Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de Dasola
Derniers commentaires
Archives
Challenges terminés

Pour les challenges de l'année en cours, 
voir colonne de droite

22 octobre 2019

Pour Sama, Journal d'une mère syrienne - Waad Al-Kateab et Edward Watts

P1110530

Pour Sama est un documentaire bouleversant. Waad Al-Kateab, native d'Alep en Syrie, a filmé pendant plus de 5 ans (entre 2011 et 2016) la guerre à Alep. Cela a commencé en 2011 avec la propagation du printemps arabe en Syrie et les premiers tirs sur les manifestants pacifiques par le régime de Bachar El-Assad. L'armée syrienne libre est créée en juillet 2011 en réaction à cette répression. De là, il y a une nouvelle étape avec la mise en action d'avions bombardiers du régime. Waad a commencé à filmer avec son smartphone puis avec une mini-caméra. Elle, qui souhaite devenir journaliste, veut laisser un témoignage à sa fille Sama, née le 1er janvier 2016 à Alep. Au début, l'image est hachée, on ne voit pas grand-chose, et puis au fur et à mesure que le film se déroule (il dure 1h40), on est pris par les images et les visages. Waad a réussi à garder la bonne distance, quand les blessés plus ou moins graves ou les morts arrivent dans l'hôpital administré par son ami médecin Hamza, qui deviendra son mari. On voit de loin des bombes à fragmentation ou des bombes baril lancées depuis des avions russes sur la population civile, dont beaucoup d'enfants. On ne peut pas oublier ces visages de gamins qui pleurent parce qu'ils ont perdu leur petit frère. Les hôpitaux sont aussi bombardés. Il y a du sang partout. Mais parfois un miracle survient, comme dans le cas d'un nouveau-né sorti en catastrophe du ventre de sa mère gravement blessée et enceinte de neuf mois. On croit le bébé mort-né et puis non, à force de le secouer de haut en bas et de le masser, il pousse son premier vagissement. C'est magnifique. Quant à la petit Sama qui ne pleure même pas quand il y a le bruit d'un bombardement, elle aura vécu un an à Alep en zone de guerre.

16 octobre 2019

Joker - Todd Phillips

Moi qui étais effrayée par les clowns quand j'étais petite, je m'en méfie encore. Cela ne m'a pas empêchée d'aller voir Joker, attirée par la bande-annonce prometteuse. A Gotham City, dans les années 80, les temps sont difficiles pour une certaine partie de la population dont fait partie Arthur Fleck, un comédien qui peine à faire rire. Il rêve de se produire dans des monologues comiques dans un cabaret en s'inspirant d'histoires qu'il a écrites dans un cahier d'écolier. Ou bien de passer à la télévision dans l'émission tardive de Murray Franklin (Robert de Niro, très inspiré). Pour gagner sa vie, il essaye par exemple de faire rire des petits cancéreux dans un hôpital, ou alors, il se fait tabasser par une bande de jeune garçons devant un magasin dont il annonçait la fermeture. Arthur souffre d'un trouble pas banal, il est pris de crises de rire quand il est sous le coup de l'émotion. Ce rire sardonique très particulier devient de plus en plus fréquent et les gens autour de lui commencent à avoir peur de lui. C'est un homme qui vit avec Penny, sa mère malade dont il s'occupe jusqu'à ce que... De clown triste et pathéthique, Arthur va devenir tout à coup un dangereux criminel sous le nom du Joker, un des ennemis mortel de Batman. Je vous laisse découvrir la suite. J'avoue être mitigée sur ce film qui ne peut pas laisser indifférent. Le film tient surtout pour la performance de Joaquin Phoenix dans le rôle d'Arthur Fleck (même si j'avais préféré Heath Ledger dans The Dark Knight: le chevalier noir). Il faut noter qu'il y a au moins deux scènes d'une violence inouïe. Une semaine après avoir vu Joker, je ne peux pas dire si j'ai aimé ou non, car ce n'est pas un film aimable. Et puis la réalisation n'a rien d'exceptionnel. A la fin de la projection, j'ai été frappée par les nombreux groupes de spectateurs qui commençaient à discuter, avant même de quitter la salle. Ils avaient besoin de s'exprimer. Lire les billets de Mymp et Henri Golant.

13 octobre 2019

Papicha - Mounia Meddour

Je viens de voir Papicha de Mounia Meddour et j'ai été secouée par ce que j'ai vu sur l'écran. Des scènes de grande douceur alternent avec des moments très violents. Inspirée de faits réels, l'histoire se passe dans les années '90 à Alger au moment où l'Armée Islamique du Salut et le Groupe Islamique Armé sèment la terreur en Algérie avec 150 000 morts, des milliers de gens déplacés et des milliers d'exilés. Nejdma, âgée d'environ 20 ans, mène une vie libérée avec ses amies de l'université. Elles sont surnommées des "papicha". Nejdma, qui est en licence de français, n'arrête pas de dessiner des modèles de robes, car elle rève d'un défilé au sein de la cité universitaire où elle loge avec d'autres camarades. On sent une grande solidarité entre elles. Mais à l'extérieur, c'est autre chose.  La cité universitaire est entourée d'un mur. Des femmes voilées empêchent un professeur d'enseigner le français. Seule la langue arabe est admise. On apprend les attentats meurtriers par l'intermédiaire de la télévision pendant que les étudiantes sont tenues de boire du bromure de potassium pour calmer leurs ardeurs. Et de nombreux affiches sur les murs montrent comment les femmes doivent être habillées: elles doivent porter le voile sur le corps et les cheveux. Samira, une des étudiantes, risque d'être tuée par son frère car elle est enceinte d'un homme qui ne lui était pas destiné. Une tragédie personnelle accélère la volonté de Nejdma d'organiser un défilé de ses création. La dernière partie où des étudiantes défilent au sein du local universitaire dans les robes de Nejdma fabriquées à partir de l'étoffe appelée "haïk" est prenante. Ce tissu blanc est la parfaite antithèse du niqab noir venu des pays du Golfe. Un film bouleversant qui m'a émue. Lire le billet d'Anne.

