vendredi 23 décembre 2022

Palmarès cinéma 2022

Bien que je n'aie pas encore vu Godland, un film islandais sorti cette semaine, je veux, comme tous les ans, établir mon palmarès cinéma de cette année 2022. Comme en 2021, j'ai été frappée par la baisse du nombre de spectateurs dans certaines salles. Je trouve cela très triste. Mais, comme me l'a fait remarquer un de mes collègues, fan de cinéma comme moi, les films proposés dans les salles cette année n'étaient pas tous emballants. J'ai vu 89 films et j'en retiens 10.

La nuit du 12 de Dominique Moll, le meilleur film français de l'année.

Le serment de Pamfir de Dmytro Sukholytkyy-Sobchuk pour l'histoire, l'ambiance et l'acteur qui interprète Pamfir.

RMN de Cristian Mungiu, un des oubliés du palmarès cannois.

La conspiration du Caire de Tarik Saleh, un grand succès critique et public très mérité.

Leila et ses frères de Saeed Roustaee. J'ai vraiment aimé ce film avec des acteurs de talents et je ne l'ai pas trouvé trop long.

Aucun ours de Jafar Panahi, pour ce réalisateur qui croupit en prison depuis juillet 2022. Le film est formidable.

The Card Counter de Paul Schrader, film vu au tout début de l'année 2022, il sort des sentiers battus. Des films américains comme on n'en voit plus beaucoup.

As Bestas de Rodrigo Sorogoyen pour le côté anxiogène, pour Marina Fois et pour les deux comédiens espagnols.

Les mystères de Barcelone de Lluis Danès, une splendeur visuelle. Cela m'a fait penser à deux films, Biancaneves de Pablo Berger et Balada trister d'Alex de la Iglesia (pour le côté baroque visuel).

Les femmes du square de Julien Rambaldi, un film qui fait un bien fou.

Et vous, quels sont les films qui vous auront plu cette année?

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vendredi 1 avril 2022

Bilan du challenge martien / Le virus acquitté - N°24

Pour ce premier avril-ci, je (ta d loi du cine, "squatter" chez dasola) vais mixer (ou mixter?) deux thèmes: d'abord, le billet de bilan de mon Challenge de la planète Mars (1er mars 2021 au 31 mars 2022), puis, dans un second temps, quelques mots (mensuels...) sur le fameux virus qui nous avait amené à finir mars 2020 confinés. Deux ans déjà, une éternité... et bientôt, nous votons (mais cela est hors sujet).

Le Challenge de la planète Mars s'est achevé hier sur un bilan honorable. Merci à tous les participants et commentateurs. Finalement, ce sont treize participants qui ont pris la peine d'inscrire au moins un de leurs billets dans le cadre du Challenge que je proposais, pour un total de 21 billets, ce qui a (re)présenté au moins 16 oeuvres différentes. Mention spéciale à Pativore qui en a écrit 5 en plus du fait d'avoir créé le logo "Planète Mars", suivie par Erwelyn (4 billets), puis par Zoé Lucaccini (2 articles). Le billet organisant le Challenge a, lui, reçu 28 commentaires de 12 blogueurs différents (dont 6 de Pativore et d'Erwelyn, et 2 pour A girl from Earth, Dominique, Girlymammie, Keisha, Titi70, Vincent, plus quatre autres blogueurs). Et s'il n'y en a pas eu davantage, ce n'est pas faute d'avoir signalé, dans de nombreux blogs, sous tel ou tel de leurs billets, qu'il aurait tout à fait sa place dans le Challenge (mais je n'ai inscrit que ceux qui ont fait une démarche en ce sens).

Si l'on regarde du côté des oeuvres chroniquées, le film Total Recall (1990) et le livre Curiosity de Sophie Divry ont eu le plus de présentations (3), suivis par Martiens, go home! (2, dont moi). Pour le reste, la palette s'est donc avérée très étendue! Merci spécial à Erwelyn (du blog Chroniques terriennes), qui a pris la peine d'actualiser son billet qui présentait le Challenge et d'en faire un article de bilan.

