La maison noire - Yûsuke Kishi

Je n'ai pas encore lu La leçon du mal du même écrivain dont j'avais lu des avis mitigés. En particulier du fait que l'histoire était très violente voire gore. Je confirme que La maison noire de Yûsuke Kishi (Edition Belfond, 302 pages, publié en 2024 en français mais paru en 1997 au Japon) raconte aussi une histoire très noire. Shingi Wakatsuki est un employé d'une compagnie d'assurances spécialisées dans les dédommagements suite à des décès. Entre avril et fin août 199..., l'employé va se retrouver au coeur d'une intrigue qui commence avec un garçonnet retrouvé pendu chez lui. Il est appelé sur place, une maison noire dans un très mauvais état qui exhale de très mauvaises odeurs de décomposition. À partir de là, le cauchemar commence. Wakatsuki est convaincu que ce n'est pas un suicide mais un meurtre. Toujours est-il que le père du garçon commence à harceler l'assureur afin d'obtenir le montant de la police d'assurances qui avait été souscrite sur la tête du garçon. Puis la mère s'y met aussi. Que s'est-il passé? Qui est coupable? Au fur et à mesure du déroulement du récit, le lecteur comprend l'horreur de la situation. Dans les cinquante dernières pages, il y a une montée dans l'horreur et personnellement, je trouve que l'écrivain renchérit un peu trop. Dommage. Lire les billets de l'oeil noir, les lectures de Marinette, Alex-mot-à-mot (plus enthousiaste que moi), Eve-Yeshé. 

Comments

[Menetrier]

la dernière partie du bouquin, digne d'une horreur à la Stephen King (la Maison noire mérite bien son nom), n'est vraiment pas ma tasse de thé.

[Audrey Light And Smell]

Il est dans ma liste d'envies mais j'ai un peu peur de la surenchère...

[luocine]

comme les horreurs quotidiennes me suffisent, je ne vais pas en rajouter dans me slectures.

[Monique]

je ne connais pas cet auteur, en fait je ne connais pas les auteurs japonais. S'il est dans la bibliothèque municipale, je le lirai peut-être, pour voir...

[Sunalee]

J'ai l'impression qu'avec les romans japonais, on est souvent dans les extrêmes: l'hyper violent ou le gentillet dégoulinant. Mais c'est peut-être parce que seuls ceux-là sont traduits. Et j'avoue que les deux me conviennent, il faut juste choisir le bon moment pour les lire.

[Doc Bird]

J'avoue que ce titre sera sûrement trop gore pour moi. Il ne me fait absolument pas envie.

[FredMJG]

Oh, mais ça m'a l'air gouleyant dis donc. Je mets le titre de côté, vu qu'actuellement, je suis un peu trop écœurée par le climat délétère qui règne dans le pays. Et de plus, j'ai trop de PALS à descendre.

[je lis je blogue]

Je n'ai pas aimé du tout "La leçon du mal " si bien que je n'ai pas trop envie de récidiver avec cet auteur.

[manou]

Vu que "la leçon du mal" m'avait écœurée et pourtant j'aime les thrillers, je passe mon tour pour le moment surtout si celui là aussi est un peu "trop" ! Merci pour ton ressenti