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Le blog de Dasola
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30 mars 2025

Mars Express TEM - Cédric Degottex

Je (ta d loi du cine, "squatter" chez dasola) conclus mon "challenge marsien (autour de la planète Mars) - 2ème édition" avec ce dernier billet pour ma part. Avec ça, je suis satisfait d'avoir réussi à tenir mon objectif de rédiger deux billets par mois durant ses 13 mois. Le titre que je présente aujourd'hui constitue une "préquelle" littéraire à un film (dessin animé), Mars express, que j'avais vu avec dasola avant le début du challenge (qui va se terminer lundi 31 mars à minuit). Il peut aussi participer au 13e challenge de l'imaginaire organisé par Tornade, ainsi qu'au challenge Objectif SF 2025 mis en place par Sandrine

Cédric Degottex, Mars Express TEM, Bragelonne, 2023, 254 pages

 

Lieutenant Aline Ruby, capitaine Carlos Ribera: nous suivons ici le binôme atypique qui représentait les héros du dessin animé. Celui-ci se déroulait en 2200, nous sommes, dans le livre, quelques années auparavant. À ce moment-là, ils travaillent pour le gouvernement, en tant qu'agents des forces spéciales. En fin d'une mission brutale qui s'est déroulée sur terre, ils sont contactés par leur copain d'études, Chris Royjacker, fils de milliardaires qu'il rejette. 

 

Chez ces gens-là, on ne cause pas, on compte et on triche (vous avez reconnu la citation?). Et on a le bras long. Il s'avère qu'Aline et Carlos sont "détachés" temporairement, volens nolens, comme mercenaires d'un autre multimilliardaire afin de retrouver une mystérieuse personne (Tania Espinoza) liée à la fille, Tem, dudit milliardaire (un certain Swaraj Edo-Jendal). Pour cette mission, on met à leur disposition des moyens sans commune mesure avec ceux dont ils disposent habituellement, en terme d'armement et d'accès à des données. 

 

Dans l'univers futuriste qui est décrit, tout est implants, nanoparticules, connectivité plus ou moins bridée... Ceux qui ont argent et pouvoir peuvent accéder (et donner accès) à différents degrés de connectivité, avec consultation et usage de données plus ou moins complètes et détaillées. Il leur est proposé, non pas une somme d'argent, mais un "souhait" à indiquer, dont ils sont assurés qu'il sera satisfait. Nous ne sommes pas dans un conte de fées pour autant! 

 

Tem est une sorte de cyborg qui survit uniquement parce qu'elle est connectée à tout un appareillage de soutien. C'est une artiste connue dans toute la galaxie, mais il s'avèrera que Tania avait passé une sorte de pacte faustien... Non sans mal (Tania se cachait dans une "zone morte" sur terre, avant que nos héros réussissent à la ramener sur Mars), la mission est remplie, et le voeu de chacun des deux partenaires est exaucé. Chris, lui, a rejoint le bercail...

 

J'ai trouvé que, si nous n'avons pas vraiment de descriptions à part celles des "oeuvres d'Art" de Tem, nous avons droit à la description à peu près exhaustive des états d'âme d'Aline, qui doit "gérer" les problèmes (addictions et autres) de son collègue. Mais l'action pure n'est pas absente pour autant! Ce roman expose un environnement techni-économico-politique qui m'a fait songer, outre à Central Station (peut-être en moins "torturé et en plus "high-tech"), surtout à celui de la BD (au long cours) Carmen McCallum (en cours depuis 1995, 20 albums à ce jour, + séries dérivées et "cross-overs" avec la série BD Travis, 16 albums depuis 1997, qui se déroule dans le même univers).

 

Au final, une idée intéressante que de donner quelques éléments complémentaires à ceux découverts visuellement sur écran. Cela m'a rappelé le fonctionnement du roman Heat 2 de Michael Mann (si ce n'est qu'il n'y a plus rien qui puisse se passer côté humains après la fin du film Mars express). 

 

Julien Amic le présente d'une manière différente de la mienne sur son blog Les carnets dystopiques. Et, sans doute, "certains résultats [de mes recherches] peuvent avoir été supprimés conformément à la loi européenne sur la protection des données"... ;-/

29 mars 2025

Berlin, été 42 - Andreas Dreisen

J'ai suivi le conseil de Pascale et d'un collègue et je viens donc de voir Berlin, été 42 du réalisateur allemand Andreas Dreisen. Le récit raconte l'histoire pendant presque 2 ans de Hilde et Hans Coppi, entre 1941 et 1943, en Allemagne, dans les environs de Berlin. L'été 42 fut, pour ce couple et d'autres connaissances, une parenthèse enchantée de calme et presque d'insouciance malgré leurs activités "subversives" pendant ces deux années. Le film alterne, sans que le spectateur soit perdu, les périodes avant et pendant la détention de Hilde Coppi (Liv Lisa Fries, lumineuse) dans une prison pour femmes à Berlin. Hilde est tombée amoureuse de Hans, un peu plus jeune qu'elle. Il mène une activité clandestine dangereuse en envoyant par radio des messages en Russie juste après l'attaque de l'Allemagne contre la Russie. Hilde est enceinte de Hans alors qu'elle pensait ne pas pouvoir avoir d'enfant et elle accouche en prison avant terme. On suit cette jeune femme courageuse, qui ne se plaint jamais car totalement absorbée par son fils dont elle s'occupe au mieux. Le dernier quart d'heure est bouleversant, surtout quand Hilde est séparée de son fils. Un film qui ne peut qu'émouvoir. Le destin de Hilde Coppi fait évidemment penser à celui de Sophie Scholl à Munich. 

28 mars 2025

Le château des étoiles - Alex Alice

J'ai (ta d loi du cine, "squatter" chez dasola) réussi à emprunter en bibliothèques parisienne (quelques tomes par-ci, quelques tomes par-là...) les sept volumes d'une série BD que j'avais repérée sur la blogosphère: Le château des étoiles, signé Alex Alice, organisé en plusieurs "cycles" (et encore inachevée à ce jour!). Cela me permet une participation de plus à mon challenge marsien, mais aussi pour le 13e challenge de l'imaginaire organisé par Tornade.

Alex Alix, Le château des étoiles, éd. Rue de Sèvres, du T.I (2014) au T.VII (2024)

La dystopie que nous dessine Alex Alice prend son ancrage dans le passé (XIXe s. du Second Empire et de la rivalité avec la Prusse...). Alexandre Alix est auteur aussi bien des scénarios (à la fois violents et poétiques) que des dessins, plus suaves que rugueux (et, je suppose, des "couleurs directes" en nuances pastel à l'aquarelle? Pas de "coloriste" crédité...). Je dirai ci-dessous quelques mots des différents tomes, du premier volume publié en album en 2014 au septième et dernier paru (à ce jour), en 2024. 