Pour ma part, j'ai rédigé, sur le blog de dasola, 20 billets totalisant 98 commentaires. Parti tard, j'ai accéléré sur la fin avec 6 billets en mars 2022, ce qui fait qu'avec mes 8 billets dans les derniers 40 jours, j'ai donc fini par moyenner à 1,5 billets par mois sur toute la durée du Challenge, cependant que certains de mes billets présentaient plus qu'une oeuvre (j'en compte 25... en comptant les recueils de nouvelles pour un?). J'ai pu aussi inscrire certains de mes billets sur d'autres Challenges (cf. colonne de droite - ou les billets eux-mêmes): 9e puis 10e Challenge de l'Imaginaire; Challenges Classiques en 2022; Challenge Winter short series in SFF, ... Par contre, j'ai eu un peu de mal à sortir de ma "zone de confort" (à découvrir des titres récents dont je n'aurais jamais entendu parler sans la blogosphère). 

Il m'a été suggéré de prolonger le Challenge. Si l'on entend par là que je devrais continuer à rédiger moi-même des billets sur le thème "planète Mars" ainsi qu'à m'efforcer de proposer à toute la blogosphère de venir participer (inscrire tel ou tel billet dont je découvre l'existence...), je crois que ça ne va pas le faire. Disons que, le cas échéant, je pourrais continuer à mettre à jour les liens (avec date du billet) et à tenir à jour la liste dans le billet du Challenge pour tous ceux qui me le demanderaient expressément! Mais je suppose que je vais laisser passer un certain temps avant de relancer activement quelque chose, puisque, comme dit plus haut, il me reste pour ma part suffisamment d'oeuvres à découvrir pour envisager d'ores et déjà de relancer une nouvelle édition (dans 11 mois d'ici, le 1er mars 2023?). Peut-être que je devrais réfléchir, d'ici là, à un nom qui ne fasse pas apparaître monsieur Elon Musk parmi les premiers résultats sur moteur de recherche!

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Venons-en maintenant à ma 24e "chroniquette", que j'ai titrée plus haut Le virus acquitté, pour parler du coronavirus qui a bouleversé la planète (certains pays dont le nôtre, tout au moins) il y a deux ans.

Il semble que tout focaliser sur ce sujet ou même en débattre soit désormais has been: "un clou chasse l'autre", selon le vieil adage (élection ou guerre? Faites votre choix). Celui que l'on jugeait si dangereux il n'y a pas si longtemps serait-il aujourd'hui bien négligeable?

03/03/2022: fin du passe vaccinal annoncée par M. Castex pour le 14 mars 2022. Bientôt le retour des soirées cinoche-resto ;-) ... Ah non, zut, on en revien(drai)t au pass "sanitaire"! Oui, ben finalement, non, on a largement arrêté de nous... bassiner avec ça.

03/03/2022: ça y est, on a enfin passé le cap des 23 millions de contaminations. Ouf, je m'inquiétais, le compteur devenait poussif... et quelques jours après, enfin, le cap des 140 000 morts est aussi dépassé. Même observation, j'avais peur que le comptage des morts en Ukraine mobilise toutes les ressources de nos statisticiens au détriment de ce comptage-ci... Fin mars, on en est à combien? Une centaine de morts par jour? Misère.

21/03/2022: on sent que c'est le printemps. Dans la rue, les jupes raccourcissent. Et dans le métro, les nez émergent des masques (si, si!)... cependant que retentissent les avis rappelant que le port du masque y est obligatoire "sous peine d'une amende de 135 euros".

==  Précision: [même ailleurs que dans le métro et quelques autres lieux,] depuis la mi-mars, il est permis, il est autorisé, de continuer à porter le masque, il n'est surtout pas interdit de (continuer à) le porter. Cela devient un choix personnel et non plus une obligation. == 

24/03/2022 - une seule solution pour s'en sortir: mangez des brocolis! D'où vient donc ce légume? De Sicile, semble-t-il (?)

