 est sorti en salle La ruse (Operation Mincemeat / Opération Chair à pâté ou Viande hâchée) de John Madden. Le film retrace la rocambolesque mystification qui permit aux Alliés de débarquer en Sicile en juillet 1943. Ewen Montagu, qui était membre des services secrets britanniques, a fait partie du groupe qui a imaginé une ruse pour tromper les Allemands. Un cadavre (il s'agissait d'un SDF d'origine galloise qui s'était empoisonné avec de la mort-aux-rats) revêtu d'un uniforme militaire avec des papiers, lettres et photos fut largué au large des côtes espagnoles par un sous-marin. Il avait en particulier à la main une sacoche contenant une lettre scellée avec un cachet en cire qui faisait allusion au fait qu'un débarquement allié aurait lieu en Grèce. Les Allemands en ont pris connaissance et s'y sont fait prendre. Par rapport au récit écrit par Ewen Montagu il y a près de 70 ans, il y a des ajouts, dont un début de romance entre Ewen (qui était marié) et une jeune femme appartenant au groupe. On note aussi la présence de Ian Fleming qui a priori n'a pas participé directement à l'opération. Le film est un peu lent et il n'y a pas beaucoup d'action. C'est un peu plat par rapport au sujet traité mais il se laisse voir. Concernant ce SDF que l'on avait appelé William Martin, il repose depuis presque 80 ans dans un cimetière en Espagne à Huelva. Pour information, le film est adapté d'un récit écrit par Ben McIntyre (né en 1963) qui s'est certainement inspiré de la relation des faits par Montagu. Et j'ajouterai qu'en 1956, un film de Ronald Neame a été tourné sur le même sujet, en s'inspirant, lui, du récit de Montagu.

Sinon, j'ai commencé le récit écrit par Ewen Montagu en 1953. C'est très factuel et cela se lit bien. Ce livre m'a été prêté par mon ami ta d loi du cine que je remercie.

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29 avril 2022

Murina - Antoneta Alamat Kusijanović

J'ai énormément aimé Murina (Murène en VF) dont le sujet principal tourne autour de l'eau et du désir d'émancipation d'une jeune fille. Julija a 17 ans. Elle vit avec son père et sa mère sur un des îlots de la côte dalmate en Croatie. La première séquence nous montre Julija et son père Ante sous l'eau en train de chasser une murène. Julija est passionnée de plongeon mais elle n'aime pas la pêche. Dans ce décor de rêve, Julija se sent prisonnière, et son rêve à elle est de partir à Zagreb. C'est compter sans son père qui la rudoie et la surprotège. Il s'agit d'un vrai despote qui ne veut pas que sa fille parte avec le premier venu, et l'on sent que la révolte gronde. Une tension sourde se met à peser entre les personnages. Car il y a aussi la mère, Nela, belle femme soumise à son mari, qui fait tout pour arrondir les angles sans forcément y arriver. Et puis, arrive un élément perturbateur en la personne d'un ami de Ante. Ils ne se sont pas vus depuis sept ans. Javier est un homme riche et Ante compte bien lui vendre un bout de terre rocailleux pour améliorer son quotidien. Julija tombe sous le charme de Javier. Elle rêve qu'il la libère du joug paternel. On découvre que Julija est une jeune femme forte qui ne se laisse pas faire. La très belle fin qui se passe sur l'eau laisse penser que Julija va arriver à s'en sortir. Le film qui a été coproduit par Martin Scorsese a été récompensé par la Caméra d'Or (c'est un premier long-métrage) au Festival de Cannes en 2021. Je vous le conseille. 

