lundi 14 décembre 2015

C'est quoi ce travail? - Luc Joulé et Sébastien Jousse

[Ceci n'est pas un billet de dasola, mais de ta d loi du cine, "squatter" sur son blog]

Un vacarme de machine, et ces machines en action en gros plan. Où sommes-nous, que se passe-t-il? Et puis la caméra élargit le champ, nous voyons un micro au bout d'une perche, et Nicolas Frize les écouteurs aux oreilles. Ce film, C'est quoi ce travail?, est l'aboutissement d'une "performance" artistique, la captation des "bruits" (les sons, mais aussi les mots) d'une usine automobile (l'usine PSA Peugeot Citroën à Saint-Ouen [93]), où le compositeur s'est immergé de 2012 à 2014 pour en tirer une oeuvre musicale. Le film montre donc son travail créatif. Mais pas seulement. Le reportage sur l'artiste créant son oeuvre "en résidence" ouvre aussi la parole des ouvriers (et ouvrières) à leur poste de travail, au "contremaître", au mécanicien des robots ("outilleur")... Chacun a son histoire (plus ou moins d'années en poste), et sa dignité concernant son travail (même s'il est alimentaire - il faut bien gagner de quoi faire manger les enfants!). On voit que, dans cet univers mécanique, il y a la place accrue du robot, mais toujours le facteur humain (vérifier que le robot ne "déraille" pas, avoir des réparateurs qui "tournent" et vérifient en permanence...). Certains sont fiers d'apporter leur touche personnelle (rangement minutieux des pièces usinées en sortie de chaîne, pour l'un; choix des modalités d'exécution et de l'ordre des opérations pour le tourneur-fraiseur qui doit réaliser une pièce n'existant encore que sur le papier; ou même l'apport de plantes en pot qui font apparaître un peu de verdure dans cet univers métallique...). Ils sont interviewés et se livrent avec pudeur; mais ils deviennent aussi témoins et "exécutants" de la musique de leur usine (habituellement, leurs oreilles sont protégées - d'où un peu d'émerveillement quand Nicolas Frize leur fait "entendre", avec son matériel, ce que chante leur poste). J'ai notamment relevé parmi les dizaines d'interviews le "rôle" du contremaître exprimant à peu près quelque chose comme: "je vais pas dire que je les aime. Mais je veille à eux, c'est mon équipe et c'est mon boulot. Je dois leur faire passer les messages de la direction même si je ne suis pas d'accord. En contrepartie, je fais remonter leurs remarques: ce sont eux qui sont "sur le terrain" et qui peuvent savoir". Ce que c'est que ce travail? On comprend qu'il ait fallu des mois pour mettre en harmonie la cacophonie, on voit le compositeur accorder des chutes de métal brut pour en faire une sorte de xylophone. Les scènes de répétition (mise en place du rythme de la récitation poétique) pour la représentation finale m'ont rappelé Léonard Bernstein* que j'avais vu à la télé dirigeant une répétition de West Side Story en studio. Comme des silences dans la musique, interviennent vers la fin les temps de pause, avant une sorte de marée humaine, d'invasion (appropriation?) des lieux par les familles endimanchées, pour la représentation finale, suivie (symboliquement) de la sortie de l'usine.

Ca ne peut guère se raconter, il faut le voir et l'entendre. Sorti le 14 octobre à Paris, C'est quoi ce travail? passe encore cette semaine, dans une unique salle à Paris, à une seule séance hebdomadaire, ce lundi 14/12/2015 après-midi. J'espère que ce beau film ne tardera pas à connaître d'autres modes de diffusion.

C'EST QUOI CE TRAVAIL ? - Bande annonce from Shellac Sud on Vimeo.

* Oups, j'avais écorché son nom... Merci Miriam!

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mercredi 22 septembre 2010

Tomber la chemise - Pascal Cabero

Reprise d'une "note de lecture" que je [ta d loi du cine, squatter] avais rédigée en février 2007 sur "les années Zebda" (groupe musical) racontées par un des membres.
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Pascal Cabero, Tomber la chemise, éditions Danger Public (imprimé en décembre 2006, en vente depuis le 11/01/2007).

