Voyage au Chili - Ile de Pâques (Santiago)
Me voici donc de retour dans la grisaille parisienne après 10 jours intenses à Santiago, Valparaiso, Atacama et l'ïle de Pâques. J'ai passé environ 43,5 heures dans les avions plus quelques heures d'attente avant d'embarquer. Comme dirait l'autre, je ne ferai pas cela tous les jours mais cela en valait la peine.
Je commence par Santiago, capitale du Chili où vivent 7 millions d'habitants, soit presque 1/3 de la population total chilienne. Santiago n'a rien d'exceptionnel, mais c'est de là que l'on part pour aller partout au Chili, en avion, en bus ou en train.
Début du voyage, justement, par la gare principale avec dans son prolongement une station de métro en sous-sol et une gare routière. La structure du toit est en fer. Elle a été contruite par une société française en 1885 selon un projet de Gustave Eiffel.
Vous noterez le grand sapin (ce n'est pas un vrai) pour les futures fêtes de fin d'année. Il faisait presque 30°, c'est quasiment l'été puisque nous sommes dans l'hémisphère sud. La nuit tombe à 20h.
Les guides qui nous ont fait les visites nous ont bien évidemment beaucoup parlé de la dictature de Gustavo Pinochet. Plus de 25 ans se sont passés depuis la fin de la dictature en 1989. Mais les Chiliens sont encore très marqués. Je rappelle que Pinochet, général originaire de Valparaiso, a renversé le 11 septembre 1973 le président Allende (lui aussi originaire de Valparaiso) par un coup d'Etat (très aidé par les Américains qui voyaient d'un mauvais oeil les communistes arrivés au pouvoir). On a trouvé Allende suicidé de deux (!) balles dans la tête dans le palais de Moneda (siège de la présidence du Chili), dont une des façades avait été bombardée par les putschistes. Sur un des côtés de la place, on voit une statue de Salvador Allende.
Santiago est une ville très étendue dont on n'a pas fait totalement le tour. Elle est traversée par une rivière appelée le Mapocho (110 km de long).
Pas loin du palais de la Moneda, on trouve la place des Armes où se situe la Cathédrale.
La place était pleine d'arbres en fleurs. Comme nous y étions un dimanche (d'élections présidentielles qui plus est), il y avait beaucoup de monde. Les élections présidentielles (il s'agissait du premier tour) permettent à un Conservateur d'être en tête face à un Socialiste pour succéder à Mme Michelle Bachelet.
En continuant d'avancer, on se retrouve devant le marché central dans lequel sont vendus poissons et coquillages pêchés dans le Pacifique.
Dans les rues de Santiago, on croise beaucoup de chiens errants nourris par la population, de chats, et même des lamas.
Le Chili est un pays riche en minerais de cuivre (le 1er exportateur mondial) et depuis peu, il exploite le lithium que l'on a découvert dans le désert d'Atacama au nord du Chili (à la frontière bolivienne). Selon ce que j'ai compris, 50% des richesses du Chili sont possédées par seulement trente familles. Les inégalités de salaires sont importantes entre riches et pauvres, et entre hommes et femmes.
La suite dans deux jours avec Valparaiso.
PS : Désolée si vous ne voyez pas apparaître toutes les photos, c'est la faute à Canalblog. Cela devient de pire en pire.