4 octobre 2019

Alice et le maire - Nicolas Pariser

Je me réjouissais d'aller voir Alice et le maire de Nicolas Pariser, un film qui a été présenté à Cannes dans la section "Quinzaine des réalisateurs" en 2019. J'avoue que je m'attendais à mieux. Fabrice Luchini dans le rôle du maire de gauche de Lyon était a priori une bonne idée, et puis non. Paul Theraneau, le maire de Lyon est à bout de souffle, il n'a plus d'idées, il s'ennuie et nous avec. J'ai trouvé que Luchini avait l'air las. Par deux fois, il a un air songeur comme s'il se demandait pourquoi il avait accepté le rôle. Face à lui, Alice Heiman (Anaïs Desmoutiers, charmante), une jeune Normalienne, est chargée de lui redonner l'élan, de lui souffler des idées. Elle écrit des notes dont le maire s'inspire pour ses discours. Une de ces notes traite de la modestie. Alice n'est pas familière des codes au sein de la mairie. Elle se ne se sent pas à l'aise parmi ces personnes qui ne sont pas des "intellectuels". Je retiendrai le discours qu'Alice et Theraneau écrivent à deux vers la fin du film. Je m'attendais à ce qu'il soit mis en valeur. Et bien c'est raté. J'espérais un film passionnant, j'ai été déçue.

1 octobre 2019

Downtown Abbey - Michael Engler / Un jour de pluie à New York - Woody Allen

Je n'ai jamais vu la série Downtown Abbey, mais j'ai eu envie de voir le film qui vient de lui faire suite. J'ai un sentiment mitigé. En deux heures, on suit l'effervescence qui règne parmi la famille Crowley et leurs domestiques quand, en 1927, le roi George V d'Angleterre et la reine Mary se font annoncer pour passer une soirée et une nuit dans la demeure de Downtown Abbey. Aucun personnage ne nous est vraiment présenté. Le spectateur doit deviner qui est qui. Il n'y a pas vraiment d'histoire mais une suite de saynètes dans des décors somptueux, et on ne se lasse pas de voir Downtown Abbey au milieu d'un magnifique parc. Le seul suspense du film est de savoir, entre les domestiques de Buckingham (dont une qui est kleptomane) et ceux de Downtown Abbey, qui aura le dernier mot. Je suis surtout allée voir le film pour Maggie Smith. On la voit trop peu et elle n'est pas à son avantage. Sur le même thème des "maitres et valets", je ne saurais trop vous conseiller de voir Gosford Park (2001), un des ultimes films de Robert Altman avec un "casting royal" dont Maggie Smith, Helen Mirren, Kristin Scott Thomas, etc. Je considère ce dernier film comme un chef d'oeuvre.

Je passe à Un jour de pluie à New York de Woody Allen, recommandé par Pascale et par une de mes collègues, qui a trouvé que c'était le meilleur film du réalisateur depuis longtemps. Je vais paraître un peu difficile mais j'ai apprécié le film sans excès. New York est bien filmé entre l'Hôtel Le Plaza, Central Park, le Metropolitan Museum et l'hôtel Le Pierre. Je connais pas trop mal le pâté de maison (l'un des endroits les plus huppés de New York) après mes 16 séjours dans la ville. Deux étudiants, Gatsby et Ashleigh, viennent passer un week-end à Manhattan. Ashleigh doit interviewer un réalisateur tandis que Gastby voudrait lui faire visiter la ville, et il a réservé une très belle suite grâce à l'argent qu'il a gagné au poker. A cause d'un enchaînement d'événements et de la pluie qui s'en mêle, rien ne va se passer comme prévu. Le film est léger, Timothée Chalamet (Gatsby) n'est pas déplaisant à regarder, Elle Fanning (Ashleigh) un peu crispante. Cela se laisse voir rien que pour New York.

