samedi 6 mai 2023

La dernière reine - Damien Ounouri et Adila Bendimerad

Quel beau film que voilà! Ceci grâce à l'actrice prinicipale Adila Bendimerad, qui est aussi co-scénariste, co-productrices et co-réalisatrice de La dernière reine. J'ai trouvé ce film algérien somptueux, tant pour l'image que pour les décors et les costumes. Je n'avais jamais entendu parler de l'histoire qui nous est racontée. Nous sommes transportés en 1516 à Alger. La reine Zaphira (Adila Bendimerad) est la première épouse de l'émir d'Alger Salim Toumi. Elle a encore son fils Yahia auprès d'elle, mais plus pour longtemps. Il doit avoir une dizaine d'années. Yahia est l'amour de sa vie. Elle est prête à tuer pour lui. C'est un gamin très remuant qui n'obéit pas beaucoup. Sur ces entrefaites, un corsaire, Aroudj Barberousse, et ses hommes, aident Salim Toumi à liberer Alger du joug espagnol. Malheureusement, peu de temps après, Salim est retrouvé étranglé dans son palais. A partir de là, Zaphira va tenir tête à tous les hommes qui se dressent contre elle, en particulier ses frères et son père. Face à elle, Aroudj commence à éprouver des sentiments. Il souhaite même se marier avec elle. Tout se termine en 1617 d'une manière que je vous laisse découvrir. Mais pour revenir au film dans son ensemble où des scènes intimes alternent avec des scènes groupes ou de combat. C'est vraiment du bel ouvrage. Il semble que le film rencontre son public et c'est mérité. Lire les billets de Selenie, Trillian et Pascale

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dimanche 30 avril 2023

Burning Days - Emin Alper

Dans Burning Days d'Emin Alper, Emre, un jeune procureur turc scrupuleux, vient d'être nommé dans une ville reculée d'Anatolie. Dès les premières scènes, on sent que tout ne va pas bien dans cette ville. De nombreux sangliers sont régulièrement pris en chasse en pleine ville. On les tire comme des lapins et pour l'un d'entre eux, il est traîné à l'arrière d'une voiture. Une traînée de sang en témoigne. Plus tard, deux notables de la ville, un avocat (et accessoirement le fils du maire) et un dentiste sont reçus dans le bureau du procureur. Avec leurs airs patelins, ils font tout pour amadouer le procureur à propos de ces chasses sauvages. Il faut noter qu'Emre est l'un des nombreux procureurs qui essaye d'exercer dans cette ville gangrénée par la corruption. Le manque d'eau est un problème majeur dans la ville. Les terre asséchées provoquent des gouffres. La maison qu'occupe Emre est envahie par les rats, d'où la nécessité de mettre de la mort-aux-rats dans tous les coins. C'est pendant une soirée arrosée au raki que le destin d'Emre bascule. Un drame survient. C'est pour lui le début d'une descente aux enfers. Emre n'a qu'un seul allié en la personne de Murat, un journaliste. Une relation trouble s'installe entre les deux. La juge d'instruction essaye aussi de faire quelque chose pour lui. Elle le met en garde mais rien n'y fait. La dernière partie, qui est une immense chasse à l'homme, constitue un grand moment du film qui reste dans les mémoires. J'ai trouvé ce film oppressant très bien fait et très bien joué. Il y a un travail intéresant sur la lumière, sur la musique. Je le conseille.

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vendredi 21 avril 2023

La Conférence - Matti Geschönneck

Les sujets historiques au cinéma m'intéressent et en regardant la bande-annonce de La Conférence de Matti Geschönneck, j'ai voulu voir ce film dès sa sortie. La Conférence du titre est celle qui s'est déroulée le 20 janvier 1942, dans la villa Marlier au bord du lac de Wannsee. L'endroit fait partie d'un des sept arrondissement de Berlin. Cette "Conférence de Wannsee" est tristement célèbre pour avoir "mis au point l'organisation administrative, technique et économique de la solution finale de la question juive" (source Wikipedia, consulté le 21 avril 2023). Cette conférence a duré 90 minutes. Elle a scellé le destin de 6 millions sur 11 millions de Juifs d'Europe. Quinze hauts responsables du Troisième Reich issus des ministères, du parti nazi ou de la SS se sont réunis dans une très belle pièce sous la présidence de Reinhardt Heydrich. Adolph Eichmann, collaborateur d'Heydrich, mène les débats. La Shoah par balles a déjà commencé mais les Juifs sont nombreux, il faut accélérer le processus d'"évacuation". Si on connaît bien ce qui s'est dit pendant cette conférence, c'est qu'on a retrouvé un exemplaire du compte-rendu. Le constat est glaçant quand certains chiffres sont énoncés, comme le fait que pour éliminer 11 millions de personnes (femmes et enfants compris), ils faudrait en "évacuer" 988 par jour pendant 488 jours. C'est à ce moment-là que sont décidés la construction ou l'achèvement de Sobibor, Belsec et Auschwitz, en attendant d'autres. Parmi les quinze présents, certains ont quelques états d'âme, concernant les femmes et les enfants ou l'état psychologique des soldats qui commettent les crimes. La problématique des Juifs allemands et des "sang-mêlés" sont évoquées. Les quinze acteurs qui ne sont pas ou peu connus dans notre pays sont tous excellents. C'est un film alllemand parlé en allemand. Et cela rend le propos d'autant plus fort. J'ai vu le film dans une salle pleine: arrivée en retard, j'ai même dû m'asseoir au second rang, de côté! Je recommande ce film susceptible d'intéresser tant les élèves germanistes que tous les autres. Lire le billet de Pascale.