    

1869: La conquête de l'espace - volume I [2014, 64 pages]. En fait, dès 1868, le prélude de 5 ou 6 pages de la "grande aventure" montre une aéronaute (Claire) qui prépare son envol en visant l'altitude de 11 000 mètres, alors que l'orage menace, au grand dam de son mari (Archibald - lui et elle se vouvoient) et à l'incompréhension de leur gamin, Séraphin. L'expédition au gré du vent en altitude vise à découvrir une substance mystérieuse, l'éther, moyen de propulsion incomparable notamment pour les engins aériens. Nous voyons le ballon monter dans l'orage alors que sa passagère porte un masque à oxygène, le "détecteur d'éther" s'animer, puis un grand cri retentit. Moins de quatre heures après l'envol, "quelque chose" traverse l'atmosphère pour retomber sur terre... 

L'histoire reprend (commence véritablement?) un an après. Séraphin n'a manifestement pas fait le deuil de sa mère, et se montre obsédé par l'espace et les moyens d'y voyager, ce que bride son père... Un mystérieux courrier arraché chez eux, à Lille, provoque un voyage de son père en Bavière, alors que Séraphin est censé partir de son côté chez sa tante pour les vacances. Après un trajet mouvementé, Séraphin aura bien des occasions de prendre de la hauteur... en croisant le jeune Hans (un aéronaute local), une jolie et non moins jeune soubrette (Sophie - qui est aussi la demi-soeur de Hans), l'architecte royal... sur qui papa Dulac (oui, c'est le nom de la famille française) ne tarde pas à prendre l'ascendant pour finaliser un ballon dirigeable fonctionnant à l'éther enfin à portée de main. Rajoutons le roi de Bavière, sa cousine, son infâme chambellan, et nous aurons moult aventures trépidantes que je ne vous dévoilerai pas! Cela finit comme ça a commencé: un ballon qui s'envole... 

   

1869: La conquête de l'espace - volume II [2015, 68 pages]. Cette "seconde partie" du premier cycle commence (prélude) le 11 mars 1870 de notre "réalité alternative". Nos trois enfants, les "chevaliers de l'éther", se sont envolés à bord de "l'éthernef" royale depuis 36 heures. C'est Sissy ("altesse" d'Autriche) qui mène les recherches au château du roi de Bavière. Retour 39 heures plus tôt, à bord de l'engin qui s'apprête à franchir le "mur de l'éther" à 13 000 mètres d'altitude... pour quitter la Terre - en mettant juste les moteurs en marche. Mais... Ach! Grosse sabotache! Absence de gravité à partir de la p.20... et première sortie extra-véhiculaire, de Séraphin, vêtu d'un scaphandre "sauce XIXe siècle". Nos héros arrivent du côté de la face cachée de la lune... puis le contact avec le sol se fait sur de la glace (air raréfié, mais respirable - comme en altitude sur terre). De l'éther cristallisé est découvert, ainsi qu'un mystérieux "château"... Ludwig ne rentre pas sur terre, mais nos héros "principaux", si (pour trouver, installé en Bavière, Bismarck, qui essaye en vain de les y retenir de force). L'appareil volant (aux lignes élégantes de Concorde!) désormais bien alimenté en cristaux d'éther les emmène en Bretagne (chez le grand-père maternel de Séraphin). Sophie, qui acquiert des notions d'astronomie et de calcul de trajectoire, finit par s'exclamer (p.68): "Je sais où est parti le Roi!".  -- Fin du premier cycle. --

 

Volume III - Les chevaliers de Mars [2017, 60 pages]. Novembre 1870. Bismarck, grâce aux notes du carnet appartenant à la famille Dulac sur lequel il avait mis la main, a pu faire construire un vaisseau à éther, et se prépare à envoyer une expédition prussienne... vers Mars. Quant au grand-père, c'est un docteur en médecine et savant universel, ancien des barricades de 1848, plus républicain (et idéaliste) que bonapartiste ou chauvin. Nos savants ont dévoilé à tous les pays le secret du moteur à éther, en rêvant de coopération pacifique. Mais au cours du rassemblement international organisé, Archibald Dulac disparaît (p.20). En termes politiques, l'Autriche contrebalance les ambitions de la Prusse pour aider les Dulac. Péripéties... et Destination, donc, Mars, pour y retrouver ceux qui, semble-t-il, devraient y avoir été emmenés: papa Dulac et le roi Ludwig. Même avec l'éthérite, ce n'est pas un voyage qui se fait en un seul jour... mais en quatre-vingt-treize! Le (mé)chambellan (agent prussien), fait prisonnier, est du voyage. Et pendant ce temps, sur Mars... les hommes de l'expédition prussienne, au sein de laquelle était prisonnier le professeur Dulac, font face à bien des mystères. 

 

Volume IV - Un Français sur Mars [2018, 68 pages]. Bismarck a découvert l'existence de l'éthérite (cristal d'éther), même si la Prusse n'en possède pas encore. Le roi de Prusse, pour qui il travaille, se laisse convaincre que l'avenir passe plutôt par la conquête de Mars que par celle de Paris... À bord du vaisseau des enfants, le jeune Loïc Lebrun, passager clandestin breton, a rejoint le camp du chambellan. Mars, malgré son atmosphère respirable, est pleine de dangers et d'illusions. - Bang! [coup de feu tiré par le méchant bêlant] -. Archibald Dulac serait resté sur Terre, finalement? Séraphin, isolé de ses amis, croise une princesse blessée et la secourt: une des dernières survivantes d'un très vieux peuple, désormais divisé en deux castes opposées (toutes deux télépathes). Le chambellan (au fait, il s'appelle Gudden) s'est rallié les parias, et s'apprête à entamer une guerre de conquête. L'héroïsme de Sophie et Séraphin (bien aidés par leurs acolytes - dont un capitaine prussien plus humain que ses congénères) devrait permettre une réconciliation générale. Mais c'est compter sans l'arrivée des renforts prussiens (dernière page).... -- Fin de la "nouvelle aventure" --

  

[Ici prend place un cycle dérivé, titré Les brumes de Vénus, en trois tomes - que je n'ai pas lus!] 

 

Volume V - De Mars à Paris [2020, 68 pages]. Cette fois-ci, le prologue de trois pages est situé en Haute-Auvergne (?), le 16 novembre 1874. Vingt mois plus tôt, sur Mars, les "gentils" partis dans le désert martien contraient l'acier prussien avec des armes biologiques. Plus de la moitié de l'album narre ce voyage avant l'arrivée du peuple martien en route vers l'exil du "pôle promis" (lieu de sécurité?). À ce pôle de la planète Mars, ils retrouvent le roi de Bavière, mais aussi son chambellan fou. Après un bon remue-méninge, une solution est trouvée: envoyer une ambassade sur terre. La princesse de Mars va découvrir le Paris du Second Empire... et la fine équipe va se renforcer d'une journaliste délurée. Notre empereur, qui a accepté le monopole prussien sur Mars (il semble que la France et l'Angleterre s'intéressent davantage à Vénus?), prépare une exposition interplanétaire. Séraphin a la joie des retrouvailles avec son père (mais rien n'est simple). En fin d'album, la princesse est blessée et Séraphin au trou... Tout est à refaire! 

