Une bibliothèque partagée en bas de chez soi
Manquant d'enthousiasme durant quelque temps pour aller au cinéma (aucun film ne me tentait), voici trois photos de l'entrée de mon immeuble.
En effet, un jour d'octobre 2021, une bibliothèque a été installée par un ou une anonyme à côté des boîtes aux lettres et quelques livres ont été mis tout de suite. Avec mon ami ta d loi du cine, on a trouvé que l'idée était très sympathique. Depuis, cette bibliothèque "vit", il y a beaucoup de mouvements avec même des BD et des DVD. En ce moment, c'est plus calme, le stock a diminué. On y trouve aujourd'hui aussi bien les derniers volumes du Trône de fer en grand format que de nombreux classiques en "Poche", des romans policiers comme des livres en anglais...
Et vous qui passez par ce blog, est-ce que vous avez connaissance de ce genre d'initiative?
La possibilité d'un livre (voyager) ?
J’ai (ta d loi du cine, « squatter » chez dasola) profité de l’absence de la propriétaire du blog (partie en province pour le long WE de l’Ascension, comme vous le savez) pour mettre le nez dans le cabas qui, chez elle, contient les livres en attente de départ, ceux dont elle envisage de se débarrasser. Hé oui, tant qu’à squatter, je ne fais pas les choses à moitié, moi. Cette fois-ci, il y en a vingt !
Et je me dis : « pourquoi ne pas les proposer en « livre voyageur » (comme cela se pratiquait souvent sur les blogs jadis) », plutôt que chercher à en tirer l’euro que l’aurait payé un Gibert repreneur d’occasion ? Peut-être que, si l’on ne voit plus beaucoup cette pratique, c’est à cause du renchérissement continu des frais postaux au fil des ans ? Bien entendu, dasola, je m’engage à les prendre en charge !
Voici la liste:
- Blanc-Gras Julien : Briser la glace
- Carlier Stéphane : Le chien de Madame Halberstadt (non chroniqué)
- Casacuberta Pablo : Une santé de fer
- Dolan Eva : Les chemins de la haine
- Dolan Eva : Haine pour haine (non chroniqué)
- Echenoz Jean : Vie de Gérard Fulmard
- Hågensen Lisa : Ses yeux bleus
- Indriðason Arnaldur : Les fantômes de Reykjavik
- Lafon Marie-Hélène : Histoire du fils (réservé)
- Levison Iain : Un voisin trop discret
- Mauvignier Laurent : Histoires de la nuit (réservé)
- Mukherjee Abir : L'attaque du Calcutta-Darjeeling
- Mukherjee Abir : Les princes de Sambalpur
- Neville Stuart : Ceux que nous avons abandonnés
- Pyun Hye-Young : Le jardin
- Ravey Yves : Adultère
- Redondo Dolores : Le gardien invisible
- Sveistrup Soren : Octobre (réservé)
- Takano Kazuaki : Les treize marches
- de Vigan Delphine : Les enfants sont rois (réservé)
Quand il m’arrive de demander à Dasola pourquoi elle se sépare de tant de livres, la réponse est : je sais que je ne les relirai jamais, ceux-là / Je n’ai plus de place / ...
Et, au fond du sac, il y avait même quelques DVD:
- The Outsider (série, non chroniquée)
- L’aliéniste (série, non chroniquée)
- The Killing (série - l’ultime saison, non chroniquée)
- KORE-EDA Hirokazu : The Third murder (DVD encore emballé ! Un achat en double, je suppose…)
A votre choix, donc ! Signalez ici quel titre vous intéresse, puis dites en "contact privé" (échange par mail) vers quelle adresse le poster (ou, si vous êtes à Paris, on peut peut-être se croiser?). Rien ne vous interdira, ensuite, de les "mettre en quarantaine" quelques jours, à défaut de les badigeonner de gel hydroalcoolique...
Offre valable jusqu'au 15 juin 2021 !
PS : si ce billet en est arrivé au stade de la publication, c’est bien entendu qu’il y a eu, pour le moins, un Nihil obstat de la part de la propriétaire du blog.
Déconfinement, vous dis-je.
