Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de Dasola
Derniers commentaires
Archives
Challenges terminés

Pour les challenges de l'année en cours, 
voir colonne de droite

voyages
21 octobre 2014

Andalousie (Al Andalus) 4/4 - Antequera, Malaga, Marbella, Ronda, et Jerez de la Frontera

Comme annoncé, voici mon quatrième et dernier billet sur mon circuit Andalou.

Le soleil ayant été de la partie jusqu'au bout, on a pu admirer des paysages magnifiques sur fond de ciel bleu. Après Grenade et l'Alhambra, nous avons fait un arrêt à Antequera qui est considérée comme le coeur et le poumon de l'Andalousie. Elle fait partie de la province de Malaga.

P1050074 P1050084 P1050085  P1050075 P1050087  P1050097 P1050098

En contrebas de cette arche des géants, on peut voir un chantier de fouilles de thermes romains:

P1050091 P1050092

Nous sommes arrivés à Malaga, fondée par les Phéniciens au VIIIème siècle avant J.-C. au bord de la Méditerranée: une grande ville que j'ai trouvée sympathique.

P1050099 Une vue des arènes

P1050103 Le théâtre romain construit à l'époque de l'empereur Auguste, où Malaga était sous domination romain. Ce théâtre se situe en contrebas de l'Alcazaba qui est un palais et une forteresse, bâti au XIème siècle quand Malaga a été sous domination arabo-berbère.

P1050105 Les fortifications de l'Alcazaba.

P1050106 idem

 

P1050108 Théâtre romain et Alcazaba

Après un arrêt à Marbella, station balnéaire très connue mais pas forcément inoubliable...

P1050112   P1050114

...nous sommes arrivés à Ronda, capitale spirituelle de la tauromachie. Ses arènes (Plaza del toros) qui sont les plus anciennes d'Andalousie, datent de 1785.

P1050118 P1050119 La salle de restaurant où nous avons déjeuné, dont les murs sont entièrement recouverts de souvenirs divers et variés sur la tauromachie.

P1050120 P1050126 Dans ces arènes s'est déroulée la première corrida moderne en 1785.

Ronda est aussi connue pour sa gorge de 170 m de profondeur (El Tajo). Cette gorge coupe la ville en deux. Quand on regarde vers le bas, on se dit qu'il ne faut pas avoir le vertige.

P1050129  P1050132

P1050133 P1050135 

P1050143  P1050145

Je termine par Jerez de la Frontera, célèbre pour son vin (Xérès en français ou Sherry pour les Anglais, 16° et 36° de taux d'alcool).

C'est aussi une ville bien connue pour son école équestre et ses célèbres chevaux andalous. On a visité le musée équestre et assisté à un entraînement des chevaux: cela a beaucoup d'allure. Les photos étaient interdites.

Cela ne m'a pas empêchée de prendre en photo un couple de chevaux, en bronze, qui si trouve sur une place de Jerez : un étalon et une jument.

P1050156

Pour conclure, pour ceux qui veulent aller en Andalousie, c'est 2H15 d'avion de Paris jusqu'à Séville. Y aller hors saison si possible. Le mois d'octobre est un mois idéal. J'ai noté l'afflux de touristes asiatiques jeunes dans tous les lieux connus: c'est impressionnant. Et, selon les guides à qui j'en ai parlé, ce n'est que le début. Petite mise en garde pour terminer: pour ceux qui aiment (comme moi) envoyer des cartes postales, acheter les timbres de préférence dans une poste "Correos". J'ai appris qu'il existe des services privés qui éditent des timbres (j'en ai acheté à un marchand de cartes postales). Ces timbres sont vendus plus chers et vos cartes n'arriveront pas, si vous les avez naïvement déposées dans une boite aux lettres "normale".

Voilà, je suis prête à repartir en Andalousie.

19 octobre 2014

Andalousie (Al Andalus) 3/4 - Grenade et l'Alhambra

Je continue à vous narrer mon circuit andalou (une fois Cordoue quittée) avec Grenade et son ensemble palatial qui domine la ville: L'Alhambra. Grenade est située à 800 mètres d'altitude au pied de la Sierra Nevada. Je regrette de ne pas être restée plus longtemps pour flâner dans la ville avec ses rues animées et odorantes...

P1050069 ... par exemple avec la vente d'épices contre un des murs de la cathédrale.

 

P1050065 Cette photo montre l'entrée d'une rue commercante connue à Grenade et tout près de la cathédrale.

