Afrique du sud - Swaziland - Zimbabwe - Bostwana (6)
Ce billet est le dernier sur mon voyage sud-africain. J'ai terminé en beauté avec les chutes Victoria et auparavant avec le parc de Chobe où se réunit la plus grande concentration d'éléphants d'Afrique. Et c'est vrai que l'on a en vu, des éléphants, on ne savait plus où regarder tellement il y en avait. On en a contemplé de nombreux qui se trempaient dans la rivière Chobe au Bostwana. Ils avaient l'air d'être heureux comme tout. Et nous, on était en mini-croisière sur cette même rivière et c'est comme cela qu'on a pu s'approcher au plus près des animaux. Un régal.
On a passé la dernière matinée aux chutes Victoria qui furent découvertes par Livingstone, l'explorateur écossais en 1855. On nous a fortement incités à les survoler en hélicoptère. En effet, le débit des chutes est tellement important que la brume d'eau fait écran pour les personnes qui marchent le long du sentier bordant les chutes. Par ailleurs, l'eau se déverse dans un canyon étroit et il est très compliqué de prendre des photos. Les chutes sont larges de 1700 mètres avec une hauteur de 100 mètres.
Voici l'hélicoptère qui a emmené 5 personnes dont moi plus le pilote
Pour prendre des photos, il faut presque un appareil photo étanche et nous-mêmes, on a pris des douches malgré les cirés que l'on avait revêtus.
Et pour conclure, encore une girafe. Ce fut un beau voyage.
Afrique du sud - Swaziland - Zimbabwe - Bostwana (5)
Avant d'aller vers le Zimbabwe et le Botswana pour le parc de Chobe, nous avons terminé notre voyage en Afrique du sud avec de courts arrêts et quelques visites à Pretoria, Johannesburg et un des ses quartiers, Soweto.
Nous n'avons fait qu'un tour de ville en car à Johannesburg.
A Prétoria, nous avons fait un arrêt devant l'immense statut de Nelson Mandela haute de 7 m qui tourne le dos aux Union buildings...
... avant d'atteindre et de visiter très partiellement le musée de l'Arpatheid à Johannesburg. On n'a pas le droit de prendre des photos à l'intérieur car le musée présente beaucoup de photos qui ne sont pas libres de droits.
Voici l'entrée du musée.
Voici le passage qui mène à à l'intérieur des salles du musée. Le mur fait penser à un camp de prisonniers.
Nous nous sommes dirigés en car vers le quartier de Soweto. Pas loin du bord de la route, on voit des centaines de cahutes en tôles dont l'ensemble forme des townships. Les touristes ne se promènent pas seuls à pied dans Soweto. Et cependant, les choses évoluent dans le bon sens. Les gens de Soweto sont très attachés à leur quartier. Nous avons eu la chance d'avoir une guide qui est née à Soweto et y habite. Elle s'appelle Elisabeth. Elle parlait très bien le français qu'elle avait appris à l'Alliance française.
Sur une des places de Soweto, "Freedom Square", un site historique, on s'est arrêté pour déambuler dans un marché "en dur". C'était un moment sympa.
On a repris le car pour se diriger vers la maison de Nelson Mandela qu'il a habitée de 1946 à 1961 jusqu'à son arrestation.
On est passé devant un salon de coiffure/barbier sur le bord de la route.
Et on a fait une halte devant la plaque commémorative du 18 juin 1976, journée où 130 personnes perdirent la vie et il y eut plus de 1000 blessés. Il s'agissait d'une manifestation contre l'afrikaans obligatoire à l'école. Des enfants de tous âges participèrent à la manifestation, le premier tué fut Hector Peterson, 13 ans. La photo (très célèbre) ci-dessous montre la victime dans les bras d'un plus grand, et la soeur d'Hector en pleurs.
La plaque commémorative avec la photo en arrière plan.
Ce n'était pas facile de prendre des photos de la maison (très petite) de Nelson Mandela. Il y avait du monde et peu de recul. La dame noire à côté de la porte, c'est Elisabeth (notre guide).
Panneau expliquant la rénovation de la maison.
Brochure récupérée dans la maison (un très petit quatre pièces) qui montre les pièces intérieures. Il y a des souvenirs et quelques meubles. Mandela y vécut avec ses deux premières femmes dont Winnie disparue tout récemment.
Suite et fin dans un prochain billet.
