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Le blog de Dasola
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28 septembre 2007

Avanti! - Billy Wilder

Film méconnu de Billy Wilder, Avanti! (1972) est un petit bijou de la comédie américaine avec Jack Lemmon en grande forme et Juliet Mills pulpeuse à souhait. Cela se passe dans l'île d'Ischia au large de la côte Amalfitaine dans le sud de l'Italie. Jack Lemmon, homme d'affaires américain pressé, doit venir chercher le corps de son père décédé dans un accident de voiture. Il apprend en même temps que son père n'était pas tout seul dans la voiture, qu'il y avait une femme, anglaise, manucure, décédée elle aussi. Le père et cette femme étaient amants depuis plus de vingt ans en passant un mois par an sur cette île idyllique. Le personnel de l'hôtel de luxe où ils séjournaient était parfaitement au courant de la situation. Juliet Mills est la fille de la femme décédée. Le film est plein de rebondissements, on voit même Jack Lemmon et Juliet Mills nus. C'est un film qui fait un bien fou. Il existe en DVD, achetez-le en urgence, vous le ne regretterez pas.

26 septembre 2007

Films vus et non commentés depuis le 14/07/2007

Billet sur trois films dont l'un m'a vraiment plu et les deux autres peuvent attendre une diffusion à la télé voire moins. A vous de voir. [Pour mémoire, les précédents sont ]

Trois amis de Michel Boujenah: suite de saynètes avec la dernière apparition de Philippe Noiret très marqué par la maladie. J'ai déjà presque oublié.

Die Hard 4 de Len Wiseman est très regardable, les méchants sont punis, les cascades sont très bien faites. Je ne me suis pas ennuyée une minute et c'est là l'essentiel.

Mr Brooks de Bruce A. Evans est à éviter bien que le rôle de William Hurt soit intéressant en âme damnée de Kevin Costner. Mr Costner, s'il vous plaît, refaites de bons films!

25 septembre 2007

La Vengeance dans la peau - Paul Greengrass

La Vengeance dans la peau de Paul Greengrass (qui a déjà réalisé le deuxième opus) est le troisième et dernier volet à ce jour de la série dont le héros est Jason Bourne (Matt Damon) devenu amnésique, qui enquête sur son passé en voulant savoir pourquoi on veut l'éliminer. Je dois dire que c'est haletant de bout en bout (interdiction de faire un arrêt technique car sinon vous n'allez rien comprendre). La mise en scène est époustouflante. Après Paris (dans la Mémoire dans la peau), Moscou (dans la Mort dans la peau), cette fois-ci, on a une poursuite dans les rues de Tanger qu'on n'est pas prêt d'oublier. C'est du pur cinéma de divertissement excessivement dépaysant. Je conseille et recommande et puis Matt Damon est très bien.

20 septembre 2007

Mon frère est fils unique - Danielle Luchetti

J'aime le titre, Mon frère est fils unique, il veut tout dire. Chronique intimiste qui se passe dans les années 60, l'histoire commence en 1962 à Latina près de Rome. Accio, âgé d'environ une dizaine d'années, est le petit dernier d'une famille de trois. Il a une soeur et un grand frère, Manrico, beau gosse à l'oeil de velours. Accio est surnommé "La Teigne" parce qu'il bat tout le monde. Elève dans une école religieuse, il ne supporte pas sa famille, c'est un révolté. La soeur joue du violoncelle. Le père, sympathisant communiste, est ouvrier avec un petit salaire. La mère est mère au foyer. Ils habitent dans un logement insalubre HLM qui tombe en ruine. Manrico qui est le fils préféré, suit les traces de son père dans la cause de la défense des ouvriers. Accio, lui, sous une mauvaise influence, devient fasciste. C'est le vilain petit canard de la famille. Sa mère le lui fait bien sentir. Manrico et Accio tombent amoureux de la même fille. Ils vont s'affronter souvent. Leur dernière rencontre aura lieu à Turin après 1968. L'un finira bien, l'autre non. Je ne vous dirai pas lequel. L'histoire est une idée originale du réalisateur Danielle Lucchetti en collaboration avec Stephano Rulli et Sandro Petraglia, auteurs du scénario du film Nos meilleures années de Mario Tullio Giordana. On y retrouve ce thème de la fratrie avec ses relations conflictuelles. En tout cas, vous pouvez aller voir ce film rien que pour écouter cette merveilleuse langue italienne.

