Un oeil dans la nuit - Bernard Minier
/image%2F1203477%2F20240628%2Fob_7413bb_20240628-221900.jpg)
Après Les effacées de Bernard MInier, je viens de terminer Un oeil dans la nuit (Edition Pocket, 462 pages) du même auteur dans lequel j'ai été contente de retrouver le commandant Martin Servaz et ses deux adjoints, Vincent et Samira de la CRPJ de Toulouse. L'histoire a tout d'un film d'horreur. Servaz est appelé pour enquêter sur le meurtre d'un certain Stan du Welz qui travaillait dans le cinéma, il faisait un séjour dans un hôpital psychiatrique. Son assassin l'a bardé de coups de couteau. D'autres personnes en rapport avec les métiers du cinéma vont être assassinés eux aussi et l'un d'entre eux se suicide. Le lien qui les relie est un cinéaste "maudit" un dénommé Morbus Delacroix, réalisateur de six films d'horreur (parmi les meilleurs du genre) dont le dernier intitulé "Orpheus ou la spirale du mal" n'a jamais été distribué tellement le contenu était insoutenable. Certains considèrent Delacroix comme un génie et une étudiante en cinéma, Judith Tallandier, est décidée à écrire une thèse sur ce cinéaste qui ne tourne plus depuis douze ans. A force de lui écrire, elle a attiré l'attention du réalisateur qui vit comme un ermite en compagnie de sa femme, une ancienne actrice, dans une maison isolée dans les Pyrénées. Servaz est amené à enquêter jusqu'à Paris avec Vincent. Les choses se passent mal. J'ai deviné qui était un des deux coupables. Concernant le second, j'ai appris grâce à un mot de quoi il souffrait : l'apophénie. Je vous laisse chercher sur le dictionnaire. Et sinon, j'ai trouvé que l'histoire était plus consistante que Les effacées. Lire les billets de Bernie, l'oeil noir, mhf le blog.