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Le blog de Dasola
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5 décembre 2007

Bijoux de la comédie américaine (4)

Comme après toute bonne trilogie, voici le 4ème épisode et peut-être pas le dernier (et, non, ce n'est pas pour l'argent!).
Je viens de revoir en DVD avec mon ami (qui ne connaissait pas) Frankie et Johnny (1991), de Garry Marshall, le réalisateur de Pretty Woman (1990). Interprétée par Al Pacino (Johnny) et Michelle Pfeiffer (Frankie), cette histoire fait du bien au moral. C'est un film tendre, un véritable conte qui finit bien. Comme les trois "bijoux" (films) précédents, cela se passe encore à New-York, dans un "coffee shop" (au sens anglo-saxon!). Johnny qui vient de sortir après 18 mois de prison pour un chèque falsifié se fait engager comme cuistot à l'Apollo situé dans la 9ème avenue de New-York. C'est aussi cela l'Amérique, on a droit à une deuxième chance. Tous les membres du personnel forment une famille. L'ambiance est chaleureuse. Peu de temps après que Johnny soit embauché, une des serveuses décède et seules ses collègues assistent à la cérémonie religieuse. C'était toute sa famille. Les clients du "coffee shop" sont des habitués. Parmi les autres serveuses, Johnny remarque Frankie qui a vécu un drame personnel douloureux. Elle n'est pas prête à s'engager dans une nouvelle aventure sentimentale à moins que... En revanche, elle a un voisin homosexuel (Nathan Lane) qui lui sert de confident et cela donne lieu à des scènes savoureuses. Ce film, adapté d'une pièce de théâtre, n'a d'autre ambition que de distraire, et bien la réussite est totale.

1 décembre 2007

Bijoux de la comédie américaine (3)

Pour finir ma trilogie subjective, "the Last but not least", La Garçonnière (The Apartment) de Billy Wilder (1906-2002), film en noir et blanc de 1960 avec les décors d'Alexandre Trauner, est un chef-d'oeuvre (je ne lésine pas sur le terme). C.C. "Bud" Baxter (Jack Lemmon), employé dans une grande entreprise située dans un building de New-York, est amené à prêter son appartement (sa garçonnière) à des supérieurs hiérarchiques qui lui promettent monts et merveilles, en particulier de l'avancement. Il doit gérer un agenda pour ne pas commettre d'impairs. Et bien évidemment, le pauvre Bud se trouve souvent à la porte dehors, le soir, quand ce n'est pas la nuit, pendant que ses "chefs" prennent du bon temps avec des représentantes du sexe féminin. Et on ne peut pas dire qu'il en soit remercié. Dans cette société, les ascenseurs jouent un certain rôle grâce à une liftière, Fran Kubelik (Shirley Mc Laine). Cette charmante jeune femme va croiser de plus en plus le chemin de Bud. Je ne dévoilerai pas la fin que tout le monde devinera peut-être. Mais avant d'y arriver, on aura pu admirer la superbe mécanique bien huilée du scénario et la mise en scène à la hauteur de Billy Wilder. Un classique à voir et à revoir. On ne s'en lasse pas.
J'ai choisi ces trois films sans raison particulière (mais les ai rangés dans un certain ordre), les trois histoires se passent à New-York, ville que j'adore, et j'aime beaucoup tous les acteurs. Ces films sont sans prétention et ne sont là que pour distraire.

30 novembre 2007

Bijoux de la comédie américaine (2)

Et oui, c'est Confidences sur l'oreiller (Pillow Talk, 1959), de Michael Gordon, qui est mon sujet du jour. A New York, dans un immeuble d'habitation, un homme, Brad Allen (Rock Hudson), et une femme, Jan Morrow (Doris Day), partagent une même ligne de téléphone comme cela pouvait se faire à l'époque. Comme Brad a de nombreuses conquêtes, les appels sont nombreux et ils durent longtemps, dépassant le temps imparti convenu entre les deux abonnés. Jan, qui cherche désespérément l'âme soeur, n'est pas contente, et très souvent ses rares appels se trouvent parasités par ceux de Brad. On sent une hostilité entre les deux renforcée par le fait que Brad et Jan ne se sont jamais réellement rencontrés jusqu'à ce que... (je vous laisse la surprise).
Comédie très agréable à voir avec le duel entre Rock Hudson et Doris Day, Tony Randall comptant les points, et une chanson de générique dont vous vous souvenez bien après avoir vu le film.
Demain, je ferai mon troisième et dernier billet (de cette mini-série "bijoux"!) sur une comédie réalisée par un metteur en scène mort presque centenaire.