28 septembre 2019

Ceux qui travaillent - Antoine Russbach

Dans Ceux qui travaillent d'Antoine Russbach, on nous raconte le parcours d'un homme, Franck (Olivier Gourmet qui a trouvé un des rôles de sa vie tant son interprétation est magistrale, il est granitique). Né pauvre, Franck est parvenu grâce à son travail à mener une vie confortable et aisée avec sa femme et ses cinq enfants. Dans une entreprise, Franck gère la logistique du transport maritime de nourriture d'un continent à l'autre par bateau cargo. Il a tout sacrifié à son travail. Même chez lui, il ne pense qu'au travail. Il connaît mal ses enfants et sa femme. Il essaye de se faire pardonner en leur offrant des cadeaux. C'est un homme qui parle peu. Et puis, un jour, tout s'arrête, Franck perd son emploi à la suite d'une décision malheureuse qu'il a prise seul et il en assume la responsabilité. Le film est une illustration de ce qu'est le travail dans notre monde d'aujourd'hui où la mondialisation se fait en particulier par la circulation internationale des marchandises. Une longue séquence permet à Franck de montrer à sa plus jeune fille comment est organisé le voyage des marchandises qui arrivent dans notre assiette. Sinon, grâce à ce film, j'ai appris que des chaussures gauches d'une certaine marque de baskets arrivent dans un port éloigné de 600 km d'un autre port, là où arrivent les chaussures droites. Tout ça pour éviter les vols! Il faut voir ce film (le premier d'une trilogie, a priori) pour Olivier Gourmet qui est présent de la première à la dernière image. Un très grand film qui pourra peut-être paraître austère à certains.

25 septembre 2019

Ad Astra - James Gray

A force de lire quelques critiques plus ou moins positives, je suis allée voir Ad Astra de James Gray pour me faire une idée. Personnellement, je ne suis pas trop fan de ce genre de film. Et bien je suis sortie de la projection plutôt conquise. En particulier, j'ai trouvé l'aspect visuel réussi. En ce qui concerne l'histoire, elle est simple; certains diront simpliste. On entend le récit de Roy en voix off tout au long du film. Brad Pitt, qui est co-producteur du film, est à l'aise dans le rôle de Roy McBride, un astronaute qui travaille sur une immense station orbitale. Il est de tous les plans (ou presque) du film. Une "surcharge" électro-magnétique venue de l'univers commence à provoquer des catastrophes qui menacent l'humanité sur Terre et même le système solaire. On apprend que cette "surcharge" viendrait de Neptune, où 29 ans auparavant une mission spatiale, le projet Lima, devait étudier l'existence d'une vie extraterrestre. Le commandant de cette mission était Clifford McBride (père de Roy). Roy est chargé d'envoyer un message à son père. L'action se situant dans un futur relativement proche (quoique), les voyages vers la Lune (face cachée incluse) et vers Mars sont devenus des voyages routiniers. C'est sur Mars que Roy va lancer son message. Puis il va se diriger vers Neptune car il aimerait bien savoir si son père est toujours vivant et ce qu'il est devenu. Les séquences qui se passent aux environs de Neptune, la planète bleue avec ses anneaux (il n'y a pas que Saturne qui en a), m'ont paru réussies. J'ai passé un très bon moment. Lire les billets de différents blogueurs (ils sont listés du plus positif au très négatif): Pascale, Princecranoir, Ffred, Henri Golant, Strum, Ornelune et Mymp.

19 septembre 2019

Le mariage de Verida - Michela Occhipinti

Après l'Islande, je suis allée faire un tour en Mauritanie grâce au Mariage de Verida, le premier long-métrage de fiction de l'Italienne Michela Occhipinti. Elle a fait tourner des non-professionnels et s'est servie de témoignages pour narrer la triste histoire de Verida, une jeune fille avec un beau regard qui doit épouser un homme qu'elle ne connait pas encore. Ce mariage arrangé se concrétisera quand, dans trois mois, Verida aura pris 20 kg. Pendant cette période, Verida, qui travaille dans un salon de cosmétiques avec sa grand-mère, sera gavée telle une oie. Dès l'aube jusqu'à la nuit, elle doit manger tous les jours dix repas que préparent sa mère. Les plats alternent entre le lait et de la nourriture solide hyper calorique. Ce "gavage" des jeunes filles est une tradition ancestrale en Mauritanie. Les femmes opulentes sont le symbole de richesse. Verida commence courageusement ce gavage. Elle est pesée tous les jours par un jeune homme qui la regarde avec intérêt. Le regard d'un homme pour une femme. Verida ne grossit pas assez vite mais elle est rapidement écoeurée par toute cette nourriture. Par ailleurs, elle continue de voir ses copines car Verida a des rêves qui ne sont pas ceux de sa mère ni de sa grand-mère, qui ont subi cette épreuve avant elle. Une histoire émouvante qui m'a touchée.

16 septembre 2019

Mjölk: la guerre du lait - Grímur Hákonarson

Après un beau portrait de femme déterminée dans Woman at war, le cinéma islandais récidive grâce au réalisateur de Béliers Grimur Hákonarson avec Mjölk: La guerre du lait. Inga s'occupe avec son mari d'une ferme de vaches laitières dans la région de Reykjavik en l'Islande. Le couple est surendetté car ils ont investi dans des machines automatiques comme des trayeuses: tout est commandé par ordinateur. Ces investissements ont été demandés par la coopérative du coin qui leur achète le lait. On apprend vite que cette coopérative fait la pluie et le beau temps dans la région et oblige les fermiers à passer par elle pour les achats et les ventes. Elle les menace des pires mesures de rétorsion s'ils vont s'approvisionner ailleurs. Peu après le début du film, le mari d'Inga meurt dans un accident de voiture. Il semble que cela soit un suicide. Inga reprend seule les rênes de la ferme mais, en femme combattante et par l'intermédiaire des réseaux sociaux, elle déclare la guerre à la coopérative. Je vous laisse découvrir la suite. Ce film m'a beaucoup plu pour l'histoire, pour l'actrice principale et pour les paysages islandais arides mais magnifiques. Je le conseille.