D’où parle ce livre ?

Après lecture, on ressent comme un sentiment de manque. Ce livre se définit un peu en «creux» (sans que ce jugement – personnel – soit péjoratif). L’auteur lui-même se trouve-t-il aujourd’hui dans l’état d’esprit de goûter la plénitude de ses souvenirs ?

Essayons donc de voir ce que ce bouquin n’est pas – ne dit pas. On n’y trouve pas vraiment une «chronologie» complète du groupe Zebda (combien de «le surlendemain» ou de «cette même année»…), plutôt une ambiance. Il s’agit de la vision subjective – revendiquée comme telle – d’un de ses sept «composants». Pascal Cabero raconte, à sa manière, comment il a suscité, puis a vécu, et fait vivre, Zebda.
Cette page est-elle tournée, pour lui ? Peut-être lui reste-t-il un deuil à faire ? En tout cas, il n’a pas mis dans ses pages sa biographie complète d’avant, pendant et après Zebda (il est bien vivant – n’a pas été volontaire pour «assurer la promo» à la manière de Lennon, Morrison, Cobain etc – cf. liste p. 132 !). Il donne peu d’informations personnelles (sa vie de famille?); lorsque mention en est faite au fil d’une page, c’est toujours en rapport avec Zebda. Et quand des informations arrivent enfin sur son enfance, c’est à 30 pages de la fin du livre. Sa «tranche de vie» dans le groupe bénéficie pourtant de quelques éclairages – mais il s’agit plutôt d’éclairs qui déchirent un voile de mystères, l’individu Pascal Cabero restant fondu dans le groupe pour lequel il a tant travaillé. «En verlan, arabe se dit beur. En arabe, beurre se dit zebda. On avait un nom, il ne restait plus qu’à se le faire» (p. 33).

On ne devient Zebda qu’en mouillant sa chemise

J’ai apprécié dans ce livre que ne soit pas vendu, au lecteur, du rêve à la Star’Ac. Le monde du Show-business est étalé sans fard («…il y a show, mais il y a aussi business», p. 98). Il ne dissimule pas que, cette musique, à la base, il fallait en vivre (à 7, 9, 11, 13 personnes…). Ils ont créé leur petite entreprise musicale (avec une structure juridique «association loi 1901» au départ). On sent un crescendo : jouer dans des bars devant 50 auditeurs, puis remplir des salles de 100, puis 1000, puis 5000, puis 18 000 places. «Vendre notre spectacle entre 8 et 15 000 F» (p. 123). Mais il raconte quand même davantage qu’il n’explique (anecdotes sur les galères). Le lien entre les concerts et la vente des disques est explicité (p. 126). Qui penserait, en écoutant leurs disques (du 1er, en 1992, à l’apogée avec celui de 1998), aux problèmes de logistique ? En sillonnant la France (et au-delà), le groupe semble avoir tué sous lui au moins deux véhicules (estafette Renault, Iveco rouge). Peut-être, en 2007, apparaîtront-ils comme des «privilégiés», ayant pu bénéficier de l’ancien statut des intermittents du spectacle? On aimerait une prise de position publique de Pascal Cabero à ce sujet – une cause pour laquelle se battre?

Que sont les autres devenus?

On attendrait, aussi, des «nouvelles» des autres musiciens. La séparation est-elle encore trop douloureuse? De fortes personnalités ont coexisté, il fallait sans doute ne pas manquer de repartie au sein de la caravane (les «Voltaire» et les «Rousseau», p. 163). Serait-il, aujourd’hui, possible qu’émerge un groupe similaire, refusant, par exemple, volontairement de passer sur TF1 (p.176 – au fait, ont-ils tenu jusqu’au bout?)? On apprécie en tout cas le rappel qu’ils ont commencé eux-mêmes par assurer des «premières parties» (Les Garçons Bouchers en 1989; la Mano Negra en 1991; … Johnny Hallyday en 1993 aux Francofolies), avant que, en 1998, d’autres fassent leurs propres «1ères parties».
Dans quelques décennies, aurons-nous droit aux «inédits» de Zebda (les quelques K7 citées p. 52)? Y a-t-il un «tarif collector» pour leur premier 45 tours (p.39) ?