29 novembre 2007

Bijoux de la comédie américaine (1)

J'ai décidé de faire trois billets d'affilée sur des comédies vues en DVD.
Je commence par
L'adorable voisine (Bell, Book and Candle) de Richard Quine, où l'on apprend que les sorciers existaient avant "Harry Potter" et "Ma sorcière bien aimée". Tourné la même année (1958) que Sueurs Froides (Vertigo) d'Alfred Hitchcock, ce film reforme le couple Kim Novak / James Stewart. Jack Lemmon, Elsa Lanchester (Mme Charles Laughton à la ville) et Philippe Clay (dans un petit rôle musical) complètent la distribution de cette oeuvre délicieuse qui se passe à New-York. Gill (Kim Novak), qui tient un magasin de sculptures et masques africains, a comme voisin Shep Henderson (James Stewart). Le compagnon de Gill est un chat siamois appelé Pyewacket. Elle ne peut ni tomber amoureuse, ni rougir, ni pleurer, car elle est sorcière. Elle aimerait bien séduire Shep sans se servir de sortilèges. Toutefois, apprenant qu'il va se marier, elle se sert de son quadrupède pour ensorceler Shep, allergique aux poils de chat. La fiancée, ancienne camarade de classe de Gill, passe un mauvais quart d'heure dans une "boîte à jazz" appelée "le Zodiaque", repaire de tous les sorciers de New-York. Nicky, le frère de Gill (Jack Lemmon), y joue du "tam tam", et Philippe Clay y chante. Ce qui doit arriver, arrive: Shep tombe amoureux de Gill mais rien n'est simple pour une sorcière qui, elle, ne peut pas aimer. Là, bien sûr, je ne vous raconterai pas la fin. Kim Novak avec sa belle voix grave est absolument charmante. James Stewart est impeccable, comme d'habitude. Les sortilèges sont lumineux ou sont utilisés pour ouvrir des portes. Jack Lemmon, en jeune sorcier tout fou, est touchant et le tout dégage un charme indéniable à nul autre pareil.
Demain, j'évoquerai un film de Michael Gordon.

28 novembre 2007

Les bourreaux meurent aussi - Fritz Lang

Ressorti dans une salle à Paris, le 24 octobre dernier, je viens de voir Les bourreaux meurent aussi (Hangmen also die) de Fritz Lang, aussi scénariste du film avec Bertold Brecht. Le film date de 1943 et raconte la traque de l'assassin de Reinhard Heydrich, protecteur de Bohême-Moravie, dauphin d'Hitler. Dans la réalité, le meurtre fut commis le 27 mai 1942 par la Résistance Tchèque. Filmé en noir et blanc avec des vues de Prague de cette époque, les Allemands parlent allemand et les Tchèques (joués par des acteurs anglo-saxons) parlent anglais. L'histoire commence juste avant que Reinhard Heydrich, surnommé "Le bourreau", ne soit assassiné (même le bourreau meurt). L'acteur qui joue Heydrich est une caricature du vrai, accentuée par des lèvres que l'on devine écarlates comme s'il avait mis du rouge à lèvres. Les autres Allemands, la plupart de la Gestapo, ont vraiment la tête de l'emploi. Suite à l'attentat, des Tchèques sont pris en otages et fusillés les uns après les autres en attendant que le vrai meurtrier soit arrêté. Ce dernier est un chirurgien que l'on voit dès le début du film en train de fuir. Il est recueilli par une famille. Il se fait appeler Vanek mais son vrai nom de famille est Svoboda (Liberté) en langue tchèque. Tout un symbole. Grâce à la population praguoise, un autre Tchèque, qui s'avère être un traître à son peuple, servira de bouc-émissaire et sera exécuté. Tout est bien qui finit (presque) bien pour Fritz Lang. Dans la réalité, le village de Lidice sera rasé de la carte. Toute la population sera exécutée ou déportée. Puis d'autres représailles suivront: plus de 1000 personnes en seront les victimes. Quand Fritz Lang a réalisé le film, la Seconde Guerre Mondiale allait durer encore deux ans.