Afrique du sud - Swaziland - Zimbabwe - Bostwana (4)
Après plusieurs réserves privées et avant notre "extension" vers le parc de Chobe au Bostwana et les Chutes Victoria au Zimbabwe, nous avons fait plusieurs haltes intéressantes, dont une croisière sur la rivière Blyde (joie) qui traverse le canyon. Ce canyon composé de grès rouge est le deuxième plus grand canyon d'Afrique. La vue la plus célèbre du canyon est celle donnant sur les Trois "Rondavels" (hutte en Afrikaans), qui rappellent des huttes africaines.
Les trois "rondavels" vus de la route
Et pas très loin, on a l'impression de voir le crâne de King Kong sculpté dans la roche
Et dans la rivière, pendant notre mini-croisière, on a aperçu des hippopotames (encore eux) dont le haut de la tête dépassait de l'eau.
Les autres visites marquantes auront été un centre de préservation pour les espèces en danger, en l'occurrence le guépard...
... et un des instituts Jane Goodall, https://www.chimpeden.com/, où des chimpanzés vivent en semi-liberté. Dans les années 60, leur population était de plus d'1 million, aujourd'hui, il n'en reste plus qu'à peine 200 000 de par le monde. C'est un animal en très grand danger. Mme Goodall, une anglaise, née en 1934, continue de consacrer sa vie à ces grands singes. http://janegoodall.fr/jane-goodall/la-vie-de-jane-goodall-en-dates/.
Dans l'endroit où l'on a été, les singes sont séparés des humains par des grillages. Parfois, les chimpanzés reçoivent les visiteurs en envoyant des cailloux. Ce sont des animaux magnifiques. Je sais que leur regard et leur comportement m'émeuvent.
Comme promis dans mon billet précédent, voici quelques photos d'oiseaux : pas faciles à prendre à photo. Ils étaient assez loin et puis ils s'envolent.
Afrique du sud - Swaziland - Zimbabwe - Bostwana (3)
Avant de quitter la région du Cap, on a bien entendu été jusqu'au Cap de Bonne espérance, le bout sud ouest du continent africain.
Pour répondre aux interrogations de Violette, nous avons été bien accueilli partout. Il faut dire que le tourisme en général et les touristes français en particulier sont une manne financière non négligeables des pays que l'on a visités. On s'est déplacés en car (il y a pas mal de distance d'un point à un autre). Mais entre le Cap et vers le parc Kruger, on a pris l'avion. Concernant la nourriture, on a très (trop) bien mangé. On s'est même risqué à manger de l'"exotique" : de l'impala, du phacochère, du crocodile. Concernant ce genre de voyage organisé, on ne voit pas d'enfants (ce sont des voyages hors période vacances scolaires et donc moins chers). Mais pourquoi pas? Les enfants devraient être enchantés de voir autant d'animaux en si peu de temps. Mais ce sont des voyages (et non des vacances). Il faut se lever de (très) bonne heure presque tous les jours.
Et concernant la question de Claudialucia sur la dégustation des 5 vins, j'ai été contente de manger peu de temps après car après avoir bu du vin à jeun, on ne sent pas forcément très bien.
Après le sud, nous sommes partis cap au nord est en direction du Swaziland et du parc Kruger et quelques réserves privées.
Le Swaziland est un royaume enclavé dans l'Afrique du Sud. Il a une frontière commune avec le Mozambique. Pour aller au Parc Kruger (30000 km2), le passage par le Swaziland permet de raccourcir le trajet. Au Swaziland, nous avons visité un village reconstitué, le village culturel du Swaziland (lire l'article assez détaillé sur Wikipedia). Le roi a plusieurs femmes et quelques dizaines d'enfants. Ce pays a un taux d'espérance de vie d'à peine 50 ans car le VIH fait rage. Il y a beaucoup d'enfants orphelins. Pour parvenir au Swaziland depuis Durban, nous sommes passé par la région des Zoulous.
Maisons dans le vllage reconstitué au Swaziland
Le parc Kruger est un "incontournable" pour voir des animaux si ce n'est que les gens sont souvent déçus : trop touristique et pas beaucoup d'animaux à voir. Le parc est tellement étendu et très "balisé" que les animaux se cachent. Personnellement, je n'ai pas regretté notre safari.
Admirez la belle tête de la lionne
Quand un éléphant traverse la route, les voitures s'arrêtent...
Un koudou mâle qui se fond dans le décor avec ses cornes.
Dans les autres réserves privées contiguës au Parc Kruger, on a pu admirer presque dans chacun des rhinocéros, des buffles, des impalas.