Pascal Cabero

Pour qui veut suivre la piste tracée dès le revers de la couv’, on tombe sur son blog. Magie d’internet: il doit réellement être à quelques clics de souris, mais semble susciter peu de commentaires ? Personne ne s’y rappelle encore, avec «nostalgie», avoir dansé, entre 20 et 30 ans, en bande, chemise(s) au vent? Un passant y déplore l’absence d’extraits du livre. Des mots, peut-être plus sincères que ceux figurant sur le «matériel promotionnel» du livre lui-même, l’y annoncent. Et Pascal Cabero, aujourd’hui, semble se chercher dans l’écriture. Au fait, avait-il lui-même envoyé son manuscrit aux Editions Danger Public, ou bien s’agit-il d’un éditeur qui a fait son travail: susciter une œuvre ?

PS du 22/09/2010: malgré une recherche poussée (gougueulisation sur "tomber la chemise cabero": 142 réponses...), je n'ai trouvé aucun blog qui ait chroniqué ce livre (qui a l'air toujours disponible sur http://www.dangerpublic.fr). Le dernier billet sur le blog http://pascal.cabero.over-blog.com date du 6 juin 2009. Il semble que Zebda ait des velléités de revenir en musique depuis 2008-2009, peut-être (?) sans Pascal Cabero.

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samedi 27 décembre 2008

Tango Pasión - Ultimo Tango

Je n'ai pas pu résister à aller voir ce spectacle que j'adore (cf. mon billet du 27/11/2008). Je croyais qu'il s'agissait d'une simple reprise des spectacles précédents (le dernier à Paris a eu lieu en 2003), et bien pas du tout. Dans la très belle salle du Théâtre des Champs Elysées, avenue Montaigne, depuis le 19 décembre 2008 jusqu'au 8 janvier 2009, se déroule Tango Pasión, Ultimo tango, qui est un spectacle entièrement renouvelé par rapport à ceux auxquels j'avais assisté. J'ai été très sensible à l'homogénéité des six couples de danseurs, plus un jeune homme ainsi qu'un chanteur et une chanteuse. Ils sont accompagnés musicalement par l'orchestre Stazomayor dirigé par Luis Stazo (au bandonéon). Cet orchestre est une des nouveautés du "show". José Libertella (décédé en 2004) qui jouait aussi du bandoneon à la tête de son Sexteto mayor était le directeur musical des précédents spectacles.
Pour ceux qui peuvent, qui aiment et/ou qui passent par Paris, je vous recommande ce beau spectacle avec des costumes très seyants tant pour les femmes que pour les hommes. Malgré quelques problèmes de micro provoquant des parasites, le spectacle bien rodé est un plaisir des yeux et des oreilles. Vous pourrez entendre de l'Astor Piazzola (Adios Nonino) mais aussi des tangos plus traditionnels. Personnellement, je ne m'en lasse pas. L'un des clous du spectacle fut le couple qui a dansé sur "la Yumba" d'Osvaldo Pugliese.