 

Volume VI - L'Exposition interplanétaire de 1875 [2021, 58 pages - même que les pp.20-21... mais je vous laisse la surprise!]. Sept mois plus tard... (oui, je ne vous l'ai pas dit? Il y a des distorsions temporelles, et le temps s'écoule plus ou moins vite pour les uns ou les autres, selon la planète voire l'endroit où ils se trouvent), 7 mois plus tard, donc, Séraphin s'évade, pour tomber en plein milieu du plan de la bande afin de sauver la princesse et forcer la main aux différents empires. Bref, encore un album empli d'aventures rocambolesques. Les gamins du début ont tout de même un peu grandi/vieilli/mûri. Dans le pavillon martien, clou de l'exposition, l'idéalisme juvénile échoue à sauver Mars (que ce soit par supplication ou menace) face aux ambitions des hommes politiques de la terre, de manière pathétique. Bismarck assène quelques vérités: "Tous ces dirigeants... Certains sont des opportunistes, certains des parasites. Mais certains sont animés d'une mission, d'un sens du devoir envers leur peuple ou leur nation. Pour ceux-là... l'ordre établi compte plus que leurs vie". Lors de la retraite de l'équipe sur des positions préparées à l'avance, ce sont des gendarmes français qui obéissent aux ordres et qui tirent. La princesse de Mars n'est cette fois-ci pas blessée. Une nouvelle piste émerge: cap sur Vénus!

       

Volume VII - Planète des brumes [2024, 70 pages]. Sur Vénus, encore quasi-inexplorée malgré un début d'exploitation par les Anglais et les Français, nos amis vont-ils trouver de quoi sauver les Martiens en réparant le "château des étoiles" construit naguère par les Anciens? Là encore, la destination est polaire et le voyage dangereux. La princesse de Mars, Séraphin, Sophie, le capitaine (Schneidig), la journaliste (Jocaste Daumier) ... Ici ou là, chacun tombe, est rattrapé, rechute, se rattrape, se tourne autour... Remarque désabusée du Breton de service pendant qu'un couple se dispute à grands éclats de voix sur le thème "l'expédition est trop dangereuse pour une femme!": "ils feraient mieux de se lécher la poire tout de suite, on gagnerait du temps!". De 1869 à 1875, on aura vu le jeune couple plus ou moins au centre de l'histoire passer de l'enfance à l'âge adulte! Il y en a qui vont voyager à dos de... Je vous laisse la surprise. Et, après une surprenante ascension, on retrouve l'increvable chambellan et sa petite troupe de Martiens renégats. Et la princesse se fait canarder, une fois de plus. Charge à Séraphin de lui faire retrouver Mars, d'urgence. Le groupe se sépare une fois de plus -- et suite au prochain numéro! --.

 

Pour ma part, cette série m'a fait songer à quelques autres dystopies inscrites dans un passé plus ou moins proche ou lointain: Les dirigeables de l'Amazone (3 tomes, dessins Patrice Sanahujas, scénario  René Durand, 1980-1982) ou Aryanne (9 tomes, dessins Michel Guillou, scénarios Jean-Claude Smit & Terence, 1986-1991 - nettement moins chaste!). 

 

Voici quelques-uns des blogs ayant parlé de tel ou tel tome de la série Le château des étoiles (liste non exhaustive bien entendu): ceux de Bianca, Blo-o-noisettes, Mylène, Karine ...

 

Et quelques extraits plus ou moins spectaculaires, romanesques ou romantiques...     

(T. I, p.43)

 

(T.III, p.59) 

 

(T.IV, p.11)

 

 (T.IV, pp.40-41)

 

(T.VII, pp.-46-47)

26 mars 2025

Le joueur de go - Kazuya Shiraishi

Voici un beau film que je conseille absolument. J'espère que Le joueur de go de Kazuya Shiraishi est distribué dans toutes les bonnes salles en France. Il sort aujourd'hui, mercredi 26 mars 2025. L'histoire se passe à Edo (l'ancien nom de Tokyo) en 1871. Kakunoshin Yanagida, un Ronin (un samouraï errant), vit chichement avec sa fille. Ils ont du retard dans leurs loyers. Yanagida est veuf. Plusieurs années auparavant, Yanagida avait été contraint de quitter le service de son maître suite à une fausse accusation de vol. Depuis, il est devenu graveur de sceaux et il joue au jeu de go (qui se joue agenouillé) où il excelle mais il n'ose pas le montrer. Il exerce son métier de graveur et sa passion de jouer avec honnêteté et sincérité. Un jour, son passé le rattrape et tout bascule pour lui et sa fille. J'ai été fascinée par la manière dont les joueurs posent les "pierres" blanches ou noires du jeu avec beaucoup de délicatesse dans le geste. Il y a un très beau travail sur la lumière, les décors et les costumes. Les acteurs sont tous excellents. Je le répète, un film à voir cette semaine.

 

24 mars 2025

Lady astronaute (etc.) - Mary Robinette Kowal

Alors que nous voici à la fin du treizième et dernier mois de mon "challenge marsien (autour de la planète Mars) - 2e édition", je (ta d loi du cine, "squatter" chez dasola) présente quatre livres de Mary Robinette Kowal, formant une "saga". Cette série peut s'inscrire non seulement dans mon challenge marsien, mais aussi dans le 13e challenge de l'imaginaire organisé par Tornade, dans le challenge Objectif SF 2025 mis en place par Sandrine, et aussi (SF américaine...) dans le challenge American Year 2025 chez The cannibal lecteur (Belette 2911)

Mary Robinette Kowal :
* Vers les étoiles, Folio SF N°714, 2022 (trad. fr. 2020 par Patrick Imbert, EO 2018), 567 pages
* Vers Mars, Folio SF N°736, 2023 (trad. fr. 2021, EO 2018), 462 pages
* Sur la lune, Folio SF N°740, 2023 (trad. fr. 2022, EO 2020), 740 pages
* Lady Astronaute, Folio SF N°665, 2020 (trad. fr. 2020, EO 2013-2018), 117 pages

 

Il n'est pas simple de savoir comment présenter cette série: faut-il commencer par le petit recueil de nouvelles Lady Astronaute, grâce auquel, si j'ai bien compris, la saga rédigée par Mary Robinette Kowal (marionnettiste de profession?) a commencé, ou bien plutôt par les romans, qui donnent a posteriori de la "profondeur" à telle ou telle nouvelle? Le contexte de la série est celui d'une dystopie (une "réalité alternative"), avec une histoire qui commence en 1952, le 3 mars exactement, avant de se poursuivre durant plus d'une douzaine d'années sur les trois tomes parus en français à ce jour. 

 

Comme dit plus haut, lorsque débute Vers les étoiles, s'ouvre une dystopie (et non une anticipation...). Ce 3 mars 1952, un cataclysme vient de toucher la côte Est des Etats-Unis: un "météore", tuant instantanément des millions d'habitants et impactant le continent entier et, à terme, le climat terrestre. Tout de suite, nous faisons connaissance d'un couple, lui (Nathaniel York) scientifique et elle (Elma York) pilote d'avion ayant participé à la Seconde Guerre mondiale et "calculatrice" émérite. Le "récit à la première personne" est donné par Elma.

Le programme spatial, alors balbutiant, va devenir une priorité internationale (avec quelques années d'avance sur "la" réalité que nous avons connue!), dans le but de permettra à l'humanité de partir au-delà d'une terre qui deviendrait invivable à court/moyen terme. Faute d'ordinateurs, il reposera davantage sur les compétences d'équipe de calculatrices, y compris embarquées pour assister le pilotage des fusées et vaisseaux (à la création desquels Nathaniel prend une part prépondérante). 