Les gazelles et autres, on ne lasse pas de les voir tellement elles sont gracieuses.
Dans le prochain billet, je vous montrerai des oiseaux.
Afrique du sud - Swaziland - Zimbabwe - Bostwana (2)
Je continue ma chronique sud-africaine avec la route des vins et un arrêt dans la ville de Franschhoek (la ville des Français) peuplée par des descendants des Huguenots qui ont émigré dans cette région après un exil de deux ou trois ans en Hollande suite à la révocation de l'Edit de Nantes en 1685. C'est le gouverneur hollandais du Cap qui souhaitait que des vignerons s'installent dans cette région riche en alluvions. Les Huguenots sont arrivés grâce à des bateaux de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales. De nos jours, le vin d'Afrique du Sud est réputé. Dès les années 1700, après une génération, la langue française n'était plus parlée. Cela faisait suite à la politique d'assimilation du gouverneur en place. En revanche, les noms de famille sont restés. A l'intérieur du musée, on trouve la liste des noms français des familles qui ont immigré. Et certains sont encore portés de nos jours.
Musée des Huguenots à l'intérieur duquel on trouve pas mal de documents conservés. Il n'est pas très grand et un peu poussiéreux.
De belles roses blanches dans le parc alentour autour du monument
J'avais aussi repéré l'entrée de la bibliothèque du village
Peu avant d'arriver dans le village de Franschhoek, on a fait un arrêt devant une statue de Nelson Mandela érigée devant l'entrée de la prison Victor Verster à Paarl où il a purgé ses dernières années d'incarcération.
On a fait un arrêt dégustation (5 vins) et pique-nique dans un domaine viticole.
On a goûté 2 rouges, 2 blancs et 1 rosé à jeun (très bons). Heureusement qu'après, on a eu du "solide". On a mangé sous les arbres. Un moment très agréable.
Puis on a fait un arrêt dans la ville de Stellenbosch, pas exceptionnelle, mais quelques jolies façades et des diamantaires. Je rappelle que l'Afrique du Sud est un des premiers producteurs mondiaux d'or, de platine et de diamant.
Et voici à nouveau quelques animaux et en particulier des félins comme me l'a demandé Maggie.
Les premiers éléphants (deux femelles) vus dans le parc Kruger
J'ai été impressionnée quand je l'ai vu. On était très près et il n'était pas dans une cage.
La lionne et les lionceaux. Comme ils bougeaient vite, ce n'était pas facile de faire des photos autour du 4X4.
Une maman guépard et son petit qui téte.
Les quatre ensemble. Il faut noter que le guépard est un animal en danger d'extinction.
C'est tout pour l'instant, la suite dans un prochain billet.
Afrique du sud - Swaziland - Zimbabwe - Bostwana (1)
Je vais publier plusieurs billets sur mon périple en alternance avec des billets "cinéma" ou "livres"
Me voici donc revenue d'un voyage de 2 semaines intenses au Sud de l'Afrique. Que du bonheur ! De beaux paysages, des gens intéressants et beaucoup d'animaux dans des réserves immenses. Quand on débarque de l'avion, on est d'abord frappé par la température extérieure : minimum 25°, on est au début de l'automne dans l'hémisphère sud. J'ai fait plus de 1800 photos mais seulement seules 500 ou 600 sont réussies.
Ce pays grand comme deux fois la France est peuplé de 54 millions d'habitants dont 80% de Noirs, 8% de Blancs (dont la majorité sont des Afrikaners d'ascendance hollandaise ou huguenote). Le reste se compose d'Asiatiques (sous-continent indien) et de "coloured" (ni blancs, ni noirs).
Parmi la population noire, il y a plusieurs ethnies dont les Zoulous.
Nous avons commencé par la région du Cap, il n'y a pas plu depuis plus de 6 mois, toute la région manque d'eau et il y a des restrictions sévères. C'est une ville au bord de l'Océan à l'extrème sud du continent, la péninsule et le cap de Bonne espérance, où l'on est allé, ne sont pas loin.
Le panneau indicateur au Cap de Bonne Espérance
On a eu de la chance de monter à la "Mountain Table", la Montagne de la Table qui domine la ville du Cap et les alentours. La plupart du temps, cette montagne plate (d'où son nom) qui a plus de 230 millions d'années est dans le brouillard, et donc beaucoup de touristes ne peuvent pas y monter (en téléphérique ou même à pied) pour admirer le très beau panorama de la région du Cap avec l'Océan Atlantique, avec l'île de Robben island où Nelson Mandela fut emprisonné 19 ans (sur les 27 qu'il passa en détention).