10 septembre 2019

Les hirondelles de Kaboul - Zabou Breitman et Eléa Gobbé-Mévellec / Andy - Julien Weill

Après avoir vu la bande-annonce des Hirondelles de Kaboul de Zabou Breitman qui a écrit le scénario et Eléa Gobbé-Mévellec qui est la dessinatrice, je n'ai pas hésité à aller voir ce superbe film d'animation. Il s'agit d'une adaptation du roman de Yasmina Khadra (que je n'ai pas lu). J'ai adoré les dessins (des aquarelles) dans lesquels les personnages bougent ou parlent dans un décor très éclairé. Cela se passe à Kaboul en Afghanistan sous le règne des Talibans à la fin des années 1990. Ils font régner la terreur, ils exécutent sommairement tout individu qui ne se conforme à leur diktat. Ce sont surtout les femme qui sont les victimes. La musique et tout ce qui ressemble à un divertissement est interdit, les femmes sortent entièrement voilées. Les hommes sont obligés d'aller à la mosquée plusieurs fois par jour. Un jeune couple attendrissant, Zunaira (très jolie jeune femme) et Mohsen, qui sont très amoureux, ont du mal à joindre les deux bouts. Zunaira est douée en dessin mais ne travaille pas et Mohsen voudrait enseigner mais pas dans une école coranique. Ils se chamaillent souvent concernant leur avenir et c'est au cours d'une dispute sur un acte inacceptable qu'a commis Moshen que leur destin va basculer. Zunaira va croiser le chemin d'Atiq dont la femme est en train de mourir. Atiq est l'un des gardiens de la prison pour femmes de Kaboul. C'est plus un film plus pour adultes que pour enfants, dans la lignée du Chat du Rabbin ou de Parvana. L'histoire est triste mais j'ai perçu une lueur d'espoir au bout.

-----------------------------------------------------

Je voudrais évoquer maintenant une comédie douce-amère très sympathique, Andy. Sortie le 4 septembre 2019, elle risque de passer inaperçue. Thomas, un quadragénaire qui vient de se faire virer de chez sa n-ième copine est un homme qui considère que le travail, c'est fatigant (au point de le rendre physiquement malade). Il trouve refuge dans un foyer du SAMU social grâce à l'aide d'une de ses ex. Il veut trouver de l'argent vite gagné. Il devient "escort-boy" sous le nom d'Andy. Ce n'est pas un métier aussi facile et agréable que l'on pense. Ses débuts sont un fiasco et la suite aussi d'ailleurs. Heureusement qu'avec l'aide de Margaux, qui travaille au foyer, il met au point une combine que je vous laisse découvrir. Ce film sans prétention fait passer un bon moment grâce à Vincent Elbaz et Alice Taglioni.

31 août 2019

Les baronnes - Andrea Berkoff / Late night - Nisha Ganatra

Je trouve que le mois d'août nous a réservé de bonnes surprises cinématographiques même si ce ne sont pas des chefs-d'oeuvre.

Je suis allée voir Les baronnes au vu de la bande-annonce. Une fois de plus, Melissa McCarthy m'a convaincue qu'elle était une bonne actrice. Comme Pascale, je m'attendais à une comédie, et bien non. Il s'agit plutôt d'un polar assez noir dont les héroïnes sont trois femmes, épouses de mafieux (irlandais) dans le quartier de Hell's Kichen à Manhattan, à la fin des années 70. L'une est noire, mariée avec un homme qui la délaisse. La deuxième est mariée avec deux enfants, et la troisième est régulièrement battue par son mari. Après que leurs conjoints se soient faits arrêtés après un braquage et aient écopé de trois ans de prison, les femmes décident de se prendre en main. Et en peu de temps, elles reprennent les affaires de leurs maris: rackets et trafics en tout genre. C'est surtout le moment pour elles de s'émanciper dans cet univers machiste dans lequel elles ne sortent pas forcément indemnes. J'ai vu le film sans m'ennuyer mais j'ai trouvé qu'il manquait peut-être un peu d'humour. Il y a des rebondissements, quelques scènes "gore" en hors champ, de nombreuses exécutions et un peu d'amour. Les trois actrices sont formidables: Melissa McCarthy déjà citée, Tiffany Haddish que je ne connaissais pas et Elizabeth Moss (l'héroÏne de La servante écarlate).

Je passe à Late Night dont l'intérêt principal (le seul?) est Emma Thompson. Elle est sensationnelle dans un rôle pas forcément très sympathique. Elle incarne Katherine Newbury, l'animatrice d'un show en fin de soirée sur la télé américaine. Son émission, qui perd de l'audience depuis 10 ans, est sur la sellette. La directrice de la chaîne lui dit que c'est sa dernière saison. C'est là que Molly, une femme noire un peu dodue, intervient. Dans le cercle masculin des auteurs qui écrivent pour Katherine, et afin de féminiser l'équipe, Molly est engagée pour écrire des textes. Katherine qui connait à peine l'équipe avec qui elle travaille (elle leur donne comme prénom des numéros) n'est pas très aimable avec Molly, qui est pourtant de très bonne composition tout en lui tenant tête. C'est une comédie sympathique qui égratigne les réseaux sociaux. Pas de quoi fouetter un chat mais il y a Emma, sublissime. Lire les billets d'Armelle et Ffred.