Pendant une matinée, notre groupe a visité La Chapelle royale et la Cathédrale: dans ces deux lieux, les photos sont interdites (surtout en ce qui concerne la Chapelle). Dans cette très belle chapelle, bâtie sous Charles Quint (1500-1558), se trouvent les gisants de Philippe de Habsbourg (Phillippe Ier de Castille) dit Philippe le Beau et Jeanne Ière de Castille (dite Jeanne la Folle), les parents de Charles Quint, ainsi que ceux d'Isabelle de Castille et Ferdinand d'Aragon, les rois catholiques et parents de Jeanne la Folle, et donc grands-parents de Charles Quint. Dans une crypte au-dessous de ces deux couples de gisants, des cercueils en plomb conservent les restes des quatre personnes. Les photos sont interdites car la chapelle est ornée de beaux et grands tableaux assez fragiles. Désolée pour ce manque d'illustration. Concernant la cathédrale, on est frappé par sa luminosité, les murs et les colonnes sont blancs. C'est un vaste édifice construit à partir du XVIème siècle. Le choeur est surmonté d'une coupole de 45 m de haut. Je n'ai pas forcément eu le coup de foudre pour ce bâtiment, mais la visite en vaut la peine.

Voici une photo de la façade:

P1050071

 

Je passe maintenant au plat de résistance, c'est-à-dire l'Alhambra (Al Hamra, la rouge en arabe), ainsi nommée en raison de la couleur que prend la pierre des murailles au coucher du soleil. Edifié sur la colline de la Sabika, l'Alhambra est un ensemble palatial fortifié et un des monuments majeurs de l'architecture islamique. Les parties les plus notables ont été bâties au XIVème siècle par l'un des souverains de la dynastie des Nasrides. Les touristes ne savent plus où donner des yeux tellement il y a de choses à admirer:

En plus des palais Nasrides, il y a le palais de Charles Quint du XVIème siècle, un palais à l'enceinte carrée (sans toit) qui contient un patio circulaire:

P1000492  P1000499

Et voici donc quelques photos qui ont du mal à rendre la beauté de l'ensemble des palais Nasrides qui s'organisent en de multiples salles rectangulaires, partiellement intégrées à l'enceinte, reliées entre elles par des vestibules qui sont disposés autour de cours comme la cour des Lions. Aucune représentation humaine mais des motifs géométriques, végétaux, des stucs et des arabesques.

P1000503 P1000504

P1000507 P1000512

P1000509 P1000524

P1000529 P1000531

P1050037 P1050041

P1050042 P1000535

P1000537 La fontaine dans la cour des Lions

P1000521   P1000520

P1050044 Une partie de Grenade vue de l'Alhambra

Suite et fin de mon circuit dans mon prochain billet (Antequera, Malaga, Marbella, Ronda, et Jerez de la Frontera)

17 octobre 2014

Andalousie (Al Andalus) 2/4 - Cordoue

Pour la suite de mon voyage en Andalousie, après Séville, voici Cordoue et sa Mosquée-Cathédrale (Mezquita-Catedral). Aucune photo ne peut rendre l'impression que l'on ressent quand on rentre dans ce bâtiment religieux d'une superficie de 2 hectares (j'ai retenu ce chiffre). L'on estime que 12000 personnes pourraient tenir dans cet espace. Il faudrait du 3D+ comme support de photo pour donner une vague idée de ce qu'est cette mosquée, bâtie sur un temple romain, et dans laquelle on a bâti une cathédrale en faisant disparaître 130 colonnes de la mosquée. La mosquée date du VIIIème siècle; agrandie trois fois de suite (avec des styles différents), elle est ainsi la plus grande mosquée du monde après celle de La Mecque. En revanche, sa caractérisique est qu'elle n'est pas orientée vers la Mecque. La mosquée se présente comme un quadrilatère de 130 m de large sur 180 m de long, composé de 850 colonnes en marbre et de 19 nefs. La cathédrale au milieu, bâtie au XVIème siècle, fait pâle figure. La mosquée est plus sombre qu'elle ne devrait l'être, puisque toutes ses ouvertures latérales vers l'extérieur ont été bouchées. Elle a été un lieu de culte musulman jusqu'en 1236 (date de la chute de l'émirat de Cordoue).

Juste avant d'entrer dans la mosquée, nous sommes passés par la Juderia, l'ancien quartier juif de Cordoue, où est né Maimonide, médecin et philosophe juif en 1138. Douze ans plus tôt naissait, dans cette même ville, Averroès, philosophe, théologien, mathématicien et médecin musulman.

Je regrette de ne pas être restée plus longtemps dans la mosquée pour m'en imprégner, je compte bien y retourner assez vite.