L'angle intéressant de ce roman (et de la série toute entière) est de pointer le "machisme" alors naturel, en racontant les difficultés qu'éprouvent Elma en particulier et les femmes (pilotes, calculatrices...) en général à être considérées à l'égal des hommes, notamment pour intégrer le graal, le corps des astronautes alors mis en place d'abord, et parmi eux celui des pilotes d'engins ensuite. S'ajoute à cela la discrimination "raciale" à l'encontre des personnes de couleurs voire à celle des minorités ethniques plus généralement. Le combat d'Elma va être de prouver, par tous les moyens y compris médiatiques, qu'elle vaut "largement" certains hommes, elle qui faisait partie du WASP (Women Aiforce Service Pilots) durant la seconde guerre mondiale (si j'ai bien compris, ces femmes-pilotes, qui ont existé, pilotaient les avions militaires depuis l'usine vers les unités, mais n'avaient pas vocation à rencontrer l'ennemi). Mais si elle est surdouée des chiffres, elle doit aussi composer avec ses fragilités (psychologiques et somatiques) personnelles, et les dissimuler à tout prix aux hommes décideurs. Elle finira par parvenir à ses fins. 

Quelques billets ayant parlé de Vers les étoiles sur les blogs: RSF blog (Lhisbei), Lune (dernier billet en 2023), Chut... Maman lit, De livres en livres (lu en anglais), Blog à part (idem), Gromovar (liste non exhaustive).

 

Dans Vers Mars, nous retrouvons les mêmes personnages, alors qu'une base lunaire est déjà installée ainsi qu'une station orbitale lunaire (Lunetta). Cette fois-ci, les hommes (et femmes, bien évidemment) vont partir vers la quatrième planète de notre système solaire. Les enjeux restent les mêmes: sauver l'humanité "malgré elle", en sachant que tous les humains ne pourront quitter la terre, alors que le programme spatial international exige des budgets colossaux, que bon nombre d'Américains jugeraient mieux employés au bénéfice des défavorisés par exemple, certains opposants allant jusqu'à se livrer à des actions "terroristes" contre les réalisations... Comme dans le premier volume, tout est vu par les yeux d'Elma ou par le biais de ses interactions avec les autres. Elle fait partie de l'expédition (deux vaisseaux spatiaux) se dirigeant vers Mars. Nombreuses seront les péripéties... 

Blogs (liste non exhaustive, certains billets présentent d'autres liens): Lorkhan, Célinedanaé, Vert, Grunazur, Zoé (qui avait participé à la première édition de mon challenge de la planète Mars). 

 

Dans ce troisième volet, Sur la lune, l'expédition vers Mars (parallèle à l'action qui se déroule au sein de la colonie lunaire) et Elma York sont seulement évoquées de temps en temps. L'héroïne principale (que nous avions déjà croisée dans les tomes précédents) est cette fois-ci Nicole Wargin, qui a également réussi à devenir astronaute, mais est à la ville l'épouse d'un politicien, gouverneur du Kansas. Elle est envoyée sur la base lunaire pour une mission de "contre-espionnage" afin de traquer des saboteurs potentiels (le mouvement d'opposition au programme spatial se faisant de plus en plus menaçant). Il s'avère que son passé lui confère certains atouts pour cette mission périlleuse. Mais elle supportera mal d'être éloigné de son mari resté sur terre. Femme d'action et femme forte, cette héroïne a, comme Elma York, ses propres fragilités mais les surmonte. Ce volume se termine en 1965. 

Une petite liste de blogs: Shaya (durant le déroulement du challenge ;-)), Gromovar, Lhisbei, Zoé, Apophis, Chut... Maman lit, Célinedanaé, Anudar

 

il existe désormais un quatrième tome, paru en 2025 en anglais, que je n'ai bien évidemment pas lu, The Martian Contingency. Stéphanie en a parlé. 

 

Pour terminer, Lady Astronaute a, comme je l'ai dit, été publié avant les grands romans, mais a donné leur cadre temporel. L'autrice signale ainsi, dans la "note historique" à la fin de Vers les étoiles que le fait de s'être enfermée dans une trame temporelle bien précise l'a amenée à devoir "tricher" avec la liste des présidents des Etats-Unis ayant réellement été élus (Dewey et non Truman) pour que le programme spatial soit lancé cinq ans plus tôt que dans notre réalité... Les courtes nouvelles qui composent cet opuscule se situent dans le même univers dystopique. A noter que, dans la bibliothèque parisienne où je l'ai emprunté, il était classé dans le rayonnage spécial "Facile à lire". 

* La première (pp.9-23), Nous interrompons cette émission, se situe avant la chute de la météorite, et met en scène deux grands malades (tuberculose). 

* L'expérience Phobos (pp.25-60) fait allusion à Elma York, mais met en scène une autre femme astronaute, en mission de reconnaissance depuis Mars vers puis sur son satellite Phobos. 

* La girafe d'Amara est une très gentille nouvelle de deux pages (p.63-64), ou comment la chute de la girafe en peluche de son bébé permet à une femme astronaute de s'apercevoir qu'il y a un problème dans la trajectoire de son trajet lunaire...

* Le rouge des fusées (pp.65-78) est un vibrant hommage à l'utilité de la solidarité humaine "à l'ancienne" (pour une histoire de classement de fiches). Ce titre m'a aussi évoqué la poésie de ceux des nouvelles composant les Chroniques martiennes de Ray Bradbury... 

* Enfin, La lady astronaute de Mars (pp.79-117) met en scène Elma et Nathaniel York, et se situe chronologiquement entre Vers Mars et Sur la lune

Blogs en ayant parlé: Lhisbei, Grunazur (Yvan), Zoé

23 mars 2025

On ira - Enya Baroux

Je viens de voir On ira d'Enya Baroux avec mon ami Ta d loi du cine qui a été secoué par l'histoire. Marie, une octogénaire (Hélène Vincent, épatante) souffrant d'un cancer en stade terminal, a décidé de mettre fin à sa vie dans le cadre du protocole du droit de mourir dans la dignité. Ce suicide assisté encore interdit en France aura lieu dans la banlieue de Zürich. Pour ce dernier voyage, elle est accompagnée par Rudy (Pierre Lottin, épatant lui aussi) qui est au courant de sa démarche. Rudy est un auxiliaire de vie en pleine galère qui a un unique compagnon, Lennon, un rat noir. Rudy n'a pas d'illusion sur sa condition, lui, le fils de médecins. En tant qu'auxiliaire de vie, c'est comme s'il était le petit gros dans une équipe de sportifs. Bruno (David Ayala) et Anna (Juliette Gasquet), le fils et la petite-fille de Marie, sont du voyage mais ils ignorent longtemps la vraie raison de ce déplacement. Ils vont faire de belles rencontres comme un groupe de gens du voyage. Ce périple va permettre aussi une meilleure entente entre un père et sa fille car Bruno est un immature toujours entre deux combines pour gagner sa vie. C'est un très joli film plein d'émotion que je conseille rien que pour Hélène Vincent et Pierre Lottin. Lire les billets de Pascale, Henri Golant et Selenie

21 mars 2025

L'oiseau de Mars - K.-H. Scheer

Je (ta d loi du cine, "squatter" chez dasola) sais bien que mon "challenge marsien (autour de la planète Mars) - 2e édition" touche à sa fin (encore seulement 10 jours!) et que je n'aurai de ce fait jamais le temps de lire et de rédiger un billet à propos de toutes les oeuvres (bouquins, BD...) que j'ai repérées chez les participants. Mais bon, je vais essayer de faire deux ou trois billets, au moins (alors que mon mois de mars [!] aura été un peu chargé - trop de boulot pris en charge!). Aujourd'hui, quelques mots à partir d'un petit bouquin glané il y a une semaine dans les bac "SF" d'une des bouquineries que je fréquente. 

