Harry Potter et la coupe de feu - J. K. Rowling (livre) / Mike Newell (film)
Vu que je (ta d loi du cine, "squatter" chez dasola) croulais déjà sous une demi-douzaine de billets ou articles en cours dont je procrastine toujours la finalisation, j'ai bien évidemment, le weed-end dernier, consacré une quinzaine d'heures à tout autre chose, à savoir une n-ième relecture d'un "épais" livre, et le n-ième visionnage d'un long film et des bonus qui l'accompagnent en DVD. Voici donc ma première participation au challenge "Les épais de l'été" que j'organise chez dasola, et à celui, "Les pavés de l'été", organisé de son côté par Sibylline sur son blog.
[Edit 02/08/23] Image prise une fois l'appareil photo de dasola revenu de voyage!
L'idée de relire et de chroniquer le premier tome de la saga à avoir dépassé (en français) les 600 pages m'est donc venue (j'accuse personne, hein!) suite aux billets de Belette qui, dans le cadre de nos challenges estivaux sur de gros bouquins, a non seulement rédigé son premier billet de participation sur le septième tome de la célèbre heptalogie, mais a encore chroniqué successivement deux tomes d'une autre même saga. Bon, arrivons-en à nos coupes de feu.
J'ai acquis mon exemplaire de Harry Potter et la coupe de feu en 2004, d'occasion, bien après sa sortie tant en "grand format" qu'en Folio jeunesse, mais avant la sortie du film qui en a été tiré. Dans ce quatrième tome de la saga principale de J. K.. Rowling, beaucoup de choses vont par quatre: qu'il s'agisse du nombre de "champions" pour le Tournoi des Trois sorciers, du nombre de défis que devra surmonter Harry Potter pour triompher des trois épreuves qu'il est censé compter, des triangles amoureux que comportent les différents couples de héros... Car cette quatrième année d'études, où notre héros a désormais 14 ans, est bien celle de la découverte que "les filles, c'est compliqué". Ce qui est bien plus important qu'une pierre philosophale, une chambre des secrets, ou un vrai-faux coupable, non? Et ne parlons pas des ravages du "quatrième pouvoir"!
Comme chacun sait, la "coupe de feu" du titre est censée ne pas contenir de nom d'élèves sorciers âgés de moins de 17 ans. Donc... vous avez lu le livre, ou bien le titre est un indice suffisant? Notre Harry va une nouvelle fois se trouver au coeur d'une sombre machination agencée par son ennemi de longue date, "vous-savez-qui". Mais il maîtrise de mieux en mieux sa baguette et ses sorts (non sans travail et sans mal), et finit par savoir se défendre. Sorts et baguettes magiques ne peuvent malheureusement pas grand-chose pour (ou contre) les problèmes relationnels. Le "meilleur copain" se retrouve en rivalité, la "meilleure copine" s'entiche des elfes de maison, et la fille qui tape dans l'oeil est déjà prise. Harry se montre un peu trop enclin à la procrastination et doit à diverses interventions extérieures ses propres avancées dans l'action. Mais le beau gosse finira mal...
Comme chaque volume, l'histoire se finit avec l'arrivée des vacances et le départ de Poudlard... en attendant la nouvelle saison, pardon, le nouvel épisode / la prochaine année scolaire et le prochain livre! J'espère que je n'en ai pas trop dit sur ce livre paru en novembre 2000?
Parmi les quelque 160 participant-e-s à une ou plusieurs des 11 éditions (2012-2022) du "Pavé de l'été" de Brize, seules deux avaient chroniqué ce volume-là: Lutin82 en 2018, Belette en 2019.
