Love life - Kôji Fukada
A la différence de Pascale, je n'ai pas vu le film dans une salle comble et avec le réalisateur, mais dans une salle climatisée juste comme il faut, et nous étions seulement six spectateurs dans une immense salle de province. Love Life se passe de nos jours dans une ville japonaise. Taeko est remariée depuis un peu plus d'un an avec Jiro. D'une première union avec un Coréen malentendant, elle a un petit garçon appelé Keita, âgé de 6 ans, qui vient de gagner une compétition junior du jeu d'Othello. Dans l'immeuble en face de chez eux, vivent les parents de Jiro. Ces derniers ont l'intention de déménager. Le père de Jiro qui fête ses 65 ans n'apprécie pas sa belle-fille et ne considère pas Keita comme son petit-fils. Une tragédie à laquelle je ne m'attendais pas survient très vite et cela nous permet de faire connaissance de Park, le père biologique de Keita. Park semble être perturbé et il est SDF. Heureusement que Taeko est là pour faire l'interprète en langue des signes. Il n'y a qu'elle qui peut le faire. Bien que Park ait abandonné Taeko et Keita, quatre ans auparavant, sans raison précise, Taeko va tout faire pour l'aider. L'ex de Jiro refait surface elle aussi. Je ne veux rien dévoiler de l'histoire, qui prend son temps mais n'ennuie jamais car on est touché par les personnages avec leurs défauts et leurs qualités. On se rend compte qu'il y a pas mal de SDF au Japon. Cela n'est pas si courant de le voir dans le cinéma japonais. On apprend que les gens sont alertés par téléphone quand un séisme est imminent. On est ému quand on voit ce que Taeko tient dans ses bras quand la terre tremble. C'est un film que je recommande. On ne voit pas passer les deux heures.