16 septembre 2007

Sicko - Michael Moore

Le nouveau brûlot de Michael Moore, Sicko (malade en anglais), traite de la dure loi du système d'assurance maladie aux Etats-Unis, mais Michael Moore ne fait qu'effleurer les rapports, où des sommes conséquentes sont en jeu, entre les hommes politiques et ces sociétés d'assurance. Une loi sur la couverture médicale universelle est toujours remise sine die. Comme dans ses films précédents, il suit et interviewe quelques "victimes" américaines de ce système. Mieux vaut être très riche et bien portant que pauvre ou qu'un peu riche et malade. Il montre que des gens s'endettent ou vendent tous leurs biens pour pouvoir se soigner. Un homme a eu deux doigts coupés par accident, l'annulaire et le majeur. Recoudre l'annulaire coûtait 12000 dollars, recoudre le majeur, 60000 dollars. Il ne s'est fait recoudre que l'annulaire. Le but pour les assurances est de rembourser le moins possible les assurés en trouvant toujours une bonne raison de ne pas le faire. Une jeune femme souffrant d'un cancer s'est fait soigner au Canada, grâce à un "ami". Justement, au Canada, Michael Moore continue son enquête. Dans ce pays limitrophe des Etats-Unis, la gratuité des soins semble totale, ainsi que dans certains pays européens, comme en Angleterre et en France. Ces situations idylliques tant en France qu'en Angleterre partent d'un constat sympathique mais ne reflètent pas toute la vérité. La dernière partie du film est plutôt "croquignolette", où Michael Moore démontre qu'à Guantanamo et plus largement à Cuba, ennemi juré des Etats-Unis, les gens sont mieux soignés et gratuitement. Pour ce qui me concerne, j'ai beaucoup mieux aimé ce film-ci que Fahrenheit 9/11 qui était raté et plutôt déplaisant à force d'être critique. Là, nous avons un film qui se voit avec intérêt, il y a du suspense. Je pense qu'il y aurait encore beaucoup à dire sur le sujet et il y aurait de la matière pour faire un documentaire sur le système français, par un cinéaste de l'hexagone.

14 septembre 2007

Quelques films remis au jour

N'ayant pas beaucoup de temps pour rédiger mon billet du jour, je voudrais juste en profiter pour promouvoir de nouveau des films que j'ai vus et qui m'ont plu cette année. Je les ai déjà chroniqués, mais ils n'ont reçu strictement aucun commentaire sur mon blog. Les dates entre parenthèses sont celles de mes billets. Certains de ces 20 films ne passent même plus en salle à Paris. Mais ils sont ou seront, au moins, à voir à la télé ou en DVD.

La Strada - Federico Fellini - Une Journée particulière - Ettore Scola (12 janvier 2007)
Blade Runner - Ridley Scott (13 janvier 2007) (1)(1)(1)(1)
Head on - Fatih Akin (15 janvier 2007)
The Touch of Evil (La soif du mal) - Orson Welles (22 janvier 2007) (1)
Short cuts - Robert Altman (25 janvier 2007) (1)
Confidences trop intimes - Patrice Leconte (27 janvier 2007) (1)
La vie des autres - Florian Henckel von Donnersmarck (1er février 2007)
L'Italien - Andrey Kravchuk (17 février 2007)
Lady Chatterley - Pascale Ferran (26 février 2007) (1)
Open Hearts - Brothers - After the wedding - Suzanne Bier (17 mars 2007)
Coups de feu dans la Sierra - Sam Peckinpah (27 mars 2007)
En la Cama - Mathias Bize (5 avril 2007)
Le Candidat - Niels Arestrup (18 avril 2007)
El custodio - Rodrigo Moreno (2 mai 2007)
L'Ami de la famille (12 mai 2007)
Les Indomptables - Nicholas Ray (17 mai 2007)
Zodiac - David Fincher (22 mai 2007) (1)
La Femme des sables - Hiroshi Teshigahara (23 mai 2007)
13 Tzameti - Géla Babluani (2 juin 2007)
La trilogie Pusher - Nicolas Winding Refn (20 juin 2007)
Jeanne d'Arc - Robert Bresson (21 juin 2007)
La nuit des tournesols - Jorge Sanchez-Cabezudo (21 août 2007)

(1) Commentaire suscité par le présent billet durant les 20 jours où il est resté en page d’accueil de mon blog.