C'est tout? C'est tout ce que j'ai noté. Le clou, vous disais-je...

Et pour boucler avec ce que je disais plus haut concernant les élections: quoi qu'en dise l'adage "au premier tour on choisit, on second tour on élimine", j'ai un peu l'impression que beaucoup de ceux qui voteront au premier tour (seront-ils nombreux?) élimineront, parmi les candidats disponibles, ceux qui leur conviendront le moins, pour se rabattre par défaut sur l'un de ceux susceptibles de leur déplaire le moins... Rien de bien enthousiasmant dans tout ça!

On verra bien où en seront le virus, le monde et la France après la date prévue pour le second tour de nos élections législatives (juin 2022).

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dimanche 27 février 2022

Les César 2022

Cela faisait quelques années que je n'avais pas vu la cérémonie des Césars et j'avoue que j'ai apprécié ce rendez-vous du cinéma qui s'est déroulé le vendredi 25 février dernier  même si comme d'habitude, c'était trop long. Les mercis ont été innombrables mais il y a eu un ou deux discours intéressants comme celui d'Arthur Harari et Jacques Fieschi. Je regrette que des films tels que Bac nord et Boîte noire aient été oubliés dans la distribution et que, de même, certains n'aient pas été nommés comme Les deux Alfred ou Gagarine. J'ai été ravie que Aissa Diallo Sagna, une vraie aide-soignante dans la vie, reçoive le César du meilleur second rôle féminin dans La fracture, elle est vraiment très bien. Sinon, pour les hommages, celui de Xavier Dolan envers Gaspard Ulliel était un peu long alors que l'hommage à Bertrand Tavernier a été honteusement court. Cate Blanchett qui a reçu un César d'honneur était divine comme d'habitude. Par ailleurs, les films Illusions perdues et Annette (toujours pas vu) ont été bien récompensés. Il y a eu la fausse note en la personne d'une jeune femme en rouge qui a montré son "c.l". Je n'aurais pas cru que The Father soit récompensé du César du meilleur film étranger face à La loi de Téhéran ou Drive my Car.

Et vous, si vous avez vu les Césars, qu'en avez-vous pensé?

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vendredi 24 décembre 2021

Palmarès cinéma 2021

Comme tous les ans, voici mon palmarès de cinéma. Une fois encore, je n'ai pas vu autant de films que j'avais prévu en raison du reconfinement, du couvre-feu conséquences du la COVID. Je rappelle que les cinémas avec jauge ont rouvert mi-mai 2021. 

J'ai vu 59 films dont quelques navets que je nommerai pas. Je ne retiens que les bons.

J'en ai choisi 15 dont un que je n'ai pas chroniqué.

Je commence par les trois films iraniens que je place en tête. 

La loi de Téhéran de Saeed Roustayi : le polar de l'année avec Bac Nord (voir ci-dessous). Le rythme est soutenu et le film montre que, drogués victimes ou dealers porteurs de 5g ou 500 gr, en Iran, l'exécution par pendaison les attendent.

Le Diable n'existe pas de Mohammad Rasoulof : quatre moyens métrages réunis en un seul long-métrage avec comme thème la peine de mort et ceux à qui on demande d'être des bourreaux à leur corps défendant.  

Un héros d'Asghar Farhadi. On n'oublie pas de sitôt le beau visage de Rahim et son sourire de plus en plus crispé au fur et à mesure que le film se déroule, et j'ai été émue par le petit garçon bègue.

Je continue avec des films français.

Illusions perdues de Xavier Giannoli. Peu de temps après une adaptation plutôt sympa d'Eugénie Grandet par Marc Dugain, le cinéma français a choisi de continuer d'adapter Balzac et c'est une réussite.

Bac Nord de Cedric Jimenez : un film sous adrénaline avec une histoire qui se passe dans les quartiers nord de Marseille. D'un côté les flics, de l'autre, des jeunes et moins jeunes de quartiers sensible. Au centre, le trafic de drogue. L'une des séquences finales est impressionnante. Une réalisation digne des meilleurs films américains.