26 avril 2022

Contes du hasard et autres fantaisies - Ryūsuke Hamaguchi

J'ai enfin vu Contes du hasard et autres fantaisies de Ryūsuke Hamaguchi (Drive my car, Asako 1 & 2 et Senses 1, 2, 3, 4 & 5). Le titre du film en japonais est "Hasard et imagination". Celui traduit en français pourrait faire penser que l'on va voir un film qui ressemblerait à du Eric Rohmer ou à une comédie pleine de légèreté. Et bien pas tout à fait. J'ai surtout trouvé ce film très bavard et il a un côté assez théatral. Il se décompose en trois contes avec au final un nombre restreint de personnages qui sont au centre de chaque conte. Dans le premier, deux jeunes femmes très amies prennent un taxi et leur discussion porte sur un garçon dont l'une des deux est amoureuse. On apprendra plus tard que les deux sont amoureuses du même garçon. L'une le sait, l'autre pas. L'histoire se termine par un tour de passe-passe avec ce que dit ou non l'une des deux jeunes femmes. 
Le deuxième conte se déroule pratiquement tout le temps dans un bureau d'une université. Une jeune femme, mariée et mère de famille, a quelques amants et elle est aussi admiratrice d'un écrivain qui, au milieu de son nouveau roman, a écrit un passage très érotique. Elle lui lit cet extrait qu'elle enregistre avec son téléphone portable d'une voix qui plaît à l'écrivain qui est aussi professeur à l'université. En fait, l'un des amants de la jeune femme veut se venger du professeur qui l'a refusé dans son cours. Il compte bien que le professeur soit émoustillé par la lecture et fasse ou dise des choses qui pourraient nuire à sa carrière. C''est ce qui arrive mais pas comme prévu. 
Le troisième et dernier conte narre la rencontre de deux femmes qui a priori ne sont pas vues depuis vingt ans. Elles étaient camarades de classe. L'une est mariée et mère de famille et l'autre ne l'est pas, elle est lesbienne mais sans attaches. A force de discuter, l'une se rend compte de sa méprise. Elles en se connaissent pas mais c'est peut-être le début d'une amitié.

Il n'y a pas de fil rouge ni de vrai lien entre les trois histoires. Le film dure 2H01 et je n'ai pas vu le temps passer, mais j'ai trouvé que l'ensemble manquait d'émotion et je répète, il y a beaucoup de dialogues (le film se donne en VO japonais). Il ne faut pas perdre le fil. Sinon, le film a une belle image et les acteurs sont tous très bien. 
Lire les billet de Shangols, Pascale, Selenie

19 avril 2022

Les animaux fantastiques: Les secrets de Dumbledore - David Yates

Comme Henri Golant, je trouve que ce troisième opus des Animaux fantastiques est le plus réussi des trois. Les animaux fantastiques: Les secrets de Dumbledore est un des "prequels" d'Harry Potter. L'histoire écrite par J. K. Rowling et Steve Kloves se passe dans les années 30. Tout débute dans un salon de thé. Grindelwald et Dumbledore qui furent amants sont devenus ennemis mortels. Gellert Grindelwald souhaite devenir le chef de tous les sorciers. Dans la séquence suivante, Norbert Dragonneau, un ancien élève d'Albus Dumblodore, assiste à la naissance d'un petit Qilin (un des animaux fantastiques) qui possède un don de voyance. Sa maman est abattue par des disciples de Grindelwald et le Qilin est enlevé par les mêmes "méchants". Mais ils n'ont pas remarqué que la femelle a eu des jumeaux, et l'autre petit va être sauvé par Norbert. Face à face, le combat semble inégal entre les adversaires. D'un côté, Grindelwald galvanisant les centaines de magiciens présents dans l'Allemagne des années 30 avec des hommes vêtus de noir. De l'autre, Dumbledore, Norbert et quelques autres, dont un non-magicien (moldu), qui font tout pour protéger le petit Qilin et pour que Grindelwald ne soit pas élu comme dirigeant des magiciens. Mads Mikkelsen est très bien dans le rôle de Grindelwald. Les effets spéciaux sont très réussis. Pour une fois, il y a de l'humour, comme dans la séquence qui se passe dans une prison sinistre où Norbert cherche à libérer son frère Thésée. Le scénario est assez limpide et il n'est pas nécessaire d'avoir vu les deux premiers films pour apprécier et comprendre celui-ci. Un film divertissant que je vous conseille.

