mercredi 13 avril 2022

The Bad Guys - Pierre Perifel / Qu'est-ce qu'on a tous fait au Bon Dieu? - Philippe de Chauveron

The Bad Guys est un dessin animé très sympa qui m'a fait penser à Zootopie. Les "bad guys" sont Loup, Serpent, Toile (Araignée), Requin et Piranha. Ce quintet de "méchants" est recherché par toutes les polices du pays. Ce sont des voleurs d'exception qui ne se sont encore jamais fait prendre. Mais là, leurs destins semblent scellés, ils vont se faire attraper par une chef de police déterminée. C'est alors que Loup, le chef de la bande, a une idée: devenir des "gentils", des citoyens modèles, sous l'impulsion d'un certain Monsieur Marmelade, un cochon d'Inde qui fait le bien autour de lui. Par ailleurs, une renarde devenue gouverneur les met au défi de devenir honnêtes. Mais cette renarde cache bien son jeu. Le film est rythmé, très bien fait. J'ai passé un excellent moment. C'est le film idéal pour les petits et les grands. Il faut noter que le producteur Dreamworks a choisi un Français pour réaliser le film.

Qu'est-ce qu'on tous fait au Bon Dieu? est le troisième film où l'on retrouve la famille Verneuil au grand complet ainsi que tous les parents par alliance. Après Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu? (2014) et Qu'est-ce qu'on a encore fait au Bon Dieu? (2019), je me suis dit que ce troisième volet serait peut-être raté? Eh bien non. Avec mon ami, on a bien ri devant les différentes péripéties qui jalonnent le film. Claude et Marie Verneuil doivent fêter leurs 40 ans de mariage (leurs noces d'émeraude) en toute intimité. Mais les quatre filles Verneuil ont d'autres projets pour ce jour spécial. Elles ont l'idée d'inviter les parents de leur maris respectifs. Même si la demeure est grande, il y a un tirage au sort qui désigne un des couples pour dormir dans une yourte gonflable. Entre les parents juifs, arabes, ivoiriens catholique et chinois et Claude, les relations sont parfois tendues. Ils assistent à une pièce de théâtre qui dure 3h12 où Jésus est Noir. La visite du Château de Chambord se déroule bien jusqu'à ce que quelqu'un s'endorme dans le lit de François Ier. Un Allemand s'invite aussi à la fête avec une arrière-pensée. Il faut prendre le film pour ce qu'il est: un divertissement qui fait passer un bon moment.

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samedi 16 novembre 2019

J'ai perdu mon corps - Jérémy Clapin

J'ai perdu mon corps de Jérémy Clapin est un film d'animation français à voir, même si je n'ai pas adhéré complètement à l'histoire, dont la conclusion m'a laissée sur ma faim. L'histoire se déroule en deux temps : d'une part, une main autonome s'échappe d'un frigo dans un laboratoire. Elle avance telle une araignée en contournant tous  les obstacles. On sent qu'elle veut atteindre une destination. D'autre part, Naoufel, un jeune homme à lunettes qui rêvait d'être astronaute et pianiste est très maladroit en livreur de pizzas, mais un jour lors d'une livraison, il tombe amoureux d'une voix, celle de Gabrielle à qui il s'adresse par l'intermédiaire de l'interphone de l'immeuble. De là, Naoufel va devenir apprenti menuisier et sa vie va basculer. L'image, la couleur, l'animation, tout est réussi dans ce film visuellement beau. Il n'est cependant pas recommandé aux jeunes enfants, du fait de quelques moments assez effrayants. Pascale en dit beaucoup de bien, tout comme Ffred.

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vendredi 25 octobre 2019

Shaun le mouton - Will Becher / La fameuse invasion des ours... - Lorenzo Mattotti

Voici un billet léger sur deux films d'animation épatants.