12 septembre 2007

Ceux qui restent - Anne Le Ny

Ceux qui restent de Anne Le Ny est le premier long métrage de cette réalisatrice qui est aussi actrice. Dans le film, elle joue le rôle de la soeur de Vincent Lindon. Ceux qui restent ce sont Bertrand Lievain (V. Lindon) qui rencontre Lorraine Gregeois (Emmanuelle Devos) dans un hôpital. Leurs conjoints respectifs sont hospitalisés en cancérologie. On ne verra jamais les deux personnes malades. Toute l'attention de la cinéaste se porte sur Bertrand et Lorraine. Lui, professeur d'allemand, vient à l'hôpital tous les jours en transport en commun. Elle, graphiste, vient en voiture. Ils se disent des banalités autour d'un café ou en achetant des magazines au kiosque à journaux de l'hôpital. Lorraine n'est pas à l'aise de venir, elle se déteste d'être comme cela. Elle ne supporte ni la maladie, ni l'hôpital. Bertrand a des problèmes relationnels avec sa belle-fille de 16 ans. Cette dernière n'accepte pas la maladie de sa mère. Bertrand et Lorraine se rapprochent. C'est surtout elle qui est le moteur de leur relation. A un moment donné, elle lui dit que si elle continue ses visites à l'hôpital, c'est pour avoir l'occasion de le rencontrer, lui. La réalisatrice dans un entretien publié dans le dossier de presse (acheté à la librairie Ciné Reflet, cf. mon billet du 20/05/07) dit "qu'elle aime beaucoup le film de David Lean, Brève rencontre. Elle s'est demandée: qu'est-ce qui ferait qu'aujourd'hui, vue l'évolution des moeurs, une histoire d'amour comme celle-là serait toujours impossible ?". Elle a choisi des personnes ordinaires; la passion va leur tomber dessus. Leur vie sera chamboulée. Mais il n'y a pas d'issue. Le film est pudique, pas larmoyant. C'est une réussite.

10 septembre 2007

Dessins animés - Tex Avery

Je viens de voir, avec mon ami, un coffret de 4 DVD paru il y a 5 ans qui contient un grand nombre de dessins animés de Tex Avery, soit à peu près 70 courts métrages d'environ 5 minutes chacun. Les films sont absolument tous géniaux, drôles, cruels, "politiquement incorrects" comme on dit maintenant. En dehors de Bugs Bunny dont Tex Avery est l'un des créateurs (1), les héros récurrents sont évidemment Droopy ("You know what, I'm happy"), petit chien blanc aux longues oreilles avec un air battu, Spike, gros chien pas très intelligent, le loup qui, dès qu'il voit une jolie fille, devient un être lubrique avec la langue pendante et les yeux qui sortent des orbites. La grand-mère du Petit Chaperon Rouge n'est pas en reste dès qu'elle voit le loup. D'autres personnages sont un écureuil, un petit cochon Porky, les deux ours, Georges et Junior (allusion à George et Lenny dans Des souris et des hommes de Steinbeck?). Il arrive même que des objets comme des voitures ou des avions s'animent et ressemblent à des êtres vivants. Dans les dessins animés, la musique, les accents de voix, les gags visuels provoquent une hilarité qui fait du bien. Si vous avez la chance de voir du Tex Avery, ne boudez pas votre plaisir. Cela n'a pas pris une ride.

(1) Suite à la question de Nio ci-dessous, voir l'article sur Bugs Bunny se trouvant en ligne sur Wikipedia au 12/09/2007 (http://fr.wikipedia.org/wiki/Bugs_Bunny) qui dit: "Bugs Bunny est un personnage de dessin animé états-unien créé par plusieurs dessinateurs dont Ben Hardaway. Il apparut pour la première fois à l'écran dans "Porky's Hare Hunt" (1938) de Ben Hardaway et Cal Dalton. Il devint le personnage que nous connaissons aujourd'hui sous la plume de Tex Avery dans "Wild Hare" (1940), produit par Chuck Jones."