27 novembre 2007

Seven - David Fincher

Alors que Zodiac (cf. mon billet du 22/05/2007) vient de sortir en DVD, je parlerai de Seven qui a révélé David Fincher. C'est, pour moi, le meilleur thriller des 15 dernières années. Sorti en janvier 1996, Seven est une des histoires les plus terrifiantes que j'ai vues au cinéma. Tout commence avec ce générique avec l'image saturée. Tout est crissant. L'histoire se déroule sur une semaine. Un serial-killer plutôt banal dont on ne découvrera le visage qu'à la toute fin se rend coupable de crimes en rapport avec les 7 pêchés capitaux. En effet, ce tueur appelé John Doe a lu beaucoup de livres et en particulier l'Enfer de Dante. Il tue ses victimes de la manière dont ils ont pêché. La première est un homme obèse qui mourra d'avoir trop mangé sous la menace (c'est la Gourmandise). 4 autres seront éliminés selon leur pêché supposé (l'Avarice, la Luxure, la Paresse et l'Orgueil). 2 flics interprétés par Morgan Freeman et Brad Pitt mènent l'enquête. Malheureusement, ils ne sortiront pas indemnes de cette expérience. Tout finit avec la Colère qui tue l'Envie. Le scénario est génialement construit, les crimes commis sont plus décrits que montrés. On sent l'angoisse qui suinte de l'écran. Un film qui ne s'oublie pas, la preuve : je l'ai vu à l'époque de sa sortie sans l'avoir revu depuis et je m'en souviens encore.

25 novembre 2007

Westerns vus en DVD et non commentés

Voici quelques westerns que j'ai vus cette année, pour la plupart à l'instigation de mon ami (films de garçons: pan pan, paf paf!), même si, pour certains, je les avais achetés antérieurement. Pour faire bon poids (13 à la douzaine), j'y ai rajouté L'Appât, que nous avons vu lors d'une reprise au cinéma Action Ecoles à Paris.

La Lance brisée (Broken Lance) - Edward Dmytryk (1954): une histoire de fratrie, où les 3 aînés s'opposent au benjamin, Joe (Richard Widmarck), fils de la 2ème épouse (indienne) de leur ranchero de père, Matt Devereau (Spencer Tracy).
L'homme aux colts d'or (Warlock) - Edward Dmytryk (1959): Henry Fonda en "pacificateur" itinérant, qui vend ses services aux villageois excédés par le pouvoir dont abuse un gros propriétaire. Force restera à la loi (incarnée finalement par Richard Widmarck).
Josey Wales Hors-la-loi (The Outlaw Josey Wales) - Clint Eastwood (1976): là où un Seraphim Falls de 2006 (mon billet du 02/11/2007) se focalise sur un affrontement entre deux hommes, ce film, qui part de la même situation initiale (un homme perd sa famille lors d'un raid durant la guerre de Sécession) atteint à l'épique (Clint Eastwood contre des armées entières).
La Chevauchée fantastique (Stagecoach) - John Ford (1939): le film qui a révélé John Wayne. Il faut l'avoir vu au moins une fois.
Les Cheyennes (Cheyenne Autum) - John Ford (1964): un western "pro-indien", qui dépeint la fuite des Cheyennes de la réserve où ils meurent de faim en Oklahoma, pour rejoindre leurs terres, en 1876.
Les 4 fils de Katie Elder (The Sons of Kathy Elder) - Henry Hathaway (1965): John Wayne en pistolero et aîné d'une fratrie comprenant un (autre) outlaw (Dean Martin), un boutiquier sans histoire et le petit dernier, resté seul avec la mère qui avait réussi à l'obliger à faire des études. Le film commence lors de l'enterrement de cette dernière.
Le Bon, la Brute et le Truand (Il Buono, Il Brutto, Il Cattivo) - Sergio Leone (1966): ce film fait partie de la "trilogie des dollars" avec Clint Eastwood dans son rôle de cow-boy solitaire. Là, l'enjeu est un énorme trésor.

Winchester 73 - Anthony Mann (1950): deux frères (dont l'un est James Steward) rivalisent d'adresse pour posséder la mythique carabine, enjeu d'un concours de tir. L'un finira par tuer l'autre - non sans de bonnes raisons.
Les Affameurs (Bend of the River) - Anthony Mann (1952): sur le thème de l'amitié "à la vie à la mort" puis de la trahison. Avec James Stewart, Arthur Kennedy et Rock Hudson.
L'appât (The Naked Spur) - Anthony Mann (1953): une sorte de "huis clos" itinérant en pleine nature. Les personnages: un homme qui a tout perdu par la Guerre de Sécession, qui s'est fait chasseur de prime dans le but de se racheter un ranch; un prospecteur qu'il s'adjoint par l'appât du gain; un ex-officier chassé de l'armée. Et le jeune bandit sans foi ni loi, que le trio réussit à faire prisonnier, accompagné d'une jeune orpheline, amoureuse de lui, et qu'il manipule pour dresser ses trois geoliers l'un contre l'autre durant le trajet vers la prison.
Major Dundee - Sam Peckinpah (1965): la longue poursuite d'une bande d'indiens rapteurs d'enfants par une troupe disparate de Nordistes et de prisonniers Sudistes contraints de collaborer bien que se détestant. Aucun personnage n'est vraiment sympathique. Avec Charlton Heston dans le rôle éponyme, et James Coburn dans un autre.

