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Le blog de Dasola
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23 novembre 2022

Les femmes du square - Julien Rambaldi

Les femmes du square de Julien Rambaldi est un "feel good movie", comme on dit d'un film qui fait du bien et qui rend heureux quand on en sort. "Les femmes du square" sont les nounous noires, asiatiques ou maghrébines, des employées plus ou moins déclarées pour s'occuper d'enfants des beaux quartiers de la capitale. Grâce à une voisine de son immeuble, Angèle, une femme d'origine ivoirienne avec des faux papiers, pleine de ressources avec du culot et de la tchatche, se fait embaucher et loger chez Hélène, qui est séparée de son mari. Hélène est la mère de deux enfants dont Arthur, 10 ans. Arthur et Angèle vont former un duo inséparable jusqu'à ce que le passé d'Angèle la rattrape. Angèle commence à mener un combat pour que certaines femmes du square se défendent contre les diverses mesquineries que leur font subir leurs employeurs. Et Angèle tombe amoureuse d'Edouard, un jeune avocat qui ne reste pas insensible à cette femme pleine de vie et qui fera beaucoup pour l'aider dans son entreprise. Le film est plein de gags et il est bourré d'humour, il ne tombe jamais dans la niaiserie. Le jeune Vidal Arzoni (un petit Suisse issu d'une famille d'artistes), qui interprète Arthur, est un jeune acteur à suivre, il crève l'écran. Face à lui, Eye Haïdara qui joue Angèle n'est pas en reste. Elle est de presque tous les plans. J'espère que ce film rencontrera du succès. Il le mérite. Lire le billet de Selenie

14 novembre 2022

Couleurs de l'incendie - Clovis Cornillac

Je n'ai pas lu la trilogie de Pierre Lemaitre dont Couleurs de l'incendie est le deuxième volet. Après Au revoir là-haut réalisé par Albert Dupontel, c'est Clovis Cornillac qui a réalisé Couleurs de l'incendie. Pierre Lemaitre a écrit l'adaptation et les dialogues de son propre roman. Le film débute en 1927 par des obsèques, celles de Marcel Péricourt, père de Madeleine (Léa Drucker), héritière de la banque fondée par son père. Ce même jour, une tragédie frappe Madeleine: son fils Paul, âgé d'environ 10 ans, se jette du haut d'une fenêtre de l'hôtel particulier familial. Il atterrit sur le cercueil de son grand-père. Cette chute le laisse hémiplégique des membres inférieurs. Devenue riche par héritage, Madeleine ne va pas en profiter longtemps, à cause de Gustave Joubert (amoureux de Madeleine sans que cela soit réciproque), devenu président de la banque. On se rend compte que c'est un  vrai "salaud" qui ambitionne de voler par ruse l'héritage de Madeleine et de Paul. Charles Péricourt (Olivier Gourmet), l'oncle de Madeleine, homme politique en vue, va s'allier à Joubert aux dépens de sa nièce. Charles est obnubilé par le besoin de récupérer de l'argent pour que ses deux filles fassent de beaux mariages. Et André Delcourt (Jérémy Lopez), l'ancien précepteur de Paul dont on découvre les penchants peu avouables, devient (grâce à Madeleine) journaliste dans un journal qui va soutenir les actions de Joubert. A partir de là, Madeleine a l'idée d'une vengeance contre les trois hommes. Elle se fait aider dans son entreprise par Lucien Dupré (Clovis Cornillac), l'ancien chauffeur de Marcel Péricourt. Pendant que les années passent, Paul grandit et devient un jeune homme amoureux de la voix d'une cantatrice (Fanny Ardant) dont il écoute les disques 78 tours. Cela va emmener la famille jusqu'à Berlin en 1934. Je ne vous dévoilerai rien d'autre du plan échafaudé par Madeleine pour se venger. Comme Pascale l'écrit, le film manque d'émotion mais cela ne m'a pas gênée. Et puis les relations entre Paul et sa nounou et celles entre Paul et la cantatrice m'ont émue. Un film de plus de deux heures qui se laisse voir agréablement. Lire les billets de Selenie et Henri Golant