Juste avant d'aller chez le coiffeur, le 13 mai dernier (presque quatre mois sans y aller, mes cheveux ne ressemblaient plus à rien), mes premiers achats du déconfinement, le 11 mai 2020, furent des livres dans ma librairie de quartier derrière chez moi. Vous ne pouvez pas imaginer comme j'étais heureuse de pouvoir dépenser pour autre chose que de la nourriture. J'en ai acheté cinq dont Mothercloud. Comme d'autres à Paris, cette librairie, qui accorde habituellement une remise de 5% à ses clients fidèles, ne la fera plus pendant quelques mois. Je le comprends très bien. Il faut noter que cette crise sanitaire a beaucoup profité à des entreprises comme Am...on qui ont encore augmenté leur CA. Donc, je vous le demande, allez acheter vos livres dans les librairies indépendantes même si elles ne font pas de remise. Voici mes quatre autres achats livresques. Tant pis pour mes PAL qui dégringolent dans tous les sens.
Palmarès livres 2018
En ce dernier jour de l'année, je tenais à faire un palmarès "livres". Je me suis rendu compte que sur ces derniers cinq ans, 2018 est l'année où j'aurais le moins lu. Je ne sais pas vraiment pourquoi. J'ai lu environ 70 livres plus quelques BD. Parmi ces titres, j'en retiens dix :
Habemus piratam de Pierre Raufast : jubilatoire.
Le chagrin des vivants d'Anna Hope : très beaux portraits de femmes de l'entre-deux-guerres à Londres.
Le démon de Gotland d'Indrek Hargla, le 6ème de la série avec Melchior l'apothicaire estonien. Je conseille aussi les cinq précédents, à lire de préférence dans l'ordre.
Pyromane de Wojciech Chmielarz : un très bon roman policier polonais.
Scherbius (et moi) d'Antoine Bello : un bon moment de lecture. Antoine Bello ne m'a encore jamais déçue.
Dans les angles morts d'Elizabeth Brundage : une histoire sombre avec un personnage principal peu recommandable.
Pour services rendus de Iain Levison : où comment on se rend compte que mentir peut être un vilain défaut et vous apporter beaucoup d'ennuis.
Cartons de Pascal Garnier : si vous n'avez jamais lu de roman de Pascal Garnier, lisez celui-ci.
Comment la France a tué ses villes d'Olivier Razemon : un essai intéressant.
Six quatre d'Hideo Yokoyama : un roman policier japonais qui n'est pas très facile à lire du fait de son côté statique et à cause de ses nombreux personnages, mais il est passionnant. La résolution de l'enquête est remarquable.
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Et pour ce soir, je vous souhaite de passer un très bon réveillon.
Palmarès livres 2017
J'ai lu environ 80 livres en 2017 et quelques BD. Voici une liste de douze romans ou récits que j'ai retenus et que je conseille.
L'intérêt de l'enfant - Ian McEwan pour le thème passionnant.
Le garçon - Marcus Malte, un roman lyrique, romantique qui m'a emballée.
Huit montagnes - Paolo Cognetti pour le Val d'Aoste et tous les personnages.
L'ordre du jour - Eric Vuillard, un texte au scalpel.
Douleur - Zeruya Shalev, mon deuxième Shalev. C'est une écrivain que j'apprécie beaucoup.
La table du roi Salomon de Luis Montero Manglano, un roman ludique dont j'attends la suite avec intérêt.
Le merveilleux saloon de McSorley - Joseph Mitchell, des textes qui vous touchent avec des personnages qui sortent de l'ordinaire.
La Daronne d'Hannelore Cayre, le polar à lire, le polar de l'année.
Celui qui va vers elle ne revient pas de Shulem Deen, un texte qui bouleverse.
L'ours est un écrivain comme un autre - William Kotzwinkle, une histoire très amusante.
Quand sort la recluse - Fred Vargas, un bon Vargas avec une intrigue aussi tissée qu'une toile d'araignée.
La griffe du chien et Cartel de Don Winslow, du violent, du très violent mais deux thrillers haletants.
Le street art et CHARLIE - Collectif / Marie Christian
Ce mois-ci mon hommage aux tués de Charlie Hebdo est particulier, puisque la présente chronique (signée ta d loi du cine, squatter chez dasola) n'est pas consacrée à l'un de leurs livres ou albums, mais à un recueil d'hommages, Le street art et CHARLIE, sous-titré "La mémoire des murs" (éditions Omniscience, avril 2015, 128 pages, 230 illustrations, rassemblées par Marie Christian).
