mardi 12 janvier 2021

Films vus en DVD en attendant la fin du couvre-feu et la réouverture des cinémas (1)

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Voici trois films que je n'aurais pas forcément (re)vus sans le confinement. 

Je commence avec Le dernier train du Katanga (1968, titré The Mercenaries en VO) de Jack Cardiff qui a été aussi un chef opérateur reconnu (Pandora, Les chaussons rouges, Le Narcisse noir, Les Vikings ou L'odyssée de l'African Queen). Le dernier train du Katanga s'appuie sur des faits réels : la décolonisation du Congo Belge, et la rébellion Simba. Des mercenaires dont un ancien nazi et un médecin alcoolique sont chargés par le nouveau président de la République démocratique du Congo d'aller chercher en train des colons menacés de morts et 50 millions de dollars en diamants entreposés dans le coffre d'une compagnie minière. Autant le voyage à l'aller se déroule sans anicroches ou presque, autant sur place et au retour, rien n'ira comme prévu. J'ai bien apprécié ce film assez violent pour l'époque qui a été tourné à la Jamaïque. En revanche, la fin m'a déconcertée.

Je passe au film de Don Siegel sorti en 1970, Sierra Torride (Two mules for Sister Sara en VO) avec Clint Eastwood et Shirley Maclaine. L'histoire se passe au Mexique durant l'intervention des Français entre 1861 et 1867. Ces derniers souhaitaient installer un régime favorable à leurs intérêts. Hogan (Eastwood) est un mercenaire payé par les Mexicains (Juaristes). Il doit trouver les failles d'un fort tenus par les Français. Sur son chemin, il sauve Sara (McLaine), une religieuse qui allait être violée par trois individus. Elle déclare qu'elle est aussi pourchassée par les Français. Ce couple improbable mais sympathique va faire route ensemble. Sara va montrer sa débrouillardise et on va découvir qu'elle n'est pas ce que son habit fait croire. Le film est une comédie qui se laisse voir.

Avec Police Fédérale Los Angeles de William Friedkin (1985), on est assuré de voir un film haletant. A l'époque, Willem Dafoe, John Turturro ou William L. Petersen n'étaient pas encore très connus. A Los Angeles, Rick Masters (Willem Dafoe), peintre et faux-monnayeur, fait tuer Hart, un agent fédéral qui était sur ses traces. Richard Chance (William L Petersen), le co-équipier de Hart, décide de venger son collègue. Tout va très vite comme une course poursuite en voiture d'anthologie. Je ne me rappelais pas que ce film était si bien. Je vous le recommande.

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mercredi 28 août 2019

Never grow old - Ivan Kavanaugh

Never grow old, sorti le 7 août 2019, est un film qui a pratiquement disparu des écrans. Il a plus ou moins été boudé par le public et la critique. Dommage car j'ai aimé ce film pour son atmosphère crépusculaire. C'est un Irlandais qui l'a réalisé, en Irlande et au Luxembourg. En 1849, à Garlow, une petite ville sur le chemin de la Californie (c'est l'époque de la ruée vers l'or), le pasteur fait la loi (et non le shérif un peu falot). On ne trouve plus de filles faciles ni de saloon et l'alcool est proscrit. Patrick Tate, le charpentier du village qui est aussi le croque-mort, mène une vie tranquille avec sa femme française et ses deux enfants. Pourtant, il rêve de quitter l'endroit pour rejoindre la Californie. Une nuit (presque tout le film se passe de nuit), un trio d'individus inquiétants, dont un certain Dutch Albert habillé tout en noir, arrivent et s'installent en rachetant le seul bar de la ville pour en faire un saloon, un bordel et une maison de jeux. A partir de là, le chaos s'installe et les morts se multiplient. Il faut noter le travail sur la lumière, les décors avec les gens qui marchent dans la boue tout le temps. Même quand le jour se lève, tout est gris, morose. Il y a du suspense et on se demande comment cela va se terminer. Les acteurs, dont John Cusack (Dutch Albert), sont excellents. Si par hasard, il est projeté par chez vous, allez le voir. Pascale et Ffred le recommandent aussi.