De la Montagne de la table, voici la vue que l'on a.
La Montagne de la Table vue du bassin et du port "Victoria and Albert Waterfront" au Cap.
Dans la ville, il y a un quartier coloré dans tous les sens du terme appelé "Bo Kaap", c'est le quartier musulman.
En attendant la suite de la visite, quelques photos d'animaux que l'on ne connaît que dans les zoos dans nos contrées.
Une femelle croco. Elle ne bougeait avec sa gueule grande ouverte mais "ce n'est pas un crocodile en plastique" comme nous a dit un guide.
C'est à Chobe, au Bostwana, que l'on trouve la plus grande concentration d'éléphants, ils aiment l'eau et savent nager.
Toujours à Chobe, éléphants et éléphanteaux
Des manchots d'Afrique du Sud, ce sont encore des poussins, mais qui sont aussi gros que les parents.
Une oie du Nil avec son poussin
Des autruchons dans une ferme d'autruches
Des hippos dans la rivière de Sainte-Lucie au nord de Durban sur la route du Swaziland.
Une femelle rhino avec son petit à côté d'elle (si, si!).
Un "champ" d'impalas (nourriture principale de beaucoup de prédateurs). On en voyait chaque fois par dizaines
Pause bloguesque
Bonjour à tous,
Aujourd'hui (10 mars 2018), je suis en partance pour l'Afrique du sud et un peu le Botswana.
J'espère admirer les "BIG FIVE" : lions, éléphants, buffles, léopards et rhinocéros.
Je vais aussi voir les chutes du Zambèze.
Donc pendant plus de 15 jours, je serai absente sur la blogosphère mais mon squatteur préféré sera peut-être présent. Je lui laisse la souris (puisque je serai avec les éléphants!).
A bientôt.
Voyage au Chili - Ile de Pâques (conclusion)
Ces dix jours ont été un vrai bonheur pour les yeux. Cela faisait cinq ans que je voulais faire ce voyage. J'y suis arrivée. Je suis très contente même si c'est frustrant de ne pas rester assez longtemps pour s'imprégner des paysages, de la lumière et pour rencontrer les gens. J'ai trouvé les Pascuan ou Rapanui accueillants et les Chiliens en général plutôt sympathiques. Il y a un grand brassage de population. A l'hôtel à l'Ile de Pâques, nous avons été accueillis par une jeune femme autrichienne qui vivait là depuis un an ou deux. Notre guide, Elisabeth, née à l'ïle de Pâques, avait vécu à Bourg-en-Bresse. Il y a aussi pas mal de Polynésiens de Tahiti qui vivent sur l'île. Notre chauffeur, par exemple, parlait le français. Il était de Tahiti et avait la nationalité française. J'ai été aussi frappé par l'important nombre de chiens errants pas menaçants du tout qui sont nourris par la population chilienne. Il parait qu'il y en a plus de 5 millions, Ile de Pâques compris. Sur l'île, on croise beaucoup de chevaux, des vaches et des poules et coqs en liberté.
Les poules sur la plage d'Anakena
Une jument et son poulain près de la mer
Des chiens à un carrefour de la ville
A Hanga Roa, nous sommes entrés dans quelques bâtiments dont une bibliothèque municipale plutôt rustique mais c'est bien qu'un tel lieu existe:
Dans le musée d'Hango Roa où se trouve l'oeil du Moaï, on peut voir des outils qui servaient à sculpter ces statues.
Ainsi que des tablettes avec l'écriture Rongo Rongo qu'à ce jour, on n'a pas encore pu encore déchiffrer.
Par ailleurs, on peut voir des tombes très colorées au cimetière :
Je suis aussi entrée dans l'église du village: un bâtiment tout en long avec quelques belles statues en bois.
J'ai vu qu'un projet datant de 2016 prévoit que l'église prenne la forme d'une tortue.
Enfin, j'ai croisé un ananas, des bananes et quelques arbres ou arbustes en fleurs. Le climat est subtropical.
J'espère que les photos vous auront donné envie d'aller visiter le Chili un de ces jours. Je compte bien y retourner pour la Patagonie chilienne tout au sud.
Voyage au Chili - Ile de Pâques (Ile de Pâques - 2ème partie)
Me voici presque arrivée à la fin de mon périple chilien.