8 novembre 2022

Le serment de Pamfir - Dmytro Sukholytkyy-Sobchuk

Comme Pascale, j'ai été enthousiasmée par ce long-métrage très maîtrisé du réalisateur (il n'avait réalisé précédemment que quatre court-métrages  et un documentaire). Ce film a été réalisé avant la guerre en Ukraine de 2022. Leonid surnommé Pamfir (Pierre), un Ukrainien qui vit dans une région à la frontière avec la Roumanie, revient auprès de sa femme Olena et de son fils Nazar après plusieurs mois d'absence. Il a travaillé en Pologne. Quand il revient, le carnaval de Malanka se prépare. C'est une fête païenne ukrainienne (mais aussi russe et biélorusse) où les hommes se déguisent en boucs, ours, loups. Nazar est un post adolescent perturbé du fait de la longue absence de son père. Il ne sait pas obéir. Après un office religieux, Nasar met le feu à l'église du village. Malgré ce que son fils a fait, Pamfir ne lui en veut pas et il promet au prêtre orthodoxe de rembourser les dégâts. La somme à rembourser est énorme et il n'a pas assez d'argent. C'est pourquoi il décide de renouer avec son ancien "métier" de contrebandier. Il y a une belle séquence où l'on voit quatre hommes dont Pamfir courir à travers une forêt hivernale dans les tons gris tout comme le ciel bas. Les routes sont gadouilleuses. Il y a un très beau travail sur l'image. Pamfir, lui, va tomber dans les griffes du mafieux du coin, un certain Oreste qui contrôle tout ce qui concerne la contrebande. Le sacrifice du père pour sauver son fils est magnifique. On ne peut pas oublier le dernier plan du film. Il faut noter l'interprétation remarquable de l'acteur principal Oleksandr Yatsentyuk. Un film hautement recommandable.

30 octobre 2022

La conspiration du Caire - Tarik Saleh

Voici encore un film très réussi, de nationalité suédoise, réalisé par Tarik Saleh, un réalisateur d'origine égyptienne par son père mais exilé en Suède. Après Le Caire Confidentiel, le réalisateur nous revient avec un film qui a reçu à juste titre le prix du scénario à Cannes en 2022. Etant persona non grata en Egypte depuis des années, Tarik Saleh a tourné son film à Istanbul avec des acteurs arabes israëliens, arabes palestiniens, israélo-palestiniens ou même libano-suédois. La Conspiration du Caire se passe essentiellement dans l'enceinte de l'université Al Azhar, une institution sunnite. Adam, fils d'un pécheur, vient d'être admis dans cette université prestigieuse qui se situe au Caire. Adam arrive le premier jour de la rentrée à l'université pour approfondir sa connaissance du Coran et de l'Islam. Ce même jour, le Grand Imam de la mosquée Al Azhar meurt subitement. Il faut lui trouver un successeur parmi trois Cheiks qui enseignent ou ont des responsabilités dans l'université. Il y a trois postulants. Le chef de la sûreté de l'Etat déclare "Le Grand Imam est mort et nous devons donc nous assurer que celui qui va le remplacer partage nos idées". La lutte de pouvoir entre élites politique et religieuse est terrible et il y a même un mort. Adam va se retrouver pris au piège et devenir un "indic" pour la sûreté de l'Etat. On craint pour sa vie mais Adam montre qu'il est intelligent et doué pour déjouer le piège qui pourrait se refermer sur lui. Du point de vue visuel, il y a des plans vus de haut qui sont superbes quand il s'agit d'un rasssemblement d'étudiants, ou au moment de la prière dans la cour de l'université. Je vous recommande ce film tout comme Selenie. Pascale est nettement plus mitigée. 

26 octobre 2022

RMN - Cristian Mungiu

Dès que je suis sortie de ma séance d'EO qui se termine dans un abattoir pour bovins, j'ai enchaîné avec RMN (IRM en français) qui débute dans un abattoir (là ce sont des moutons). Ce film du Roumain Cristian Mungiu est parlé en plusieurs langues: en roumain (sous-titres blancs), en hongrois (sous-titres jaunes) et en anglais ou allemand (sous-titres roses). J'ai trouvé ce film passionnant. Il se passe de nos jours en Transylvanie vers une fin d'année. Après avoir quitté son emploi dans un abattoir en Allemagne, Matthias revient dans le village multi-ethnique où il a laissé Rudi, son petit garçon, qui vit avec sa mère, Ana. Quand Rudi se rend à l'école en marchant dans la forêt, il éprouve de la peur. Matthias veut que Rudi domine cette peur, il veut en faire un petit homme. Matthias retrouve, par la même occasion, son père Otto et son ex-petite amie Csilla. Cette dernière co-dirige une usine qui fabrique du pain. Elle a du mal à recruter sur place et elle décide de passer une annonce. Trois Sri-Lankais se présentent et sont embauchés. Ils acceptent d'être payés le salaire minimum. Les villageois réagissent mal devant cette "invasion" des trois étrangers. Les menaces et les exactions contre ces émigrés prennent de l'ampleur. Il y a une scène magistrale dans une salle des fêtes où l'on voit tout le village discuter et se disputer sur le fait que les trois étrangers doivent partir car sinon, les villageois boycotteront le pain qui sortira de l'usine. Rien que pour cette scène qui dure plus de 10 minutes, je vous conseille de voir ce film qui aurait mérité un prix au dernier festival de Cannes, où le film était en compétition. Lire le billet de Selenie.