La fracture de Catherine Corsini : les urgences d'un hôpital pendant une  nuit de manif des gilets jaunes et ce n'est pas triste. Valeria Bruni-Tedeschi est formidable.

Les deux Alfred de Bruno Podalydès, c'est le film qui m'a réconcilié avec les frères Podalydès, et Sandrine Kiberlain montre une fois de plus son talent comique.

Médecin de nuit d'Elie Wajeman qui vaut pour l'interprétation remarquable de Vincent Macaigne en médecin de nuit.

Gagarine de Fanny Liatard et Jérémy Trouilh, à la limite du documentaire, ce film plein de poésie arrive à nous faire croire qu'une barre d'immeuble peut se transformer en station spatiale. 

Je termine avec :

Compartiment n°6 de Juho Kuosmanen, ce "rail movie" m'a beaucoup plu. Son grand prix à Cannes est amplement mérité.

Drunk de Thomas Vinterberg, c'est le premier film que j'ai vu à la réouverture des salles. Je me suis dis, cela commence bien. Madds Mikkelsen et les autres acteurs sont formidables.

Les sorcières d'Akelarre de Pablo Agüero. Ce film nous plonge dans le Pays Basque du début du XVIIème s., au temps de la chasse aux sorcières. Les rôles féminins sont magnifiques.

Tre Piani de Nanni Moretti. C'est le premier film de Nanni Moretti que j'apprécie vraiment.

L'un des nôtres de Thomas Bezucha (Pascale en avait dit beaucoup de bien). Kevin Costner qui a produit le film est très bien avec Diane Lane. Ils interprètent des grand-parents voulant récupérer à tout prix leur petit-fils. J'ai vu le film sur grand écran. Il est resté à l'affiche pendant une semaine dans une seule salle. Et c'est tout à fait dommage. J'ai acheté le DVD et l'ai déjà visionné avec mon ami, je ne me rappelais même pas que j'avais pris le temps de le chroniquer.

First Cow de Kelly Reichardt, non chroniqué, est un film qui sort des sentiers battus. Je l'ai vu en juin dernier en avant-première et il m'a emballée. J'ai aimé la manière qu'a la réalisatrice de raconter l'histoire d'une vache dans l'ouest des Etats-Unis dont le lait va permettre de faire des gâteaux et des beignets. C'est aussi l'histoire d'une belle amitié entre deux hommes qui essaient de s'en sortir comme ils peuvent. Elle prend son temps pour raconter son histoire. Il s'agit d'une réalisatrice que j'apprécie beaucoup. Lire le billet sympathique de Pascale et celui de Mymp.

En revanche, je regrette sincèrement que des films de premier plan soient sortis directement sur petit écran, du fait que des plateformes les produisent. Je pense que le cinéma sur grand écran, c'est ce qu'il y a de mieux. Malheureusement pour moi, il faudra que j'attende la sortie en DVD/Blu-ray du nouveau film de Jane Campion. Les spectateurs doivent revenir dans les salles (il semble y avoir eu une baisse significative du nombre de spectateurs dans les salles cette année). 

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dimanche 20 décembre 2020

Palmarès cinéma 2020

Et bien, voici le temps de mon palmarès cinéma d'une année qui fut assez épouvantable pour des raisons sur lesquelles, je ne m'appesantis pas. Malgré les deux confinements, j'ai réussi à voir 68 films en salle. Ce qui est plutôt pas mal de mon point de vue. Chaque fois, avec le masque et la distanciation physique nécessaires.

Même si tous les films prévus par les distributeurs n'étaient pas au rendez-vous, même si le Festival de Cannes n'a pas eu lieu, il y a eu quelques pépites venues en particulier des pays d'Asie.

Voici mon propre palmarès de mes 10 films préférés par ordre de préférence. Les trois premiers sont déjà sortis en DVD et Bluray.