Je commence avec Shaun le mouton: la ferme contre-attaque des studios Aardman, où j'ai eu le plaisir de retrouver Shaun le mouton et ses congénères, qui vont faire le maximum pour permettre à une petite Alien appelée Lula de retourner vivre dans son monde extra-terrestre auprès de ses parents. Lula, de couleur rose et bleue, est arrivée à bord d'une soucoupe volante qui s'est écrasée dans un bois pas loin de la ferme de Shaun. Ce dernier se fait fort d'affronter les obstacles qui se mettent en travers de son chemin pour sauver Lula. De son côté, le fermier un peu benêt crée un parc d'attraction sur les ovnis. Il y aussi Red, la "méchante" d'une organisation gouvernementale qui cherche à capturer la petite extraterrestre. On découvre vite que Lula est une alien facétieuse. Elle a des dons de télékinesie, elle peut devenir phosphorescente, elle déteste les brocolis mais adore les pizzas et les gâteaux. Une histoire très sympathique dont je ne vous dévoilerai pas la fin.

Je passe à La fameuse invasion des ours en Sicile de Lorenzo Mattotti, d'après un roman pour la jeunesse de Dino Buzzati paru en 1945. Ce film est une merveille visuelle. Il y a longtemps, en Sicile, les ours et les humains vivaient en bonne intelligence, jusqu'à ce qu'un jour Tonio, le fils de Léonce, le roi des ours, soit enlevé pendant qu'ils étaient tous les deux à pêcher du saumon. Au bout d'un certain temps, Léonce entraîne toute sa tribu vers la ville où vivent les humains et où se trouve Tonio. La guerre est déclarée, les péripéties sont nombreuses et De Ambrosis, un magicien et sa baguette vont jouer un grand rôle dans l'épilogue de l'histoire. Mais c'est surtout le dessin, les couleurs chaudes (jaune, rouge, orange), l'animation en général qui sont les atouts majeurs de ce film, que je vous recommande.

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mardi 10 septembre 2019

Les hirondelles de Kaboul - Zabou Breitman et Eléa Gobbé-Mévellec / Andy - Julien Weill

Après avoir vu la bande-annonce des Hirondelles de Kaboul de Zabou Breitman qui a écrit le scénario et Eléa Gobbé-Mévellec qui est la dessinatrice, je n'ai pas hésité à aller voir ce superbe film d'animation. Il s'agit d'une adaptation du roman de Yasmina Khadra (que je n'ai pas lu). J'ai adoré les dessins (des aquarelles) dans lesquels les personnages bougent ou parlent dans un décor très éclairé. Cela se passe à Kaboul en Afghanistan sous le règne des Talibans à la fin des années 1990. Ils font régner la terreur, ils exécutent sommairement tout individu qui ne se conforme à leur diktat. Ce sont surtout les femme qui sont les victimes. La musique et tout ce qui ressemble à un divertissement est interdit, les femmes sortent entièrement voilées. Les hommes sont obligés d'aller à la mosquée plusieurs fois par jour. Un jeune couple attendrissant, Zunaira (très jolie jeune femme) et Mohsen, qui sont très amoureux, ont du mal à joindre les deux bouts. Zunaira est douée en dessin mais ne travaille pas et Mohsen voudrait enseigner mais pas dans une école coranique. Ils se chamaillent souvent concernant leur avenir et c'est au cours d'une dispute sur un acte inacceptable qu'a commis Moshen que leur destin va basculer. Zunaira va croiser le chemin d'Atiq dont la femme est en train de mourir. Atiq est l'un des gardiens de la prison pour femmes de Kaboul. C'est plus un film plus pour adultes que pour enfants, dans la lignée du Chat du Rabbin ou de Parvana. L'histoire est triste mais j'ai perçu une lueur d'espoir au bout.

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Je voudrais évoquer maintenant une comédie douce-amère très sympathique, Andy. Sortie le 4 septembre 2019, elle risque de passer inaperçue. Thomas, un quadragénaire qui vient de se faire virer de chez sa n-ième copine est un homme qui considère que le travail, c'est fatigant (au point de le rendre physiquement malade). Il trouve refuge dans un foyer du SAMU social grâce à l'aide d'une de ses ex. Il veut trouver de l'argent vite gagné. Il devient "escort-boy" sous le nom d'Andy. Ce n'est pas un métier aussi facile et agréable que l'on pense. Ses débuts sont un fiasco et la suite aussi d'ailleurs. Heureusement qu'avec l'aide de Margaux, qui travaille au foyer, il met au point une combine que je vous laisse découvrir. Ce film sans prétention fait passer un bon moment grâce à Vincent Elbaz et Alice Taglioni.

