13 à table! (édition 2025)
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Comme l'an dernier, je (ta d loi du cine, "squatter" chez dasola) participe au challenge Bonnes nouvelles chez Je lis je blogue avec le recueil 13 à table! édité au profit des Restos du coeur. J'ai découvert les 14 nouvelles qui composent cette édition 2025 avec un exemplaire prêté par mon collègue, avant d'en acheter un autre pour mon propre compte dans ma librairie de quartier (où il était bien en évidence).
13 à table! 2025 (11e édition, sur le thème "Tous dans le même bateau",
couverture Catherine Meurisse), octobre 2024, Pocket, 240 pages, 6 euros (= 5 repas)
Plusieurs nouvelles ont vraiment "joué le jeu" d'un épisode maritime qui aurait pu, à quelques semaines près, justifier une présence dans le challenge Book trip en mer chez Fanja... même si ce n'est pas le cas de toutes. Le thème du conflit israélo-palestinien exacerbé après le 7 octobre 2023 est abordé à plus d'une reprise. Quelques mots rapides sur chacune des 14 nouvelles (très occidento-centrées) ci-dessous:
* Le bateau d'Alice de Sandrine Colette se termine par les mots "Et ceci est une histoire vraie" (plutôt triste).
* La traversée de la vie de Lorraine Foucher se déroule dans une île. C'est transgénérationnel et émouvant.
* Octobre de Karine Giebel nous parle du conflit autour de Gaza à travers deux enfants de 12 ans, de camps opposés...
* Dans "Tous dans le même bateau" de Raphaëlle Giordano, ce que le vent propulse n'est pas la voile d'un bateau, mais un cerf-volant.
* La Maison d'Orient de Christian Jacq se déroule en Egypte.
* Marie-Hélène Lafont nous montre, dans Samedi soir, comment un frère et une soeur peuvent suivre des voies divergentes par suite de leur orientation scolaire.
* Je peux témoigner que tous les profs de fac en histoire romaine ne sont pas aussi égoïstes, autocentrés, exigeants voire despotiques envers leurs élèves et/ou leurs "famuli" (porte-serviettes?) que l'Adrien Potet mis en scène par Alexandra Lapierre dans "Hé bien, nagez maintenant!". Mais c'est pas une raison...
* Encore deux protagonistes opposés du conflit du Proche-Orient, dans Les voyageurs de Marc Levy. Deux battants enfermés s'aperçoivent après discussion que, s'ils sont maintenant un peu moins stupides, c'est parce qu'ils ont commencé par s'entretuer, chacun ayant écouté les paroles de leurs "hommes de Dieu" respectifs...
* Avec Mon bateau blanc ou l'histoire d'un naufrage, en deux pages, Marcus Malte a fait le choix de la poésie.
* On ne savait pas comment vous le dire... d'Agnès Marin-Lugand s'inscrit dans la suite des nouvelles familiales des éditions précédentes. Les 400 coups des quasi de la famille recomposée, je les avais vus venir de loin (depuis l'édition 2024 ou la 2023?).
* Le Coup de bôme d'Etienne de Montéty met vraiment du baume au coeur.
* François Morel ne s'est pas foulé pour le titre (Dans le même bateau), mais il nous présente un chansonnier breton mort à 30 ans (personnage réel ou fictif?), ayant chanté la mer et les marins...
* Dans Banlieue-trecking de Romain Puértolas, la fin de la nouvelle est tétanisante (très bien mise en page, en plus), et, cette fois-ci, je ne l'avais absolument pas vue venir.
* Enfin, dans Victor, Jacques Ravenne nous parle de Victor Noir et du culte qui lui est rendu.
Philippe Dester a chroniqué ce recueil, ainsi que Du calme Lucette. Et sans doute bien d'autres... que je n'ai pas su dénicher.
PS: je présente mes excuses pour la publication prématurée de cet article alors inachevé dont les abonnés au blog avaient reçu notification: je voulais qu'il parle aussi de deux éditions antérieures (l'an dernier, j'en avais chroniqué trois). Finalement, je ferai un autre billet "Bonnes nouvelles" d'ici quelques jours pour les deux autres éditions plus anciennes...