Extrait de l'Avant-propos des éditions Omniscience: "Dans les jours qui suivirent les événements dramatiques du mois de janvier 2015 une évidence s'imposait à nous: il fallait faire un livre. (...) pour conserver une trace des innombrables messages, peintures et dessins posés dans la rue par tant d'anonymes et d'artistes du street art." Extrait du texte de 4ème de couv': "Ce livre forme un précieux inventaire de ce qui a été exprimé dans l'urgence, dans l'émotion, sur les murs des villes. C'est aussi et surtout un livre de combat contre toute forme de fanatisme." Je suis bien entendu en accord avec une citation que je relève p.5: "Assassiner pour un dessin qui raille et qui déplaît, une religion qui n'est pas la sienne. Ne nous habituons pas à cela. Jamais." Les photos sont celles d'affiches, tags, pochoirs, et d'autres oeuvres éphémères, avec des motifs liés aux attentats.
On peut trouver des définitions du "street art" sur un site spécialisé ou sur wikipedia bien sûr. Le livre a bénéficié d'un financement participatif: 5614 euros apportés par 171 contributeurs pour une demande initiale de 3300 euros (couverte, donc, à 170%) via KissKissBankBank. Les droits d'auteurs de cet ouvrage sont versés à l'association Les Bâtisseuses de paix.
La sélection d'illustrations que j'en tire ci-dessous est bien plus étriquée que le vaste contenu du livre, car je ne cite ci-après (pour rappel, les droits des illustrations appartiennent aux éditions Omniscience ou aux artistes concernés) que ce qui m'a vraiment semblé représenter les dessinateurs assassinés à Charlie hebdo. Même si la Toussaint est passée depuis quelques jours, ils n'en sont plus à cela près je pense. Je n'ai pas repris toutes les oeuvres représentant Cabu (qui a souvent symbolisé l'ensemble des artistes et journalistes assassinés).
Ces portaits magnifiques sont dûs à Morèje.
Jef Aérosol a rendu hommage à toutes les victimes (connues ou anonymes) de ces jours massacrants.
Cabu et Wolinski sont représentés par Big Ben comme rigolant de voir Hollande tagué par un pigeon le 11 janvier 2015...
Pochoir de Nice Art ("on a assassiné mon Grand Duduche (...) [qui] pour moi est comme un cousin.").
Mon ressenti, à la lecture de ce que disent les artistes qui ont pu s'exprimer dans le livre, c'est que les trois jours d'attentats sont parfois entrés en résonance avec les causes qui, chacun et chacune, leur tiennent à coeur, au-delà de Charlie Hebdo. Par ailleurs, j'ai aussi trouvé quelques autres oeuvres (non répertoriés dans le livre sauf erreur de ma part) sur le blog Piwee.
Pour l'anecdote, ce livre, dasola me l'a offert lors de notre visite au Musée de l'Homme (qui porte notamment des thématiques humanistes et anti-racistes). Il figurait parmi les titres proposés par leur petite librairie, dont j'ai trouvé la sélection fort pertinente. Le Musée de l'Homme, inauguré en 1938 et rénové de 2009 à 2015, conserve aujourd'hui "l'objectif de présenter une synthèse de l’histoire de l’espèce humaine par un discours allant du biologique au culturel et de l’universel au particulier. (...) Il aborde aussi bien l’étude des périodes les plus anciennes que la période contemporaine qui questionne le devenir de l’Homme", selon son site internet.
Pour en revenir au livre, en conclusion, j'ai été frappé par le témoignage d'un artiste, qui dit (p.116) travailler "depuis deux ans sur un projet contre le racisme et l'incompréhension entre communautés. (...) En ce moment je travaille avec des jeunes en difficulté. (...) J'ai essayé de leur faire comprendre qu'on ne tue pas les gens avec qui ont n'est pas d'accord. Ils ont peu à peu modifié leur raisonnement, et ils ont été touchés à leur tour". Misère de misère! Tout ça pour ça! Et qu'en sera-t-il des milliers et milliers d'autres "jeunes", qui, eux, ne bénéficient pas d'un tel programme de sensibilisation, certainement financés par des fonds publics (qui se font rares à l'heure actuelle)? Ne risquent-ils pas de ne jamais "modifier leur raisonnement"?