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Dans un jardin qu'on dirait éternel de Tatsushi Omori: ce film japonais permet de voir pour la dernière fois la regrettée Kirin Kiki, et l'histoire qui a un côté apaisant qui fait du bien. Je suis sortie très zen de la projection. Dans un des bonus du DVD, j'ai appris que le film avait été tourné dans la maison de la soeur de Kirin Kiki.

Séjour dans les monts Fuchun de Gu Xiaogang, magnifique film chinois. J'en redemande de cette qualité.

Lucky Strike de Kim Yong-Hoonun polar coréen au scénario bien construit et très malin

Benni de Nora Fingscheidt, une histoire terrible sur une gamine que l'on ne peut pas oublier. Un premier film d'une grande maîtrise.

Chained de Yaron Shani, un film israélien avec des acteurs presque tous non professionnels, un choc. C'est le premier volet d'une trilogie et c'est le plus réussi (à mon avis).

Eté 85 de François Ozon, un bon film du réalisateur avec deux jeunes acteurs formidables. 

Antebellum de Gerard Bush et Christopher Renz, j'ai été séduite par le scénario.

1917 de Sam Mendes pour la réalisation. On a l'impression que le réalisateur n'a fait qu'une seule prise en ne lâchant pas les deux acteurs principaux.

Antoinette dans les Cévennes de Caroline Vignal - pour Patrick qui sait très bien braire quand il faut.

Tu mourras à 20 ans d'Amjad Abu Alaïa, un très beau film soudanais avec une histoire émouvante. C'est très dépaysant.

Voilà, mes choix ont été évidents, je n'ai pas hésité. 

J'espère qu'en 2021, les cinémas vont rouvrir et que l'on pourra voir plein de beaux films.

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mardi 31 décembre 2019

Palmarès cinéma 2019

Malgré la grève des transports depuis décembre, j'ai vu 106 film en 2019. Ce fut à nouveau une année riche avec des films très divers. Il y a plein de films que je n'ai pas vus pour diverses raisons comme Midsommär, Martin Eden, LeMans 66, Il était une fois à Hollywood, etc... Eh bien, tant pis pour moi.

Même si je n'ai pas eu le coup de coeur de l'année, voici dix films que je recommande. Ils sont classés dans l'ordre où je les ai vus. Je n'ai pas mis Parasite qui est un film que j'ai apprécié (pour la première partie) mais sans plus. Et je n'ai pas choisi non plus les Misérables qui m'a gênée dans son traitement du sujet.

Edmond d'Alexis Michalik (l'année cinématographique 2019 commençait très bien)

An Elephant sitting still de Bo Hu, un film chinois qui se mérite mais c'est vraiment bien

Le chant du loup d'Antonin Baudry, un très bon premier film français

L'oeuvre sans auteur 1 et 2 de Florian Henckel von Donnersmark, deux films en un, superbe

Roubaix, une lumière d'Arnaud Despleschin pour la prestation de Roschdy Zem

Ad Astra de James Gray pour les décors et prises de vue

Le traître de Marco Bellochio pour l'acteur principal et l'histoire

J'accuse de Roman Polanski : un très grand film grâce auquel j'ai appris des choses

Hors normes d'Olivier Nakache et Eric Toledano : un film qui fait du bien

La vie invisible d'Euridice Gusmão de Karim Aïnoud : pour les deux actrices

Puis en voici quelques autres que je vous conseille :

Green book de Peter Farrelly

La chute de l'empire américain de Denys Arcand

El Reino de Rodrigo Sorogoyen

Dieu existe, son nom est Petrunya de Teona Strugar Mitevska

So long my son de Wang Xiaoshuai

Les hirondelles de Kaboul de Zabou Breitman et Eléa Gobbe-Mévellec

Sorry we missed you de Ken Loach

Ceux qui travaillent d'Antoine Russbach

Pour Sama, journal d'une mère syrienne de Waad el Kateab et Edward Watts

Brooklyn Affairs d'Edward Norton

 

Pour une fois, je vais aussi faire un palmarès des films que vous pouvez ne pas voir, en voici 10 aussi.