24 octobre 2022

EO - Jerzy Skolimowski

EO de Jerzy Skolimowski, qui a reçu le prix du jury à Cannes et à propos duquel je n'ai lu que des critiques positives ou presque, est un film que j'ai détesté (en tout cas, j'ai fait un rejet dès les premières images). La musique tonitruante m'a insupportée. Les couleurs tirant sur le rouge m'ont fait mal aux yeux. J'ai lu que c'est une expérience visuelle et sensorielle, certes mais j'aurais préféré voir EO (Hi Han en polonais) dans une histoire plus linéaire, moins psychédélique. Quand le film commence, EO travaille dans un cirque avec une écuyère qui le bichonne. C'est à ce moment-là que l'on apprend que les cirques n'ont plus le droit de faire travailler des animaux. Et donc EO passe d'un propriétaire à l'autre ou se trouve livré à lui-même. Les humains ne sont pas tous gentils avec lui et ils restent indifférents à son sort. Cet âne gris d'origine sarde marche beaucoup entre la Pologne et l'Italie, il se fait la plupart du temps maltraiter (à un moment donné, j'ai même cru qu'il était mort). En Italie, il y a toute une séquence dans laquelle on voit Isabelle Huppert (et sa fillle Lolita Chammah), mais l'âne est complètement hors champ. Je n'ai pas compris ce que Skolimowski voulait nous raconter. Et je ne vous dirai rien de la fin très triste. Heureusement que l'on nous prévient qu'aucun animal n'a été maltraité pendant le tournage (il y a eu au moins cinq ânes pour le rôle). Lire les billets de Lilylit, Mymp, Wilyrah.

18 octobre 2022

Les secrets de mon père - Véra Belmont

Les secrets de mon père de Véra Belmont est un film d'animation franco-belge consistant en une adaptation de Deuxième Génération, de Michel Kichka, une bande dessinée qui date de 2012. Pour résumer l'histoire, il s'agit de la relation que peut entretenir la seconde génération face aux rescapés de la Shoah. Le film dure environ 1H15 et j'ai aimé les dessins avec leur lignes claires. En 1957, deux frères, Michel et Charly, vivent à Liège avec des parents aimants mais sèvères, Henri et Lucia. Comme beaucoup de gamins, ils mènent une vie sans histoire entre l'école et chez eux. En 1961, s'ouvre le procès d'Adolf Eichmann. Ce procès est diffusé en partie à la télévision. A partir de là, Henri se met à évoquer ce qu'il a vécu dans les camps. Il a un matricule tatoué sur le bras, tout comme la boulangère qui n'habite pas loin. Il donne des conférences partout en Belgique et ailleurs, mais chez lui, il ne veut rien dire, au grand désespoir de ses deux fils. Henri a même une attitude hostile envers ses enfants. Ils essayent pourtant de découvir ce qu'il leur cache. Le rythme du film est soutenu, on voit les deux garçons grandir. Après, on s'attache à Michel qui va vivre un temps dans un kibboutz et rencontrer une jeune femme française. Le film est encore projeté dans quelques salles en France, allez-y avec vos enfants à partir de 9 ans. C'est une histoire poignante. Pour information, le père de Michel Kichka, Henri, est décédé du Covid 19 en 2020 à l'âge de 94 ans.

12 octobre 2022

L'origine du mal - Sébastien Marnier

Si vous voulez voir un film intrigant qui lorgne vers Claude Chabrol en plus pervers, je conseille L'origine du mal de Sébastien Marnier. J'ai voulu aller le voir en visionnant la bande-annonce et puis j'adore l'actrice Dominique Blanc qui joue un des rôles principaux. A Porquerolles, dans une belle demeure, vit une famille excentrique composée uniquement de femmes et d'un seul homme, Serge, le patriarche, interprété par Jacques Weber. Un élément perturbateur va s'immiscer dans cette famille. Il s'agit de Stéphane (Laure Calamy, étonnante) qui a décidé de faire enfin connaissance de son père Serge. Elle ne l'a jamais vu. Stéphane est accueillie fraîchement, surtout par sa demi-soeur George (Dora Tellier) qui pense que Stéphane n'est qu'un imposteur qui en veut à la fortune de la famille. Louise (Dominique Blanc, excellente comme d'habitude), l'épouse de Serge, est onomaniaque, elle n'arrête pas d'acheter par correspondance tout et n'importe quoi (des produits très chers). L'entassement de ces achats dans la maison est impressionnante. Il y en a partout. La décoration intérieure n'est pas en reste, entre les animaux empaillés et les plantes carnivore. Même si George fait tout pour que Stéphane ne revienne pas, cette dernière prend ses marques et ne quitte plus la demeure. Vers le milieu de l'histoire, il y a un retournement de situation et on comprend que quelqu'un ment. Et afin d'épaissir le mystère, une femme détenue dans une prison (Suzanne Clément) décide de demander une autorisation de sortie pour assister aux obsèques de son père. Je sais, mon résumé du film est un peu embrouillé, mais je ne veux pas vous gâcher le plaisir de découvrir toute l'histoire très bien menée. Un bon moment de cinéma assez jubilatoire.

