Mars Express TEM - Cédric Degottex
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Je (ta d loi du cine, "squatter" chez dasola) conclus mon "challenge marsien (autour de la planète Mars) - 2ème édition" avec ce dernier billet pour ma part. Avec ça, je suis satisfait d'avoir réussi à tenir mon objectif de rédiger deux billets par mois durant ses 13 mois. Le titre que je présente aujourd'hui constitue une "préquelle" littéraire à un film (dessin animé), Mars express, que j'avais vu avec dasola avant le début du challenge (qui va se terminer lundi 31 mars à minuit). Il peut aussi participer au 13e challenge de l'imaginaire organisé par Tornade, ainsi qu'au challenge Objectif SF 2025 mis en place par Sandrine.
Cédric Degottex, Mars Express TEM, Bragelonne, 2023, 254 pages
Lieutenant Aline Ruby, capitaine Carlos Ribera: nous suivons ici le binôme atypique qui représentait les héros du dessin animé. Celui-ci se déroulait en 2200, nous sommes, dans le livre, quelques années auparavant. À ce moment-là, ils travaillent pour le gouvernement, en tant qu'agents des forces spéciales. En fin d'une mission brutale qui s'est déroulée sur terre, ils sont contactés par leur copain d'études, Chris Royjacker, fils de milliardaires qu'il rejette.
Chez ces gens-là, on ne cause pas, on compte et on triche (vous avez reconnu la citation?). Et on a le bras long. Il s'avère qu'Aline et Carlos sont "détachés" temporairement, volens nolens, comme mercenaires d'un autre multimilliardaire afin de retrouver une mystérieuse personne (Tania Espinoza) liée à la fille, Tem, dudit milliardaire (un certain Swaraj Edo-Jendal). Pour cette mission, on met à leur disposition des moyens sans commune mesure avec ceux dont ils disposent habituellement, en terme d'armement et d'accès à des données.
Dans l'univers futuriste qui est décrit, tout est implants, nanoparticules, connectivité plus ou moins bridée... Ceux qui ont argent et pouvoir peuvent accéder (et donner accès) à différents degrés de connectivité, avec consultation et usage de données plus ou moins complètes et détaillées. Il leur est proposé, non pas une somme d'argent, mais un "souhait" à indiquer, dont ils sont assurés qu'il sera satisfait. Nous ne sommes pas dans un conte de fées pour autant!
Tem est une sorte de cyborg qui survit uniquement parce qu'elle est connectée à tout un appareillage de soutien. C'est une artiste connue dans toute la galaxie, mais il s'avèrera que Tania avait passé une sorte de pacte faustien... Non sans mal (Tania se cachait dans une "zone morte" sur terre, avant que nos héros réussissent à la ramener sur Mars), la mission est remplie, et le voeu de chacun des deux partenaires est exaucé. Chris, lui, a rejoint le bercail...
J'ai trouvé que, si nous n'avons pas vraiment de descriptions à part celles des "oeuvres d'Art" de Tem, nous avons droit à la description à peu près exhaustive des états d'âme d'Aline, qui doit "gérer" les problèmes (addictions et autres) de son collègue. Mais l'action pure n'est pas absente pour autant! Ce roman expose un environnement techni-économico-politique qui m'a fait songer, outre à Central Station (peut-être en moins "torturé et en plus "high-tech"), surtout à celui de la BD (au long cours) Carmen McCallum (en cours depuis 1995, 20 albums à ce jour, + séries dérivées et "cross-overs" avec la série BD Travis, 16 albums depuis 1997, qui se déroule dans le même univers).
Au final, une idée intéressante que de donner quelques éléments complémentaires à ceux découverts visuellement sur écran. Cela m'a rappelé le fonctionnement du roman Heat 2 de Michael Mann (si ce n'est qu'il n'y a plus rien qui puisse se passer côté humains après la fin du film Mars express).
Julien Amic le présente d'une manière différente de la mienne sur son blog Les carnets dystopiques. Et, sans doute, "certains résultats [de mes recherches] peuvent avoir été supprimés conformément à la loi européenne sur la protection des données"... ;-/