8 septembre 2007

Caramel - Nadine Labaki

Film libanais présenté cette année à Cannes dans la section "Quinzaine des réalisateurs", Caramel peut faire penser au film français Venus Beauté Institut de Tonie Marshall (1999) comme me l'ont dit plusieurs collègues autour de moi. N'ayant pas aimé le film de Tonie Marshall, je n'étais très enthousiaste pour aller voir celui de Nadine Labaki mais je me suis décidée et je n'ai pas été déçue. C'est beaucoup mieux. La cinéaste interprète une des quatre jeunes femmes travaillant dans dans un salon de coiffure et de beauté, à Beyrouth. Une cinquième plus âgée est couturière dans le magasin d'à côté. Les actrices, toutes inconnues ou presque, sont superbes tant par leur talent que par leur beauté. Parmi les quatre, une est amoureuse d'un homme marié dont on ne verra jamais que la silhouette. La deuxième est sur le point de se marier mais n'étant plus vierge fera le nécessaire pour le redevenir. La troisième, divorcée, deux enfants, passe des castings sans grand succès. La quatrième est une lesbienne qui rencontrera peut-être la femme de sa vie en la personne d'une jolie cliente. Quant à la couturière, elle vivra une belle histoire brève avec un client de son âge. Toute l'histoire se passe à Beyrouth encore meurtrie par la guerre. Pour preuve, un générateur électrique sert souvent pendant les nombreuses coupures au salon. Un optimisme et surtout une certaine douceur de vivre se dégagent de tout le film qui finit par le mariage de l'une d'elle. La dédicace du film est "A mon Beyrouth".

5 septembre 2007

4 mois, 3 semaines et 2 jours - Cristian Mungiu

Palme d'Or en 2007 au Festival International de Cannes, 4 mois, 3 semaines et 2 jours se passe en 1987 pendant la dictature de Ceaucescu. L'avortement est interdit et puni de prison. Pourtant grâce à l'obstination qui va jusqu'au sacrifice d'Ottila, sa colocataire dans un foyer de jeunes filles, Gabita arrivera à se faire avorter. La vraie héroïne est Ottila, suivie au plus près par la caméra numérique. La couleur grise ou noirâtre est dominante dans le Bucarest de cette époque et pratiquement toute l'histoire se passe la nuit ou à la fin de la journée. Une immense tristesse se dégage de l'ensemble. On ressent les privations de la dictature, le marché noir est roi. La suspicion est partout. Pendant presque un quart du film, Ottila cherche une chambre d'hôtel pour qu'un certain monsieur Bebe (nom prédestiné) puisse pratiquer l'avortement en posant une sonde qui évacuera le foetus au bout d'un certain temps, 2 heures ou 2 jours. Pendant sa recherche, Ottila croise son petit ami qui l'invite à l'anniversaire de sa mère le soir même. Elle accepte d'y faire une apparition. Dans la chambre trouvée grâce à un bakchich (un paquet de cigarette) donné à la réceptionniste de l'hôtel, M. Bebe (personnage plutôt immonde) fera ce qu'il faut après s'être fait payer "en nature" (les deux jeunes femmes y passeront). La confrontation sordide entre cet homme ordinaire et médiocre et les deux filles se joue dans une chambre aux tons gris bleutés plutôt glauque. La scène forte du film se situe quand Ottila se rend chez sa peut-être future belle-famille alors qu'elle vient de laisser son amie toute seule dans la chambre d'hôtel. Dans un appartement exigu, Ottila est physiquement là avec plein de monde autour d'elle mais on la sent ailleurs. Son anxiété est palpable. Je pourrais encore en parler longtemps mais toujours est-il que c'est un film qui ne s'oublie pas. La Palme d'Or est amplement méritée.

31 août 2007

Harry Potter et l'ordre du phénix - David Yates

Je viens récemment de voir sur grand écran le 5ème opus de la série, après ma révision et vision des 4 premiers en DVD (voir billet d'avant-hier 29 août 2007). J'ai été très agréablement surprise car je pense avoir tout compris si ce n'est que l'on m'a précisé que le contenu du livre adapté a été très fortement élagué.
Pour une fois, je dirais qu'un adulte a un rôle prépondérant dans Harry Potter : Ombrage (Dolores Umbridge en anglais) jouée divinement par Imelda Staunton que j'avais découverte dans Vera Drake de Mike Leigh. A elle toute seule, son personnage d'Ombrage arrive presque à mettre en danger l'existence de Poudlard (Hogwarts). J'ai été aussi très impressionnée par les effets spéciaux dans le département des Mystères et les scènes aériennes féériques au-dessus de Londres. Cette cinquième partie confirme que les jeunes sorciers sont presque devenus des adultes. Je pense que j'irai voir la 6ème partie dès sa sortie, même si je ne lis pas encore les romans. Cela ne tardera pas.

