Deux romans (Présélection du prix FNAC 2014 [4 et 5/5]) et Prix du roman FNAC 2014.
Je voulais terminer avec les deux derniers romans que j'ai reçus dans le cadre du prix du roman FN*C 2014.
Mais d'abord, pour ceux qui l'ignorent encore, c'est un premier roman écrit par un jeune Anglais qui a été récompensé: Le complexe d'Eden Bellwether de Benjamin Wood (Edition Zulma). Je compte le lire dès que possible. La cérémonie de remise du prix s'est déroulée comme l'année dernière dans une salle tout en haut du théâtre du Châtelet. C'est la lauréate de l'année dernière, Julie Bonnie, qui a annoncé le roman primé. L'écrivain a remercié l'asssistance en parlant français avec un charmant accent. Ci-après quelques photos. Personnellement, je ne suis pas restée longtemps, incommodée par le brouhaha et la chaleur - juste le temps de récupérer le bouquin...
Je reviens donc sur les deux romans que je n'avais pas encore chroniqués et dont je n'ai pas beaucoup entendu parler dans les chroniques littéraires récentes.
Je commence par Les Révolutions de Jacques Koskas d'Olivier Guez (Editions Belfond, 330 pages), qui est un journaliste de profession: cela se sent dans sa façon d'écrire. C'est son premier roman. Cela ne m'a pas déplu mais le roman n'a pas vraiment de style. J'avoue n'avoir pas été passionnée plus que cela par la vie et le destin de Jacques Koskas, issu d'une famille juive sépharade. Entre 2003 et 2008, Jacques mène une vie de dilettante loin des préceptes enseignés par son milieu. Il papillonne de Paris aux Etats-Unis en passant par l'Autriche et l'Ukraine, je vous laisse découvrir les péripéties qu'il traverse. Et à la toute fin du roman, d'un coup de plume, il se retrouve en Israël à mener une vie plus sage et conforme à une certaine morale religieuse en étudiant dans une yeshiva. L'épilogue m'a laissée songeuse.
Et je termine donc avec Le jour où tu m'as quittée de Vanessa Schneider (Editions Stock, 200 pages) dont j'ai bien apprécié la prose et le traitement modeste de l'histoire (dans le bon sens du terme). C'est écrit simplement à la première personne. Une jeune femme, divorcée et mère de deux enfants, vient de se faire quitter par son amant. Il y a de la tristesse, des interrogations mais pas trop d'amertume car finalement la vie continue. Si vous le trouvez en bibliothèque, pourquoi pas?