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samedi 9 février 2019

Minuscule 2 - Hélène Giraud et Thomas Szabo / Qu'est-ce qu'on a encore fait au Bon Dieu? - Philippe de Chauveron

Après Minuscule - La vallée des fourmis perdues, voici Minuscule 2 - Les mandibules du bout du Monde où l'on retrouve, les coccinelles (celles rouges à pois noirs), les fourmis noires et fourmis rouges dans la vallée du Mercantour. L'hiver arrive et une famille de coccinelles fait des provisions pour l'hiver. Sur le chemin du retour vers un trou d'arbre qui leur sert de nid, l'une d'elles fait preuve de son caractère aventureux. Par la suite, par un concours de circonstances, elle se retrouve enfermée dans un carton de conserves de châtaignes à destination de la Guadeloupe. Heureusement qu'une coccinelle de sa parentèle suit le même trajet en prenant l'avion avec elle. Arrivée à destination, elle appelle à l'aide son amie la fourmi. Celle-ci de son côté demande de l'aide à l'araignée mélomane que l'on avait déjà croisé et la convainc de partir avec elle. C'est sur un genre de galion suspendu par des ballons (comme le bateau du Baron de Münchausen, ou la maison du grand-père de Là-haut) que la fourmi et l'araignée vont faire un voyage plein de périls, avec un requin qui va les engloutir (bateau compris) tel Jonas avalé par la baleine. En Guadeloupe, ce sont d'autres dangers que vont affronter nos coccinelles, dont des mantes religieuses ou une mygale toute poilue. En revanche, elles vont trouver des alliées comme des chenilles urticantes (si si) et croiser d'autres coccinelles noires à gros pois rouges. Les vrais "méchants" de l'histoire, ne sont-ce pas les humains qui déforestent à tout va pour contruire des résidences bétonnées? Les insectes n'ont peut-être pas dit leur dernier mot. Comme pour le premier opus, pas de paroles mais des bruitages, de la musique, des sons divers et variés. L'épilogue du film se passe à Pékin, sûrement parce que les Chinois ont produit en partie le film. Un film sympa pour toute la famille.

Je dirai deux mots de Qu'est-ce qu'on a encore fait au Bon Dieu? de Philippe de Chauveron. J'avoue que, comme pour le premier opus, mon ami et moi, nous avons pas mal souri. C'est cocardier, pas toujours subtil, mais on passe un moment avec la famille Verneuil, surtout Claude et Marie, les parents de toute cette tribu, qui vont tout faire pour que leurs filles, gendres et petit-enfants ne quittent pas la France. Et par ailleurs, Claude Verneuil, notaire à la retraite, décide d'écrire une biographie sur un homme dont j'entendais parler pour la première fois, Alfred Tonnelé, un Tourangeau poète, essayiste et pyrénéiste (allez voir sur wikipédia).

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mardi 11 décembre 2018

Pupille - Jeanne Herry / Asterix et le secret de la potion magique - Alexandre Astier

Pupille est un film touchant qui m'a plu car il n'est pas "bébé"tifiant. Une jeune femme accouche sous X (dès la naissance, elle refuse de voir son enfant). Le petit garçon appelé Théo est aussitôt pris en charge par les services de l'aide sociale à l'enfance, le service adoption et une assistante sociale pour la préparation à son adoption. Théo est confié à un accueillant, Jean (Gilles Lellouche, magnifique), sur les conseils de Karine (Sandrine Kiberlain) qui fait partie de l'aide sociale à l'enfance. Pendant les deux mois et demi qui s'écoulent de la naissance de Théo à son adoption par Alice, on suit comment tous ces travailleurs sociaux exercent leur métier avec dévouement. Ce n'est pas simple tous les jours. Concernant Alice, elle aura attendu dix ans avant d'être choisie comme mère adoptante. La rencontre entre Théo et Alice est émouvante. J'ai apprécié que Théo soit considéré comme une personne à qui l'on parle normalement. Un film sensible qui fait du bien. Lire le billet de Pascale.