6 octobre 2022

Novembre - Cedric Jimenez

Avec Novembre de Cedric Jimenez, un film haletant de bout en bout sans temps mort qui est sorti hier, le 05 octobre 2022, le spectateur est replongé dans les "après-attentats" du 13 novembre 2015 à Paris qui ont causé la mort de plus de 130 personnes et fait 354 hospitalisés. Le réalisateur nous épargne le côté sanglant de l'histoire et on est tout de suite au côté des policiers, des informateurs et des membres du RAID qui ont traqué les terroristes pas encore morts. Fred, le responsable de la traque très bien interprété par Jean Dujardin pilote cette enquête aux multiples ramifications. Il est assisté par Héloïse (Sandrine Kiberlain). Il y a aussi Inès (Anaïs Desmoutiers) qui en voulant faire du zèle commet quelques bévues mais elle se rattrape à la fin. On est au plus près des enquêteurs quand ils suivent des suspects ou des personnes qui peuvent faire avancer l'enquête. On assiste à un ou deux interrogatoires musclés, à des filatures et il y a l'assaut final qui laisse pantois. Le réalisateur a réussi a nous faire revivre cinq jours d'enquête et de traque en 1H40. Quelques spectateurs ont applaudi à la fin. Un film que je conseille absolument.

4 octobre 2022

Les mystères de Barcelone - Lluis Danés

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Grâce à Baz'art, je suis allée voir Les mystères de Barcelone, un film catalan qui a été multiprimé à juste titre. Le titre en VO est plus explicite (La Vampire de Barcelone). Avec une sublime image en noir et blanc émaillée de rouge pour certaines scènes, le film nous emmène dans Barcelone en 1912. De jeunes enfants, surtout des petites filles, disparaissent. Elles sont toutes issues d'un milieu pauvre sauf une, Teresa Guitart, issue d'une riche famille. Le pays est en émoi. Les journalistes sont à l'affût d'indices. Sebastià Comas, un journaliste morphinomane, est particulièrement touché par l'enlèvement de ces petites filles. Lui-même a perdu une enfant. Il fait des cauchemars récurrents sur cette disparition. Teresa est heureusement retrouvée vivante. Une femme l'avait enlevée mais a priori, elle ne lui voulait pas de mal. Il s'agit d'Enriqueta Martí que l'on a surnommée à l'époque "La vampire de Barcelone". L'histoire est tirée d'un fait divers réel qui a défrayé la chronique pendant quelque temps. Il semble que dans son appartement, on ait retrouvé du sang et des os humains. Parallèlement, Sebastià Comas mène une enquête dans un bordel de Barcelone où l'on trouve des notables de la ville. Le lieu dont les murs, les rideaux et le mobilier sont de couleur rouge, fait froid dans le dos. Et on n'y trouve pas que des adultes consentants si je puis dire. On pourra trouver l'histoire assez glauque mais le réalisateur a su trouver la juste mesure. L'ensemble m'a beaucoup fait penser à un conte horrifique. Un film qui m'a vraiment plu.

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28 septembre 2022

Coup de théâtre - Tom George / Don't Worry Darling - Olivia Wilde

En ce moment, je trouve peu de films qui me donnent envie de me déplacer dans une salle obscure. En voici deux, le premier, Coup de théâtre, m'a bien divertie. En revanche, je me suis posé beaucoup de questions au sujet du second.

Coup de théâtre de Tom George est délicieusement "british" avec un crime et quelques suspects. Cela se passe à Londres dans les années 50. L'énigme policière se passe dans le milieu du spectacle. Un producteur qui est aussi le narrateur au début du film est assassiné dans les coulisses du théâtre où se joue La souricière d'Agatha Christie. Sur scène, Richard Attenborough interprète un des rôles de la pièce avec son épouse. Une jeune policière zélée appelée Stalker fait souvent des conclusions hâtives sur qui a tué. Heureusement que son supérieur, l'inspecteur Stoppard, la freine dans ses élans. La délicieuse Saoirse Ronan qui joue Stalker vaut à elle seule le déplacement. Avec Sam Rockwell qui joue l'inspecteur, ils forment un duo irrésistible. Il faut noter que l'on a l'occasion de voir le personnage d'Agatha Christie compètement échevelée. C'est un film très amusant.

Je passe à Don't Worry Darling d'Olivia Wilde dans lequel jouent des acteurs et chanteurs qui me sont inconnus ou presque. Déjà, là, j'étais un peu larguée car les spectateurs avaient l'air de savoir ce qu'ils allaient voir et qui ils allaient voir. Il y avait beaucoup de monde dans la salle. L'histoire se passe a priori dans les années 50 à Victory, une ville localisée au milieu de nulle part dans un désert. Des couples jeunes et beaux avec ou sans enfants ont une vie qui semble idyllique. Toutes les maisons d'habitation spacieuses se ressemblent. Les jeunes femmes font le ménage et la cuisine tandis que les maris se dirigent dans un genre de bunker où ils exercent un travail top secret. Mais très vite, on se rend compte que des choses étranges se passent. L'histoire se concentre sur quelques couples dont celui formé par Alice et Jack Chambers. Alice en particulier commence à avoir des hallucinations. Et elle commence à voir des choses qu'elle ne devrait pas voir. Le cauchemar éveillé commence et puis j'ai suivi le fil de l'histoire en me demandant où la réalisatrice (qui joue aussi un personnage de l'intrigue) voulait en venir. Il y a plein de zones d'ombre, plein de questions restent sans réponses. Je n'ai ni aimé, ni détesté le film, je suis restée perplexe. Une spectatrice derrière moi a immédiatement dit à son conjoint "je n'ai pas aimé du tout". Lire le billet d'Henri Golant

