L'attachement - Carine Tardieu / Haut les mains - Julie Manoukian
Après avoir lu une critique dithyrambique dans un hebdo télé que je lis et une bande-annonce prometteuse, je viens d'aller voir L'attachement de Carine Tardieu et j'ai beaucoup aimé, surtout la prestation de Valeria Bruni-Tedeschi (qui à elle seule vaut la peine d'aller voir le film). Heureusement que je n'avais pas encore lu le billet de Pascale. Alex (Pio Marmaï) accompagne sa femme qui est sur le point d'accoucher. Elliot, le garçon de la famille âgé de 6 ou 7 ans, est confié momentanément à Sandra (Valeria Bruni Tedeschi), la voisine de palier. Cette dernière n'est pas mariée, n'a pas d'enfant et elle s'occupe d'une librairie féministe. Donc, la vie de cette famille est loin de son univers. La parturiente décède subitement et Alex se retrouve à devoir élever tout seul Lucille, la nouvelle-née, et Elliot. Heureusement que Sandra est là car Elliot s'est très vite attaché à elle. Le film se déroule sur pendant les deux premières années de Lucille où on la voir grandir à la différence d'Elliott (le seul bémol du film). C'est une histoire sur la vie qui aborde de nombreux sujets sur le deuil, de la résilience, le bonheur, l'amour. J'ai passé un bon très moment sans m'ennuyer.
Je voudrais vous narrer sur ce qui s'est passé pendant la projection à laquelle j'ai assisté. À peine cinq minutes après le début du film, j'entends un ronflement (je me suis dit, le film semble ennuyer quelqu'un!) et ce ronflement a duré presque toute la projection. Je n'ai pas osé émettre une remarque derrière mon dos. A la fin de la projection, je me lève et que vois-je? Un labrador ou un golden retriever avec ses deux maîtresses. Il avait dormi comme un bienheureux pendant la projection avec un ronflement régulier. Je pense que c'est un chien d'aveugle (?) en période de dressage. Je n'ai pas eu la présence d'esprit de demander.
Je passe à Haut les mains de Julie Manoukian, une petite comédie très sympathique avec Vincent Elbaz, qui interprète le rôle de Bernard, un veuf inconsolable qui joue au cambrioleur, un as de l'ouverture de coffres. Il n'est plus de la première jeunesse pour escalader des murs. Lors d'un cambriolage, il fait la connaissance d'un trio qui se livrait à la même activité: les "Green Panthers", deux femmes et un homme qui font tout pour dénoncer les ravages que certaines sociétés capitalistes font subir à la nature sous couvert d'écologie et accessoirement, l'abus de pouvoir contre les femmes. Vincent et les trois autres vont devoir affronter Kramer, un flic ripoux relégué aux archives de la police, qui rêve d'appréhender les trois Green Panthers. Il a un vieux compte à régler que je vous laisse découvrir. Je crains malheureusement que le film ne reste pas longtemps à l'affiche et c'est bien dommage. Lire le billet d'Henri Golant.