29 août 2007

4 Harry Potter en DVD - Divers réalisateurs

Je viens de visionner les 4 premiers épisodes d'Harry Potter grâce à mon ami qui m'a gentiment offert le coffret des 4 films à un prix raisonnable (coup de marketing oblige). J'avais vu les trois premiers en salle mais pas le 4ème. Je me répète (cf. mon billet du 29/06/2007): je n'ai jamais lu la série ni en anglais ni en français. Après vision et/ou re-vision des 4 premiers, je ferais quelques remarques :
- Les intrigues des deux premiers (réalisés par Chris Colombus) sont claires et linéaires. Et le regretté Richard Harris interprétait Dumbledore, remplacé au pied levé par Michael Gambon à partir du 3ème opus. Dans le même ordre d'idée, tous les rôles d'adultes moldus ou sorciers sont interprétés par de très grands comédiens britanniques.

- le 3ème réalisé par Alfonso Cuaron, qui a été considéré comme le meilleur de la série par une partie de la critique française, m'a semblé, à moi, nettement plus obscur, avec beaucoup d'ellipses et de raccourcis et un peu trop d'animaux fantastiques. Du coup, je n'ai pas été voir le suivant au cinéma quand il est sorti.
- Découvert en DVD, le 4ème (réalisé par Mike Newell) est tout autant mystérieux, toutes les clefs ne sont pas données aux simples spectateurs.
En y repensant, les films ont été faits pour les lecteurs des tomes successifs d'Harry Potter.
En ce qui concerne les jeunes sorciers, le passage des années est notable entre les 1er et 4ème, surtout quand on les voit dans les 4 films à la suite. Ils sont devenus presque adultes. Harry Potter échange même son premier baiser. Et il reste encore trois films!

28 août 2007

Motel - Nimrod Antal

Honnête film de genre vu dans le cadre de l'opération "3 jours, 3 euros" du 19 au 21 août, Motel (Vacancy) de Nimrod Antal est le type même du film à regarder en DVD, le soir, entre copains avec du coca et du pop-corn. C'est sans prétention, le scénario tient la route. On pense à Psychose pour le motel, peut-être à des films de Carpenter pour les masques. Un jeune couple en détresse a le malheur de tomber en panne de voiture sur une route américaine peu fréquentée, de trouver un motel cradingue tenu par un gérant taciturne. Des cris de détresse s'entendent de son bureau. Epuisé, le couple, Amy (Kate Beckinsale, craquante) et David Fox (Luke Wilson) louent une chambre (suite) qui se trouve être le lieu de supplice de malheureux avant eux. Chut, je n'en dirais pas plus. La fin est un tout petit peu trop "Happy end", mais à voir.

27 août 2007

La fille coupée en deux - Claude Chabrol

Bon cru chabrolien à part peut-être l'extrême fin un peu ratée. Il y a une séquence en trop. A part cela, grâce à ce film, Ludivine Sagnier est beaucoup remontée dans mon estime en tant qu'actrice. Le scénario original de Claude Chabrol est bien écrit avec quelques ellipses bienvenues dans la mise en scène. La description des moeurs bourgeoises de province est au vitriol avec les non-dits et les perversions cachées de quelques-uns. Aucun personnage n'est vraiment sympathique à part Gabrielle Laneige (Ludivine Sagnier). C'est elle, La fille coupée en deux au sens propre, dans la dernière séquence et au sens figuré pendant tout le reste du film, tiraillée entre deux hommes. Elle aimera l'un à la folie (François Berléand), écrivain de talent, mais elle épousera par dépit l'autre (Benoit Magimel), jeune héritier milliardaire qu'elle n'aime pas. Quand l'histoire touchera à sa fin, après un assassinat et l'incarcération du meurtrier, Gabrielle sera congédiée comme une simple domestique par sa future ex-belle-mère, magistralement interprétée par Catherine Sihol. Film à voir.