La Horde sauvage (The Wild Bunch) - Sam Peckinpah (1969): un western "crépusculaire" (qui se déroule au début du 20ème siècle). Violence et désenchantement de brigands vieillis. Les "bonus", très intéressants, expliquent notamment la manière de diriger ses acteurs de Peckinpah et la genèse de certaines scènes mythiques.
Les 7 mercenaires (The Magnificent Seven) - John Sturges (1960): remake en western des 7 samouraïs de Kurozawa. Pour Steve McQueen, Yul Brenner, Charles Bronson, James Coburn...

A noter pour finir que, sur ces 13 westerns, 8 figurent dans l'anthologie de Pierre Tchernia, 80 grands succès du Western (éditions Casterman, 1989), livre très bien fait d'une centaine de pages. Les westerns sont classés par ordre alphabétique de leur titre français, entrecoupés de 4 doubles pages thématiques: les Westerns racontent les Etats-Unis, Vrais héros - fausses légendes, Gary Cooper - John Wayne, Le Western à l'affiche.

24 novembre 2007

L.A. Confidential - Curtis Hanson

Je viens de revoir en DVD avec mon ami (qui ne le connaissait pas), L.A. Confidential de Curtis Hanson avec Russell Crowe, Guy Pearce, Kevin Spacey, Danny De Vito et Kim Basinger, sorti en 1997 et vu en salle à l'époque. Certains spectateurs avaient applaudi pendant le générique de fin. Adaptée d'un roman de James Ellroy, l'histoire se passe dans les années 50 à Los Angeles. Oscarisé pour le scénario et pour la meilleure actrice dans un second rôle, ce film est excellent grâce aux acteurs, aux décors, aux costumes et à la musique (tubes de ces années-là). La réalisation est nerveuse sans temps mort. Dans le prologue du film, une voix de speaker au débit rapide comme à la radio narre les dernières nouvelles concernant un certain Mickey Cohen qui trempe dans des histoire louches et qui vient d'être arrêté pour fraude fiscale comme Al Capone. Comme nous avons vu le film en VO, les sous-titres vont tellement vite que l'intrigue paraît un peu compliquée mais au bout du compte on comprend tout. L'enjeu est de découvrir qui reprend les affaires de drogue, de chantage et de prostitution après l'arrestation de ce Mickey. En lice dans l'histoire, des flics ripoux, d'autres intègres, des arrivistes, des prostituées de luxes sosies de stars de l'époque et leur souteneur, et même un journaliste (Danny de Vito) en quête de nouvelles à sensation. Moi qui connaissais déjà l'épilogue en sachant qui étaient les bons et les méchants, je ne me suis pas ennuyée une seconde. 10 ans après, c'est toujours aussi bien.

22 novembre 2007

Le trou - Jacques Becker

Tourné en 1960, Le Trou fut le dernier film de Jacques Becker décédé la même année. C'est un excellent film très sobre joué par des acteurs pas trop connus comme Philippe Leroy, Jean Keraudy, Mark Michel ou Raymond Meunier et Michel Constantin. Sans aucun effet spécial mais la caméra au plus près des comédiens, Jacques Becker nous tient en haleine pendant 2h10. Même l'absence de musique donne une tension à l'ensemble. Adaptée d'un roman de José Giovanni, l'histoire se passe à la prison de la Santé à Paris à la fin des années 50. Dans une cellule à quatre détenus, un cinquième arrive. Assez vite, il est mis dans la confidence: les quatre autres, qui risquent de lourdes peines de prison, ont décidé de s'évader avant de passer en jugement. Roland, un des quatre, n'en n'est pas à sa première tentative d'évasion. Son plan est de faire un trou dans un coin de la cellule, de creuser pour arriver dans les sous-sols de la prison et passer par les égouts. Malgré les personnages peu recommandables (mais on ne connaît pas leur délit), on aimerait bien qu'ils y arrivent. Ils sont solidaires, ils s'épaulent en permanence. Dans d'autres circonstances, ils pourraient être amis. Je ne raconterai pas la fin à savoir s'ils parviennent à s'évader ou non. Le suspense est soutenu jusqu'au bout. J'ai visionné ce film avec une image et un son de très grande qualité grâce à la collection DVD Criterion, éditée par les Américains en zone 1. Le Trou existe aussi en DVD zone 2. [cf. aussi seconde chronique le 7 juillet 2015]