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jeudi 4 février 2016

Les huit salopards - Quentin Tarantino

Ca y est, j'ai vu le dernier film de Quentin Tarantino. Après avoir lu quelques mauvaises critiques, je ne m'attendais à rien ou à un film pas terrible, et j'avoue avoir été agréablement surprise par ce long-métrage de 2H45 filmé en 70 mm. Néanmoins, j'émettrai tout de suite mes bémols:

- Les échanges interminables entre Kurt Russell et Samuel Jackson: qu'est-ce que la première partie qui se passe dans la diligence est bavarde!

- La violence et le sang qui gicle (même si c'est pour rire) et une certaine misogynie. Dès le début du film, Jennifer Jason Leigh est déjà bien amochée (et elle n'arrête pas de prendre des baffes).

Ceci mis à part, le film est bien construit avec quelques flash-back expliquant les tenants et les aboutissants de cette histoire policière où les personnages ne sont pas ceux qu'ils paraissent être. Qui sont les quatre hommes dans la demeure en bois devant laquelle fait halte la diligence ou se trouve un shérif chasseur de primes menotté à une jeune femme? Qui sont les huit salopards du titre? Qui a empoisonné le thé provoquant deux morts et pourquoi? Avec mon ami, on a dénombré pas moins de dix-neuf morts (dont les huit salopards) quand le film se termine. Ce huis-clos respecte l'unité de temps, de lieu et d'action. J'ajouterai qu'il est fait mention d'une lettre manuscrite d'Abraham Lincoln, mais cela n'a aucun lien avec le reste. Je ne regrette pas du tout d'être allée voir ce film qui réserve beaucoup de surprises. Lire les billets d'Alex-6, Carmadou.

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mardi 20 mai 2014

The Homesman - Tommy Lee Jones

The Homesman est en compétition dans la sélection officielle du Festival International du film de Cannes (14-24 mai 2014). Il est sorti dimanche 18 mai dans toutes les bonnes salles de Paris et province. Voici un film (de l'acteur réalisateur Tommy Lee Jones) qui est vraiment réussi car l'histoire sort des sentiers battus dans le genre "western". Mon ami (qui l'a vu avec moi) trouve qu'il est dans la lignée de La dernière piste de Kelly Reichardt et de Impitoyable de Clint Eastwood. Dans ce film, quatre femmes sont les personnages principaux. En 1854, quelque part dans le Nebraska, en plein coeur des Etats-Unis, Mary Bee Cuddy (Hilary Swank), 31 ans, célibataire, apparaît dure à la tâche. C'est elle qui mène la charrue tirée par deux mules. Elle laboure dans un paysage plat qui s'étire à perte de vue et que j'ai trouvé hostile. Elle rêve d'épouser un homme qui l'épaulerait. Mais les hommes du cru la trouvent revêche et autoritaire. Ces mêmes hommes préfèrent aller chercher eux-mêmes une jeune fille pleine d'illusions "dans l'Est". Mary Bee, courageuse et de bonne volonté, se retrouve à emmener trois femmes à l'esprit dérangé (et grâce à des flash-back, on comprend malheureusement pourquoi) dans l'Iowa, l'Etat voisin situé à l'est du Nebraska. Elles doivent être recueillies par le pasteur d'une paroisse. Dans ce périple long de plusieurs centaines de kilomètres, Mary Bee est aidée par un dénommé George Briggs (Tommy Lee Jones), qu'elle a sauvé de la pendaison. Le chemin est semé d'embûches entre les Indiens, les aléas climatiques et quelques individus peu recommandables. Le réalisateur, qui a co-écrit le scénario, montre la conquête de l'Ouest côté envers du décor, si je puis dire. Car, au XIXème siècle, ces migrations de femmes et d'hommes vers des terres inconnues étaient éprouvantes et tournaient parfois à la tragédie. Tout le monde n'arrivait pas à s'acclimater. Les maisons étaient de simples masures en briques de terre crue battues par les vents. Les gens mourraient de dysenterie ou d'autres épidémies. Seuls les plus costauds, tant du point vue physique que psychologique, arrivaient à survivre. Le rythme du film est plutôt lent mais il convient bien au récit. Un film que je conseille - et mon ami aussi. Lire le billet de Choupynette.