26 août 2007

Le fils de l'épicier - Eric Guirado

Dans la région des Alpes, le Fils de l'épicier, c'est Antoine (Nicolas Cazalé), jeune homme un peu "chien fou" qui a quitté sa famille 10 ans auparavant afin de fuir le cercle familial dominé par le père (Daniel Duval). Il a un frère, François, qui lui, resté non loin de ses parents, est devenu coiffeur. A la ville, Antoine fait des petits boulots, dont celui de serveur dans un grand restaurant. Il a un béguin pour une grande brune aux yeux bleus qui, à 26 ans, va passer son Bac. Vers le début du film, le père d'Antoine, victime d'une crise cardiaque, devient incapable de reprendre le commerce dans sa boutique d'épicier, et surtout ne peut plus, avec sa grosse camionnette, faire ses tournées dans les hameaux environnants qui ne sont plus habités que par des personnes plus ou moins âgées non motorisées. Abandonnant son boulot et la grande ville, Antoine emmène la jeune Claire (Clotilde Hesme) et commence une nouvelle vie comme "épicier volant". Le film est l'occasion de montrer un mode de vie disparu ou sur le point de l'être. Les gens n'allaient pas s'approvisionner au supermarché ou dans une grande surface mais ils attendaient le passage de l'épicier comme dans le film, du boulanger ou du boucher. La vie de tous les protagonistes va changer. C'est un très joli film tout en sensibilité. Les comédiens jouent tous très juste avec une mention spéciale pour Liliane Rovere dans le rôle de Lucienne. Je voulais voir ce film et deux collègues qui ont été le voir m'en ont dit le plus grand bien. Je ne le regrette pas.
Petite anecdote, je suis allée au cinéma pour ce film, un soir, lors de la manifestation "3 jours, 3 euros". Un incident de spectateur (sic) a retardé la séance de plus de 20 minutes. Personne n'a manifesté trop d'impatience.   

25 août 2007

Le metteur en scène de mariage - Marco Bellochio

J'ose avouer que je n'ai pas compris grand-chose à ce que voulait dire Marco Bellochio dans Le metteur en scène de mariage, film étrange joué par l'impeccable Sergio Castellitto, avec en "guest star" le toujours ténébreux Samy Frey, coproduction avec les Français oblige. J'ai voulu y aller car j'aime le titre de ce film. J'avais beaucoup aimé Le sourire de ma mère (2002) et Buongiorno notte (2003) du même Bellochio, mais là, je cale. Pour les blogueurs qui viennent me rendre visite, je serais très heureuse que l'on éclaire ma lanterne. Après une longue et fastidieuse journée de labeur, je pense que j'étais fatiguée et mon esprit n'a pas arrêté de vagabonder pendant que les images défilaient. Après la projection, j'ai pris connaissance du synopsis que j'ai à peu près compris de la manière suivante: Franco Elica (Sergio Castellito) est un réalisateur qui ne supporte pas que sa fille se marie avec un catholique extrémiste. Il provoque un incident pendant la cérémonie. Durant un casting, il est accusé de vouloir violer des apprenties comédiennes postulantes pour le tournage d'un film que Franco Elica prépare. Ce scandale l'oblige à partir en Sicile. Là, il rencontre le Prince de Gravina (Samy Frey) qui lui propose de filmer les funérailles de sa fille, car il considère ce mariage comme des funérailles. Il est un Prince ruiné et le mariage est une union d'intérêt. La mère du marié rêve d'un film à la manière de Visconti comme dans le Guépard. Le résultat est que Franco, en organisant ce mariage filmé, tombe amoureux de la future mariée et il n'aura de cesse de s'enfuir avec elle. Le scénario est plutôt décousu. Franco, réalisateur, a, semble-t-il, une petite caméra numérique cachée sur lui et qui n'arrête pas de filmer. On a donc un mélange d'images en noir et blanc de film dans le film (vous me suivez?) et d'images couleur. Il me semble que dans les deux films précédents de Bellochio, on trouvait une dimension politique. Dans celui-ci, je n'ai rien vu de la sorte. Je cherche vraiment la signification de tout cela. Dommage.

