Le café sans nom - Robert Seethaler
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Après Le tabac Tresniek, Une vie entière et Le champ, je viens de terminer Le café sans nom de Robert Seethaler (Edition Sabine Wespieser, 246 pages, 2023). L'histoire se passe en 1966 à Vienne, Autriche. Robert Simon, 31 ans, travaille comme livreur dans les stands du marché dans le quartier du Prater. C'est son dernier jour de travail car il va réaliser son rêve de devenir gérant d'un café poussiéreux et à l'abandon depuis quelque temps. Ce café situé à côté du Prater n'aura pas d'enseigne, c'est un café sans nom mais pas sans clients. En effet, les commerçants et les passants prennent l'habitude de s'attabler pour manger (des tartines au saindoux, des oignons et des cornichons) ou pour boire de la bière. Robert s'adjoint l'aide de Mila, une jeune couturière récemment licenciée de l'usine où elle travaillait. Ils forment une bonne équipe. Cette aventure va durer 10 ans. Mila se mariera avec un boxeur. Robert, lui, perd trois doigts dans un accident et continuera sa vie solitaire. En attendant, pendant 10 ans, ils noueront des liens plus ou moins amicaux avec des habitués comme un boucher ou un artiste peintre. C'est un roman qui se lit assez vite et très agréablement mais il faudrait un plan de Vienne pour se repérer avec tous les noms de rues que Robert Seethaler énumère. Pour ceux qui ne connaissent pas la capitale de l'Autriche, on s'y perd un peu mais ce n'est pas très grave. Toujours est-il que pour moi, Le tabac Tresniek et Une vie entière restent mes deux romans préférés de l'écrivain.