La sainte famille de Louis-Do de Lencquesaing

Ben is back de Peter Hedges

Sunset de Lazlo Nemes

X-men Dark Phoenix de Simon Kinberg

Persona non grata de Roschdy Zem

Thalasso de Guillaume Nicloux

Gloria mundi de Robert Guediguian

Gentlemen cambrioleurs de James Marsh

Beaux-parents d'Hector Cabello Reyes

Alice et le maire de Nicolas Pariser

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dimanche 24 février 2019

La Chute de l'Empire américain - Denys Arcand / Cérémonie des Césars / Disparition de Stanley Donen

Comme pour le film d'Ozon, j'ai eu l'occasion de voir en avant-première La chute de l'Empire américain du québécois Denys Arcand. 15 ans après Les invasions barbares et 33 ans après Le déclin de l'Empire américain, La chute de l'Empire américain clôt en beauté cette trilogie. Ce nouveau film de Denys Arcand est une comédie policière mâtinée de satire politique. Pierre-Paul, titulaire d'un doctorat en philosophie, est chauffeur livreur à Montréal. Dans un café, il est en train de rompre avec sa petite amie en lui affirmant que les gens intelligents (comme lui) sont handicapés pour réussir. Il est complètement désabusé jusqu'à ce que des sacs pleins de billets de banque se retrouvent à ses pieds. Cela fait suite à un braquage auquel, il a assisté fortuitement, qui a mal tourné. Pierre-Paul, très pragmatique et n'hésitant pas beaucoup, s'empare des sacs. Il ne trouve rien de mieux à faire que de dépenser quelques billets pour louer les services d'une call-girl de luxe (la plus chère de Montréal), appelée Aspasie (comme la prostituée amie de Socrate et Périclès). La police mène l'enquête sur ce braquage. Pierre-Paul est décidé à se débarrasser de l'argent avec l'aide d'un ex-taulard qui a pris des cours de droit et de gestion sur l'évasion fiscale. Il y a plein de rebondissements que je ne vous révélerai pas. Malgré quelques scènes un peu violentes, l'ensemble est souvent drôle et les personnages principaux sont attachants. Pierre-Paul et Aspasie, qui se révèle une fille épatante, aident quelques SDF avec l'argent trouvé. La partie montrant comment on peut "blanchir" de l'argent sale grâce à un circuit rôdé, un peu compliqué (car il implique pas mal de personnes), est à ce titre instructif. Le film se termine sur des visages de SDF que l'on croise à Montréal, des Inuits et des Indiens du Canada. C'est brutal mais frappant. Un très bon film que je vous recommande. J'avais des appréhensions sur l'accent québécois. Et bien, j'ai tout compris.

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Je n'avais pas vu la cérémonie des Césars depuis plusieurs années, alors j'y ai jeté un oeil. Bien mal m'en a pris, j'aurais mieux fait de regarder autre chose. La cérémonie a duré 3h10, le spectacle fut affligeant. Kad Merad (le maître de cérémonie), faisait ce qu'il pouvait. Le pauvre Robert Redford à qui on rendait hommage et à qui on a remis un César d'honneur, avait l'air de souffrir. D'ailleurs, tous les hommages aux morts et à Robert étaient nullissimes. Les gags tombaient à plat. En revanche, j'ai trouvé le palmarès honorable (Le grand bain de Gilles Lellouche n'a reçu qu'un César, ouf, tant mieux!). Jusqu'à la garde et Les Frères Sisters ont reçu 4 Césars chacun : c'est totalement justifié. Et il n'y a eu personne pour prendre le César du meilleur film étranger, le film japonais de Kore-Eda (sans commentaire...).

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Une autre mauvaise nouvelle: j'ai appris la disparition, hier, 23 février 2019, de Stanley Donen, à l'âge vénérable de 94 ans. Pour ceux qui l'ont oublié, il fut le réalisateur de Chantons sous la pluie (1952), Funny Face (1957), Charade (1963), Indiscret (1958), Arabesque (1966), Voyage à deux (1967), L'herbe est plus verte (1960).