PS du 22/05/2014: précisons que ce film est tiré du livre (western) The Homesman de Glendon Swarthout (1918-1992), chroniqué notamment par Hélène, Le Bouquineur, ... Je n'ai pas encore mis la main dessus.

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samedi 3 août 2013

Gold - Thomas Arslan

Voici un curieux film que je vous conseille: c'est un western allemand. En 1898, cinq hommes et deux femmes s'engagent dans une ruée vers l'or au nord du Canada (dans la région du Klondike). Emily Meyer (Nina Hoss vue dans Barbara), qui descend d'un train de Chicago, est la dernière à se joindre à ce groupe hétéroclite composé d'un cuistot et sa femme dans leur carriole, d'un guide (l'organisateur de ce voyage), d'un meneur de chevaux (considéré comme un subalterne), d'un photographe qui compte faire un reportage sur ce périple, et d'un homme assez désespéré qui a laissé sa femme et ses 4 enfants en Amérique afin de gagner suffisamment pour leur faire vivre une vie meilleure. Le guide promet que ce voyage qui doit durer 6 semaines (1500 km à parcourir) sera presque une partie de plaisir. Bien évidemment, rien ne se passera comme prévu, car l'itinéraire choisi est semé d'embûches: les chemins sont malaisés dans cette nature sauvage et quasi déserte. De temps en temps, ils croisent des indiens mutiques, un pendu ou des chevaux morts. Le réalisateur, qui est aussi le scénariste du film, reste au plus près des personnages, qui ne sont pas tous capables d'affronter la nature hostile. L'histoire tient en haleine jusqu'au bout: pas mal de musique et peu de dialogue. Le film m'a fait un peu penser à Dead Man de Jim Jarmush (pour la musique de Neil Young) et à La dernière piste de Kelly Richardt. Mais j'ai nettement préféré Gold. S'il passe par chez vous, allez-y.

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mardi 22 janvier 2013

Django unchained - Quentin Tarantino

Que dire de ce western, Django unchained, sinon que pendant 2H45 je suis restée scotchée à mon fauteuil? On ne voit pas le temps passer. On suit le périple de Django (il ne faut pas prononcer le "D"), un esclave noir, et du Dr Schultz. Ce dernier a libéré Django de ses chaînes parce qu'il a besoin de lui. Ce Dr Schultz, un Allemand qui se fait passer pour un dentiste (il conduit une roulotte avec une grosse molaire accrochée au dessus) est devenu chasseur de primes. La scène d'ouverture est inoubliable (comme d'autres par la suite): l'on y voit Schultz parlant très posément à deux blancs juste avant de leur tirer dessus. L'histoire se passe quelque part dans le sud des Etats-Unis en 1858, deux ans avant le début de la guerre de Sécession. Le Dr Schultz sait que Django peut reconnaître deux hors-la-loi qu'il recherche. De son côté, Django veut retrouver sa femme, la très jolie Broomhilda, qui sait parler allemand. Les deux hors-la-loi liquidés, Schultz et Django arrivent dans une plantation dirigée par Calvin Candie (Leonardo di Caprio, génial dans l'abjection). On ne peut pas dire que Tarantino fasse dans la nuance. Mais c'est assez jubilatoire. D'un côté, les noirs sont les victimes sans défense, torturés, humiliés, tués sans autre forme de procès; et de l'autre, les bourreaux, blancs, des êtres très bêtes et méchants. Et au milieu, un noir renégat, Stephen (interprété par l'excellent Samuel L. Jackson, méconnaissable). Parmi quelques scènes d'anthologie, on retient celles où les hommes du (futur) Ku Klux Klan se plaignent de leur cagoule mal ajustée (ils n'ont pas les trous en face des yeux) ou bien celle où Calvin Candie semble démontrer par la phrénologie (étude de la forme des crânes et de leurs "bosses") que l'homme noir serait servile. Ce film me réconcilie avec Quentin Tarantino que j'avais laissé tomber après Kill Bill 1. Je vous conseille absolument Django unchained, servi par quelques acteurs au mieux de leur forme, dont Christoph Waltz et Jamie Foxx (et je trouve que Leonardo Di Caprio a trouvé son meilleur rôle depuis longtemps). J'ai aussi bien apprécié de revoir Don Johnson. Lire les billets de ffred, Alex, Chris, Pascale, Princécranoir, Luocine, Wilyrah (pas totalement convaincu), CaptainNavarre et Trillian ainsi que le billet très négatif d'Ed (il en faut).