28 août 2019

Never grow old - Ivan Kavanaugh

Never grow old, sorti le 7 août 2019, est un film qui a pratiquement disparu des écrans. Il a plus ou moins été boudé par le public et la critique. Dommage car j'ai aimé ce film pour son atmosphère crépusculaire. C'est un Irlandais qui l'a réalisé, en Irlande et au Luxembourg. En 1849, à Garlow, une petite ville sur le chemin de la Californie (c'est l'époque de la ruée vers l'or), le pasteur fait la loi (et non le shérif un peu falot). On ne trouve plus de filles faciles ni de saloon et l'alcool est proscrit. Patrick Tate, le charpentier du village qui est aussi le croque-mort, mène une vie tranquille avec sa femme française et ses deux enfants. Pourtant, il rêve de quitter l'endroit pour rejoindre la Californie. Une nuit (presque tout le film se passe de nuit), un trio d'individus inquiétants, dont un certain Dutch Albert habillé tout en noir, arrivent et s'installent en rachetant le seul bar de la ville pour en faire un saloon, un bordel et une maison de jeux. A partir de là, le chaos s'installe et les morts se multiplient. Il faut noter le travail sur la lumière, les décors avec les gens qui marchent dans la boue tout le temps. Même quand le jour se lève, tout est gris, morose. Il y a du suspense et on se demande comment cela va se terminer. Les acteurs, dont John Cusack (Dutch Albert), sont excellents. Si par hasard, il est projeté par chez vous, allez le voir. Pascale et Ffred le recommandent aussi.

25 août 2019

Roubaix, une lumière - Arnaud Desplechin

Je viens de lire quelques articles mitigés sur Roubaix, une lumière. Je trouve cela bien dommage car j'ai trouvé le nouveau film d'Arnaud Desplechin très réussi. Comme le titre l'indique, le film se passe à Roubaix de nos jours. Roubaix, coincée entre Lille et Tourcoing et située pas très loin de la Belgique. Roubaix, qui est en zone urbaine sensible avec plus de 40% de la population vivant sous le seuil de pauvreté, est la ville natale du réalisateur. L'histoire se passe pendant la période de Noël dans un commissariat de quartier. Un commissaire, Yacoub Daoud (Roschdy Zem, extraordinaire), est un homme calme qui ne s'énerve pas. Il est le seul à ne pas être rentré au bled. Le seul parent qui lui reste sur place, c'est son neveu incarcéré dans une prison, qui le hait parce qu'il est flic. Yacoub est attaché à cette ville de Roubaix où il a grandi. Il a une passion pour les chevaux de course même s'il ne parie jamais. Le film montre, dans une première partie, le quotidien d'un commissariat. Yacoub a plusieurs policiers sous ses ordres à qui il distribue les dossiers d'affaires en cours : vol, viol, incendie volontaire, etc. Dans la deuxième partie, l'intrigue se resserre sur un crime, une octogénaire est retrouvé étranglée dans son lit. Deux jeunes femmes, Claude et Marie, habitant dans une maison mitoyenne, sont suspectées, bien qu'elles-mêmes aient tout d'abord accusé des délinquants qui auraient pu commettre ce forfait. J'ai trouvé cette partie passionnante, entre les auditions, la manière qu'a Yacoub d'interroger les suspectes aux personnalités très différentes. Claude (Léa Seydoux) nie tout en faisant porter toute la responsabilité sur Marie (Sara Forestier). La plus grande partie du film se passe de nuit ou alors dans des intérieurs peu éclairés. Cela donne une atmosphère particulière. Une très bonne surprise avec, je le répète, un Roschdy Zem qui mériterait d'être récompensé aux Césars de l'an prochain. Lire le billet de ffred.

19 août 2019

Le gangster, le flic et l'assassin - Lee Won-tae

Je suis toujours partante pour aller voir un polar sud-coréeen. C'est pourquoi je n'ai pas hésité une seconde pour Le gangster, le flic et l'assassin, sorti le 14 août 2019. On trouve encore et toujours un mélange d'humour et de violence. Un "serial-killer", dont on ne connaîtra le visage qu'assez tard, a une manière bien à lui de s'attaquer à ses futures victimes. Pendant la nuit, sur des routes désertes, il conduit une voiture qu'il fait emboutir sur l'arrière d'une autre voiture. Quand le passager solitaire de la voiture accidendée veut établir un constat, le tueur se jette sur lui et le poignarde à mort avec un long coutelas. On ne connait pas ses motivations. On ne sait pas s'il choisit ses victimes au hasard. Toujours est-il qu'une de ses victimes survit et arrive même à le blesser. Il s'agit de Jang Dong-Soo, un homme massif, genre "nounours", chef d'un gang mafieux, qui risque de perdre toute crédibilité et surtout la face s'il ne trouve pas qui l'a attaqué. Du côté de la police, un jeune policier traque le tueur mais il est n'est pas très soutenu par sa hiérarchie. Une alliance improbable se forme entre le gangster et le flic à la poursuite de l'assassin. J'ai apprécié le rythme sans temps mort. Un très bon film de série B. Lire le billet d'Anne.