13 avril 2022

The Bad Guys - Pierre Perifel / Qu'est-ce qu'on a tous fait au Bon Dieu? - Philippe de Chauveron

The Bad Guys est un dessin animé très sympa qui m'a fait penser à Zootopie. Les "bad guys" sont Loup, Serpent, Toile (Araignée), Requin et Piranha. Ce quintet de "méchants" est recherché par toutes les polices du pays. Ce sont des voleurs d'exception qui ne se sont encore jamais fait prendre. Mais là, leurs destins semblent scellés, ils vont se faire attraper par une chef de police déterminée. C'est alors que Loup, le chef de la bande, a une idée: devenir des "gentils", des citoyens modèles, sous l'impulsion d'un certain Monsieur Marmelade, un cochon d'Inde qui fait le bien autour de lui. Par ailleurs, une renarde devenue gouverneur les met au défi de devenir honnêtes. Mais cette renarde cache bien son jeu. Le film est rythmé, très bien fait. J'ai passé un excellent moment. C'est le film idéal pour les petits et les grands. Il faut noter que le producteur Dreamworks a choisi un Français pour réaliser le film.

Qu'est-ce qu'on tous fait au Bon Dieu? est le troisième film où l'on retrouve la famille Verneuil au grand complet ainsi que tous les parents par alliance. Après Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu? (2014) et Qu'est-ce qu'on a encore fait au Bon Dieu? (2019), je me suis dit que ce troisième volet serait peut-être raté? Eh bien non. Avec mon ami, on a bien ri devant les différentes péripéties qui jalonnent le film. Claude et Marie Verneuil doivent fêter leurs 40 ans de mariage (leurs noces d'émeraude) en toute intimité. Mais les quatre filles Verneuil ont d'autres projets pour ce jour spécial. Elles ont l'idée d'inviter les parents de leur maris respectifs. Même si la demeure est grande, il y a un tirage au sort qui désigne un des couples pour dormir dans une yourte gonflable. Entre les parents juifs, arabes, ivoiriens catholique et chinois et Claude, les relations sont parfois tendues. Ils assistent à une pièce de théâtre qui dure 3h12 où Jésus est Noir. La visite du Château de Chambord se déroule bien jusqu'à ce que quelqu'un s'endorme dans le lit de François Ier. Un Allemand s'invite aussi à la fête avec une arrière-pensée. Il faut prendre le film pour ce qu'il est: un divertissement qui fait passer un bon moment.

10 avril 2022

Aristocrats - Yukiko Sode

J'ai suivi l'avis de Chris et je le remercie pour avoir conseillé d'aller voir Aristocrats, le premier long-métrage d'une Japonaise Yukiko Sode. J'ai apprécié le ton du film qui se divise en plusieurs chapitres. A Tokyo, Hanako, une jeune femme de vingt-sept ans issue d'une famille aisée, doit trouver un homme de son milieu pour se marier avec lui. Passé trente ans, une femme encore célibataire est très mal considérée. Après quelques rencontres infructueuses, elle rencontre Koichiro, un jeune homme conseiller juridique qui est promis à devenir un élu politique. Ce mariage arrangé semble convenir aux deux familles. La scène où Hanako est présentée à sa future belle-famille: tous agenouillés les uns en face des autres m'a frappée. Mais très vite, Hanako apprend que Koichiro échange des messages avec une certaine Miki qui, elle, est née dans un milieu modeste et est devenue hôtesse de bar. La rencontre entre les deux femmes va leur permettre d'évoluer et d'échapper au carcan et aux codes de la société nippone. Le film montre avec beaucoup de subtilité que d'être une femme au Japon n'est pas une sinécure. Elles doivent se marier, avoir des enfants (au moins un garçon), être aux petits soins pour son mari, et on ne sort pas de sa classe sociale. A Tokyo, selon les quartiers où vous habitez, on sait à quelle classe sociale vous appartenez. Le film dure deux heures que l'on ne voit pas passer. Un très beau film que je recommande.