Je passe à Astérix et le secret de la potion magique d'Alexandre Astier. Il s'agit d'un scénario original et l'animation est très réussie. Panoramix chute d'un arbre pendant qu'il cueillait du gui. S'étant fait une entorse douloureuse, Panoramix se rend compte tout à coup qu'il faudrait qu'il transmette à un jeune druide la recette de la potion magique avant qu'il ne soit trop tard. Avec l'aide d'Obelix qui le porte sur son dos, d'Astérix et de tous les hommes du village, Panoramix se rend dans la forêt des Carnutes pour demander les noms de candidats potentiels. Pendant ce temps, Sulfurix, un druide renégat, se sert de tour de magie pour connaître le secret de la potion. Quant aux Romains, toujours présents, ils profitent de l'absence des hommes du village des irréductibles pour l'attaquer. Mais les femmes se défendent grâce à la potion et aux conseils d'Assurancetourix, le barde resté au village. L'histoire est pleine de trouvailles. J'ai passé un très bon moment.

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jeudi 25 octobre 2018

Dilili à Paris - Michel Ocelot

Dilili à Paris de Michel Ocelot est un dessin animé épatant qui m'a conquise. A la fin du XIXème siècle ou au début du XXème siècle, Dilili, une petite fille née d'un père français et d'une mère kanak, a eu comme préceptrice Louise Michel. Orpheline, Dilili vit désormais chez une comtesse. C'est une petite fille très bien élevée et au langage châtié. Elle fait la connaissance d'Orel, un beau jeune homme qui se déplace en triporteur et connaît Paris comme sa poche. Nous sommes aux alentours de 1900 et Paris est en émoi, des petites filles disparaissent. Dilili et Orel vont mener l'enquête. Cela leur permet de croiser le chemin de gens célèbres: Marie Curie (et ses filles), Louis Pasteur, Modigliani, Toulouse-Lautrec, Marcel Proust et Céleste Albaret, Erik Satie, Claude Debussy, Monet, Renoir, Rodin et Camille Claudel, etc, qui leur donnent des indices ou des conseils. On saura à la fin pourquoi les "méchants" de l'histoire, les "mâles-maîtres" enlèvent les petites filles. Ce film est d'abord un enchantement des yeux et des oreilles. C'est un très bel hommage à Paris et à ses monuments emblématiques comme la Tour Eiffel ou le Sacré-Coeur. Une partie de l'histoire se passe aussi dans les souterrains de l'Opéra de Paris. Les images alternent le dessin pur et l'incrustation de photos de lieux parisiens. Le tout est remarquablement fait. Un film qui ravit, semble-t-il, petits et grands. Lire le billet très enthousiaste de larroseurarrose.

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samedi 21 juillet 2018

Parvana - Nora Twomey / Fleuve noir - Eric Zonca

Pour ceux qui ne l'ont pas encore vu, courez voir Parvana, une enfance en Afghanistan de Nora Twomey. Ce dessin animé réalisé par une Irlandaise est une réussite tant au niveau de l'histoire qu'au niveau de l'animation. En 2001, en Afghanistan, les Talibans font régner la terreur sur le peuple afghan. Parvana et son père qui a perdu une jambe à la guerre contre les Russes essayent de vendre, pour survivre, quelques pauvres biens leur appartenant. Un jour, le père qui a été professeur et a appris à lire et à écrire ses enfants dont Parvana est arrêté d'une manière arbitraire par quelques Talibans. A partir de ce moment-là, la vie de Parvana, de sa mère, de sa grande soeur et de son petit frère devient difficile. La mère de Parvana, en voulant aller rendre visite à son mari en prison, est tabassée violemment car les femmes ne peuvent pas sortir seules sans être accompagnées d'un mari ou d'un frère. Qu'à cela ne tienne, Parvana qui est pleine de courage se coupe les cheveux et met les vêtements de son autre frère mort on ne sait comment. Elle peut désormais marcher dans les rues et acheter de la nourriture. Elle espère aussi parvenir à rendre visite à son père. Quelques rencontres vont l'aider dans son projet. A la différence de Pascale qui a un ressenti assez pessimiste sur ce que raconte l'histoire et sa conclusion, je suis plus positive. C'est vrai que ce qu'on nous raconte n'est pas gai ni pour les Afghans en général, ni pour les femmes en particulier, mais le film est beau à regarder et la fin plus optimiste que ce que je croyais.