13 août 2019

Une grande fille - Kantemir Balagov

La très bonne critique d'Henri Golant m'a incitée à aller voir Une grande fille de Kantemir Balagov (dont j'avais vu Tesnota). J'ai nettement préféré Une grande fille, qui se passe en un an après la fin la Deuxième guerre mondiale, à Saint-Petersbourg. Le film commence de manière étrange. Le spectateur entend des sons (un genre de sifflement) qui sortent de la bouche de Lya, une grande jeune femme blonde qui doit mesurer plus d'un mètre quatre-vingt cinq, d'où son surnom de "la girafe". Elle est dans un état de catalepsie. Elle travaille comme aide-soignante dans un hôpital où sont soignés des soldats revenus de la guerre, plus ou moins grièvement blessés. Sinon, elle s'occupe de Paschka, un petit garçon qui l'appelle maman et que l'on croit être son fils. Elle dort avec lui dans le même lit, dans une pièce parmi d'autres d'un immense appartement. Et on réalise très vite que de nombreuses autres personnes vivent dans ce même appartement avec une cuisine et une salle de bain communes. Par une simple réplique, on comprend que la nourriture manque. La population, dans cette après-guerre en Russie sous le régime stalinien, vit dans la faim et le froid. Macha, l'amie de Lya, arrive un jour sans prévenir. Autant Lya parle peu, autant Macha est volubile, même si elle ne raconte pas tout ce qu'elle a subi pendant la guerre. On sent les deux jeunes femmes très unies mêmes si elles sont très différentes. L'une ne pourra plus enfanter, l'autre peut-être, on ne sait pas non plus ce qu'elles vont devenir, la fin reste ouverte mais cela ne m'a pas dérangée. ll y a quelques rôles secondaires intéressants comme le médecin de l'hôpital ou le garçon amoureux de Macha. Il faut noter le très beau travail sur la lumière, le cadre, les décors, les costumes. Les acteurs sont filmés en plan large ou serré. Cette réalisation est d'une grande maîtrise. J'ai vu ce film de 2H17 sans m'ennuyer, et pourtant l'histoire n'est pas gaie. Lire les billets de Pascale et Anne, nettement moins convaincues.

6 août 2019

Les Faussaires de Manhattan - Marielle Heller

Quand je suis allée voir Les faussaires de Manhattan, je m'attendais à voir une comédie, du fait que le rôle principal est interprété par Melissa McCarthy que j'ai découverte dans Les flingueuses et Spy (deux films hilarants). Et bien pas du tout, c'est plutôt une comédie dramatique (avec plus de drame que de comédie). Les faussaires de Manhattan s'inspire d'une histoire vraie qui a commencé en 1991 à New-York. Lee Israel (Melissa McCarthy) est une femme écrivain qui a écrit des biographies sur des personnalités un peu oubliées. Elle a du mal à joindre les deux bouts pour payer son loyer dans un appartement dans la 86ème rue et pour soigner sa chatte de 12 ans, qui est malade. Lee n'est pas une femme commode. Elle est négligée, son appartement est un dépotoir et elle boit un peu trop. Elle ne fait rien pour se mettre à son avantage. Un jour, pour pouvoir payer son loyer et le reste, Lee a l'idée de falsifier des lettres d'écrivains ou de personnes célèbres (mais plus très à la mode) comme Noël Coward, Dorothy Parker ou Fanny Brice. Soit elle les crée de toutes pièces en les tapant sur de vieilles machines à écrire, soit elle dérobe de vraies lettres dans des bibliothèques universitaires qu'elle remplace par des fausses. Elle les revend auprès de libraires spécialisés qui n'y voient au début que du feu. Elle est aidée dans son entreprises par Jack Hock (Richard E. Grant), un homosexuel qui a couché avec tout Manhattan. Ces deux êtres ne sont pas très fréquentables mais attachants. Bien entendu, ils vont être démasqués. Melissa McCarthy dans un registre relativement dramatique est remarquable. Un film à voir pour les acteurs et pour New-York.

3 août 2019

Factory - Yuri Bykov

Je suis allée voir Factory de Yuri Bikov (sorti le 24 juillet 2019), car j'ai été attirée par le sujet et par le fait que cela se passe en Russie. Comme l'écrit Pascale, le film est prenant dès les premières images. L'histoire se passe presque exclusivement de nuit ou aux petites heures du jour. Un homme marche sur une route droite jusqu'à une usine immense mais un peu décrépite. Cet homme, Le Gris, a préféré marcher plutôt que de prendre la navette. Il trouve cela "trop bruyant" alors que dès qu'il passe la porte de l'usine où se fabriquent des barres métalliques, le vacarme est indescriptible. C'est le jour où le patron, un oligarque russe sans état d'âme et pas très honnête, déclare à tous les ouvriers que l'usine va bientôt fermer car pas assez rentable et qu'ils n'auront pas leur salaire dans l'immédiat. Le Gris, un ancien soldat (l'acteur est excellent), a l'idée d'enlever Kaluguine, l'oligarque, et de demander une rançon. Il arrive à convaincre cinq ouvriers de le suivre dans cette entreprise hasardeuse. A part Le Gris, tireur d'élite, les autres, avec des armes trouvées chez eux, se révèlent pas du tout à la hauteur de la situation qui va suivre. En effet, ils doivent affronter la garde rapprochée de l'oligarque et la police (suite à un appel anonyme). Le siège de l'usine va durer une nuit et révéler les caractères des protagonistes des deux côtés. J'ai beaucoup aimé la scène où Le Gris dit ses quatre vérités à Kaluguine. J'ai été passionnée de bout en bout par ce long-métrage qui j'espère, ne passe pas trop inaperçu. Lire le billet de Wilyrah.