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jeudi 27 novembre 2008

Le tango

Pour moi, le tango, c'est d'abord cette musique qui m'envoûte. Je l'ai découverte en écoutant Astor Piazzolla. J'ai écumé je ne sais combien de disquaires pour trouver certains airs. Le tango se chante aussi. Je vous conseille d'écouter Susanna Rinaldi (je ne sais pas s'il existe des CD disponibles, je l'écoutais en 33 tours) ou Roberto Goyeneche. Enfin, le tango, c'est de la danse. Et je ne désespère pas d'apprendre un jour à le danser. C'est la danse la plus sensuelle que je connaisse et qui me fait vibrer. Dès qu'un spectacle de tango est programmé, je cours le voir. Et puis, il y a quelques films comme Tangos, l'exil de Gardel (1985) et Sur (1988) de Fernando Solanas ou The Tango Lesson de Sally Potter (1997), ou Assassination Tango de Robert Duvall (2002). Plus récemment, j'ai vu le documentaire El café de los maestros, qui évoquait (un peu rapidement) différents interprètes ou musiciens de tango. Le tango, c'est aussi le bandoneon (pour le profane, cela ressemble à un petit accordéon). Il faut voir les interprètes (pas toujours très jeunes) qui jouent avec maestria de cet instrument. On a envie de se lever quand le morceau est fini. Le tango se joue aussi au violon et au piano. Le tango est né dans les bas-fonds de Buenos Aires, il y a 100 ans. L'engouement en France pour le tango perdure et c'est tant mieux. Peut-être que Carlos Gardel, un Français qui lui a donné ses lettres de noblesse, y est pour quelque chose. Pour en revenir à Astor Piazzola, tout le monde ne l'apprécie pas, mais quand j'entends "Oblivion", mon coeur chavire. Vous aurez compris que pour moi, le tango est une passion même si je n'en écoute pas tous les jours.

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samedi 11 octobre 2008

Jacques Brel, il y a trente ans...

... a tiré sa révérence, le 9 octobre 1978. Je me rappelle avoir versé une grosse larme. J'avais en main son dernier disque "Les Marquises" et sa pochette bleue que ma maman m'avait acheté. Brel a été le chanteur qui m'a marquée pendant toute mon adolescence. Je connaissais beaucoup de ses chansons par coeur. Je chantais avec lui (à la manière du karaoké) en écoutant ses disques et je continue encore. Je me rappelle - plusieurs fois - ma voisine du dessus et ses coups au plafond (au plancher de chez elle) lorsque je chantais à tue-tête... Mes regrets sont de ne pas être assez âgée pour avoir entendu Brel en concert et surtout de ne pas avoir assisté à l'Homme de la Mancha. J'ai presque tous ses disques en 33 tours et en CD. Je reste une inconditionnelle. C'est un artiste intemporel qui transmettait sa fièvre, sa passion quand il chantait, rien qu'avec l'intonation de sa voix. Parmi ses chansons, je retiens: "Mathilde", "Les bonbons", "Vesoul", "Zangra", "Les vieux", "Ces gens-là", "La chanson des vieux amants", "Ne me quitte pas", "Amsterdam" (pour sa façon de la chanter), "Rosa", "Marieke", "Orly", "Les bourgeois", "Jef", "Vieillir". A la fondation Jacques Brel, à Bruxelles, j'avais découvert Far West (qui vient de sortir en DVD double avec Franz) [cf. mon billet du 25/06/2007]. Brel reste mon chanteur de prédilection.

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mardi 5 août 2008

Serge Gainsbourg aurait eu 80 ans...

... cette année (il était né le 2 avril 1928 pour être précise). Cela ne nous rajeunit pas. Avant que j'oublie et que l'année s'achève, je voudrais rendre hommage à l'homme à la tête de chou, Gainsbarre. Je l'avais vu en concert au Casino de Paris peu d'années avant sa disparition le 2 mars 1991. C'était l'époque de la Guerre du Golfe et moi je travaillais dans une maison d'édition qui a maintenant disparu. Ce n'était pas mon chanteur préféré mais je reconnais qu'il était un très bon musicien. Provocateur: il a brûlé un billet de 500 francs (à l'époque) devant une caméra de télévision, mais à côté de cela, il s'était montré ému quand sa fille Charlotte a reçu un César pour l'Effrontée. Gainsbourg s'était créé un personnage public qui devait cacher un homme timide et pudique. Pour en revenir au concert auquel j'avais assisté, son petit Lulu était venu sur la scène: touchant. Gainsbourg avait chanté ses classiques comme La Javanaise que le public connaissait par coeur. Cinéaste un peu sulfureux: Je t'aime moi non plus (1976) ou Equateur (1983), il a même été acteur chez Claude Berri dans Je vous aime (1980) ou dans quelques puplums des années 60. Ses chansons ont été reprises depuis par de nombreux musiciens et chanteurs. 17 ans après sa mort, Gainsbourg est toujours bien vivant.