Et voici quelques photos:

P1000472 Le minaret (encore existant) de la mosquée recouvert par le clocher

P1000474 Intérieur de la mosquée (ainsi que les 2 photos suivantes)

P1000476

P1000477

P1000479 La cathédrale

P1000480 Intérieur de la mosquée encore (et les photos suivantes jusqu'à indication contraire)

P1000481

P1000482

P1000483

P1000485

P1000486

P1050016 Extérieur de la Mosquée

P1000451 Rue de la Judéria avec des pots de fleurs accrochés à flanc de mur

P1000455 La statue de Maimonide dans la Judiera

P1000457 Un patio dans la Judéria

P1000460 Oranger: les oranges sont très très amères

P1000468 Rue des fleurs dans la Juderia, avec le clocher de la cathédrale dans le fond

P1050017 J'ai quitté Cordoue en prenant ce pont romain qui enjambe le Guadalquivir. Il a été restauré pas mal de fois.

P1050019 A Priego de Cordoba, sur la place où se trouve l'hôtel de ville, j'ai pris en photo cet arbre qui m'a fait penser à un personnage assis (un "ent", me souffle mon ami).

P1050028 Ruelle de Priego de Cordoba

P1050034 Maison de Priego de Cordoba

La suite du voyage (Grenade et l'Alhambra) dans mon prochain billet.

15 octobre 2014

Andalousie (Al Andalus) 1/4 - Séville

Et maintenant, voici mon premier billet sur l'Andalousie où j'ai passé une semaine enrichissante. Je suis remontée loin dans le passé. Très belle région où trois religions (juive, musulmane et chrétienne) ont cohabité en bonne intelligence pendant quelques siècle, du VIIIème au XIème siècle. Cette région a été conquise tour à tour par les Phéniciens (XIème siècle avant J.-C.), par les Grecs, puis par les Carthaginois en même temps que les peuples ibères (VIème au IVème siècle avant J.-C.), puis les Romains sont arrivés et l'Andalousie est devenue une province romaine appelée la Bétique. Ensuite, les Wisigoths occupèrent l'Andalousie dans les premiers siècles de notre ère suivis par les Berbères emmenés par Tarik en 711 après J.-C. L'Andalousie devenue Al Andalus est d'abord un Emirat puis un Califat. Cordoue rivalisait avec Bagdad à cette époque. C'est alors que les Chrétiens deviennent prépondérants à partir des années 1200 (en 1236, chute de Cordoue et de la dynastie des Almohades). 1492 est une année marquante à plus d'un titre: découverte de l'Amérique par Christophe Colomb et l'arrêté d'expulsion des Juifs d'Espagne (Sefarad) par Isabelle de Castille et Ferdinand d'Aragon. Jusqu'au XXème siècle, l'Andalousie n'a eu de cesse de laisser des bâtiments remarquables qui font aujourd'hui l'admiration des touristes. L'Andalousie est d'une grande richesse architecturale tant en qualité qu'en quantité.

Voici quelques exemples en photo.
Je commence par Séville où j'ai débuté mon circuit.
La place d'Espagne construite pour l'exposition ibéro-américaine de 1929:

P1000341 Elle forme un hémicycle.

P1000340 Elle est traversée par des canaux. Et quatre ponts (représentant les quatre provinces fondatrices de l'Espagne) enjambent ces canaux.

P1000376 Un bâtiment face au musée archéologique à côté de la Place d'Espagne. Je l'ai prise pour les reflets dans l'eau.

P1000376 D'ailleurs (à la demande de mon ami), voici la photo à l'envers...

P1000398 L'une des deux tours de la place d'Espagne

P1000409 Deux exemples de céramique peinte (azuleros) représentant les provinces d'Espagne

P1000406

 

P1000418 La Tour d'or sur les bords du Guadalquivir. Elle fut érigée au XIII siècle sous la domination Almohade

P1000354 La cathédrale de Séville avec la Giralda

P1000424 La Giralda qui domine la cathédrale est l'ancien minaret de la Grande Mosquée almohade. Aucune autre construction ne doit atteindre sa hauteur.

 

P1000429 L'intérieur de l'Alcazar qui a été bâti vers 844 sous les Omyyades d'Espagne.

P1000431 L'Alcazar encore

P1000435 Un des plafonds. Pendant mon voyage, j'ai fait beaucoup de photos de plafonds, qui sont des merveilles.

 

P1000436 Toujours l'Alcazar (+ photo suivante)

P1000439

P1000353 Un patio

Sur les 6 km de remparts de Seville que Bizet nous fait connaître, il en reste 500 mètres.

P1040992

P1040994

P1000416 Comme beaucoup de villes en Espagne, voici les arènes (Plaza de toros) où on assiste à des corridas. Il y a de moins en moins, le football est passé par là.

La suite de mon voyage (Cordoue) dans mon prochain billet.

12 août 2013

En vrac...