31 juillet 2019

Le roi lion - Jon Favreau

J'ai hésité à aller Le roi lion de Jon Favreau, n'ayant pas trop aimé le dessin animé sorti il y a 25 ans. J'ai eu un peu peur que ça me déplaise devant les cinq premières minutes avec ces animaux qui parlent humain. Ensuite, je me suis laissée porter par les images et l'animation. J'ai été bluffée par ces animaux que l'on croirait vrais au milieu de cette savane africaine. Et bien ils sont entièrement artificiels. Les ordinateurs font vraiment des merveilles. Entre le film de 1994 et celui sorti cette année, les histoires sont identiques avec pratiquement les mêmes plans. Je ne me rappelais plus le rôle central des hyènes. Cette histoire qui s'inspire en partie d'Hamlet se passe donc en Afrique dans une tribu de lions. Mufasa vient d'être papa et son fils Simba est présenté à toute la faune alentour. Le frère de Mufasa, Scar (balafre, cicatrice), ronge son frein. Il est jaloux et veut devenir roi à la place de son frère qu'il hait. Avec toute sa persuasion, il rallie les hyènes à ses côtés. Accusant Simba de la mort de Mufasa, Scar le chasse du clan. Après une période d'errance, Simba trouve du soutien de la part de Timon, un suricate, et Pimbaa, un phacochère "grassouillet" mais courageux. Le film permet de réécouter la chanson "Hakuna Matata" avec une musique d'Elton John. Le long-métrage dure presque deux heures et il n'y avait que des adultes dans la salle. Personnellement, je trouve qu'il y a, comme dans le dessin animé, des passages un peu effrayants pour les tout-petits. Un film aussi recommandé par Pascale.

25 juillet 2019

L'oeuvre sans auteur - Florian Henckel von Donnersmarck - Disparition de Rutger Hauer (1944-2019)

Henri Golant et Pascale ont beaucoup apprécié le film allemand L'oeuvre sans auteur sorti en deux parties de 1H30 environ chacune. Et bien moi aussi, je me rallie à eux. J'ai aimé ce film classique qui se passe entre 1937 et 1966 en Allemagne entre Dresde et Dusseldörf. En 1937, Elisabeth May, une très jolie jeune femme, emmène, Kurt, son neveu âgé de 6 ans, voir une exposition sur l'"Art dégénéré" où Chagall côtoie Picasso et Kandinsky. Elisabeth, quelque peu exaltée, va payer de sa vie son comportement dans cette Allemagne nazie où toute personne considérée comme débile ou folle était jugée irrécupérable. C'est le professeur Seeband, gynécologue renommé, qui scelle son destin. Kurt grandit, perd ses deux oncles tués au combat, assiste de loin à la destruction de Dresde, voit son père pendu (ce dernier s'est suicidé) et tombe amoureux d'Ellie, la fillle de Seeband, qui, après avoir été un fervent nazi, épouse l'idéologie communiste. Il voit d'un mauvais oeil la relation entre Kurt et Ellie. Et malgré toutes ses manigances que je vous laisse découvrir, rien n'y fait. Kurt et Ellie sont de plus en plus amoureux et soudés. Juste avant la construction du Mur de Berlin, ils vont tous passer à l'Ouest. Devenu étudiant à 30 ans, aux Beaux-Arts à Dusseldörf (il triche sur son âge pour être accepté), Kurt très doué en peinture et en dessin, se souviendra d'Elisabeth. Elle l'influencera de manière posthume. Elle lui a donné des conseils comme de ne jamais détourner le regard. Il commence à faire peindre des tableaux d'après des photos. Ce sont de beaux moments du film. Je conseille de voir les deux parties dans la même journée. D'ailleurs, quand on vu la première partie, on n'a qu'une hâte, c'est de voir la deuxième.

***********************************

Sinon, j'ai appris avec tristesse la disparition de l'acteur néerlandais Rutger Hauer, inoubliable Roy Batty, le réplicant dans Blade Runner de Ridley Scott (1982). Dans Hitcher de Robert Harmon (1986), il interprétait un auto-stoppeur psychopathe qui faisait très peur. Je me rappelle ausse de lui dans Ladyhawke, la femme de la nuit de Richard Donner (1985) et dans La Légende du Saint-Buveur d'Ermano Olmi (1988). Il avait fait une petite apparition tout récemment dans Les Frères Sisters de Jacques Audiard. Et j'avais lu qu'il avait créé, aux Pays-Bas, une fondation pour la recherche sur le Sida.

