Sarah Bernhardt, La divine - Guillaume Nicloux
Sarah Bernhardt, La Divine de Guillaume Nicloux vaut la peine d'être vu pour les décors, les costumes et surtout l'interprétation légère et malgré tout inspirée de Sandrine Kiberlain qui est de tous les plans. Elle est merveilleuse dans le rôle de Sarah Bernhardt. On la découvre en 1915, huit ans avant sa mort, sur un lit d'hôpital, on doit lui couper la jambe droite. Vingt plus tôt en 1896, on assiste à une grande journée "Sarah Bernhardt" où sont réunis le Tout-Paris et encore dix ans plus tôt, en 1886, Sarah est en pleine idylle avec Lucien Guitry (le père de Sacha). Leur relation souvent houleuse durera jusqu'à la mort de Sarah Bernhardt en 1923. Le film, qui est court, se voit avec beaucoup d'intérêt même si on a du mal à évaluer le talent de l'actrice considérée comme un trésor national par Georges Clémenceau. Sarah a côtoyé Edmond Rostand, Reynaldo Hahn, Emile Zola et beaucoup d'autres. Elle avait un fils, Maurice, qu'elle a choyé. Dépensier et n'ayant aucun sens des affaires, Maurice a pas mal profité de sa mère. Sarah était une femme libre qui a aimé une autre femme et elle fut Dreyfusarde. Le film n'est pas un film à la gloire de l'actrice mais on sent une admiration certaine de la part du réalisateur. Et je le répète, Sandrine Kiberlain est vraiment très bien. On sent qu'elle a eu beaucoup de plaisir à jouer le rôle. En cette fin d'année, allez le voir.
PS: Selenie a aussi publié un billet dessus ce 20 décembre et Pascale le 22 décembre.