24 août 2007

Ratatouille - Brad Bird

N'étant pas toujours une grande fan des dessins animés sortis ces dernières années, je ferai une exception avec Ratatouille de Brad Bird, dernier-né des studios Pixar. C'est magistralement fait. L'histoire, pas niaise du tout, tient la route, c'est drôle et enlevé et comme l'ont dit certains critiques, le film est un bel hommage de l'Amérique à la France de la baguette de pain et d'une certaine douceur de vivre. Rémy, un rat des champs appréciant la bonne cuisine, se retrouve à Paris, par un concours de circonstances que je ne décrirai pas, dans les cuisines d'un restaurant étoilé dont le chef est mort. Il improvise avec un grand talent des recettes dont la ratatouille remise au goût du jour. Pour ce faire, il devient une sorte de marionnettiste en manipulant, au sens propre du terme, Linguini, jeune aide-cuisinier complètement nul en cuisine lui-même. Cela fait penser à Gepetto et Pinocchio. Un petit méchant moustachu, une jeune aide-cuisinière amoureuse, un critique onctueux et tout en longueur et la famille de Rémy complètent la distribution haute en couleur. A voir et à déguster toutes affaires cessantes.

22 août 2007

Bullitt - Peter Yates (billet N°1)

Emblématique des films de la fin des années 60, Bullitt de Peter Yates (1968), que je viens de revoir récemment en DVD, est resté célèbre pour la poursuite en voiture dans les rues de San Francisco et aux alentours. Pas d'effets spéciaux, seulement deux voitures. Dans l'une, Frank Bullitt (Steve Mc Queen), et dans la seconde deux hommes, tueurs professionnels qui n'échangent pas une parole. La séquence qui dure plus de 5 minutes est passionnante et haletante. Sinon comme me l'a fait remarquer mon ami, la caméra s'attache beaucoup aux regards échangés entre les protagonistes. Je pense que l'on n'ose plus faire des films comme cela avec ce minimum de dialogues. Pendant la séquence finale dans l'aéroport, cette chasse à l'homme dégage de la tension sans qu'une parole soit échangée mais le regard traqué du fugitif en dit très long. Steve Mc Queen et Robert Vaughn (Chalmers) sont parfaits et Jacqueline Bisset donne la touche féminine indispensable.

[ré-évoqué le 12 janvier 2011 (décès de Peter Yates)]

21 août 2007

La nuit des tournesols - Jorge Sanchez-Cabezudo

Ne tenez pas compte des critiques des journaux pas toujours tendres pour ce film et allez le voir quand il sortira dans votre ville pour vous faire une idée par vous-même. La Nuit des tournesols de Jorge Sanchez-Cabezudo, production espagnole, se passe dans les Pyrénées. Malgré la couleur jaune ocre de la photo, le film dégage une noirceur certaine. Le film est découpé en 6 séquences qui ont chacune un titre et se chevauchent dans le temps. La première donne le ton général du film. On assiste à une agression par un violeur en série, voyageur représentant en aspirateur, marié, au physique banal. Il s'en prend à une jeune femme noire très jolie. Elle sera "sauvée" par ses compagnons que l'on entend de loin. Justement, la deuxième séquence présente la jeune femme et ses compagnons spéléologues. Un pauvre homme pris pour l'agresseur par erreur sera leur victime expiatoire dans la troisième séquence. Un jeune flic, pas très honnête, qui aimerait se sortir de sa vie médiocre, joue un rôle moteur dans la suite de l'histoire dans laquelle intervient son beau-père, flic lui aussi. Il n'y a aucun personnage véritablement sympathique. La Nuit des tournesols montre bien des personnes plutôt ordinaires voire médiocres face à une situation extraordinaire. La vie reprendra son cours pour certains mais pas pour d'autres. Tous les comédiens inconnus en France sont très bien dans leur rôle. Film à voir.

24 juillet 2007

Deux films américains sortis en salle en juillet 2007

Le Contrat de Bruce Beresford (2005). Je suis restée pour regarder le générique de fin et exceptés les acteurs et le réalisateur, toute l'équipe technique est russe ou bulgare. J'ai été très étonnée. A part ça, le paysage est magnifique, mais le film est tout à fait oubliable. Il fait partie de ces longs-métrages de fonds de tiroir que l'on sort l'été. Je préfère Morgan Freeman dans d'autres films ainsi que John Cusack.

Half Nelson de Ryan Fleck: Ryan Gosling ("nominé" aux Oscar cette année pour son rôle dans ce film) est bien, mais je dois dire que je n'ai pas été convaincue par le scénario qui n'explique rien ou pas grand-chose. Si vous êtes prof, n'allez pas voir le film, vous allez sortir déprimé. Sinon je n'ai été ni touchée, ni émue, seule la jeune Shareeka Epps, remarquable, donne un peu d'optimisme à l'ensemble. Heureusement qu'elle est là.

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