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samedi 15 avril 2023

About Kim Sohee - July Jung

About Kim Sohee de la réalisatrice July Jung est un film venu de Corée du Sud et que je conseille. Kim Sohee doit faire un stage en entreprise dans le cadre de son cursus d'études d'un lycée professionnel. Kim Sohee a la passion de la danse mais elle ne pense pas en faire sa profession. Par l'intermédiaire d'un responsable des stages dans son lycée, elle trouve un travail chez un opérateur téléphonique assez important. A part le chef d'équipe, il n'y a que des jeunes filles qui travaillent dans cet endroit. Sohee découvre rapidement les dures conditions de ce travail. Des clients appellent, la plupart du temps pour résilier leur abonnement, ce qui n'est pas le but recherché par l'opérateur. Au contraire, les opératrices débitent un discours formaté adressé aux clients afin qu'ils renoncent à résilier leur forfait, et elles en profitent pour proposer un contrat plus cher. Sohee, qui veut bien faire, a la malchance de tomber sur des clients très désagréables qui vont jusqu'à l'insulter. La pression est très forte et il faut du rendement qui débouche sur des primes, que les stagiaires comme elle ne touchent pas forcément tout de suite. La direction attend qu'elles démissionnent, et donc les primes ne sont pas payées. Quand le chef d'équipe se suicide, la direction qui se pose en victime avec cynisme fait tout pour étouffer l'affaire. Sohee craque et se suicide à son tour. A partir de là, la police s'en mêle. Cette histoire est inspirée de faits réels qui se sont passés en 2016. Le film montre que les stagiaires sont très mal traitées alors qu'elles n'ont pas de vrais contrats de travail. Le stage étant obligatoire, les futurs stagiaires acceptent n'importe quoi selon la renommée de leur lycée, ce qui est le cas pour Kim Sohee. Je ne sais pas si la situation s'est améliorée mais ce que montre le film qui est passionnant est édifiant. Le destin de Kim Sohee fait de peine. Lire les billets de PascaleSelenie et Miriam.

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mercredi 22 février 2023

Le retour des hirondelles - Li Ruijun

Le film chinois Le retour des hirondelles m'a énormément plu. On ne peut qu'être ému devant cette histoire de deux êtres cabossés par la vie, Ma et Cao. Ma est le dernier d'une fratrie. Son frère et le propriétaire des terres l'exploitent. Cao, elle, est incontinente, a des problèmes d'équilibre et a la main gauche qui tremble. Tout ça parce que Cao a été battue comme plâtre pendant longtemps par sa soeur aînée et son beau-frère. Ils sont pauvres tous les deux. Dans la Chine rurale, ces deux personnes se soutiennent l'un l'autre. Ma est aux petits soins pour Cao. Il a des gestes tendres envers elle. Ma est un homme courageux qui sait très bien se servir de ses mains. Il est agriculteur et a des talents de bâtisseur. Il va construire une maison pour lui et Cao. Avec eux, il y a un âne qui n'est pas fainéant et les aide bien. Cao et Ma vont réussir à élever des poules pondeuses. Ils vont même acquérir un cochon. Ils résistent aux propositions de vivre dans un appartement sans âme construit pour récemment. L'histoire qui se passe au moins sur une saison ou deux ne tombe jamais dans le misérabilisme. C'est émouvant. L'image est belle et les deux acteurs principaux interprètent leur rôle avec pudeur, Wu Renlin qui joue Ma est un vrai fermier dans la vie et aussi l'oncle du réalisateur, tandis que Hai-Qing qui interprète Cao Guiying est une actrice professionnelle. Du très bon cinéma à ne pas manquer. Lire le billets de Pascale et DonaSwann.