K.-H. Scheer, L'oiseau de Mars, Fleuve noir, coll. Anticipation N°1148, 1982, 186 pages

 

En lisant ce petit bouquin, j'ai eu l'impression d'avaler un épisode de feuilleton TV des années 1970 (!). Et je ne connaissais pas l'auteur au moment où je lisais. On est tout de suite plongés dans l'action, avec le récit "à la première personne" d'un commandant de petite troupe de "forces spéciales" en mission d'infiltration sur la lune. C'est lui qui nous distille, au gré de ses interactions avec ses équipiers ou ses antagonistes, le contexte de la situation interplanétaire. Il utilise le peu dont dispose la terre d'une technologie venant d'une lointaine civilisation martienne, afin d'accéder à un super-ordinateur laissé sur la lune par ces anciens Martiens, partis il y a plusieurs dizaines de millénaires. Pour "duper" cet ordinateur, il a dû endosser l'identité d'un pirate terrien, traqué par les forces terriennes régulières. Et sa mission va se retrouver confronté aux ambitions d'extraterrestres, les Soghmoliens, eux-mêmes descendants dégénérés des anciens Martiens... Quant à l'oiseau de Mars du titre, c'est un fragment d'une phrase codée constituant un élément-clé! C'est trépidant, tout ça se bat à coup de robots, de radiants, de miniraks (sorte de lance-roquettes portatifs)... et ça finira plus ou moins en "match nul", en attendant le prochain épisode!  

 

Car, oui, je n'avais au départ pas prêté attention au logo "D.A.S., Département Anti-espionnage Scientifique". Et j'ai bien sûr regardé (sur wikip'...) d'un peu plus près ce qu'il en était. Il s'agit de l'une des séries rédigées (en allemand, au départ) par Karl Herbert Scheer (1928-1991), qui était donc toujours vivant lors de la parution en français de ce livre (traduction Marie-Jo Dubourg, titre initial de l'épisode ZONTA-Norm regelwidrig). La série a comporté semble-t-il 50 volumes en Allemagne (tous n'ont pas paru en français dans la collection Anticipation avant que celle-ci soit arrêtée, un autre éditeur a repris mais a fait faillite après avoir publié le 41e ou 42e épisode), jusqu'à ce que K.-H Scheer cesse sa rédaction pour se consacrer à une autre série en co-écriture (si j'ai bien compris). K.-H Scheer était aussi, depuis 1961, l'initiateur d'une autre série "au long cours", Perry Rhodan, oeuvre collective dont il a été le premier écrivain. Cette saga au long cours-là (Perry Rhodan) compte désormais plus de 3500 - trois mille cinq cents! - fascicules hebdomadaires parus en allemand depuis 1961, et est loin d'avoir été intégralement traduite en français (moins de 300 titres dans la série Anticipation, regroupant chacun entre deux et quatre fascicules). 

 

Bref, revenons à D.A.S. Bien sûr, je n'en savais rien non plus quand le titre L'oiseau de Mars a attiré mon attention dans le bac. C'est Wikipedia (consulté ce 21 mars 2025) qui m'apprend que l'action se situe en... 2002 (début de rédaction/publication en Allemagne de la série: 1957!). Je ne sais pas si le contexte "martien" est présent dès le tout premier premier tome ou apparaît en cours de route. L'oiseau de Mars est en tout cas le 31e de la série. Je suppose qu'il faudrait que je me donne la peine de dénicher (bibliothèque?) puis de parcourir l'intégralité de la collection D.A.S. pour en savoir davantage... Je verrai pour 2027!

 

Voilà en tout cas un petit titre lu en moins de trois heures qui vaut participation non seulement pour mon challenge marsien, mais aussi pour le 13e challenge de l'imaginaire organisé par Tornade, et pour le challenge Objectif SF 2025 mis en place par Sandrine.

 

20 mars 2025

Tous les silences - Arttu Tuominen

Je viens de terminer Tous les silences d'Arttu Tuominen (Editions de la Martinière, 418 pages) un roman policier finlandais qui se déroule alternativement en 1941 et en 2019. En 2019, à Pori (une ville de Finlande), Albert, un vieillard de 97 ans, est attaqué dans le jardin de l'Ehpad où il vit. Ses agresseurs cagoulés ont décidé de le pendre à un arbre. Il est sauvé de justesse après avoir été battu sauvagement. Peu de temps après, un autre vieil homme, Klaus, 98 ans, est enlevé chez lui sous les yeux de sa femme et lui, on va le trouver pendu. Ces deux agressions renvoient à un passé finlandais douloureux en 1941, deux ans après la guerre d'Hiver, quand environ 1400 Finlandais ont été enrôlés dans les Waffen SS au moment de l'opération Barbarossa (L'invasion par le IIIème reich de l'Union soviétique). Ces Finlandais ont participé au massacre de Juifs (la Shoah par balles). En 2019, les policiers qui enquêtent découvrent petit à petit ce passé peu glorieux de la Finlande. Albert, lui, se remet de ses émotions. Sous son air bon enfant, qui était-il vraiment? Et Klaus, son compagnon d'armes? Tous les silences se lit très vite. C'est un roman qui m'a plu et on s'attache au groupe de policiers enquêteurs. 

Quelques blogs qui en ont parlé: Ju lit les mots, Collectif polar, Hedwige, Lilou.

19 mars 2025

Lancement d'un challenge autour de Jules Verne (1828-1905)

Je (ta d loi du cine, "squatter" chez dasola) me lance dans la concrétisation d'une idée qui m'est venue grâce à Fanja et à son challenge Book trip en mer de 2024: profiter de la commémoration des 120 ans du décès de Jules Verne (décédé le 24 mars 1905) pour initier un challenge Jules Verne courant jusqu'à la fin de l'année 2025... mais qui pourrait peut-être aussi prendre en compte rétroactivement les billets parus depuis le 1er janvier, s'il y a suffisamment de blogueurs et blogueuses à le demander (j'ai déjà repéré quelques billets sur tel ou tel ouvrage vernien)!

 

Voici une "première version" d'un logo qu'un collègue a eu l'amabilité de me bricoler. Il est basé sur différents modes de déplacements mis en oeuvre dans les quelque 80 récits des Voyages extraordinaires publiés au XIXe siècle chez Hetzel. 

Et voici une version plus élaborée [24/03/2025 - merci DLD!]

 

Pour ma part, je souhaite me cantonner à la partie "adaptations" (bandes dessinées, manga, séries TV, films, radio, théâtre, spectacles musicaux, ...), en prenant en compte les billets correspondants. 