J'ai intitulé ce billet "En vrac" car je rentre de trois semaines de vacances assez occupées et diversifiées puisque, étant partie de Paris pour aller dans le Limousin (à Limoges, racines maternelles), je suis allée jusqu'en Gironde, au sud de Bordeaux (racines paternelles). Après un retour sur Limoges (où j'ai été rejointe par mon ami) nous sommes partis vers le Puy en Velay (une des nombreuses cités d'où part le pélerinage de Saint-Jacques de Compostelle) avant d'arriver en Ardèche, but de notre voyage puisque mon ami tenait à aller voir Ardelaine (j'en reparle en fin de billet).

****************************************************************************************************

Près de Limoges se trouve un parc animalier que je vous recommande, Le parc du Reynou. Les animaux sont beaux et bien traités semble-t-il, et le public assez nombreux. Il y a en particulier deux tigres magnifiques. Le parc est divisé en zone géographique: zone africaine, asiatique, etc.

P1040403  P1040402 Un cerf et un rhinocéros "raplapla".

P1040401   P1040397 Girafes et raton-laveur

P1040404  P1040405 Des bisons (dont deux bébés)

**********************************************************************************************

En Gironde, à une dizaine de kilomètres au sud est de Bordeaux, je vous recommande le Château de la Brède (celui de la famille de Montesquieu) qui est relativement petit (1000 m2 au sol) mais bien meublé (on ne peut pas prendre de photos de l'intérieur).

P1040373  P1040370

*************************************************************************************************

En Haute-Loire se situe donc la ville du Puy en Velay, célèbre pour ses lentilles, sa verveine (sous toutes ses formes: infusion, glace ou digestif) et son pélerinage.

Voici quelques photos prises à différents moments de la journée:

P1040416 P1040441  Le rocher et la Chapelle de l'Aiguilhe

  P1040426 Vue panoramique de la cathédrale et du rocher Corneille avec la statue Notre-Dame de France

P1040427 Une vieille maison du Puy

  P1040430

P1040431  P1040432     La cathédrale

P1040435 Notre-Dame de France qui est une statue faite grâce à la fonte de 213 canons pris aux Russes au siège de Sébastopol pendant la guerre de Crimée en 1855 (Un peu "mastoc" à mon goût).

************************************************************************

En Ardèche, avant d'arriver au but de notre voyage, nous avons fait une petite halte au Mont Gerbier de Jonc où naît la Loire. Il avait beaucoup plu avant qu'on arrive:

P1040442

P1040447  P1040448

**************************************************************************************

Qu'est-ce qu'Ardelaine? L'Ardèche au XIXème siècle était un département relativement industrialisé et l'industrie de la laine était importante. Les moutons y sont nombreux. Mais Saint-Pierreville était passé de 2000 habitants en 1850 à moins de 500 dans les années 1970, et les éleveurs jetaient la laine dont le prix s'était effondré. En 1972, quelques jeunes passionnés ont racheté le bâtiment d'une filature qui avait fermé 10 ans plus tôt. En 1982, ils ont fini par pouvoir créer une SCOP (une société coopérative), et l'aventure a commencé. Aujourd'hui, Ardelaine (fidèle exposant au salon Marjolaine à Paris chaque année en novembre), c'est toujours la fabrication de matelas et de couettes sur place (avec une "filière laine" intégrée depuis la tonte jusqu'à la vente de produits finis - vêtements compris), une boutique et une librairie (axée économie sociale et solidaire, écologie... et moutons), deux musées de la laine... et 47 salariés. Une belle aventure humaine, qui a croisé la route des CIGALEs dans leurs débuts.

P1040450  P1040453

23 juillet 2013

Impressions d'Ecosse 3/3

Et voilà des photos de paysages écossais:

P1040005  P1040006 

P1040009   P1040012 

Le pont qui relie l'île de Skye au reste de l'Ecosse

P1040067

 

Le Loch Ness vu du château d'Urqhart

P1040129  P1040134

Paysage des Highlands.

P1040075  P1040077 

P1040073  P1040080

P1040086

 

Des chardons (symbole de l'Ecosse)

P1040083   P1040110

 

Pour parcourir l'Ecosse, notre groupe a été tranporté principalement par autocar mais aussi en Ferry et en train.
Nous avons pris le Jacobite steam train: un train à vapeur qui relie Fort William à Mallaig. Le trajet, qui nous a pris plus d'une heure 45, fait 41 miles (environ 60 km). On peut voir ce train et l'itinéraire suivi dans les films d'Harry Potter (surtout le premier). 

P1040034  P1040037

P1040042

 

Je ne voudrais pas oublier les "fans" de Downtown Abbey car voici la demeure (un petit château) qui fut choisi comme décor pour l'épisode "spécial Noël 2012". Il se trouve à Inveraray. Et il se visite.