22 septembre 2022

Plan 75 - Chie Hayakawa

Que vous soyez déprimé ou non, préparez-vous à ce que votre moral soit au plus bas en sortant d'une projection de Plan 75, d'une cinéaste japonaise dont c'est le premier film. Plan 75 se passe dans un futur assez proche semble-t-il. Les "vieux" sont de plus en plus nombreux au Japon et ils sont surtout devenus une charge pour le pays. Dans une première séquence assez floutée, un jeune homme vient de perpétrer un massacre dans un "EHPAD" japonais. C'est pour éviter que d'autres tueries de ce type aient lieu qu'un programme "Plan 75" est organisé au niveau national. Toutes les personnes âgées de 75 ans et plus ont la possibilité de se faire euthanasier. C'est a priori sur la base du volontariat mais la pression (sociale...) est tellement forte que beaucoup de personnes acceptent de recevoir 100 000 yens (environ 728 euros - "taux de chancellerie") avant de mourir, pour faire ce qu'elles veulent avec, et rendez-vous est pris pour le traitement fatal dans un établissement. Michi, une vieille dame de 78 ans qui vit seule et voit mourir ses trois amies, accepte de signer pour ce programme. Il n'y a plus rien, semble-t-il, qui la retient sur cette terre et elle vit dans un immeuble voué à la démolition. C'est un film sur la solitude des personnes âgées qui n'ont plus rien à quoi se raccrocher. Le constat est terrible. En revanche, dans le cadre du programme, Michi peut appeler une personne pendant les jours qui lui reste à vivre. Elle a le droit à 15 minutes de conversation par session. En parallèle, on voit Hiromu, un jeune homme travaillant pour le programme, qui apprend que son oncle a accepté de signer "Plan 75". Les sentiments d'Hiromu changent quelque peu quand il apprend ce que deviennent les défunts. Le film dénonce en pointillé le fait que ce programme, c'est du "business". Il coûte un peu, mais par ailleurs il rapporte beaucoup d'argent à l'Etat japonais. D'ailleurs il est même question que plan 75 devienne plan 65... Une séquence terrible montre le tri des vêtements et autres effets personnels des défunts. Cela fait penser à ce que faisaient les nazis envers les morts des camps d'extermination. J'ai trouvé la réalisation de ce film d'une grande maîtrise. Beaucoup de choses sont suggérées et non montrées, c'est ce qui rend l'histoire encore plus terrible. L'actrice principale Chieko Baishô (81 ans) est très émouvante. Un film que l'on n'oublie pas. Avec mon ami, on est sorti de la projection très secoués. Lire les billets de Pascale et Vincent.

16 septembre 2022

Chronique d'une liaison passagère - Emmanuel Mouret

Je me suis décidée à aller voir le nouveau film d'Emmanuel Mouret, Chronique d'une liaison passagère. Le cinéaste tourne en moyenne un film tous les deux. Une fois de plus, c'est une fantaisie, sur l'infidélité, le couple, le bonheur. Il faut noter que l'on entre dans le vif du sujet dès la première image. Charlotte et Simon sont dans un bar et ils commencent à parler. Nous sommes un 28 février. Charlotte et Simon se sont rencontrés peu de temps auparavant dans une soirée. Elle lui a donné son numéro de téléphone, il l'a rappelée. On assiste à leurs rencontres pendant quelques mois. Simon, marié et père de deux enfants, vit sa première relation extra-conjugale. Il est timide, il n'ose pas tout. Pour Charlotte, cette mère de trois enfants sans mari, elle ne veut plus aucune contrainte. Elle fonce. Leur relation repose sur le plaisir (sexuel) sans engagement, sans sentiment amoureux, sans projection dans le temps. Les deux personnages sont de tous les plans et ils n'arrêtent pas de parler avec un débit rapide. Mais au fil du temps, leur relation évolue, leurs sentiments aussi et pas de la même façon. Tout est dit dans le titre mais je vous laisse découvrir comment se termine l'histoire. Sandrine Kiberlain et Vincent Macaigne sont très bien. Un film qui se laisse voir.