21 novembre 2007

Paranoid Park - Gus Van Sant

J'ai eu du mal à m'intéresser à cette histoire de "skateboarders" post-adolescents qui s'entraînent dans un terrain vague surnommé Paranoid Park, spécialement aménagé dans la ville de Portland en Oregon. Paranoid Park raconte comment un de ces jeunes, Alex, à cause d'un geste malencontreux, provoque la mort d'un gardien du parc. Il ne se dénonce pas et il ne semble pas très concerné par ce qu'il a fait. Une enquête est ouverte et ensuite il ne se passe plus grand-chose. On entend beaucoup de musique, moderne et classique. Le chef opérateur a pris grand plaisir à faire de magnifiques ralentis sur des skateboarders en train de s'entraîner car cette jeunesse ne vit que pour le skate. Ils n'ont pas l'air d'avoir d'autre vie sociale. La vie de famille semble réduite à la portion congrue. Après Elephant, Palme d'Or à Cannes en 2003, Gus Van Sant prend à nouveau de jeunes inconnus comme acteurs principaux. Alors qu'Elephant, sur une fusillade dans un lycée, pouvait provoquer un choc, en revanche, Paranoid Park m'a laissée froide. Mon esprit n'a pas arrêté de vagabonder, j'ai éprouvé de l'ennui à voir ce film. Le seul film de Gus Van Sant qui m'a énormément plu est Finding Forrester (A la recherche de Forrester) (2000) avec Sean Connery, peut-être parce qu'il est très classique dans sa narration.

20 novembre 2007

De l'autre côté - Fatih Akin

Après Head on (2005) [cf. mon billet du 15/01/07], Fatih Akin nous offre un très beau film, De l'autre côté, où s'entrecroisent des êtres qui auraient pu ne jamais se rencontrer. Le dernier plan du film est magnifique: en Turquie, sur les bords de la Mer Noire, un fils, assis sur le sable, attend son père qui doit revenir de la pêche. Le film est divisé en trois parties grâce à des intertitres par lesquels on sait que la mort est au rendez-vous. La première partie se déroule en Allemagne, à Brème. Un vieil homme d'origine turque va voir les prostituées; il décide l'une d'entre elles, turque elle aussi, à se mettre en ménage avec lui. Il est déjà père d'un fils, professeur de littérature allemande. Une mort plus ou moins accidentelle change le destin de ces personnages. Dans la deuxième partie qui se passe en Turquie, à Istanbul, une jeune femme, membre d'un groupe révolutionnaire, est obligée de s'enfuir. Elle part rejoindre sa mère dont elle n'a aucune nouvelle en Allemagne, à Hambourg. Sur place, elle fait la connaissance d'une jeune Allemande avec qui elle se lie d'amitié et même plus. Des circonstances malheureuses mettent un terme à cette relation. Dans la troisième et dernière partie, on retrouve, à Istanbul, ceux qui restent et se soutiennent. Le scénario de Fatih Akin est bien écrit avec des personnages bien campés. Quel plaisir de revoir Hannah Schygulla, une des égéries de Fassbinder et de Ferreri. Ce réalisateur germano-turc est vraiment un talent à suivre. J'attends avec impatience son prochain long-métrage.

17 novembre 2007

7h58, ce samedi-là - Sidney Lumet

Je viens enfin de voir la dernière oeuvre de Sidney Lumet, 7h58, ce samedi-là, sortie il y a plus d'un mois en France. J'avais un peu hésité mais j'aurais eu tort de l'avoir manqué car j'ai beaucoup aimé. Le titre original anglais est "Before the Devil knows you're dead" (littéralement Avant que le Diable ne sache que vous êtes mort). Un hold-up minable dans une bijouterie tourne à la tragédie. En effet, une famille est complètement anéantie car deux frères ont la mauvaise idée à cause d'un besoin d'argent pressant de cambrioler la bijouterie familiale. On ne sait pas pourquoi ils choisissent cette option. L'ainé, Andy (Philip Seymour Hoffman), drogué et comptable dérobant de l'argent dans la caisse de l'entreprise où il travaille, a, semble-t-il, un compte à régler avec son père. Il propose à son frère cadet Hank (Ethan Hawke) qu'il n'arrête pas d'humilier, de faire ce casse. Hank, complètement fauché, accepte. Un grain de sable fait de ce hold-up un fiasco complet. Le film est monté dans un ordre a-chronologique: une heure avant le casse, puis 3 jours avant le casse, puis 1 heure après le casse enfin 1 semaine après le casse. Le père des deux frères est interprété par Albert Finney, un peu grimaçant mais convaincant. Le film se termine en point d'interrogation sur ce qu'il advient à l'un des frères. C'est un très bon Sidney Lumet où je ne me suis pas ennuyée une seconde.