Je le trouve très beau avec ses pierres grises.

   P1030757   P1030756

 

Je terminerai par un clin d'oeil "BD" avec L'Ile noire d'Hergé, où Tintin en compagnie de Milou (et les Dupont Dupond) poursuivent des faux-monnayeurs. L'histoire se passe en Ecosse. A un moment donné, Milou s'enivre de whisky de la marque "Loch Lomond". Cette marque existe, j'en ai rapporté une petite bouteille. Ce whisky n'a pas encore été goûté.

P1040352    P1040351

Voici aussi deux vues du Loch Lomond prise du petit village de Luss. Il y avait des canards qui barbotaient et des enfants qui se trempaient les pieds. Je ne sais pas si l'eau était chaude.

P1030736   P1030732

21 juillet 2013

Impressions d'Ecosse 2/3

Vous l'avez demandé: voici les photos d'une distillerie de whisky que nous avons visitée. Sa caractéristique est qu'elle est la plus petite distillerie d'Ecosse. On a eu une séance dégustation: le whisky 10 d'âge est bon, selon les échos que j'en ai eus. Je ne suis pas connaisseuse en la matière, et puis boire de l'alcool à 40% à jeun en fin de matinée, ce n'est pas trop ma "cup of tea" personnelle. Quoi qu'il en soit, à la boutique, j'ai acheté de la confiture parfumée au whisky et des "fudges" (genre de caramels tendres fondants) au whisky: excellent, sauf pour celles et ceux qui veulent garder la ligne.

P1040295     P1040291     P1040290

 

Et voici les photos de la distillerie:

P1040155            P1040160

P1040161        P1040164

 

On sentait les vapeurs d'alcool et il faisait très chaud.

 

P1040173              P1040167

Dans la présentation qu'on nous a faite, il a bien été question de la "part des anges": cette évaporation de l'alcool dans les tonneaux (ceux-ci viennent souvent du Bordelais) au fur et à mesure que les années passent.

Sinon, je voulais revenir sur deux demeures que j'ai visitées:

Bradock Castle, ancien manoir des ducs de Hamilton entouré d'un magnifique jardin où fleurissent en particulier des rhododendrons et avec vue sur la mer.

Ce domaine est situé sur l'île d'Arran à l'ouest de l'Ecosse.

P1030688    P1030699    P1030701

P1030702  P1030703  P1030706

 

P1030707  P1030708  P1030709

P1030704

Et Scone Palace qui se situe dans la région du Perthshire à l'est de l'Ecosse où furent couronnés de nombreux rois d'Ecosse.

P1040189  P1040190.

Dans le parc, on entend et voit des paons et des vaches de race Highland (vu la chaleur ce jour là, elle étaient installées sous un arbre).

P1040200   

P1040202   P1040192

 

Voici une autre photo de vache Highland prise dans l'île d'Arran. J'aime beaucoup la frange.

P1030712

Et enfin, deux joueurs de cornemuse: le premier (avec lunettes noires) photographié à Edimbourg et le deuxième à Inveraray.

P1030653  P1030750

19 juillet 2013

Impressions d'Ecosse 1/3

Je voudrais tout d'abord faire une observation, l'Ecosse est vraiment au nord de l'Europe car pendant cette période de l'été où le soleil a brillé, il ne se "couchait" pas avant minuit, la nuit noire n'était pas vraiment noire mais bleutée et, à 4 heures du matin, il faisait grand jour.

J'ai commencé et terminé mon tour d'Ecosse par Edimbourg qui est une très belle ville où l'on monte et descend beaucoup. Le célèbre château est bâti sur un volcan éteint.

P1030593

Voici d'autres photos d'Edimbourg:

P1030654 La Cathédrale Saint Giles

P1030657 Une rue en courbe et en pente (il y en beaucoup dans la vieille ville).

P1030661 Une rue avec au loin la mer

P1030666 La maison où vécut Robert Louis Stevenson pendant une vingtaine d'années de 1857 à 1880.

P1030664

P1030639 Vue panoramique d'Edimbourg (du château)

P1030584 Sur la gauche, le monument à Sir Walter Scott

P1040209 Grassmarket

P1040208 Victoria Street

P1040213 Greyfriar Bobby et sa statue: un petit chien (1856-1872) qui adorait son maître, et qui pendant 14 ans, a dormi sur la tombe de ce dernier avant d'être enterré à ses côtés. Il existe même un livre (d'Eleanor Atkinson) sur cette histoire (je l'ai acheté en VO).

Quittons Edimbourg et allons vers Glasgow, où ma visite panoramique fut courte, et je le regrette.

P1030714 Le beau bâtiment du musée de Glasgow

P1030718 Monument à Walter Scott

P1030725 L'intérieur de la cathédrale Saint Mungo, la seule cathédrale médiévale à être restée intacte après la réforme.