19 juillet 2019

Joël, une enfance en Patagonie - Carlos Sorin

Après Historias minimas (2002), Bombon el Perro (2004), La fenêtre (2008), Jours de pêche en Patagonie (2012), voici le 5ème film que je vois du réalisateur argentin Carlos Sorin. Dans Joël, une enfance en Patagonie, on fait la connaissance de Cecilia, professeur de piano, et de Diego, ingénieur forestier, qui vivent dans une petite ville près d'Ushuaïa en Patagonie qui, ne pouvant avoir d'enfant, avaient fait un an plus tôt, une demande d'adoption d'un enfant de six ans maximum. Cependant, ils acceptent qu'on leur confie en préadoption Joël, un petit garçon de 9 ans. Ce jeune garçon a un lourd passé entre sa mère qui l'a abandonné, sa grand-mère qui l'a élevé quelque temps et un oncle qui purge désormais une peine de prison. Joël ne répond que si on lui pose une question. Avec ses cheveux hirsutes, il ressemble à un gitan. Cecilia et Diego font tout ce qu'ils peuvent pour qu'il se sente à son aise et s'intègre mais ce n'est pas facile car Joël ne réagit pas vraiment. En revanche, dans l'école où on l'inscrit, il se fait tout de suite remarquer par son comportement et par le discours qu'il fait aux autres élèves qui sont plus jeunes que lui. C'est par les réactions des parents de ces enfants que les choses commencent à dérailler. Le personnage de Cecilia est le plus intéressant et le mieux écrit. J'ai beaucoup aimé ce film sauf la conclusion qui une fois de plus n'en est pas une. Lire le billet de Pascale.

Le blog de Dasola
  • CINEMA, LIVRES, DVD, SPECTACLES, TV - BILLETS DE BONNE ET (parfois) MAUVAISE HUMEUR. Critiques et opinions sur films, livres et spectacles. [Secrétaire de rédaction et statistiques: "ta d loi du cine" (242 commentaires, du 17/01/07 au 31/05/25)].
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Newsletter
83 abonnés
Liens (en cours de mise à jour)

** INDEX AUTEURS (LITTÉRATURE), FILMS & REALISATEURS (CINÉMA) **

*** CHALLENGES DE L'ANNEE EN COURS ***


** LE SITE DU STATISTICIEN **


*** LIENS ***
(BLOGUEURS COMMENTANT SOUVENT LE MIEN)

  • = Onze blogueuses et blogueurs ayant fait au moins 500 commentaires chez dasola se présentent =
  • On crée un lien lorsqu'un blogueur a commenté au moins cinq billets en venant à (au moins) deux dates différentes sur ce blog. 
  • Une adresse de mail (xxx@yyy.fr ou com...) [non publiée!] est exigée par Canalblog pour enregistrer votre commentaire. 
  • Vous ne voyez pas tout de suite apparaître votre commentaire, car il doit d'abord être validé (cela peut prendre quelques heures)
 
CINÉMA (22 blogs en activité)

DIVERS - CULTURE (53 blogs en activité)

LIVRES (62 blogs en activité)

QUELQUE TRISTESSE

QUELQUES BLOGS DÉSORMAIS EN PAUSE (À MON GRAND REGRET)

QUELQUES INFIDÈLES (NE ME RENDENT PLUS MES COMMENTAIRES...)

QUELQUES INTROUVABLES (BLOGS SUPPRIMÉS OU DISPARUS?)

SANS BLOG (COMMENTATEURS SUR LE MIEN)

STATISTIQUES, INFORMATIONS, RECORDS (DEPUIS LA CRÉATION DU BLOG)

  • * Blog créé le 09/01/2007, transféré sur Canalblog en juin 2007, migré à l'insu de son plein gré sur l'outil Overblog en février 2024 *
  • 2930 billets (au 17/06/25) dont tous ont eu au moins un commentaire
  • 35 486 commentaires (au 19/06/25 [+ 2 [anciennement 203] "égarés" lors de la migration"]) [dont 262 dasola] par au moins 1288 personnes, dont 96 (re)venues en 2025
  • 418 blogueurs [dont 136 actifs en 2025] m'ont fait au moins 5 et jusqu'à 1272 (au 29/05/2025) commentaires (voir ci-dessus)
  • Abonnés (être prévenu à chaque nouveau billet publié sur le blog): 83 au 07/05/2025 (via "Newsletter" ci-dessus)
  • Billet commenté par le plus de personnes: 77 commentaires par autant de commentateurs/trices (billet du 09/01/2014)
  • Billet comptant le plus de commentaires: 123, par 46 commentateurs/trices différent(e)s (billet du 10/06/2023)
  • Record de commentaires en 1 an de date à date par 1 même blogueur-euse: 160 par Manou (du 01/08/23 au 31/07/24)
  • Record de commentaires en un mois: 355 en janvier 2014
  • Record de commentaires en une année civile (même blogueur-euse): 162 par Manou en 2024
  • Record de commentaires en une journée: 44 le 09/04/2009
  • Records de nouveaux commentateurs en un mois: 24 (dont 22 blogueurs) en mai 2008 et mars 2009
Pages