13 novembre 2007

Judex - Georges Franju

Judex (1963) et Nuits rouges (1973) de Georges Franju viennent de sortir en DVD double. Georges Franju, connu comme le réalisateur de ce chef-d'oeuvre fantastique français, Les yeux sans visage (1959), fut le co-fondateur de la Cinémathèque française avec Henri Langlois en 1936. Disparu en 1987, Franju était un grand admirateur des feuilletons et de Louis Feuillade, réalisateur de plus de 800 courts-métrages dont le premier Judex en 1916 et la série des Fantomas. Dans les interviews en bonus des films, Jacques Champreux (petit-fils de Louis Feuillade) révèle que Franju, avec qui il a travaillé, aurait voulu réaliser un film sur ce personnage Fantomas, mais cela ne s'est pas concrétisé.

Je parlerai seulement de Judex (justice en latin), merveilleux film en noir et blanc, baigné dans une atmosphère d'onirisme et de fantastique. Judex n’existe que pour rendre la justice, comme Fantomas n’existe, lui, que pour faire peur. L’histoire est très simple: au début du 20ème siècle, un banquier, Favraux, reçoit des menaces par lettres anonymes signées d'un certain "Judex" l’accusant d’avoir acquis sa fortune de manière illicite. Il lui demande de rendre cet argent. La première apparition de Judex est magnifique. Elle se produit lors d’un bal où tous les invités portent un masque d’oiseau. Judex, très grand, a une tête d’oiseau de proie et il fait apparaître des colombes. L’acteur américain qui fait Judex, Channing Pollock, était un grand magicien connu pour ce genre de tour.
La «méchante de l’histoire» est jouée par Francine Bergé. A un moment donné, habillée en collant noir, elle a une scène sur des toits qui est un hommage direct à Musidora et Irma Vep dans les films de Feuillade.
Pour ponctuer le film, quelques cartons d'intertitres sont insérés entre les séquences comme dans les films muets. Michel Vitold dans le rôle du banquier et Edith Scob dans le rôle de sa fille complètent la distribution de Judex dont le co-scénariste est Jacques Champreux (cité plus haut)
. Ce film que je n'avais jamais vu est une très agréable surprise.

11 novembre 2007

Les promesses de l'ombre - David Cronenberg

Tout d'abord, attention aux âmes sensibles, Les promesses de l'ombre de David Cronenberg (qui pourrait à nouveau s'appeler A History of violence - la suite) est un film "gore" pour trois scènes. Dès la scène d'ouverture, un homme est égorgé avec un rasoir et sa tête est presque entièrement détachée du corps, on ne nous épargne aucun détail. On peut dire que l'on est tout de suite dans le bain (de sang). Les murmures des spectateurs dans la salle étaient éloquents. Dans la 3ème scène de massacre, dans un sauna public, Viggo Mortensen, nu, est confronté à deux hommes voulant l'égorger avec une petite serpe. La scène est magnifiquement chorégraphiée mais à la limite du soutenable. Sinon, le film de 1h39 est bien mené. L'action se situe à Londres dans le milieu de la mafia russe. Après la première scène d'égorgement, tout commence dans une pharmacie où une jeune fille enceinte saigne. Elle meurt en couches à l'hôpital après avoir donné naissance à une petite fille. A partir de là, une sage-femme (Noami Watts) trouvant un journal intime écrit en russe dans les affaires de la jeune femme décédée, se trouve à cotoyer des individus comme Semian (Armin Mueller-Stahl), un chef  de la mafia qui dissimule ses activités de trafiquant de filles de l'Est sous une activité respectable. Puis le fils de Semian, Kirill (Vincent Cassel), un pas-grand-chose à la sexualité trouble. Enfin, Nicolaï (Viggo Mortensen, croque-mort, chauffeur et exécuteur de basses oeuvres), aux tatouages abondants sur tout le corps. Ce dernier doit faire ses preuves pour être accepté dans cette organisation criminelle. J'ai bien aimé le film malgré les scènes dures mais il faut être prévenu. Je regrette quand même que Vincent Cassel accepte de jouer ce genre de rôle un peu caricatural. Le film est à vraiment à voir (quitte à mettre ses mains devant les yeux par moments, comme je l'ai fait) et on n'oublie pas de sitôt cette expérience.