P1030727 L'extérieur de la cathédrale Saint Mungo

 

P1030595 Le pont sur le Forth : un pont ferroviaire sur lequel passent les trains dont la destination est Edimbourg. Il se trouve à 14 kilomètre de la ville. C'est l'un des plus longs ponts ferroviaires du monde, il enjambe le fleuve Forth qui lui-même se jette dans la mer du Nord.

 

P1040097 Le château de Dunvegan, très bien meublé, qui appartient encore à un membre du clan Mac Leod. Il se situe à l'ouest de l'île de Skye dans les Highlands.

 

 

P1040114                                           P1040117 Le château d'Eilean Castle qui est bâti sur une île reliée par un pont aux terres intérieures. Il paraît que c'est le château le plus photographié de cette partie de l'Ecosse et il a servi comme décor de cinéma.

P1040121

  P1040125      P1040126

 

Et enfin, voici le château en ruines d'Urqhart qui surplombe la rive nord du Loch Ness (je n'ai pas vu Nessie). Le site est majestueux. Le château fut presque détruit en 1692.

J'avoue que je connais peu l'histoire de l'Ecosse; c'est pourquoi je me suis acheté un petit livre en version anglaise qui devrait m'éclairer sur cette région.

Suite dans 2 jours avec quelques paysages et jardins.

6 juillet 2013

Pause vacancière en Ecosse + Livres mystères 2, 3, 4 et 5

Et oui samedi 6 juillet 2013, aujourd'hui, je pars 8 jours en Ecosse. Je vais faire le tour de cette région en passant par l'île de Skye. J'essaierai d'apercevoir Nessie dans le Loch Ness; en revanche, je ne boirai pas de whisky (pas fan du goût). Je me réjouis de découvrir Edimbourg, quelques châteaux et surtout les paysages. Je croise les doigts pour que le temps soit clément.

EdinburghMontage

J'écrirai bien entendu un petit compte-rendu à mon retour.

*************************************************************************************************

En attendant, je continue mes mini-chroniques sur les livres que j'ai lus "confidentiellement" dans le cadre du prix du roman Fnac, dans l'ordre de préférence.

Livre mystère 2 : je ne connaissais pas l'écrivain et pourtant il est co-auteur d'une BD sur les derniers jours de Stefan Zweig. Dans sa biographie romancée à paraître, il est question de l'évocation du destin tragique du fils schizophrène d'un génie de la physique. Pas mal du tout, mais l'ensemble reste un peu superficiel, sans vrai point de vue. Et j'ai été gênée par le fait que, régulièrement, l'écrivain se mette à la place du malheureux héros: il le fait parler. Mais c'est une opinion purement personnelle.

P1030571

Livre mystère 3 : ce roman a été écrit par un journaliste qui, a priori, est responsable des pages littéraires d'un grand quotidien national. Il situe son histoire en 1994, en pleine guerre de Bosnie. Il décrit comment de jeunes Français, issus ou non de l'immigration, se trouvent mêlés à ce conflit comme simples soldats, pour un motif religieux ou autre. On est au plus près des personnages, mais je n'ai pas trouvé que l'écrivain nous faisait sentir l'horreur de la guerre: trop neutre à mon goût.

P1030569


Livre mystère 4
: voici un roman anglo-saxon écrit par une femme, l'épouse d'un écrivain britannique très célèbre. Je dois dire que, selon moi, elle n'a pas tout à fait le talent dudit mari. En 1997, une journaliste pigiste doit faire une interview d'Honor, une vieille dame de 80 ans, ancienne grande reporter qui a cotoyé les grands de ce monde. La jeune femme voudrait bien qu'Honor lui révèle quelque secret inavouable. Le roman fait presque 500 pages, c'est long. 150 pages auraient suffi. J'ai trouvé des répétitions, l'action n'avance pas, ça patine. Je ne conseille pas vraiment.

P1030566

Livre mystère 5 : ce roman est un mystère en lui-même. Je n'ai pas "accroché" du tout à l'histoire de ce vieil homme qui va bientôt mourir de manière violente et qui nous raconte des bribes de sa vie. La jeune femme qui a écrit ce roman le fait dans un style agréable, mais cela n'a pas suffi à mon bonheur.

 P1030570

 

J'ai mis 3 semaines et demi pour lire ces cinq romans.


********************************************************************************************************

Pour conclure, je vous dis à très bientôt.