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lundi 20 février 2023

La femme de Tchaïkovski - Kirill Serebrennikov

Je voulais voir La femme de Tchaïkovski du cinéaste russe Kirill Serebrennikov, à propos duquel je n'avais rien lu. Et je n'ai pas été déçue. Pendant deux heures vingt sept, on suit la sombre histoire d'Antonina Milioukova, jeune femme de la petite noblesse russe qui va peu à peu sombrer dans la folie après avoir épousé Piotr Ilytch Tchaïkovski. Le film est le portrait d'une femme qui, parce qu'elle était amoureuse, a épousé Tchaïkovski, un homme qui préférait les hommes (c'est encore un sujet tabou en Russie). En préambule, le spectateur est transporté en 1893, Tchaïkovski vient de mourir. Aux pompes funèbres, il se rèlève de son enveloppe mortuaire et déclare à sa femme qu'il la hait. En 1873, Antonina tombe amoureuse de Tchaïkovski qui ne la remarque pas. Elle lui écrit des lettres enflammées auquelles, contre toute attente, il répond. En 1877, le mariage est célébré. Le repas des noces se déroule dans une atmosphère mortifère. Le réalisateur montre indirectement que le mariage ne sera jamais consommé. Tchaïkovski ne la touche pas et ne veut pas être touché par elle. Elle le dégoûte. A partir de là, la caméra ne lâche plus Antonina (Alyona Mkhailova, sensationnelle) qui commence à se consumer. Elle endure toutes les humiliations de la part de Tchaïkovski et de l'entourage du musicien (uniquement des hommes). Ils veulent qu'elle accepte le divorce. Ils n'y arriveront pas. Antonina aime le musicien et ne veut pas s'en séparer. Les scènes se passent presque exclusivement dans des intérieurs, appartements, salons, wagon de train. On ressent une impression d'étouffement. Il faut noter le très beau travail sur la lumière, gris, bleu et ocre. Mais s'il y a une seule raison d'aller voir le film, c'est pour l'actrice russe de 27 ans Alyona Mikhailova, qui aurait amplement mérité un prix d'interprétation à Cannes. Son rôle est vraiment "casse-gueule". Elle s'en tire haut la main. Lire les billets de Pascale, de Mymp et du Bleu du miroir. Roland est nettement plus réservé.

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lundi 6 février 2023

La famille Asada - Ryōta Nakano

J'ai vu La famille Asada dans une salle comble et c'est entièrement justifié. Ce premier film du réalisateur Ryôta Nakso, sorti fin 2020 au Japon, m'a beaucoup plu. L'histoire est inspirée de la vie du photographe Masashi Asada qui semble connu qu'au Japon. On suit la vie de Masashi pendant plus de trente ans. C'est son père qui lui a offert son premier appareil photo quand il était un jeune garçon. Il a commencé à photographier ses parents (des personnes formidables) et son frère, en les mettant en scène dans diverses situations : pompier, yakuza, cambrioleurs, pilote de Formule 1, etc. Dans cette famille, c'est le père qui fait la cuisine. C'est un homme d'intérieur, tandis que la maman est infirmière dans un hôpital. Masashi grandit et il continue à photographier. Grâce à une amie, il expose à Tokyo ses photos qui sont remarquées par des professionnels. Lauréat d'un prix prestigieux, il est édité et il commence à vivre de son art. Des familles lui demandent de faire des photos d'elles. Masashi sait trouver la manière de faire pour chaque famille. En 2011, juste après le tsunami, Masashi se met au service des sauveteurs comme bénévole. Il espère retrouver une famille qu'il avait prise en photo peu de temps auparavant. Le film est souvent amusant avec des moments émouvants. Pour un premier long-métrage, il y a beaucoup de maîtrise dans la réalisation. Je conseille ce film tout comme Pascale, Princecranoir et Selenie.

J'ajoute une anecdote, j'ai failli ne pas voir le film, car l'ouvreur qui contrôlait les tickets a aperçu, dans un de mes sacs, ce qu'il a cru être des sandwichs (il s'agissait en fait de deux quiches lorraines que j'avais achetées pour le dîner de mon ami et moi - il était 18H30). Il m'a dit de manière pas très aimable que je ne pourrai pas entrer dans la salle à moins de manger mes "sandwichs" tout de suite, que ça "sentait". Avec la dernière énergie, je lui ai dit que ce n'était pas des sandwichs mais des quiches que je n'avais pas du tout envie de manger immédiatement. De mauvaise grâce, il m'a laissée entrer... j'étais prête à aller voir la direction. Et d'abord, mes quiches ne sentaient rien de particulier. Je les ai mises dans mon sac à dos. Il faut noter que quand on sent l'odeur écoeurante de pop-corn dans les salles, ça ne semble poser de soucis à personne, car c'est le cinéma qui les vend.