Après le site de Tongariku, on s'est dirigé vers l'un des versants du Rano Raraku où des quantités de statues Moaïs sont plus ou moins enfouies. Cela ne se voit pas forcément, mais il s'est mis à pleuvoir beaucoup et ce n'était pas facile de prendre des photos.
Sur le flanc du volcan, on trouve une des carrières où étaient taillés les Moaïs.
Au loin, on voit les 15 Moaïs alignés.
Voici un des premiers Moaïs qui s'apparente le plus à une forme humaine, il est plus rond.
La pluie s'étend calmée, on a pu aller voir une pierre magnétique (pleine de magnésie) dont on ne connait pas l'origine. Les visiteurs n'ont plus droit de la toucher. Les quatre petites pierres indiquent les points cardinaux.
Pour terminer la journée, on s'est retrouvés au nord ouest de l'île sur la plage d'Anakena. Le sable est un mélange de corail blanc et de coquillage.
Six Moaïs tournent le dos aux baigneurs. Il paraît que l'eau du Pacifique était bonne.
Suite et fin demain.
Voyage au Chili - Ile de Pâques (Ile de Pâques - 1ère partie)
Et me voici enfin arrivée avec une certaine impatience à l'ïle de Pâques, une île au milieu de l'Océan Pacifique, à plus de 3000 kilomètres à l'ouest des côtes chiliennes, et à 4000 km à l'est de Papeete (Tahiti). L'île la plus proche serait Pitcairn à plus de 2000 km à l'ouest, là où se ont échoué les Mutinés du Bounty. L'île de Pâques, qui resssemble à une tortue avec ses trois volcans à chaque extrémité, fait environ 160 km2 et est peuplée d'à peu près 8000 habitants. Il faut noter le nombre croissant de touristes: presque 120 000 par an. Pourquoi ce nom "ile de Pâques"? Parce que l'île a été découverte par un Hollandais, un jour de Pâques, le 6 avril 1722. Les trois volcans sont, dans l'ordre d'apparition : le Poike à l'est (3 millions d'années), le Ranau Kau au sud-ouest de l'ïle (2 millions d'années), et enfin le Maunga Terevaka au nord (environ 300 000 ans).
Un "magnet" représentant l'ïle de Pâques.
Après avoir atterri à l'aéroport Mataveri et s'être installé à notre hôtel à Hanga Roa, la seule ville de l'île, on a commencé à se diriger vers les sites où l'on admire les Moaïs (presque 900), qui veillent sur l'ïle depuis quelques siècles. Les premiers Moaïs taillés et sculptés par les Polynésiens de l'île datent du XIIIème siècle et les derniers du XVIIème siècle.
Les entrées des sites sont payantes. Le forfait global est de 80 dollars US que l'on visite un ou tous les sites. Et il est conseillé d'être accompagné d'un guide.
D'abord, le site de Punau Pau où l'on voit des formes rouges: les chignons que portaient les statues Moaïs. A une ou deux exceptions près, tous les Moaïs sont des statues masculines. Ces monolithes en tuf volcanique pèsent plusieurs tonnes, comme les chignons (pukao) sculptés, eux, dans du tuf rouge.
Ensuite, on s'est dirigé vers le site de Ahu Akivi, où l'on trouve les seuls Moaïs qui regardent vers la mer et ils sont assez éloignés du rivage. Les autres MoaIs debout que l'on peut admirer sur l'île ont la tête tournée vers la terre mais sont près du bord de mer.
Pour cet ensemble, les statues ont été restaurées (comme les autres redressées). Leur socle est collé avec du ciment.
Comme pour toutes les autres statues, les yeux sont absents. C'était les derniers éléments ajoutés juste avant que les Moaïs soient redressés. En 1978, on a enfin retrouvé un oeil enfoui dans le sable. Il est exposé dans le petit musée très intéressant et gratuit de Hanga Roa. L'oeil est en corail blanc et l'iris en tuf rouge (comme les chignons).
Le lendemain, on s'est dirigé vers le site de Haka hanga où l'on trouve des Moaïs renversés la tête contre terre ou non, des pukao (chignons) et des traces de ce qui fut des habitations ou des poulaillers
Statue renversée face contre terre
Je termine ce premier billet sur l'île de Pâques avec le site de l'Ahu Tongariki pas loin du volcan Rano Raraku où l'on peut voir 15 Moaîs alignés.
Les 15 statues avec le volcan Poïke au fond.
Il a commencé à pleuvoir, par la suite ça s'est agravé.
La suite demain.