13 mai 2013

Trois jours à Venise

Nous évoquions l'idée d'aller à Venise depuis presque deux ans. Mon ami et moi, on avait chacun déjà été une fois à Venise, moi en 1984 et lui en 1985. J'ai fini par lui intimer qu'une date soit fixée et qu'il s'engage à se libérer de son travail, puis il a fallu que je réserve billets d'avion et hôtel. Nous avons atterri le soir (il faisait déjà nuit); puis bus, vaporetto et ruelles avant de dénicher l'hôtel. Le lendemain matin, nous sommes partis à la découverte.

On a beaucoup marché, traversé la Place Saint-Marc, monté au Campanile, pris une consommation au café Florian (sur l'addition, il faut ajouter 6 euros/personne pour la musique!). Au vu des queues interminables pour entrer dans la basilique Saint-Marc et le Palais des Doges, on s'est dispensé des visites. Il y avait aussi beaucoup de monde pour l'exposition Manet qui a lieu en ce moment.

Parmi les impressions que je garde, je note que les Vénitiens (en particulier les commerçants) sont des gens charmants qui parlent ou comprennent très bien le français. Mais aussi que les vaporetti étaient aussi "bourrés" que le métro à Paris aux heures "de pointe", que le prix des cierges dans les églises est moins cher qu'en France et que désormais il existe des cierges électriques plutôt que des bougies pour les fidèles, que la ville n'est pas vraiment faite pour les personnes en fauteuil roulant (1) (on monte et descend pas mal de ponts), que pour aller d'un point à un autre, on fait pas mal de détours à cause des "cul-de-sac" et autres impasses débouchant sur un canal. A la devanture des vitrines, il est très souvent demandé de ne pas prendre de photos (surtout en ce qui concerne les objets en verre de Murano ou l'artisanat local). A Murano, on a passé une excellente journée qui avait débuté par la démonstration de souffleurs de verre: impressionnant.

Si vous vous demandez où les Français ont passé la semaine de l'Ascension, je peux vous dire qu'il y en avait beaucoup qui parcouraient les rues et ruelles de la ville. Mon ami n'aimant pas trop la foule, on faisait tout pour prendre les ruelles les moins fréquentées possibles et ce ne fut pas trop dur. J'ai aussi constaté qu'il y avait peu de bancs pour se reposer, qu'il est interdit de s'asseoir sur le rebord des devantures de magasins et sur les marches des ponts qui enjambent les cours d'eau. On a fait une promenade en gondole pendant 40 minutes pour un coût de 80 euros pour 2 personnes (2). Je ne sais pas si c'est plus cher si on est 4 ou 5.

J'ai vraiment apprécié notre petit périple dans la cité des Doges et j'espère ne pas attendre à nouveau 29 ans pour y retourner. D'après mes souvenirs, la ville n'avait pas changé. Certains bâtiments sont délabrés et d'autres auraient besoin d'être nettoyés, mais dans l'ensemble, avec le soleil radieux et le ciel bleu dont on a bénéficié, Venise m'a paru très belle.

Voici quelques photos.

Place Saint-Marc

P1030544

P1030479

P1030470

 

Le pont des Soupirs

P1030480

 

Le grand Canal

P1030494


Promenade en gondole sur le grand Canal

P1030531


Le pont du Rialto

P1030497

 

Les maîtres verriers

P1030508

 

P1030504

 

Une place dans le ghetto juif

P1030528

 

Façade du théâtre de La Fenice

 P1030488

(1) je n'aurais jamais dû écrire "des handicapés en voitures d'infirmes" comme me l'a fait remarquer "mémé du net" ci-dessous.

(2) pour répondre à ideyvonne

28 septembre 2012

Retour du Var

Bonjour à toutes et tous, me voici revenue de mes 15 jours en pays varois où j'ai profité du soleil et de la mer tous les jours: un vrai bonheur. Je dois vous l'avouer, le blog fut assez loin de mes préoccupations qui se résumaient à regarder le ciel bleu et la mer vert émeraude dans laquelle je me suis baignée tous les jours. J'ai séjourné à Sainte-Maxime, petite ville balnéaire charmante qui ne ressemble pas du tout à sa voisine d'en-face (du golfe), Saint-Tropez. Quand je ne me baignais pas, j'ai pas mal lu et j'ai vadrouillé en voiture à Grimaud, Ramatuelle, Gassin, Port-Grimaud et Saint-Tropez (avec son marché qui vaut le détour). A Sainte-Maxime, j'ai séjourné juste à côté du parc botanique inauguré en 1995 où l'on trouve le pin parasol (arbre emblème de la région). J'ai  pris relativement peu de photos (mon appareil n'est pas très sophistiqué) car c'est dur de rendre la beauté et l'étendue de ce que l'on voit. Le panorama du Golfe de Saint-Tropez est sublime.