En revanche, évitez d'aller voir Fleuve noir d'Eric Zonca. Il s'agit de l'adaptation d'Une disparition inquiétante de Dror Mishani (Editions du seuil). Il paraît que le roman est bien. Je n'en dirais pas autant du film vu en avant-première le 15 juillet pendant la finale de la coupe du monde de foot... J'avais été attirée par la bande-annonce. Le film est totalement raté. Vincent Cassel, pas à son avantage avec ses cheveux gras, joue un commandant de police qui a des problèmes avec son fils qui deale de la drogue. Sandrine Kiberlain est une mère éplorée qui prévient la police que son fils a été enlevé et Romain Duris joue le rôle d'un professeur de français pas très net et assez inquiétant. Le casting m'avait donné envie de voir le film, mal m'en a pris. Certaines scènes sont à la limite du ridicule. L'histoire ne tient pas vraiment debout. Comme m'a dit une collègue, c'est zéro. Pour le coup, je regrette presque de ne pas avoir vu le match de foot...

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lundi 9 juillet 2018

Les indestructibles 2 - Brad Bird / Trix, un T-Rex à Paris

Quatorze ans après le premier volet, Les Indestructibles 2 (The Incredibles 2 en VO anglaise) sont de retour. On retrouve toute la famille Parr en grande forme. Les Indestructibles sont des super héros dotés de pouvoirs étonnants. Ces pouvoirs se transmettent de parents à enfants. Mais ces superhéros, en voulant sauver la planète (les Etats-Unis), font parfois des dégâts collatéraux et sont désormais priés de se faire oublier. Jusqu'au jour où un milliardaire et sa soeur font appel à la femme de Bob, Helen Parr (alias Elastigirl, la femme élastique) pour une mission. Bob, lui, s'occupe de sa progéniture : Violet, Flèche et Jack Jack, un bébé avec une touffe de cheveu sur la tête. Jack-Jack dévoile des pouvoirs extraordinaires devant lesquels Bob a du mal a faire face. Tout comme Helen qui doit affronter un mystérieux hypnotiseur. Le film dure 1H58, il est plaisant, très bien fait. C'est bourré d'humour. Un film idéal pour petits et grands.

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Et sinon, si vous passez par Paris, allez faire un petit coucou à Trix (une charmante tyrannosaure-Rex qui vécut il y a 65 millions d'années). Son squelette dont on a retrouvé 75% des éléments dans le Montana est exposé jusqu'au 2 septembre 2018 au Muséum d'Histoire naturelle. Trix a une salle qui lui ait entièrement dédiée. Dans les salles avant et après, on apprend plein de choses sur les tyrannosaures et autres bébètes de ce genre. Pour l'anecdote, je suis allée voir Trix à partir de 18h, une heure avant la fermeture du musée, vendredi 6 juillet (la France venait de battre l'Uruguay en quart de finale). Tout le monde était dans la rue ou dans les bars et j'ai donc pu voir Trix dans une salle vide (ou presque), on était cinq visiteurs et deux gardiens. C'était presque une visite privée (mais, pas de chance, c'est fermé le mardi...). J'ai surtout été impressionnée par la hauteur de la bête et la longueur de sa queue (difficile à prendre en photo avec un portable).

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Pour terminer ma journée, j'ai pris une consommation au salon de thé de la Grande Mosquée de Paris, très bel endroit situé juste en face d'une des entrées du Musée. Le thé à la menthe et les gâteaux ont toujours beaucoup de succès.