10 septembre 2022

Kompromat - Jérôme Salle

Je me réjouissais d'aller voir un bon thriller français en salle. J'ai vu Kompromat, un thriller français mais pas aussi bon que je le pensais. En effet, je l'ai trouvé bourré d'invraisemblances dans les péripéties qui émaillent le film. Mathieu Roussel vit à Irkoutsk en Sibérie depuis trois mois. Il est le nouveau directeur de l'Alliance française de la ville. Il est marié et a une petite fille Rose. Mais sa femme veut le quitter. Un jour, au moment de l'heure du déjeuner, des coups sont frappés à sa porte et il est menotté, cagoulé et emmené manu militari par des agents du FSB (l'ex-KGB). Il est accusé de pédophilie et d'avoir mis sur Internet des mages péd... fiques. On ne saura pas vraiment ce qui a déplu à certains hommes haut placés, mais toujours est-il qu'on a fabriqué un dossier avec des faux documents compromettants (Kompromat) qui incriminent Mathieu. Avant son procèe, il est mis en liberté surveillé avec un bracelet électronique attaché à la cheville. Mais par chance, Matthieu a trouvé de l'aide en la personne de Svetlana, la belle-fille de l'homme qui l'a fait accuser. Il apprend qu'il risque entre 10 et 15 ans de travaux forcés. La seule solution est l'évasion. Le périple de son évasion va le mener à la frontière mongole puis demi-tour vers Moscou avant d'atteindre l'Estonie. Cela représente des centaines voire des milliers de kilomètres. Il trouve de l'aide partout sauf peut-être à l'ambassade de France à Moscou. L'ambassadeur interprété par Louis-Do de Lencquesaing est particulièment antipathique. En résumé, ça aurait pu être mieux.

4 septembre 2022

Vesper Chronicles - Kristina Buožytė et Bruno Samper

Suivant les avis de Pascale et Henri Golant, je suis allée voir Vesper Chronicles, un film lituano-belgo-français qui raconte une histoire, à moins que cela soit un conte pour adultes qui se passe dans le futur (j'espère lointain). Tout ce qui est biologique et organique a été génétiquement modifié et les écosystèmes se sont effondrés. Les animaux ont disparu ainsi qu'une grande partie des humains. Parmi les humains survivants, il y a des privilégiés qui vivent dans des citadelles et d'autres comme Vesper. C'est une gamine de 13 ou 14 ans qui survit dans une maison en forêt en compagnie de Darius, son père alité. Ce blessé de guerre parle par l'intermédiaire d'un drone qui ne quitte pas Vesper. Cette dernière est une enfant dégourdie et bio-hackeuse dans un monde où les plantes sont devenues hostiles à l'homme. Les semences existantes et qui se vendent cher, ne donnent plus qu'une récolte et deviennent stériles ensuite. C'est ce que Vesper voudrait changer. Peut-être y arrivera-t-elle un jour. Plus loin dans la forêt, dans un genre de communauté, vivent d'autres humains dont Jonas, le frère de Darius. C'est un être antipathique et destructeur qui voudrait que Vesper lui obéisse, mais sans succès. Quand un vaisseau venant d'une citadelle s'écrase en pleine forêt, une passagère appelée Camélia est recueillie par Vesper. Camélia se révèle différente de ce qu'elle semble être et va bouleverser la vie de Vesper. Dès les premières images, le spectateur est plongé dans un autre monde. Tout est gris, ocre, froid. Les scènes extérieures se passent pour la plupart du temps en forêt (le film a été tourné en Lituanie). Pour les réalisateurs, c'est un film sur l'espoir. Je veux bien les croire mais je n'en suis pas totalement convaincue. Un film que j'ai bien apprécié malgré sa noirceur. 

26 août 2022

Les vieux fourneaux 2, Bons pour l'asile - Christophe Duthuron / Beast - Baltasar Kormakur

Etant fan des six albums déjà publiés (le 7ème doit paraître le 4 novembre 2022), je suis allée voir la deuxième adaption cinéma de la série BD Les Vieux fourneaux. Le scénario a été écrit par Wilfrid Lupano (comme pour les BD). Je ne m'attendais à rien de transcendant. Et bien contre toute attente, j'ai aimé ce film sympathique et plein de bons sentiments. On retrouve les trois inséparables Pierrot, Antoine et Emile. A Paris, Pierrot (Pierre Richard) décide de partir avec six migrants qui étaient cachés dans un immeuble hausmannien du IXème arrondissement. Il les emmène dans le village de Moncoeur (jumelé avec Montcuq) dans le sud-ouest de la France chez Antoine (Bernard Lecoq), qui vit dans une maison située pas loin de celle de sa petite-fille Sophie. Les migrants découvrent avec étonnement la vie de province, ses bons et ses mauvais côtés. Entre le maire en pleine période électorale et quelques chasseurs curieux, les migrants ne sont pas les bienvenus mais ils s'adaptent. Deux d'entre eux qui viennent d'Afrique Noire sont bricoleurs (et joueurs de pétanque). Ils réparent un vieux tracteur appartenant à Berthe, la voisine irascible d'Antoine. Emile (Eddy Mitchell) est amoureux d'elle de longue date, mais quand il se présente avec son bouquet de fleurs, en guise d'accueil, il reçoit des pelletées de lisier en retour. Quant à Sophie, elle fait ses tournées avec son théâtre de marionnettes, "Le loup en slip". Le scénario du film reprend une bonne partie du tome 5 (Bons pour l'asile), et il y a des éléments du tome 4 (La Magicienne). J'ai passé un très bon moment et en plus, cela nous a donné envie, à mon ami Ta d loi du cine et à moi-même, de relire la série des Vieux Fourneaux. Un régal.