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mercredi 1 février 2023

Ashkal, l'enquête de Tunis - Youssef Chebbi

Je me réjouissais de voir un film dans la lignée de La loi de Téhéran ou La conspiration du Caire. Ashkal, l'enquête de Tunis dure 1H32. Pendant 1H30, j'ai suivi l'intrigue avec intérêt et puis quand arrivent les deux dernières minutes, patatras. Je suis resté sur ma faim. Le film se termine avec une jeune femme policier qui regarde un grand feu, les larmes aux yeux. En résumé, je n'ai pas compris grand-chose à ce film qui dégage une atmosphère de fin de monde dans un décor d'un chantier d'immeubles neufs non terminés. Le complexe aurait dû s'appeler "Les jardins de Carthage". Des policiers sont chargés de découvrir la cause d'une mort, puis d'une deuxième. Les victimes ont été immolées dans un des immeubles. On ne sait pas si c'est un accident ou un meurtre. Le seul point commun est que les victimes ont des vidéos d'immolation dans leur téléphones portables. La police croit trouver un suspect dont les mains sont horriblement brûlées, mais lui aussi prend feu. J'ai trouve que ce film avait quelque chose d'intéressant dans la manière de filmer mais mon esprit cartésien n'a pas adhéré à la fin. Je ne sais pas ce que le réalisateur à voulu dire. Dommage. Lire les billets de Pascale et Selenie

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jeudi 29 décembre 2022

Les banshees d'Inisherin - Martin McDonagh

Je suis allée voir Les banshees d'Inisherin de Martin Mc Donagh sorti le mercredi 28 décembre 2022 car j'apprécie beaucoup l'acteur Colin Farrell. L'histoire m'a fait penser au théâtre de Samuel Beckett. En 1923, dans l'île d'Inisherin au large de l'Irlande, deux hommes, Colm et Padraic, ont l'habitude d'aller au pub pour discuter de choses et d'autres. Et du jour au lendemain, Colm (Brendan Gleeson, impressionnant) ne veut plus voir Padraic (Colin Farrell). Il ne veut plus écouter les discours creux de Padraic. Il prèfère se remettre à composer de la musique. Pour Padraic, le monde s'écroule car cet homme célibataire qui vit dans une masure avec sa soeur Siobhan et ses animaux de la ferme (dont une ânesse appelée Jenny) vit au rythme de ses conversations avec Colm. C'est l'incompréhension totale. Il commence à harceler Colm pour essayer de renouer le dialogue, mais sans succès. Colm en arrive à se mutiler (il se coupe les doigts d'une main) pour que Padraic le laisse tranquille. Autour d'eux, personne ne prend partie. Le film se résume à une suite de va-et-vient entre les deux habitations de Colm et de Padraic et le pub. Il ne se passe pas grand-chose mais on sent qu'un drame couve. En guise de choeur antique, il y a une femme, une banshee (une créature féminine surnaturelle de la mythologie celtique irlandaise, considérée comme une magicienne ou une messagère de l'Autre monde) qui annonce ce qui va se passer. Pour son rôle de Padraic, Colin Farrell a été récompensé de la coupe Volpi du meilleur acteur à la dernière Mostra de Venise. C'est mérité, il est très bien.

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lundi 26 décembre 2022

Godland - Hlynur Palmason

Godland d'Hlynur Palmason, qui est sorti le 21 décembre 2022, est un film islandais envoûtant qu'il ne faut pas louper. A la fin du XIXème siècle, Lucas, un jeune prêtre luthérien danois, est envoyé en Islande non pas pour évangéliser les autochtones mais pour faire construire une église. Il doit aussi prendre des photos de la population dans les paysages d'Islande à couper à le souffle. Après un voyage en bateau, il débarque sur la côte sud-est de l'Islande qui, je le rappelle, était sous la domination du royaume du Danemark. Le voyage à travers les paysages hostiles est éprouvant pour Lucas qui ne s'attendait certainement pas à cela. Il est accompagné par un traducteur car Lucas ne parle pas un mot d'islandais et il ne fait aucun effort pour comprendre et se faire comprendre par les cinq Islandais qui cheminent avec lui. Il y a aussi des chevaux islandais que j'ai trouvé très beaux. Lucas va de plus en plus mal mais il n'est pas au bout de ses épreuves. Et j'avoue que j'ai trouvé ce prêtre assez antipathique au fur et à mesure que se déroule l'histoire. Quand, très affaibli, il sera enfin parvenu à destination, rien ne se passera comme prévu à cause de l'hostilité de certaines personnes. Le cadrage du film est carré avec les bords arrondis. Cela donne un cachet particulier à l'ensemble et il faut noter que pendant le voyage, on entend une explosion phénoménale et le spectateur assiste à un moment magique et magnifique en pleine nuit : le réveil d'un volcan qui crache de la lave orange. Rien que pour cette scène, je conseille ce film qui dure plus de 2hH0. Un très beau moment de cinéma comme je les apprécie. Il faut noter que le titre original du film est double: Vanskabte Land en danois, Volada Land en islandais. Lire le très beau billet de Mymp.

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