*** Je suis Charlie ***
Rentrée littéraire 2016
Une fois de plus, la rentrée littéraire 2016 offre des tentations de lecture alors que mes PAL débordent et que j'ai aussi emprunté des romans en bibliothèque. D'autres font des boulimies de nourriture, moi, je me drogue à l'achat compulsif. Je me fais un challenge à moi-même de lire les cinq romans suivants d'ici fin octobre.
Ada d'Antoine Bello car j'aime cet écrivain et je n'ai rien lu à propos de ce roman sauf celui d'Alex-mot-à-mots. Cela m'intrigue. [chroniqué le 20/09/2016]
Tabou de Ferdinand Von Schirach [chroniqué le 19/12/2016] car j'ai lu ses nouvelles et son roman L'affaire Collini.
Judas d'Amos Oz car j'en ai entendu parler et parce que eeguab et miriam en ont dit du bien. [chroniqué le 29/09/2016]
La double vie de Jesús d'Enrique Serna qui est vivement conseillé par Simone et par une jeune libraire de province où je me rends régulièrement. [chroniqué le 10/11/2016]
L'échange d'Eugenia Almeida est aussi un conseil de cette même libraire. [chroniqué le 10/11/2016]
Et pour vous, qu'en est-il?
Bilan lecture 2014
En 2014, j'ai lu 80 romans français et étrangers (et une dizaine de BD). Parmi ces 80, j'en retiens au moins deux qui sortent largement du lot et m'ont vraiment beaucoup plu.
Ce qui reste de nos vies de Zeruya Shalev (qui a reçu le prix fémina étranger en 2014 - et c'est amplement mérité).
Hérétiques de Leonardo Padura. J'en profite pour conseiller à nouveau le film Retour à Ithaque de Laurent Cantet dont le scénario est de Leonardo Padura.
Parmi les romans policiers (c'est la majorité de mes lectures), je recommande encore un écrivain français: Jérôme Leroy qui avec L'ange gardien confirme son talent d'écrivain après Le bloc.
Depuis la mi-décembre 2014, j'ai mis les bouchées doubles concernant mes lectures et je conseille tous les livres cités ci-dessous.
Je viens de terminer L'homme provisoire de Sebastian Barry (Editions Joëlle Losfeld, 250 pages), histoire qui se passe en Afrique et en Irlande du côté de Sligo. Jack Mc Nulty, "L'homme provisoire" du titre, revient sur sa vie passée et surtout raconte son histoire avec Mai Kirwan, la plus jolie fille du coin. Alcoolique, Jack Mc Nulty est entré dans l'armée et est devenu démineur pendant la seconde guerre mondiale. Pendant ce temps, Mai s'ennuie, Mai est malheureuse et Mai se met à boire elle aussi. Ce n'est pas un roman très gai mais j'ai aimé le style. L'écrivain a un grand sens de la narration. Lire les billets d'Ingannmic et celui d'Une Ribambelle.
Debout-payé de Gauz (Le nouvel Attila, 170 pages) est un premier roman très bien écrit, pertinent, éclairant sur la profession de vigile, les "debout-payés", et sur tous les travailleurs venus d'Afrique Noire depuis les années 60. Lire le billet de Violette, celui très mitigé de Malika, et un autre, interrogatif, du Mérydien.
Les mots qu'on ne me dit pas de Véronique Poulain (Editions Stock, 130 pages), dont s'est librement inspiré Eric Lartigau pour La famille Bélier. Contrairement au film, ce récit autobiographique est vraiment bien, drôle, touchant, et il décrit finement qu'il n'est pas simple d'être un "entendant" dans une famille de sourds. Lire les billets de Clara, manU et Eva, enthousiastes contrairement à Laure.
Enfin je termine avec Code 93 d'Olivier Norek (Pocket, 330 pages), très bon roman policier, et c'est le premier de l'écrivain qui dans la vie est lieutenant de police au SDPJ (service départemental de la police judiciaire) du 93. Bien construite, l'intrigue tient la route (mini-billet à venir).