Je passe à un film nettement plus stressant, Beast de Baltasar Kormakur, qui se passe en Afrique du Sud. Le docteur Nate Samuels (Idris Elba) vient passer quelques jours en Afrique du Sud avec ses deux filles. Il est veuf depuis peu. Lui et ses deux filles sont logés par un vieil ami de Nate, Martin Battlles, qui est biologiste et proche des animaux sauvages. Dès leur première virée dans des paysages un peu désertiques, ils vont devoir affronter un lion vindicatif dont la famille a été massacrée par de méchants braconniers. Le lion est ivre de vengeance. Il n'épargne rien ni personne. Pendant plus d'une heure, on se demande ce que le lion va faire, il semble invincible. Je vous laisse découvir les différentes péripéties qui jalonnent le film jusqu'à la conclusion. Un film qui se laisse voir mais avec des moments qui font peur même si c'est du cinéma. Le seul point commun avec Le roi lion, c'est peut-être les images de synthèse?

23 août 2022

Leila et ses frères - Saeed Roustaee

120_LEILA

En préambule, Leila et ses frères est selon moi le film étranger de l'année. Le réalisateur iranien Saeed Roustaee (La loi de Téhéran) est aussi le scénariste du film qui sort demain, mercredi 24 août 2022. Pendant 2H49 (non, non, le film n'est pas trop long), on suit quelques semaines dans la vie assez rude de la famille de Leila, une jeune femme d'une trentaine d'années toujours pas mariée. Elle est la seule fille au milieu de quatre garçons. Elle gagne à peu près sa vie et c'est la seule à vraiment tenir tête à Esmaïl, le père de la famille, un vieux monsieur à la santé fragile mais au mauvais caractère. C'est un tyran domestique. Parmi les quatre frères de Leila, un seul est marié et il est le père de cinq filles. Mais quand son épouse accouche enfin d'un petit garçon, c'est la joie dans la famille malgré la crise économique qui la touche durement. Ils sont criblés de dettes. De ce fait, Leila a l'idée d'acheter une boutique à crédit dans une galerie commerciale pour toute la famille. Elle s'attend à ce que son père les aide dans leur entreprise. Mais les choses ne vont pas se passer comme prévues car le père a promis une importante somme d'argent qui le ferait devenir le nouveau parrain de sa communauté, la plus haute distinction de la tradition persane. Cette distinction aboutirait peut-être a ce que Esmaïl soit moins méprisé par de nombreuses personnes de sa connaissance. L'affiche représente le moment de gloire d'Ismaîl, même si elle sera éphémère. La famille va arriver au bord de l'implosion à l'issue de cette cérémonie. Certains dialogues entre les personnages sont très violents et démontrent bien le ressentiment entre les deux parents et les enfants. Leila est particulièrement virulente. Il faut saluer l'interprétation des acteurs qui ont presque tous joué dans La loi de Téhéran. Certains sont méconnaissables comme Navid Mohammadzadeh qui interprétait le "dealer" et Payman Maadi (qui interprétait le rôle du policier). Et je n'oublie pas l'actrice Taraneh Alidoosti qui interprète Leila: elle est magnifique. Le réalisateur né en 1989 confirme son grand talent.

Après La loi de Téhéran qui fut le grand film de l'été 2019, Leila et ses frères est le grand film de l'été 2022. Il est regrettable qu'ayant fait partie de la compétition officielle du dernier festival de Cannes, il n'ait reçu aucune récompense. Pour l'anecdote, j'ai vu le film en avant-première dans une salle climatisée très agréable le mardi 19 juillet dernier. Quand je suis sortie de la projection, j'ai eu l'impression d'entrer dans un four, mon téléphone affichait 40°. Il paraît que ce fut la journée la plus chaude à Paris. C'est bien d'aller au cinéma quand il fait chaud dehors.