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dimanche 22 avril 2007

Musiques ou chansons dans les films

Suite à mon billet du 4 avril 2007, je continue sur le sujet des musiques et chansons dans les films. Haendel, Richard Strauss et Johann Strauss sont redevenus connus du grand public du moins un temps, grâce à Stanley Kubrick. La sarabande d'Haendel est passée sur toutes les radios quand Barry Lyndon (1975) est sorti. La musique d'ouverture de 2001, Odyssée de l'Espace (1968), s'intitule Ainsi parlait Zarathoustra composé par Richard Strauss et le Beau Danube bleu de Johann Strauss fils accompagne la navette spatiale autour de la Terre. Ces musiques sont devenues des "tubes" au hit parade classique. Grâce à Nina Companeez et Michel Deville, j'ai découvert la musique de Bellini dans Raphaël ou le débauché (1969). J'ai acheté tous les opéras concernés pour trouver les extraits que l'on entend dans le film. Nos meilleures années (La meglio gioventù) (2003) m'a permis d'apprécier encore plus qu'avant les compositions d'Astor Piazzola, en particulier Oblivion. Dans le film Closer (2004), j'ai découvert Damien Rice. J'ai acheté le disque d'où sont tirées les deux chansons que l'on entend dans le film. Par là même, j'ai écouté tout le disque des 10 chansons en boucle. C'est aussi cela le cinéma.

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mercredi 4 avril 2007

Importance de la musique de film

Parmi les compositeurs de musiques de films, Ennio Morricone, que j'ai évoqué précédemment, a été justement récompensé par un Oscar d'honneur cette année. Un français a été "nominé" cette année aussi, Alexandre Desplat, pour la musique du Voile des illusions. Cet auteur s'est fait connaître depuis quelques années, comme le compositeur des musiques des quatre films de Jacques Audiard dont j'ai parlé récemment. Un CD, sorti il y a un an, regroupe toutes ses compositions. A l'écoute du CD, on est frappé de l'unicité de ces partitions dominées par le violon. Cette musique convient très bien à l'univers des films de Jacques Audiard. Elle fait partie intégrante du film. On se rappelle parfois mieux, des années après, de la musique d'un film, que son histoire. Maurice Jarre restera dans les mémoires comme le compositeur des films de David Lean : Lawrence d'Arabie, Docteur Jivago (la Chanson de Lara). En remontant plus loin, au début du cinéma parlant, Charlie Chaplin, réalisateur et compositeur, a tourné des films sonorisés avec quelques dialogues comme dans Les Temps modernes dans lequel Charlot chante et où la musique est omniprésente.

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lundi 2 avril 2007

Ennio Morricone

Compositeur italien qui vient de recevoir un Oscar pour l'ensemble de sa carrière, Ennio Morricone (né en 1928) restera célèbre pour les musiques des films de Sergio Leone, en particulier Il était une fois dans l'Ouest (1968) et Il était une fois en Amérique (1984). Il a aussi composé pour des réalisateurs et des univers aussi différents qu'Henri Verneuil, Peur sur la Ville (1975) et le Clan des Siciliens (1969), Pier Paolo Pasolini, Théorème (1968) et Salo ou 120 journées de Sodome (1975), ou que beaucoup d'autres, dont la Bataille d'Alger (1966) de Gillo Pontecorvo. Sa musique est caractérisée par des sons produits par l'harmonica, la guitare électrique et même des voix de femmes comme dans Mission (1985). Quand, par hasard, à la radio, on entend une de ses compositions, on se dit tout de suite: tiens, du Ennio Morricone ! Il a vraiment un style bien à lui. En tout cas, je lui souhaite encore une longue carrière. 

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