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lundi 25 décembre 2017

Makala - Emmanuel Gras / Le crime de l'Orient-Express - Kenneth Branagh / Coco - Lee Unkrich et Adrian Molina

Décidément la fin de l'année permet de voir des films passionnants. Voici d'abord un documentaire à ne pas manquer, Makala.

En République Démocratique du Congo, Kabwita Kasongo vit pauvrement avec sa femme et ses jeunes enfants dans une cahute dans un village reculé. Le film commence quand Kabwita se met à abattre un arbre immense avec une simple hache à la force de ses muscles. Il y passe une journée entière. Le vent souffle. L'abattage de cet arbre m'a révoltée dès le début, avant que je comprenne à quoi il allait servir. Kabwita le débite, le met dans un grand four afin de le transformer en charbon de bois. Le soir venu, Kabwita parle avec sa femme qui s'occupe de la maison et de la cuisine. En l'occurence, elle fait griller un rat (vous avez bien lu) sur un brasier. C'est la seule viande qu'ils aient à manger. Kabwita rêve de construire une plus grande maison. Pour ce faire, il entasse le charbon de bois bien arrimé sur un simple vélo. A vue de nez, il y a plus de 100 kg de charbon sur ce vélo surchargé. Puis débute le périple de Kabwita qui va parcourir 50 km avec son chargement. Il marche en poussant le vélo. Le chemin caillouteux et empoussiéré monte et descend. Il manque plusieurs fois de se faire renverser. Le vélo va tomber au moins une fois. Des hommes vont l'aider à le redresser. Plus tard, arrivant aux abords à Kolwezi, il va être rançonner par des policiers. La caméra filme de loin cette altercartion. Sinon, le réalisateur filme au plus près des visages. Kabwita ne se laisse jamais abattre, il a beaucoup de courage et de dignité. La séquence finale dans un lieu de prière chrétien est étonnante. La force du film est qu'on oublie que Makala (charbon en swahili) est un documentaire. Il y a une dramaturgie et un vrai scénario. Du très grand cinéma. Chris le pense aussi. Aurore est en revanche plus interrogative.

Je passe rapidement sur Le crime de l'Orient-Express, deuxième adaptation au cinéma du roman d'Agatha Christie. Branagh qui interprète Hercule Poirot a un accent à couper au couteau. La scène du crime où l'on voit le corps de Ratchett alias Cassetti assassiné de 12 coups de couteau est filmée par le haut, comme si le wagon n'avait pas de toit. Parmi les suspects, Michelle Pfeiffer qui interprète Caroline Hubbard est bien, elle a un rôle plus étoffé que les autres. Et j'ai trouvé que Johnny Depp avait pris un coup de vieux. Sinon, c'est un film qui peut se voir.

Je termine avec le dessin animé Coco qui offre un festival de couleurs et de musique (et pas trop de chansons). J'étais partie pour voir Ferdinand (le taureau) et j'ai donc vu Coco avec un immense plaisir. Le film rencontre un succès mérité. J'ai été bluffée par l'animation. Au Mexique, au moment de la période du jour des morts, le jeune Miguel voudrait jouer de la musique. Malheureusement, sa famille, fabricants de chaussures depuis trois générations, a banni la musique et tout ce qui s'y rapporte depuis que l'arrière-arrière grand-père de Miguel, Ernesto de la Cruz, a quitté sa famille pour faire carrière comme guitariste. Ce jour des morts, tous les défunts de chaque famille sont célébrés. Les photos de chacun sont bien mis en évidence sur un autel dans un coin des maisons. La famille de Miguel ne déroge pas à la règle. Quand, à un moment donné Miguel s'empare d'une guitare et passe dans le royaume des morts, l'histoire prend de l'ampleur. Le scénario très bien écrit réserve plein de surprises dont un coup de théâtre. Je suis d'accord avec un des messages du film: les morts sont vraiment morts quand plus aucun vivant ne pense à eux. Un très bon film pour petits et grands.

Ceci étant, je vous souhaite un joyeux Noël!