17 août 2022

Là où chantent les écrevisses - Olivia Newman

Je n'ai pas encore lu le roman de Delia Owens paru en 2020 que je viens d'emprunter en bibliothèque [chroniqué le 08/09/2022], mais j'ai vu en avant-première l'adaptation cinématographique de Là où chantent les écrevisses de la réalisatrice Olivia Newman. Le film sort en France aujourd'hui, mercredi 17 août 2022. Ce film assez classique comporte pas mal de flash-back qui retracent la vie de Kia Clark entre 1954 et 1969. Kia Clark, née en 1945, vit dans les marais de Caroline du Nord avec son père, sa mère et ses frères et soeurs. C'est la benjamine de la famille. Un jour, le père très brutal provoque le départ de sa femme et de ses enfants, sauf Kia qui ne veut pas partir. Elle se fait très discrète. Un peu plus tard, le père disparaît à son tour et Kia se met à vivre seule et se débrouille comme elle peut pour gagner un peu d'argent. Kia se déplace en barque à moteur et vit en harmonie avec la nature. Les seuls adultes qu'elle côtoie sont un couple de Noirs qui tiennent une épicerie. Ils s'attachent à elle. Kia devient une belle jeune fille qui est surnommée "la fille des marais" par les habitants de la ville voisine. Un jour, elle croise le chemin d'un garçon de son âge, Tate, qui sera son grand amour. Il lui apprend à lire et à écrire. Le jour où il s'en va pour poursuivre ses études, Kia est inconsolable, mais elle fait la connaissance d'un autre garçon, Chase Andrews, un fils de notable qui va mourir tragiquement. Meurtre ou accident? La thèse du meurtre est privilégiée et Kia est emprisonnée. Elle se croit condamnée d'avance, malgré qu'elle soit défendue par un avocat à la retraite qui, pour elle, a repris du service. C'est un joli film qui se laisse voir agréablement. Je ne connaissais pas les jeunes acteurs qui sont tous très bien. Comme je n'ai pas encore lu le roman, je ne sais si l'adaptation est fidèle ou non. En tout cas le film m'a plu. 

*****

PS du 09/09/2022 de ta d loi du cine ("squatter" chez dasola): dasola vient de m'autoriser à faire participer ses deux billets (livre et film) au "Mois américain 2022". Il s'agit de la 11e édition d'un "rendez-vous" bloguesque que s'efforcent aujourd'hui de perpétuer Pativore et Belette2991 (créatrice des logos) sous le titre "Le mois américain 2022 en solitaire". En effet, la blogueuse qui avait initié ce rendez-vous annuel, Titine75, avait renoncé à l'organiser de nouveau après la 9e édition de 2020

11 août 2022

Bullet train - David Leitch

Bullet Train de David Leitch est un film survitaminé qui demande quelques neurones disponibles pour suivre l'histoire. Cela va à 300 à l'heure (comme la vitesse du shinkansen, le TGV japonais). C'est d'ailleurs dans un shinkansen qui relie Tokyo à Kyoto que se déroule l'essentiel de l'histoire. Des tueurs complètement déjantés avec des noms à l'avenant (Coccinelle, Mandarine, Citron, Le loup et le frelon) se retrouvent dans le train pour différentes raisons: récupérer une mallette pleine d'argent, sauver le fils d'un mafieux ou se venger de quelqu'un. Il y a aussi un serpent très venimeux, un boomslang, qui intervient dans ce jeu de massacre où ça flingue et ça saigne à tout va, non sans beaucoup d'humour. Parmi les méchants, il ne faut pas oublier Prince, une jeune femme dont on va découvrir qui elle est vraiment. Brad Pitt (Coccinelle), qui joue un rôle de "crétin des Alpes", a l'air de beaucoup s'amuser, comme les autres acteurs. Il faut noter qu'on a droit à la présence, à la fin, de Sandra Bullock. J'ai passé un bon moment. Sinon, le scénario du film est adapté de Bullet Train de Kotaro Isaka, un roman policier de 2010 traduit en 2022 en français aux Presses de la Cité (je ne l'ai pas lu). Lire les billets de Selenie et Pascale

5 août 2022

Dédales - Bogdan George Apetri

Dédales du réalisateur roumain Bogdan Georges Apetri ne peut pas laisser indifférent. Le film comporte deux parties: avant et après une scène terrible en plein milieu, que je vous laisse découvrir. De nos jours, Cristina Tofan, une jeune novice (elle n'a pas encore prononcé ses voeux pour devenir nonne), quitte clandestinement le couvent où elle vit depuis trois mois. C'est une jeune femme frêle et pas très bavarde. Elle prend un taxi qui l'emmène dans un hôpital d'une ville voisine. Elle en ressort assez vite. Comme elle ne veut pas attendre que le taxi de l'aller vienne la reprendre, elle en prend un autre... Un peu plus tard ou quelques jours après, on fait la connaissance d'un policier, Marius Preda, menant l'enquête sur ce qui s'est passé. Je ne dirais rien de plus sur l'histoire. Je ne veux pas être accusée de trop en dire. Le film malgré sa dureté m'a plu. C'est un polar qui sort un peu des sentiers battus avec un flic "border line" pas spécialement sympathique mais qui compte bien arriver à ses fins. La fin est assez étrange. On ne sait pas ce qu'il en est, si c'est un rêve ou la réalité.  Le titre original du film est "Miracol" (miracle en français). Un film à voir malgré les réserves de Selenie.

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