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En ce qui concerne le film de Mike Newell (sorti cinq ans après, fin novembre 2005), je l'ai revu alors que je n'avais pas fini de relire le livre. Enfin, disons que je n'en avais pas achevé la lecture suivie, mais que j'avais déjà jeté quelques coups d'oeil furtifs pour me remettre en mémoire les principales péripéties. J'ai donc pu constater une nouvelle fois que, forcément, les 2H37 du film (générique compris, je suppose) sont loin de rendre compte de l'intégralité de nos 762 pages du livre. Je suis d'accord avec le constat de dasola (qui n'a lu aucun des sept livres) lors de son premier visionnage: les spectateurs non lecteur du livre n'ont pas toutes les clés pour comprendre... Il a fallu sabrer dans les personnages, les péripéties, compresser les durées... et faire des choix (je n'aurais pas voulu être à la place des scénaristes - c'est un métier!).
Ainsi, les Dursley sont escamotés. Ceux (ou celles!) qui ont rêvé sur les pages décrivant la Coupe du monde de Quiddish risquent d'être déçus. L'un des personnages haut en couleur du livre est inexistant. Ce n'est pas dans cet opus qu'on verra agir les "grands frères" de Ron. Les longues et fastidieuses heures de recherche en bibliothèque sont à peine évoquées. Et il nous manque certains des tenants et aboutissants pour ce qu'il est advenu ou ce qu'il adviendra à l'un des principaux personnages du livre... me suis-je aperçu une fois "sorti" du film et en pouvant prendre un peu de recul sur ce que je venais de voir.
Du coup, comme dasola l'avait évoqué à l'époque, je pense personnellement qu'il vaut mieux avoir lu le livre pour comprendre certains détails (qui est qui, pourquoi telle action...). Mais peut-être qu'aujourd'hui, des spectateurs sont capables de savourer les images et l'histoire sans connaître de la saga autre chose que ce qu'en a rendu le cinéma.
Il y a eu, par contre, des "développements" apportés à certaines péripéties. Ainsi, l'épisode avec le dragon dure plus de quatre minutes à l'écran - dont des images de poursuite époustouflantes. Même si tout n'en a pas été conservé dans la version finale, la "scène du bal" ou la formation préalable ont apparemment été ... intéressants à tourner pour les jeunes acteurs (les bonus du DVD apportent un éclairage savoureux, entre scènes coupées et entretiens avec le trio principal). Et la rencontre finale est douloureuse à souhait (même si la jambe d'Harry semble plus valide que dans le livre?).
Parmi les blogueurs "cinéma" qui fréquentent le présent blog, seul Sélénie a chroniqué le film (sous réserve de mauvaise recherche de ma part bien entendu). Je pense que cela peut s'expliquer par l'ancienneté de sa date de sortie et par la disparition des blogs "allociné" (il y a une douzaine d'années).
Bon, un peu de sérieux, je vais essayer ces prochains jours de (finir de) rédiger au moins un billet ou deux avant de me lancer dans Harry Potter et l'ordre du phénix...
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Ouf, au moins, j'aurai réussi à participer à mon propre challenge avant la fin de son deuxième mois d'existence (avec un "épais" comptant pour 784 pages)... Si j'en reprends les chiffres à ce jour: lancé le 10 juin, il compte désormais avec moi 36 inscrit-e-s, dont 23 ont rédigé au moins un (pour 13 participantes) et jusqu'à neuf billets (six participantes en ont déjà inscrit 2, une en est à trois billet, une autre à quatre, cependant que la recordwoman est talonnée avec six billets). En outre, huit livres sont annoncés, dont six par six inscrites n'ayant pas encore rédigé de billet. Donc, avec ces 23 participations déjà répertoriées chez dasola (sans parler des inscriptions seulement chez Sibylline), je considère que le défi de succéder à Brize et à son "Pavé de l'été (2012-2022)" est d'ores et déjà relevé. À 40 participations, ce sera une réussite; à 60, un succès; à 80, un triomphe!
Edit du 21/09/2023: Bon sang mais c'est bien sûr, Harry Potter peut aussi participer au 11e Challenge de l'imaginaire!