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31 mars 2022

La brigade - Louis-Julien Petit

Après Discount et Les invisibles, La brigade est le troisième film que je vois de Louis-Julien Petit. Et c'est une réussite. Cathy (Audrey Lamy) vient de démissionner de son poste de chef de cuisine dans un restaurant haut de gamme. Elle veut être son propre patron comme cuisinière et avoir son restaurant. Pour en arriver là et réunir assez d'argent, elle postule à une annonce. En fait de restaurant d'un certain standing, elle devient cuisinière dans un foyer pour jeunes migrants sans papiers qui risquent l'expulsion à tout moment. Ce foyer est dirigé par Lorenzo (François Cluzet) qui fait tout pour que ces jeunes s'en sortent car dès que l'Administration décrète que ces jeunes sont majeurs, leur sort est scellé.  Après des débuts cahotiques, Cathy prend les choses en main et les jeunes vont l'aider à préparer des plats, tout en apprenant eux-mêmes à cuisiner. Ils vont y prendre goût. C'est à l'occasion d'une émission télévisée qui ressemble à Top Chef que Cathy va faire connaître ces jeunes. Cette toute dernière partie du film est très sympathique. Un film que je conseille. La brigade du film, c'est bien entendu une grande équipe en cuisine.

24 mars 2022

Films vus et non commentés depuis le 4 mars 2022 - 2ème partie

Voici un deuxième billet sur trois films (après celui du 17 mars 2022).

Je commence par Nightmare Alley de Guillermo del Toro qui est sorti en janvier dernier. J'ai tardé à aller à le voir au vu de de sa durée, deux heures trente. J'avoue être assez mitigée sur ce film malgré la distribution prestigieuse : Bradley Cooper (qui est coproducteur du film), Cate Blanchett, Willem Dafoe, Toni Collette, Rooney Mara... L'histoire se passe à la fin des années 30. Il est divisé en deux parties distinctes. Dans le Midwest, Stanton Carlisle (Bradley Cooper), après avoir dissimulé un corps dans le sol et quitté sa maison qu'il fait brûler, prend un autocar et descend à un arrêt. Là, se trouve un cirque assez miteux. Il se fait embaucher et apprend la "fausse" télépathie. On le retrouve deux ans plus tard à New-York. Il est accompagné par Molly, une des artistes du cirque. Cette jeune femme timide (Rooney Mara) est l'assistante de Stanton mais elle réchigne de plus en plus à faire ce qu'il lui dit lors de leur spectacle. C'est au cours d'une de ses prestations que Stanton rencontre une femme mystérieuse, Lilith Ritter (Cate Blanchett, très femme fatale) qui est psychologue. A partir de là, les ennuis commencent pour Stanton qui enfreint une règle alors qu'il n'aurait pas dû: "parler aux morts". Je suis mitigée car on peut admirer le soin apporté à l'image, aux décors et aux costumes, mais le film m'a laissé froide car les personnages sont tous plus ou moins antipathique, et deux heures et demie, c'est un peu long. Lire les billets de Pascale, Princecranoir et Selenie.

Je serai très brève sur Murder Party de Nicolas Pleskof: cette comédie policière est nullissime et plus grave, elle n'est pas drôle. Je me demande ce qu'Eddy Mitchell, Miou Miou et Zabou Breitman sont venus faire dans cette galère. Lire le billet de Selenie.

Goliath de Frédéric Tellier traite du problème des pesticides en général et de la tétrazine (produit fictif) en particulier. D'un côté, les entreprises toutes-puissantes et les "lobbies", et de l'autre un avocat qui prend fait et cause pour des personnes souffrant de cancers incurables à cause des pesticides. C'est Goliath contre David, et cette fois-ci, c'est Goliath qui gagne. Du côté des méchants, il y a Mathias (Pierre Niney, très bien) et Paul, deux lobbyistes de talent qui travaillent pour Phytosanis, une entreprise agro-chimique. Du côté des gentils et des victimes, Patrick (Gilles Lellouche très mal coiffé), un avocat endetté (oui, ça existe) voudrait bien arriver à faire indemniser les victimes. Le duel est inégal. J'ai trouvé dans son ensemble que le film était mou, voire flottant. Il n'a pas la force d'un film américain comme Dark Waters. J'ai été globalement déçue. Lire le billet de Pascale qui est plus enthousiaste que moi.