 

En ce qui concerne le recensement de billets sur les oeuvres romanesques signées Jules Verne elles-mêmes, je suis prêt à collaborer (partage de liens et de logos...) avec toutes blogueuses et/ou tous blogueurs qui souhaiteraient le prendre en charge durant tout ou partie de l'année 2025. 

 

== Il s'agit donc aussi d'un appel à volontariat d'au moins un autre blog, pour être "référent(e) livres" de Jules Verne (et/ou sur Jules Verne, et/ou prolongeant Jules Verne, le mettant en scène...) sur votre propre blog (quitte à ce que je file un "coup de main" pour dénicher des participations insoupçonnées par leurs auteurs). ==

 

Comme pour d'autres challenges organisés précédemment (challenge marsien, épais de l'été), je précise ce qui concerne mes restrictions: je ne répertorie pas les participations sur facebook, instagram, livraddict, booknode ou babelio, mais seulement les billets figurant sur des blogs (sous lesquels tout lecteur peut écrire des commentaires). 

 

Vous pouvez annoncer vos participations en commentaire sous ce billet. Je ne sais pas encore si le récapitulatif trouvera place ci-dessous ou sur un autre billet. Bien entendu, la double participation est tout à fait possible avec d'autres challenges (classiques, épais, par pays, par période, par thème, etc.!). 

 

Alors, motivé(s) pour partir à la découverte de l'univers vernien en 2025 et m'accompagner dans ce challenge? 

 

Edit du 19/04/2025: je précise que des oeuvres de fiction mettant en scène le personnage de Jules Verne sont aussi acceptées comme participation, au même titre que des biographies du romancier. 

Il est temps aussi de rappeler que l'an dernier (2024), j'avais évoqué une bonne trentaine de titres de Jules Verne, essentiellement ceux en rapport avec des navires (dans le cadre du challenge Book trip en mer chez Fanja), dans cinq billets différents sur le blog de dasola.  

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P.S. du 31/03/2025: me voici presque pris de court par la première participation concernant un roman: merci ClaudiaLucia!

Je commence donc le récapitulatif ci-dessous... en attendant de pouvoir le faire prendre en charge par un(e) volontaire ;-)

 

* Les aventures du capitaine Hatteras (1864-65 [feuilleton], 1866 [volume]): Cléanthe (24/04/2025)

 

* Le château des Carpathes (1892): Je lis je blogue (08/04/2025), Miriam (27/04/2025)

 

* Paris au XXe siècle (1994, roman posthume car refusé par Hetzel en 1860 et quelque): ClaudiaLucia (02/05/2025) 

 

* Le pilote du Danube (1908, roman posthume publié par Michel Verne): ClaudiaLucia (29/03/2025)

 

* Le tour du monde en 80 jours (1872): Jojoenherbe [& son lutin] (18/04/2025)

 

* Un drame en Livonie (1904): ta d loi du cine [adaptation BD - François Rivière (sc.) & Serge Micheli (des.)] (22/04/2025)

 

* Voyage au centre de la terre (1864): Cléanthe (01/05/2025), ta d loi du cine [film de 1959 / roman] (02/05/2025), Je lis je blogue [BD animalière - Rodolphe & Le Sourd] (03/05/2025) 

 

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Merci pour l'annonce du challenge à:

* Audrey (01/04/2025, et surtout 18/04/2025 avec plein de pistes)

* Pativore (18/04/2025)

17 mars 2025

La convocation - Halfdan Ullmann Tøndel

La convocation (sous-titré Armand) est un film norvégien qui a été réalisé par le petit-fils d'Ingmar Bergman et Liv Ullmann. J'ai été attirée par la bande-annonce. Ce huis-clos se passe de nos jours dans une très grande école avec des escaliers et des couloirs. Ce décor m'a fait plus penser à un hôpital ou à une prison qu'à une école. Six personnes vont se réunir dans une salle de classe à la veille de vacances scolaires. Trois font partie de l'administration de l'école et les trois autres sont des parents d'élèves, Anders et Sarah, un couple, et Elisabeth, une mère célibataire. Un incident s'est produit peu de temps auparavant dans cette école: Armand, le petit garçon de six ans d'Elisabeth, semble avoir agressé sexuellement Jon qui est du même âge. C'est le fils du couple. Le cinéaste filme tous les visages au plus près, en particulier quand Elisabeth est prise d'un fou rire irrépressible qui dure un certain temps. Néanmoins, il y a plusieurs "respirations" pendant le film qui permettent de respirer et de s'échapper de cette salle de classe dans laquelle une des personnes de l'administration se met à saigner du nez. Il y a quelques retournements de situations bien amenés. Je n'ai pas forcément compris ce que le réalisateur voulait nous dire mais il sait instiller une atmosphère étouffante. Le film se termine en extérieur sous une pluie battante. Lire le billet de Pascale

14 mars 2025

Trop et jamais assez - Mary L. Trump

Me promenant entre les rayons d'une grande librairie d'un grand magasin, je suis tombée sur un livre qui m'a attiré l'oeil : Trop et jamais assez d'une certaine Mary L. Trump (Edition Points Seuil, 282 pages). Mary L. Trump, née en 1965, est la nièce de Donald Trump, devenu 45ème et 47ème président des Etats-Unis. La première édition du livre date de 2020, c'est-à-dire juste à la fin du premier mandat de Donald Trump. Mary L. Trump est l'un des deux enfants de Frederick, le frère aîné de Donald. Le sous-titre du livre est "Comment ma famille a fabriqué l'homme le plus dangereux du monde". A la page 34 de l'ouvrage, Mary écrit : "Si un second mandat lui est accordé, ce sera la fin de la démocratie américaine". Espérons que cela ne se réalise pas. Le livre se lit d'une traite. Mary règle ses comptes avec sa famille pour avoir détruit son père Frederick qui est mort alcoolique. Il faut commencer avec le patriarche, Frederick (1905-1999), fils d'un Allemand mort de la grippe espagnole en 1918. Frederick s'est marié avec une jeune écossaise, Mary MacLeod (1912-2000). A deux, ils ont eu cinq enfants, deux filles et trois garçons dont Frederick (1938-1981) et Donald (né en 1946). En 2025, il ne reste plus que Donald et une soeur, Elizabeth. Frederick Senior fut un promoteur immobilier redoutable qui a fondé un empire grâce à ses relations, son aplomb, son entregent, sa radinerie et sa force de travail ainsi que ses magouilles en tout genre. Surtout, payer le moins d'impôts possible, alors qu'il a bien profité de quelques subventions de l'état. Il s'est très peu occupé de ses enfants. Sa femme ne semble ne pas non plus avoir été une mère aimante. Les enfants assez négligés ont grandi comme ils ont pu. Quatre s'en sont à peu près bien tirés, mais pas Frederick junior, qui devait succéder à son père. L'immobilier ne l'intéressait pas, mais par contre, il était passionné d'aviation. Il est d'ailleurs devenu pendant quelques années pilote à la compagnie aérienne TWA. Son père s'est mis à le mépriser et à le rabaisser. Donald a tout fait pour ne pas ressembler à son frère et se faire aimer de son père. Il y est arrivé puisque c'est lui qui s'est retrouvé à la tête de l'empire Trump. Mary Trump décrit bien le caractère et la personnalité de Donald Trump. Il sait très bien humilier les gens. Sa nièce qui est docteure en psychologie le traite de sociopathe. Il n'a aucune empathie pour personne. Le livre est vraiment passionnant. Evidemment, il y beaucoup de parti pris de la part de Mary L. Trump mais c'est humain. Quand son père est décédé à 42 ans, elle avait 16 ans et elle n'a même pas pu le voir dans son cercueil. Si vous avez la possibilité de tomber sur ce livre, lisez-le. Il se lit en une demi-journée. La photo de couverture représente Donald Trump en 1964 à l'âge de 18 ans pendant sa scolarité dans une école militaire. 