Je ne voudrais pas passer sous silence les trois premiers opus de la série "Roman d'un crime" de Maj Sjöwall et Per Wahlöö : Roseanna, L'homme qui partit en fumée et L'homme au balcon. Je suis les conseils de K, je les lis dans l'ordre de leur parution (de 1965 à 1975).
Et -c'est pas tout ça- je profite de ce dernier billet de l'année 2014 pour vous souhaiter à toutes et tous une excellente année 2015 (surtout la santé). Comme je ne sais pas écrire de discours, je m'arrête là pour les voeux.
Les grandes séries américaines des origines à la fin des années 70 - Alain Carrazé et Christophe Petit
Après avoir trouvé dans une librairie d'occasion un ouvrage intitulé Les grandes séries américaines des origines à 1970 (Huitième art éditions, 200 pages) qui rappelle quelques séries américaines bien connues des origines aux années 70, je confesse que Mannix, Les Mystères de l'ouest, L'homme de fer (dans son fauteuil roulant), Mission impossible (et la disquette qui s’autodétruit), Le Fugitif, Les Envahisseurs (avec le petit doigt raide, et qui se dissolvent quand ils meurent), Kojak (crâne chauve et sucette), Cannon, Les Incorruptibles, Bonanza, Daktari (avec le lion Clarence et la guenon Judy), Ma sorcière bien aimée (j’adore le générique), Au nom de la loi (qui a fait connaître Steve McQueen) ont fait partie de mes bons souvenirs télévisuels de mon adolescence. Je pourrais aussi citer d’autres séries de la même époque comme Les Monroe, Les Bannis, Peyton Place, La grande vallée et quelques autres. J'ai eu le plaisir de revoir en DVD certaines séries comme Hawaï Police d'état ou Perry Mason.
L’ouvrage, qui n’est plus disponible sauf d’occasion, date de 1994. Il se décompose en 28 chapitres évoquant chacun une série. Illustrés par beaucoup de photos, les chapitres sont rédigés par différents rédacteurs dont l’écrivain Martin Winkler. Ce dernier a rédigé les chapitres concernant Zorro, Max La menace (jamais vu) Les mystères de l’ouest, La Quatrième dimension, Au-delà du réel, Mission impossible et Agents très spéciaux (avec Robert Vaughn et David Mc Callum: une série que j’aime beaucoup). A la fin de chaque chapitre, on trouve la fiche technique, la diffusion en France et les titres des épisodes. Le livre est vraiment très bien fait. Cela ne m'empêche pas de bien apprécier les séries toutes récentes comme Murdoch, Miss Fisher, Fringe, House of cards, Mad men ou NCIS.
Et vous, quelles ont été ou quelles sont vos séries préférées ?
Bilan lecture 2013
Avant de faire mon bilan ciné annuel, je vous propose mon palmarès lecture 2013.
J'ai lu environ 80 livres (BD comprises) dont 38 romans policiers (je ne les ai pas tous chroniqués).
J'ai retenu 10 titres: cela semble peu, mais, en définitive, j'ai eu très peu de coups de coeur. Voici ma liste par ordre décroissant:
Confiteor de Jaume Cabré : 770 pages d'un grand plaisir de lecture.
Dans l'ombre de la lumière de Claude Pujade-Renaud : superbement écrit.
Hilarion de Christophe Estrada : un roman policier historique de très bonne tenue, j'espère que l'écrivain ne s'arrêtera pas là.
2666 de Roberto Bolano : pour le premier segment qui fait 150 pages.
Etranges rivages d'Arnaldur Indridason : le plaisir de retrouver Erlendur faire une enquête dans le passé.
Tokyo Zodiac murders de Soji Shimada : un roman policier dans lequel l'écrivain demande au lecteur de résoudre plusieurs devinettes.
Le trésor de la baie des orques de Kenneth Cook : exotique en diable.
Les fiancées d'Odessa de Janet Skeslien Charles : pour l'histoire.
Wallflower de William Bayer : si vous ne connaissez pas William Bayer, essayez avec ce roman.
L'analphabète qui savait compter de Jonas Jonasson : ce deuxième roman de l'écrivain est presque aussi trépidant que le premier.
Sinon au moins 150 romans m'attendent dans ma PAL, mes piles se multiplient mais je reste zen car j'aime avoir des livres autour de moi. Et vous?