21 mars 2022

Notre-Dame brûle - Jean-Jacques Annaud

Le réalisateur Jean-Jacques Annaud a réussi à faire un film au suspense assez haletant sur l'incendie qui a failli détruire la cathédrale Notre-Dame de Paris en avril 2019. Notre-Dame brûle commence par l'entrée en fonction d'un gardien de la cathédrale à peine formé (deux heures). Il est chargé de regarder les voyants de tableaux électriques et de prévenir s'il y a un message d'alerte. Il fait beau à Paris, ce jour-là. On ne sait toujours pas quelle fut la cause de l'incendie: un mégot de cigarette jeté négligemment ou un pigeon qui provoque un court-circuit dans une installation électrique assez vétuste. On assiste à une course contre la montre des voitures de pompiers qui sont coincées dans les embouteillages. Le film intègre très bien des images d'archives sur lesquelles on voit la cathédrale brûler, les hommes politiques dont le président assister impuissant l'iincendie. On suit avec angoisse le sauvetage de la "vraie couronne d'épines" après que le conservateur de la cathédrale arrive péniblement en RER, en métro et à vélo. Mais les héros de ce film sont les pompiers, ces soldats du feu qui mettent leur vie en danger pour sauver un édifice de 850 ans. Peut-être n'y a-t-il pas beaucoup d'émotion, mais cela ne m'a pas dérangée. Un film que je conseille. Lire les billets d'Henri Golant (qui a moyennement aimé), Pascale et Selenie (qui n'a pas aimé). 

19 mars 2022

A plein temps - Eric Gravel

Avant mon billet suivant sur les "films vus non commentés", j'écris deux billets sur deux films que je viens tout juste de voir et qui m'ont énormément plu. Je commence par A plein temps d'Eric Gravel dont j'avais apprécié le premier long-métrage qui date de 2017, Crash Test Aglaé (2017). Dans A plein temps, il donne un rôle sensationnel à Laure Calamy, une mère qui élève seule ses deux enfants dans une maison à des dizaines de kilomètres de Paris. Quand le film commence, on entend la respiration d'une femme qui dort. Il y a un gros plan sur ses lèvres. Un réveil sonne et c'est parti pour 1H25 trépidante.  Il fait encore nuit, Julie (Laure Calamy, extraordinaire) fait lever sa petite famille, le petit déjeuner avalé, elle emmène ses enfants Nolan et Chloé chez sa voisine Madame Lusigny qui réchigne de plus en plus à les garder aussi longtemps. Jule prend le train et, arrivée vers Paris, on annonce que le trafic est arrêté. Des grèves de transports sur Paris commencent et Julie va vivre plusieurs jours de galère - et cela tombe évidemment mal. Julie, en attendant de retrouver un emploi selon ses diplômes et ses compétences, est premère femme de chambre dans un palace parisien. Le rythme pour faire chaque chambre est effrené et tout doit être parfait pour un clientèle exigeante qui paye cher la nuit. Elle semble bien s'entendre avec ses collègues, mais elle se rendra compte que c'est chacun pour soi. Elle doit passer un entretien d'embauche qui, espère-t-elle, aboutira, et pendant ce temps, la grève se durcit et se déplacer devient compliqué. Julie a des problèmes de fin de mois et son ex tarde à lui payer la pension alimentaire. Mais cela n'empêche pas Julie de fêter l'anniversaire de son fils Nolan. Pendant que l'histoire se déroule, Julie court beaucoup, mais c'est une battante, une guerrière, elle ne "craque" pas et on se demande comment elle fait. La salle où j'ai vu le film était presque pleine, je pense que les spectateurs l'ont bien apprécié. Je le répète, Laure Calamy est formidable. Le film à voir cette semaine. Lire le billet de Selenie. Mon second billet sera publié dans deux jours.

17 mars 2022

Films vus et non commentés depuis le 4 mars 2022 - 1ère partie

Je suis allée voir plusieurs films depuis début mars mais je n'ai pas encore eu le temps de les chroniquer. Voici donc un premier billet sur trois films.