11 mars 2025

Dis-moi juste que tu m'aimes - Anne Le Ny / Mercato - Tristan Séguéla / Le secret de Khéops - Barbara Schulz

Un billet sur trois films français qui se regardent agréablement. 

 

Avec Dis-moi juste que tu m'aimes, la réalisatrice, Anne Le Ny, a de nouveau donné un rôle inquiétant à José Garcia qui excelle dans ce registre. Directeur financier d'une entreprise à Vannes, Thomas (José Garcia), lors d'un audit, jette son dévolu sur Marie, une femme mariée depuis plusieurs années à Julien (Omar Sy). En effet, Marie est perturbée en apprenant le retour d'Annaëlle (Vanessa Paradis) qui fut le premier amour de Julien. Bien entendu, Thomas va semer le désordre, il devient envahissant et menaçant envers Marie envers laquelle il fait une fixation. J'ai trouvé ce film très regardable grâce aux acteurs, en particulier Omar Sy qui est très sobre et à l'aise dans son rôle. Il m'a agréablement surprise... 

 

Tout comme Jamel Debbouze qui tient le film Mercato de Tristan Séguéla de bout en bout. Il joue le rôle d'un agent de joueurs de foot pendant la période de "mercato" où les joueurs sont transférés d'un club à l'autre à coup de millions d'euros. Driss (Jamel Debbouze) est dans la panade car il doit une grosse somme d'argent à des associés alors que lui-même est en faillite et dort dans son bureau. Il faut voir la course effrénée qu'il mène pour trouver de l'argent. Dans ce film, il ne fait pas dans l'humour, il reste sérieux. On se demande comment il va s'en sortir. Le film est très rythmé. Je n'ai pas regretté de le voir même si le sujet à la base ne m'attirait pas plus que cela. 

 

Je passe, pour terminer, au Secret de Khéops de Barbara Schulz qui est plutôt une fantaisie, une course au trésor du pharaon Khéops. Quand le film débute, Christian Robinson (Fabrice Luchini), un archéologue reconnu, est au Caire avec un collègue égyptien. Puis grâce à des notes laissées par Dominique Vivant-Denon ("DVD", 1747-1825) qui a participé à la campagne d'Egypte avec Bonaparte, Robinson revient à Paris après quatre d'absence. Il retrouve sa fille et son petit-fils. Sa quête l'emmène au château de Malmaison, puis dans des coins mystérieux de Paris. Il est poursuivi par de méchants trafiquants d'oeuvres archéologiques. Un film sympa à voir éventuellement. Lire le billet d'Anne.

8 mars 2025

Les enfants loups - Vera Buck

L'histoire étrange que nous raconte Les enfants loups de Vera Buck (Edition Gallmeister, 475 pages) se passe de nos jours au fin fond de l'Autriche. Il y est question d'un loup apprivoisé, de loups sauvages, d'enfant sauvage, d'un village appelé Jakobsleiter abritant une communauté anabaptiste composée en réalité d'anciens criminels, de la disparition de jeunes femmes depuis quelques années. Plusieurs narrateurs prennent la parole dont deux des jeunes de la communauté. Une femme professeure s'approchant d'un peu trop près d'une certaine vérité va le payer de sa vie. Une jeune journaliste stagiaire d'un journal local enquête sur la disparition de sa meilleure amie, dix ans auparavant. Jakobsleiter, village haut perché, dépend d'un autre village en contrebas, Almenen dont le maire, un homme affable, est très proche de ses habitants (ceux de Jakobsleiter compris). Il y a aussi un personnage important dans l'intrigue. Il s'agit de Martin Hofer, un policier qui est le fils du maire. Pour atteindre Jakobsleiter, cela nécessite une heure de marche, sur un sentier escarpé et très pentu, il faut traverser une forêt et passer à côté de grottes. Je ne dirai rien de plus. Même si je n'ai pas été totalement conquise par ce roman écrit par une Allemande, j'ai aimé son atmosphère un peu mystérieuse. Lire les billets d'AudeHélène, Livressedunoir, Eva, Baz'art

7 mars 2025

Bien dégagé sur les oreilles - Cabu

Je (ta d loi du cine, "squatter" chez dasola") suis tombé sur Bien dégagé sur les oreilles il y a quelques mois, alors que j'écumais les bacs "petits prix" de mes bouquineries d'occasion afin de constituer un fonds pour ma "bibliothèque partagée". Ne le connaissant pas, je m'étais dit que ça ferait un sujet de plus pour l'un de mes "hommages du 7"... 

Cabu, Bien dégagé sur les oreilles, Editions La Découverte, 1985, 142 pages

 

Trois lignes signées Cabu en page de garde signalent que certains de ces dessins ont déjà paru dans Charlie Hebdo, Le Canard Enchaîné et Droit de réponse, et remercient Jean-Yves Potel "qui a choisi les citations en exergue et qui, avec François Gèze, [l']a aidé à organiser cet album". C'est vrai que Charlie Hebdo (première mouture) avait arrêté sa publication en 1982, ce qui avait amené Cabu à trouver d'autres sources de revenus. J'ai appris à cette occasion le nom de Jean-Yves Potel, que j'ignorais. La quatrième de couv' annonce que l'ouvrage compte 12 chapitres et 250 dessins (il est toujours difficile de "compter" les dessins de Cabu: quid des dessins comptant plusieurs "vignettes"? Quid des "cabochons" répétées en "têtière" sur plusieurs pages?

 

L'accroche de couverture "1968-1986" était quelque peu anticipatrice, puisque l'ouvrage a été imprimé en octobre 1985 et publié alors que s'annonçaient les législatives du 16 mars 1986 et la déroute de la gauche au pouvoir depuis 1981. En avril 1985, la préparation du changement de scrutin (passage à la proportionnelle, instauré par la loi 85-688 du 10 juillet 1985) avait été invoquée comme cause de démission pour Michel Rocard de son poste de ministre de l'agriculture. J'ai en tout cas constaté que la plupart des hommes politiques croqués par Cabu dans ce recueil (des hommes cisgenres blancs de plus de 50 ans... sauf Laurent Fabius!) sont pour la plupart décédés. Bayrou n'était pas encore célèbre. Macron... Heu, il était né, oui, mais encore à l'école primaire... La couverture ne comporte qu'une (jeune) femme, à côté de jeunes gens bien propres sur eux, sans doute plutôt patriotes et aux dents longues.