9 novembre 2007

Le messager - Joseph Losey

Adapté par Harold Pinter d'un roman de L.P. Hartley, Le Messager (The Go-betweeen) de Joseph Losey, Palme d'Or à Cannes en 1971, vient enfin d'être édité en DVD avec 7 autres oeuvres de ce grand réalisateur disparu en 1984, dans un coffret (1). Il n'existe malheureusement pas séparément. C'est un très beau film sur un petit garçon qui se trouve confronté aux mondes des adultes et à leurs mensonges ou non-dits. Leo, orphelin de père qui va fêter ses 13 ans, est accueilli pendant un été chaud dans la demeure d'une famille aristocratique dans une région du nord de l'Angleterre. Nous sommes juste à la fin de la guerre des Boers au début des années 1900. Leo trouve un compagnon de jeu en la personne du jeune fils de la famille et il tombe sous le charme de Marian (Julie Christie), âgée d'une vingtaine d'années et héritière de cette famille. Marian s'attache à Leo jusqu'à lui offrir des cadeaux. Leo ferait n'importe quoi pour elle. Marian est promise en mariage à un homme de sa classe sociale mais en secret, elle entretient une liaison coupable avec un métayer, Ted Burgess (Alan Bates). Très innocent, Leo va servir de messager entre les deux amants mais sans connaître leur relation exacte. Provoquant indirectement un drame, il en restera marqué à vie. L'histoire est un flash-back puisqu'au début et à la fin du film on voit Leo adulte. J'aime l'atmosphère du film où règne une certaine cruauté sous le vernis de la gentillesse (et c'est Leo qui en fait les frais). La partition de Michel Legrand donne de la légérété dans la gravité du sujet. Le scénariste Harold Pinter, plus connu comme dramaturge, est entre autres, l'auteur de The Servant aussi réalisé par Joseph Losey.

(1) Suite à la question d'eeguab dans son commentaire ci-dessous, les autres films du coffret édité par Studio Canal sont Eva, Accident, Pour l'exemple, The criminal, Mr Klein, The Servant, complétés par un 8ème film qui est un portrait de Joseph Losey, Jo le magnifique, de Philippe Saada.

8 novembre 2007

L'heure zéro - Pascal Thomas

D'après un roman d'Agatha Christie sans Miss Marple ni Hercule Poirot mais avec le Commissaire Bataille (Battle en VO), Pascal Thomas a situé l'Heure zéro en Bretagne, dans la région de Dinard, puisque la mer a de l'importance pour l'histoire et surtout certains à-pics qui dominent la grande Bleue. J'ai eu grand plaisir à voir Danielle Darrieux qui connaît malheureusement une fin tragique et brutale dans ce film. Laura Smet, très limitée dans son jeu, tient le rôle d'une jeune épouse assez insupportable, on lui flanquerait volontiers une gifle avec ses airs d'enfant gâtée. Chiara Mastroianniani a un personnage un peu effacé d'épouse divorcée. François Morel joue le rôle du commissaire et Melvin Poupaud complète la distribution. Plusieurs personnages sont suspects après la mort d'un juge d'instruction, Maître Trevoz (Jacques Seyres), et de Camille Tressillian (Danielle Darrieux), cette dernière laissant une fortune de 10 millions d'euros. Mais est-ce l'argent qui est la cause du meurtre? Pas sûr. Bien que l'action soit située en 2007, le film dégage un côté rétro sans portable ni internet mais avec des voitures et des tenues vestimentaires qui fleurent bon les années 30. Agréable à voir, et passer ne serait-ce qu'un week-end dans la maison de Camille Tressillian en aplomb de la mer ne serait pas pour me déplaire.

7 novembre 2007

Derzou Ouzala - Akira Kurosawa

Je viens de visionner en DVD (éditions MK2) Derzou Ouzala d'Akira Kurosawa, Oscar du film étranger en 1976. C'est adapté d'un récit écrit en 1923 par Vladimir Arseniev (1872 - 1930), explorateur et cartographe du début du XXème siècle qui a parcouru la Sibérie jusqu'à Vladivostock où il est décédé. Pour en revenir à Derzou Ouzala, suite aux conseils de mon ami, je l'ai enfin vu et je ne le regrette pas. Le film est composé de deux parties: 1902 et 1907. En 1902, Vladimir Arseniev par,t accompagné de quelques hommes, en Sibérie, région assez méconnue à l'époque, afin d'explorer et de tracer des cartes géographique. Il rencontre Derzou Ouzala, un Golde, chasseur de zibelines, n'ayant pas d'attaches particulières mais connaissant très bien la taïga. Le morceau de bravoure de cette 1ère partie se déroule durant un blizzard qui surprend Arseniev et Derzou. Grâce à Derzou, ils vont cueillir des brassées de grandes herbes qui serviront à l'indigène à fabriquer un abri pour protéger les deux hommes. Dans la 2ème partie en 1907, Arseniev et son équipage retrouvent Derzou Ouzala et ils croiseront un tigre. Mais Derzou Ouzala, chasseur hors pair, voulant tuer le fauve, le rate et il ne s'en remettra pas. Le film dure 2h15 mais il pourrait être plus long. C'est un vrai plaisir des yeux, les paysages sont magnifiques avec, par exemple, dans un même plan le soleil et la lune. Le film dégage une grande chaleur humaine et cela fait du bien.
En ce qui concerne l'édition en DVD, je n'ai pas compris pourquoi la première partie du film figure sur 1 DVD et la deuxième... sur un 2ème DVD. Les bonus sont aussi répartis sur les deux disques (un peu maigrichons pour mon goût).