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lundi 31 décembre 2018

Palmarès livres 2018

En ce dernier jour de l'année, je tenais à faire un palmarès "livres". Je me suis rendu compte que sur ces derniers cinq ans, 2018 est l'année où j'aurais le moins lu. Je ne sais pas vraiment pourquoi. J'ai lu environ 70 livres plus quelques BD. Parmi ces titres, j'en retiens dix :

Habemus piratam de Pierre Raufast : jubilatoire.

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Le chagrin des vivants d'Anna Hope : très beaux portraits de femmes de l'entre-deux-guerres à Londres.

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Le démon de Gotland d'Indrek Hargla, le 6ème de la série avec Melchior l'apothicaire estonien. Je conseille aussi les cinq précédents, à lire de préférence dans l'ordre.

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Pyromane de Wojciech Chmielarz : un très bon roman policier polonais.

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Scherbius (et moi) d'Antoine Bello : un bon moment de lecture. Antoine Bello ne m'a encore jamais déçue.

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Dans les angles morts d'Elizabeth Brundage : une histoire sombre avec un personnage principal peu recommandable.

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Pour services rendus de Iain Levison : où comment on se rend compte que mentir peut être un vilain défaut et vous apporter beaucoup d'ennuis.

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Cartons de Pascal Garnier : si vous n'avez jamais lu de roman de Pascal Garnier, lisez celui-ci.

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Comment la France a tué ses villes d'Olivier Razemon : un essai intéressant.

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Six quatre d'Hideo Yokoyama : un roman policier japonais qui n'est pas très facile à lire du fait de son côté statique et à cause de ses nombreux personnages, mais il est passionnant. La résolution de l'enquête est remarquable.

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Et pour ce soir, je vous souhaite de passer un très bon réveillon.

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lundi 24 décembre 2018

Palmarès cinéma 2018

J'ai vu 116 films à ce jour et j'en ai chroniqué une centaine. A la différence d'autres années, je n'ai pas eu de vrai de coup de coeur. Mais il y en a tout même beaucoup qui m'ont plu, et j'ai dû faire des choix cornéliens pour en retenir vingt-cinq.
Voici ma liste dans l'ordre où je les ai vus.

1 L'insulte de Ziad Doueiri : un film remarquable avec deux acteurs très bien dirigés.

2 Jusqu'à la garde de Xavier Legrand sur un sujet dur : la violence domestique. Une fin qui laisse le spectateur tétanisé.

3 Hostiles de Scott Cooper : un beau western mélancolique avec Christian Bale et Rosamund Pike convaincants dans leur rôle.

4 The Third murder d'Hirokazu Kore-Eda qui m'a mieux plu qu'Une affaire de famille. Deux Kore-Eda sortis la même année, on a été gâtés.

5 La révolution silencieuse de Lars Kraume : film classique bien interprété par de jeunes acteurs allemands convaincants.

6 En guerre de Stéphane Brizé : film "coup de poing" avec un Vincent Lindon, magistral.

7 Une année polaire de Samuel Collardey : ce docu-fiction sur un instituteur danois au Groenland est rafraîchissant et dépaysant.

8 Champions de Javier Fesser : ce film espagnol est sympathique et le regard porté sur les handicapés n'est pas condescendant.

9 La mauvaise réputation d'Iram Haq sur le destin d'une jeune femme d'origine pakistanaise vivant en Norvège qui subit tout le poids de la tradition.

10 Désobéissance de Sebastian Lelio vaut la peine pour admirer les deux Rachel (Weisz et Adams). L'histoire se passe dans le milieu juif hassidique.

11 Pororoca, pas un jour ne passe de Constantin Popescu : une histoire éprouvante dont on ne sort pas indemne. L'acteur principal est sensationnel.