 

Cet album nous rappelle un monde révolu (que les moins de... 40 ans ne peuvent pas connaître!), où il n'y avait ni téléphones mobiles (portables), ni internet, mais où l'information passait par le journal télévisé et la presse "papier". 

 

Comme à mon habitude, j'ai sélectionné (très subjectivement) quelques dessins par lesquels je vous propose de vous faire une idée partielle (forcément partielle) de cet album. Pagination et petit commentaire de ma part sous chaque dessin.

 

p.13: de belles têtes d'enseignants (caricatures: des barbus, déjà...). 

p.18-19: Le Pen père (sans bandeau), un bon épouvantail... à l'approche de 1986. 

p.29-30 [désolé, il en manque un bout à gauche!]: Cabu n'aimait pas les journalistes sportifs? Ce dessin me rappelle qu'un recueil thématique de ses dessins sur le sport est paru récemment. Je finirai bien par en parler un mois ou l'autre... 

 p.52: et en 2068, un défilé de robots en cours de construction? Ce sera sans doute avant! En outre, les robots porteront des armes anti-humains....

 p.54: cette vision de l'informatique à l'école m'a fait rigoler... C'était pas simple!

 p.40: chacun ses préoccupations... (c'est sûr que ce dessin manquait de diversité, de LBQT+ et de plein d'autres choses aujourd'hui à la mode... Et alors?!)

 p.63: 2025, paix ici ou là... sans les premiers concernés! Quant à la faim... l'Afrique noire est mal partie!

p.89: pourrait-on aujourd'hui dessiner et publier cette caricature-ci sans choquer? 

 p.96-97: le plombeur polonais, à l'époque...

p.137: sans faire d'anachronisme (ben voyons! Comme si c'était mon genre...), il paraît qu'aujourd'hui (février-mars 2025), Bayrou tire Manu vers le haut dans les sondages

p.142-143: un parallèle génial... ou la fin du collectif.

 

*** Je suis Charlie ***

5 mars 2025

Black dog - Hu Guan

Aujourd'hui, mercredi 5 mars 2025, sort un film chinois singulier. L'histoire se passe en Chine près du désert de Gobi, dans le nord de la Chine. Le premier plan large nous montre un paysage lunaire avec une végétation rare et des cailloux. Dans le fond, on voit des collines et surtout des chiens, partout il y a des chiens de toutes races qui semblent attendre. Un mini-car arrive sur la gauche de l'écran et il se renverse, voulant peut-être éviter les chiens qui se mettent à aboyer. Nous sommes en 2008, trois mois avant les JO de Pékin. Lang, un grand échalas, revient dans sa ville natale, qui est une des villes principales de la région. Lang est un taiseux (le personnage prononce à peine quatre phrases pendant tout le film). Il sort de prison où il a purgé une peine de 10 ans, a priori pour homicide. Sans qu'on sache vraiment pourquoi, la ville a décidé d'attraper tous les chiens et de les mettre dans un grand chenil. On craint la rage. Lang se fait embaucher pour ce travail. Les chiens ne se laissent pas attraper facilement, surtout un: un grand chien noir efflanqué qui mord Lang. A force, les deux vont s'apprivoiser mutuellement. Pendant ce temps, on voit la ville partir en déliquescence, des bâtiments abandonnés et plus ou moins en ruines sont détruits. Le zoo héberge encore quelques animaux, dont des singes et un tigre de Mandchourie. Le gouvernement chinois semble vraiment loin et puis les JO se préparent. On voit une ville en friche. Il semble que l'on veut la reconstruire et l'embellir, même si on peut avoir des doutes sur le sujet. Le film montre une Chine à l'abandon. Le constat n'est pas brillant. Un film d'ambiance qui m'a plu. Lire le billet de Rue2Provence.

1 mars 2025

Un parfait inconnu - James Mangold / Palmarès des César 2025/ Décès de Gene Hackman

Ayant appris que Timothée Chalamet avait été récompensé comme meilleur acteur d'un SAG award (Screen Actor Guild award) la semaine dernière, je me suis décidée à aller voir Un parfait inconnu de James Mangold. Pour ceux qui l'ignorent le "SAG award" est décerné exclusivement par les acteurs d'Hollywood qui sont membres de l'académie des Oscars. La plupart du temps, les récompensés du SAG award reçoivent l'Oscar dans la foulée. Et donc je reconnais que Timothée Chalamet, dont je ne suis pas forcément fan, est époustouflant dans le rôle du chanteur Bob Dylan (né en 1941 et prix Nobel de Littérature en 2016). J'avoue que je ne connais pas trop l'oeuvre de ce chanteur mais ce film donne envie de mieux connaître ses chansons. C'est un vrai film musical qui se passe entre 1961 et 1965, au début de la renommée de Bob Dylan. En 1961, ce dernier est parti du Minnesota où il est né et a débarqué à New-York avec sa guitare sous le bras et son harmonica en poche. Il est venu pour rencontrer son idole Woody Guthrie (1912-1967), un des pionniers de la musique folk, hospitalisé depuis quelques années. Bob Dylan, dans les années 60, a rencontré Joan Baez avec qui il a eu une liaison cahotique. Dans le film, on n'apprend rien de la vie de Bob Dylan ou ce qu'il peut penser. Il reste un parfait inconnu. Timothée Chalamet s'est approprié le personnage en apprenant à chanter et à jouer de la guitare et de l'harmonica. Il crève l'écran sans en faire trop. La performance devrait être récompensée aux Oscars. De James Mangold, j'avais déjà bien apprécié Walk the line (2005) sur la vie et l'oeuvre de Johnny Cash. Lire les billets de Pascale et Selenie.

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Je passe au palmarès des César 2025 que j'ai vu en partie. Je suis très contente pour L'histoire de Souleymane qui été récompensé de quatre César dont un pour Abou Sangare (meilleur révélation masculine) et un pour Nina Meurisse (meilleur second rôle féminin). Je suis aussi contente de la récompense de Karim Leklou (meilleur acteur pour Le roman de Jim) et pour Hafsa Herzi (meilleure actrice pour Borgo). Je suis ravie pour la récompense pour La ferme des Bertrand de Gilles Perret (j'ai bien apprécié le discours de ce dernier). En revanche, dommage qu'En Fanfare n'ait rien reçu et que La zone d'intérêt ait été préféré au film Les graines du figuier sauvage de Mohamad Rasoulof. Et par ailleurs, à part une allusion de Justine Thieret, il n'y a pas eu d'hommage à David Lynch et les femmes n'ont pas été trop à l'honneur. Franck Dubosc avec son "Césariot", le César de ceux qui ne l'on jamais eu, a fait un discours très amusant.

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Je termine avec le décès de Gene Hackman (95 ans) et de son épouse (63 ans). J'appréciais bien Gene Hackman (1930-2025) qui était un acteur très éclectique qui a joué des rôles parfois ambigus. Il a joué dans des grands films comme L'épouvantail de Jerry Schatzberg (1973) et Conversation secrète de Francis Ford Coppola (1974, deux Palmes d'or à Cannes). D'autres films à retenir, French Connection de William Friedkin (1971), La firme de Sydney Pollack (1993) et bien entendu Impitoyable de Clint Eastwood (1992) ainsi que Mississipi Burning (1988). Un grand acteur qui n'avait plus rien tourné depuis 20 ans. 

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