5 novembre 2007

Le rêve de Cassandre - Woody Allen

Malgré des critiques tièdes, je conseille ce film comme à voir. Le dernier Woody Allen, le Rêve de Cassandre, est une tragédie, on ne rit pas une seule fois. Cela se passe à Londres et sur la Côte anglaise. Il met en scène deux frères, Ian (Colin Farrell) et Terry (Ewan Mc Gregor) Blaine. Quand le film commence, ils achètent à deux un bateau nommé "Le rêve de Cassandre". Sinon, Ian travaille dans un garage, Terry aide son père propriétaire d'un restaurant. Ils ont des rêves de fortune. Ian joue aux courses de lévriers et au poker, il gagne parfois mais perd plus souvent des sommes conséquentes. Terry, lui, voudrait investir dans des hôtels en Californie. Leur oncle Howard, homme d'affaires fortuné de passage en Angleterre, accepte de les aider financièrement à condition qu'ils lui rendent "un service", faire disparaître un collaborateur qui risque de le compromettre et de l'envoyer pour quelques années en prison. Je ne dévoilerai pas la suite qui aboutit à la tragédie prévisible. Colin Farrell, fumeur, buveur et plein de remords fait une excellente composition. Ewan Mc Gregor, dans un rôle plus lisse, un peu frimeur auprès des filles et sans beaucoup de scrupules, est très crédible et me fait beaucoup penser au personnage qu'il a joué dans Young Adam de David McKenzie (2003). Après plus de 35 ans de carrière, Woody change chaque fois de registre et c'est tant mieux.

4 novembre 2007

Never Forever - Gina Kim

Je suis allée voir Never Forever (traduisible par "A jamais, Pour toujours") de la cinéaste coréenne Gina Kim (que je ne connaissait pas), grâce à une bonne critique sur mon hebdomadaire préféré des sorties spectacles. J'ai été tentée par le sujet. Je n'ai pas été déçue. Une belle jeune femme américaine, Sophie, est mariée avec un Coréen, Andrew, plutôt aisé, issu d'une famille catholique pratiquante. Il est stérile malgré son désir d'enfant. Au cours d'un entretien qu'elle passe à l'hôpital à New-York, elle trouve la solution en la personne d'un Coréen, immigré clandestin, qui accepte de coucher avec elle pour qu'elle tombe enceinte moyennant une rémunération qu'elle lui propose. A partir d'un certain moment, des sentiments naissent entre les deux. Les scènes d'amour sont magnifiquement filmées et elles dégagent une grande pudeur. L'actrice, Vera Farmiga, est magnifique. La fin est très énigmatique mais très belle avec cette femme enceinte, son petit garçon, tout seuls au bord de la mer. Ce très beau film d'amour américano-coréen a reçu le Prix Spécial du Jury au dernier Festival de Deauville.

2 novembre 2007

Seraphim falls - David Von Ancken

Film diffusé actuellement sur Canal+, Seraphim falls de David Von Ancken (2005) est inédit en salle et on se demande pourquoi. Les acteurs principaux sont Pierce Brosnan et Liam Neeson. Cela se déroule après la guerre de Sécession. L'un poursuit l'autre pour venger sa famille. Les paysages enneigés de forêts puis, à mesure que le film se passe, des paysages arides, désertiques, sont très beaux. Le scénario, sans être révolutionnaire, est bien écrit. Un Sudiste, Carver (Liam Neeson), fou de douleur d'avoir perdu sa femme et ses deux enfants dans un incendie volontaire, est accompagné de 4 hommes de main pour poursuivre un Nordiste, Gideon (Pierce Brosnan), responsable de ces morts. Gideon a aussi perdu sa famille et est possédé d'une rage de vivre peu commune. Il élimine les 4 hommes de main les uns après les autres en se servant d'armes blanches pour finir par se retrouver face à face avec Carver. Le réalisateur, que je ne connaît pas, a tourné des épisodes de séries télé comme C.S.I (Les experts) et Cold Case, ce qui est un gage d'une certaine qualité : mise en scène nerveuse et pas de plan inutile. Je ne comprends pas que certains films comme celui-ci n'aient pas les honneurs du grand écran en France, il a été projeté dans de nombreux pays. Les comédiens sont connus, ce film en vaut largement un autre. Ce sont les mystères de la distribution que j'ignore. Dommage.

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