Je commence par Belfast de Kenneth Branagh, réalisateur et acteur né à Belfast en 1960, qui rend plus ou moins hommage à ses parents et à ses grands-parents. Pendant l'été 69, dans un des quartiers de Belfast où vivent des catholiques et des protestants, des actes de violence ont lieu. Buddy, un petit garçon de huit ans, assiste à cette violence. Heureusement que Buddy vit dans une famille unie. Pourtant le père est souvent absent pour son travail. Cette absence est compensée par l'affection que Buddy porte à sa mère et surtout à ses grand-parents. Ils vivent tous dans la même maison. Le film a été tourné dans un beau noir et blanc. Judy Dench et Ciaran Hinds qui interprètent les grands-parents sont vraiment bien. Ce n'est pas un film sur le conflit entre protestants et catholiques dans les années 60 mais plutôt l'évocation de l'enfance du réalisateur. J'ai trouvé le film très touchant.

Je continue avec Blacklight de Mark Williams où Liam Neeson (vous ai-je déjà dit que je vais voir les films avec Liam Neeson?) interprète Travis Block, un homme seul contre tous. Là, il agit en secret pour le compte du FBI. Il est chargé de sortir des agents infiltrés de situations dangereuses. Dusty Crane, le dernier agent dont Travis doit s'occuper, semble avoir "pété un câble". En effet Dusty est poursuivi par d'autres agents qui sont aux ordres d'un agent du FBI haut placé et corrompu. Il y a.quelques courses-poursuites en voiture ou à pied. Travis a aussi une vie privée puisqu'il est père d'une fille et grand-père d'une petite-fille dont il voudrait s'occuper plus souvent. A la fin du film, on devine que son souhait va être exaucer. Le film américano-chinois et tourné en Australie se laisse voir.

Je termine avec Les poings desserrés de Kira Kovalenko. Ce premier film de la réalisatrice a reçu le prix Un certain Regard au dernier Festival international du film de Cannes. L'histoire se passe de nos jours en Ossetie du nord, à proximité du Caucase. Ada est une jeune fille qui rêve de s'évader de son milieu familial étouffant entre son père, un de ses deux frères et un jeune qui en pince pour elle. Ada veut récupérer son passeport  que son père a camouflé. On va apprendre petit à petit ce qui est arrivé à Ada et pourquoi elle est surprotégée par sa famille, mais malgré tout Ada veut partir loin de tout ça, quitter ce paysage que j'ai trouvé sinistre et angoissant. On peut la comprendre. La caméra suit au plus près les acteurs. On a l'impression d'étouffer comme Ada. C'est un film dur mais avec des moments de douceur. A vous de voir.

Suite dans un billet du 24 mars 2022.

14 mars 2022

William Hurt (1950-2022)

Je viens d'apprendre que l'acteur américain William Hurt était décédé et cela m'a rendue très triste. Il a été un de mes béguins de cinéma. En effet, dans les années 80 que les jeunes de 20 ans ne peuvent pas connaître, il y a eu de très bons films américains où les acteurs interprétaient des personnages dignes de ce nom. J'avais découvert cet acteur dans Body Heat (La fièvre au corps - 1981) de Lawence Kasdan, un polar noir d'une grande sensualité. Face à lui, Kathleen Turner lui donnait la réplique. J'ai vu ce film au moins six ou sept fois. Je vous le recommande. J'avais retrouvé ce couple de cinéma dans The Accidental Tourist (Voyageur malgré lui) en 1988, encore de Lawrence Kasdan (avec un scénario tiré d'un roman d'Anne Tyler). William Hurt faisait partie de la distribution de The Big Chill (Les copains d'abord) en 1983, toujours de Lawrence Kasdan. Je l'avais aussi apprécié dans Children of a lesser God (Les Enfants du silence) de Martha Haynes (1986), Gorky Park de Michael Apted (1983), Broadcast News de James L. Brooks (1987), Altered States (Au delà du Réel) de Ken Russell (1980), Le baiser de la femme araignée d'Hector Babenco) dans un rôle pour lequel il avait reçu le prix d'interprétation masculine au Festival de Cannes et l'Oscar du meilleur acteur en 1985. Il a participé à des films européens comme celui de Wim Wenders Jusqu'au bout du monde (1991) ou Un divan à New-York de Chantal Akerman (1996). 

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Les deux photos font partie de ma collection personnelle

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