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mardi 19 juin 2012

La colline des potences - Delmer Daves

Mon ami a voulu revoir récemment (en DVD) La colline des potences (The Hanging tree) de Delmer Daves (1959) car il gardait un bon souvenir de la chanson du générique interprétée en anglais (ou en français selon que l'on regarde le film en VO ou en VF). Cette chanson est une sorte de synthèse de l'histoire qui nous est racontée. La colline des potences qui est, selon nous (mon ami et moi), un très bon western, réunit Gary Cooper, Maria Schell, Karl Malden, et George C. Scott dans un rôle de prédicateur plus intéressé par l'or que par Dieu. L'histoire se passe en 1873 pendant la ruée vers l'or dans le Montana (The golden Trail). Le docteur Joseph Frail (Gary Cooper), arrivé en même temps que des chercheurs d'or, ouvre un cabinet de consultations. C'est un homme tourmenté qui cache un secret. Une diligence qui transporte quelques passagers voulant s'installer dans la région est attaquée par des bandits. Tous les passagers sauf un sont tués. En l'occurrence, la survivante s'appelle Elizabeth Mahler, émigrée de Suisse qui voulait s'installer dans la région avec son père. Elle n'est retrouvé qu'au bout de quelques jours, devenue temporairement aveugle à cause des brûlures du soleil. Soignée par Frail, elle décide d'acheter un bout de terrain et se met aussi à chercher de l'or. Elle est aidée dans sa tâche par un jeune homme qui est l'homme à tout faire du docteur, et par Frenchy Plante (Karl Malden) qui a des vues sur elle. Le film est une réussite grâce à la très bonne interprétation des acteurs principaux avec un Gary Cooper impérial, Maria Schell émouvante et très à l'aise et Karl Malden qui joue "le méchant" de façon convaincante. Je vous recommande La colline des potences.

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dimanche 26 février 2012

La rivière de nos amours (The Indian Fighter) - André de Toth / La ville abandonnée (Yellow sky) - William Wellman

Avant de reparler des dernières sorties, je vais évoquer deux "vieux" films que j'ai vus en début d'année, projetés à une semaine d'intervalle dans une salle "Art et Essais" à Paris. Ce sont deux westerns de très bonne qualité et à peu près inconnus (surtout par moi).

La rivière de nos amours, titre français sirupeux pour The Indian Fighter d'André de Toth (1955) avec Kirk Douglas (qui a produit le film), une très jolie brune italienne, Elsa Martinelli, qui joue le rôle d'une indienne, et Walter Matthau dans le rôle du méchant. On voit pas mal d'Indiens qui sont de vrais personnages. Occupant un territoire où se trouve une mine d'or très convoitée par des blancs indélicats, ils savent se défendre. J'ai retenu la séquence où les Indiens sur leurs chevaux font le siège d'un fort avec des lances enflammées. Kirk Douglas interprète un homme qui comprend les Indiens, et il tombe même amoureux d'une Indienne. Un bon western.

La ville abandonnée (Yellow sky), de William Wellman (1948), avec Gregory Peck, Richard Widmark et Anne Baxter (elle débutait). La salle, composée d'un public pas très jeune et cinéphile, était presque pleine. Le film a été tourné en en noir et blanc. On a bénéficié d'une belle copie. Pendant 1H40, j'ai été captivée par cette histoire qui se passe dans l'Ouest en 1867. Un groupe de 7 hommes attaquent une banque, puis ils sont poursuivis et se retrouvent à traverser un grand désert (cette séquence est marquante). Ils arrivent dans une ville fantôme, "Yellow sky", où une jeune femme et son grand-père les ont précédés. Richard Widmark, dont c'était le deuxième film, est un "méchant" convaincant face à Grégory Peck qui va changer au cours de cette aventure. J'avoue avoir une préférence pour ce western-ci. Voir le billet d'Eeguab.