12 Au poste! de Quentin Dupieux : un film loufoque et très bien écrit.

13 Woman at war de Benedikt Erlingsson : quel plaisir d'entendre parler islandais et quels beaux paysages!

14 Parvana de Nora Twomey : l'histoire émouvante de Parvana une petite afghane. L'animation est remarquable.

15 Mademoiselle de Joncquières d'Emmanuel Mouret : une histoire subtile, et Cécile de France excellente.

16 Première année de Thomas Lilti : grâce à Vincent Lacoste et William Lebghil, j'ai suivi avec intérêt la préparation du concours de la fin de la première année de médecine.

17 Amin de Philippe Faucon : la relation entre Amin et Gabrielle m'a beaucoup touchée.

18 Frères ennemis de David Oelhoffen est un polar nerveux sans temps mort et bien interprété.

19 La saveur des rāmen d'Eric Khoo : un film goûteux.

20 Dilili à Paris de Michel Ocelot : une merveille de film d'animation.

21 Le jeu de Fred Cavayé vaut le coup d'être vu rien que le scénario. Il s'agit du "remake" d'un film italien inédit en France. Les acteurs sont excellents.

22 Silvio et les autres de Pablo Sorrentino pour Toni Servillo, impérial.

23 Cold war de Pawel Pawlikowski pas un film parfait mais quel beau noir et blanc!.

24 Sale temps à l'hôtel El Royale Drew Goddard (que je ne connaissais pas): j'ai vraiment "marché" à ce film distrayant avec de nombreux rebondissements.

25 Pupille de Jeanne Herry : un film touchant sur la rencontre entre Théo (2 mois et demi) et Alice, la quarantaine qui aura attendu 10 ans un enfant à adopter.

Même si je ne l'ai pas chroniqué, j'ajoute un documentaire On a 20 ans pour changer le monde: un documentaire brûlant d'actualité sur les sols de nos campagnes qui meurent à cause des pesticides et des labours intensifs.

Je vais par ailleurs mentionner (sans leur faire les honneurs d'un lien!) quatre "flops" de 2018 selon moi. En liberté! de Pierre Salvadori, Normandie nue de Philippe le Guay, Fleuve noir d'Eric Zonka et Vers la lumière de Naomi Kawaze : films très évitables.

Et sinon, comme je l'avais écrit et espéré à la fin de mon billet de palmarès de l'année dernière, je suis ravie de m'être procuré les cinq films de Mikio Naruse projetés en 2017 sur grand écran. Ils viennent de sortir en dvd et blu-ray. Un très beau coffret à se faire offrir pour ces fêtes. Mes deux billets ici et .

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dimanche 31 décembre 2017

Palmarès livres 2017

J'ai lu environ 80 livres en 2017 et quelques BD. Voici une liste de douze romans ou récits que j'ai retenus et que je conseille.

L'intérêt de l'enfant - Ian McEwan pour le thème passionnant.

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Le garçon - Marcus Malte, un roman lyrique, romantique qui m'a emballée.

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Huit montagnes - Paolo Cognetti pour le Val d'Aoste et tous les personnages. 

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L'ordre du jour - Eric Vuillard, un texte au scalpel.

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Douleur - Zeruya Shalev, mon deuxième Shalev. C'est une écrivain que j'apprécie beaucoup.

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 La table du roi Salomon de Luis Montero Manglano, un roman ludique dont j'attends la suite avec intérêt.

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Le merveilleux saloon de McSorley - Joseph Mitchell, des textes qui vous touchent avec des personnages qui sortent de l'ordinaire.

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La Daronne d'Hannelore Cayre, le polar à lire, le polar de l'année.

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Celui qui va vers elle ne revient pas de Shulem Deen, un texte qui bouleverse.

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L'ours est un écrivain comme un autre - William Kotzwinkle, une histoire très amusante.

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Quand sort la recluse - Fred Vargas, un bon Vargas avec une intrigue aussi tissée qu'une toile d'araignée.

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La griffe du chien et Cartel de Don Winslow, du violent, du très violent mais deux thrillers haletants.

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