Il faut redire que voir ce genre de film autrement que sur un écran télé est une belle expérience.

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samedi 2 juillet 2011

Films vus et non commentés depuis le 23/06/11

Voici encore quatre films très différents qui m'ont plus ou moins plu et que je vous recommande. Les deux premiers ont l'actrice principale en commun : Michelle Williams.

La dernière piste de Kelly Richardt est un western qui se passe en 1845. Des colons, 3 couples et l'enfant de l'un deux, se sont perdus dans le futur Etat de l'Oregon à l'ouest des Etats-Unis. Un homme leur sert de guide. Il ne se passe pas grand-chose si ce n'est la rencontre avec un Indien parlant un dialecte incompréhensible (et non sous-titré) qui devient leur prisonnier. Le but de ces hommes et ces femmes est de trouver de l'eau au milieu de ce paysage hostile qui les entoure. Nous sommes en plein "Gold rush" (ruée vers l'or) mais seule l'eau les intéresse. On assiste pendant 1H50 à leur cheminement semé d'embûches. Un des hommes tombe malade. La fin abrupte est très frustrante car on ne sait pas ce qui va leur arriver. Ce film peut rebuter plus d'une personne (comme mon ami par exemple). Voir l'excellente critique d'Edisdead. De la même réalisatrice et joué par la même actrice, Michelle Williams, j'ai quand même préféré Wendy et Lucy.

Dans un autre registre, Blue Valentine de Derek Cianfrance raconte avec des retours en arrière le délitement d'un couple, Dean et Cindy. Lui est déménageur, elle est infirmière. Ils élèvent une adorable petite fille, Frankie (Dean n'est pas le père). Les deux acteurs principaux, Ryan Gosling et Michelle Williams, sont très bien dans des rôles pas faciles. On y croit. Le personnage de Dean est peut-être moins bien écrit mais néanmoins je vous conseille ce film. Il faut rester jusqu'au générique de fin. Voir le billet de Wilyrah.

X-men, le commencement de Matthew Vaughn fait passer un bon moment. Les effets spéciaux de ces mutants et le "méchant" de l'histoire (Kevin Bacon) sont très réussis. Il n'est pas nécessaire d'avoir vu les autres films de la série (comme je l'ai fait) pour apprécier celui-là. C'est un bon film de genre pour ceux qui aiment.

Enfin, je garde mon "chouchou" pour la fin, j'ai nommé Kung-Fu Panda II de Jennifer Yuh où Po, mon panda préféré (et toujours "topissime" - cf. mon billet du 21/08/2008 sur l'opus I), a maille à partir avec un vilain paon qui veut gouverner la Chine. On apprend les origines de Po (je vous annonce, ô surprise, que Po avait été adopté par un jars et une oie). C'est mignon tout plein, aussi enlevé que le premier. Je recommande le film pour petits et grands.

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vendredi 25 mars 2011

True Grit - Joel et Ethan Coen

Trois semaines après sa sortie, j'ai vu True Grit et je dois dire que j'ai passé un très bon moment en compagnie de Rooster Cogburn et Matty Ross qui poursuivent en territoire indien (ils n'en croiseront guère) l'homme qui a tué le père de Matty. Je ne qualifierai pas ce film de chef d'oeuvre mais c'est un western assez humoristique même si la fin est plutôt désenchantée. Tout le début avec la première rencontre entre Mattie et Rooster, Mattie qui dort dans un cercueil à côté de pendus, Mattie et la grand-mère qui ronfle, Mattie qui négocie le rachat des poneys, consiste en des scènes très bien faites et assez drôles. Après, mon intérêt s'est peut-être un peu émoussé avec le "méchant" plus bête qu'autre chose qui apparaît très tard dans le film. Mais le Texas Ranger joué par Matt Damon et une bande de hors-la-loi mettent du piment dans l'histoire. On ne devine pas forcément que c'est un film des frères Coen, qui aiment changer de genre à chaque film. Appréciant Jeff Bridges depuis longtemps (et c'est un des raisons qui m'a donné envie de voir le film), j'ai constaté qu'il en fait des tonnes mais avec beaucoup de talent. Il est touchant. La jeune actrice qui joue Mattie s'en sort très bien. Un bon film.

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