Voici néanmoins quelques images:

P1030180 Grimaud

P1030190 Grimaud

P1030191 Pins parasol Parc botanique

P1030195 Pin Parasol Parc botanique

P1030209 Petit clin d'oeil à mes lecteurs

P1030215 Citadelle de Saint-Tropez

P1030217 Saint-Tropez

P1030243 Sainte-Maxime

 

Merci encore à tous ceux qui m'ont posté des commentaires en mon absence.

11 avril 2012

Week-end dans la région des châteaux de la Loire

Si j'ai été peu présente pour faire des commentaires sur vos blogs (merci encore pour tous ceux qui m'ont souhaité bon anniversaire) pendant le week-end de Pâques (et je m'en excuse), c'est que j'ai eu le plaisir de retourner, trente-quatre ans après ma première incursion, visiter quelques châteaux de la Loire. Mon ami ne les connaissant pas (et oui il y en a pour qui c'est le cas), on s'est concentré sur quelques-uns parmi les plus célèbres: Blois, Amboise, Chenonceau, Chambord, Cheverny et Chaumont (mon chouchou). Tout d'abord, ces châteaux valent vraiment le détour, surtout que nous avons eu la chance d'avoir assez beau voire très beau temps pour ce week-end pascal. Bien entendu, je ne vais pas tout vous décrire (il y a pléthore de guides "papier" pour cela, sans parler d'internet), mais juste vous donner quelques impressions de visite.

Le château de Blois qui se trouve au coeur de la ville est célèbre pour son escalier, et pour avoir été le lieu de l'assassinat du duc de Guise, commandité par Henri III en 1588.

P1020830

C'est dans la chapelle située dans l'enceinte du château d'Amboise que reposent les restes présumés de Léonard de Vinci.

P1020840     P1020842

Chenonceau, édifié sur un pont qui enjambe le Cher (un grand nombre de touristes s'y bousculait - cela a gâché le plaisir), est surnommé le château des Dames, puisque quelques femmes plus ou moins célèbres ont laissé leur empreinte dans ce château, dont Diane de Poitiers, Catherine de Médicis (respectivement maîtresse et épouse d'Henri II) ainsi que Louise de Lorraine, veuve d'Henri III.

 

P1020854

      P1020857

P1020863

 

Chambord, c'est avant tout un immense domaine de chasse, un océan de verdure giboyeux et le château lui-même, énorme et majestueuse bâtisse composée d'un donjon (l'ensemble est un carré parfait) et d'une enceinte (sur le modèle du château de Vincennes). Chambord comporte un célèbre escalier à double révolution sur trois étages. Si on ignore le nom de l'architecte de cet édifice, il semble que Léonard de Vinci ait été un des inspirateurs de ce château.

 

P1020879      P1020878

 

Je continue par le château de Moulinsart, pardon Cheverny. En effet, comme vous le savez certainement, Hergé s'est inspiré de Cheverny pour dessiner Moulinsart. Le château appartient à une famille noble qui l'occupe depuis 1338. C'est une véritable entreprise qui emploie 40 personnes à temps plein dont ceux qui s'occupent de la meute des chiens (presque une centaine de toutous, croisement entre le fox-hound britannique et le poitevin français). J'ai assisté au repas de 17 heures, ce fut un grand moment où les chiens se précipitent et engloutissent la nourriture. A 17H03, il n'y a plus une croquette visible. Il faut noter le très beau parc avec des arbres immenses, tel le cèdre ci-dessous. Les parterres de tulipes étaient magnifiques. L'exposition permanente "Tintin" est assez ludique. En revanche j'ai trouvé les produits dérivés en vente à la boutique très chers.

P1020881       P1020883   P1020888  P1020889 P1020937

 

Je termine donc par le château de Chaumont sur Loire (perché à 40 mètres au-dessus du fleuve) qui a longtemps appartenu à la famille de Broglie. Il a l'apparence d'un château-fort comme je les aime avec des tourelles au toit pointu. Cet édifice est devenu un lieu de culture, d'exposition. D'ailleurs, le deuxième étage vient d'être rendu accessible aux visites grâce à une exposition de Sarkis qui présente 72 vitraux. Ce deuxième étage est étonnant car on découvre une suite de pièces qui tombent en ruine ou presque: les papiers peints qui pendouillent, des trous au plafond, plus un meuble, des cheminées démantibulées, des pièces-débarras à l'aspect de brocantes. L'expérience fut intéressante. Toujours est-il que j'ai un faible pour ce château, certainement moins connu que les autres.

P1020960

Au total, 6 châteaux en trois jours, ce n'est pas mal. En revanche, j'émettrais un petit "coup de gueule" concernant les deux visites guidées que j'ai suivies (à Blois et à Amboise), dont l'une que j'ai abandonnée en cours de route. Je sais que l'on considère que notre niveau en histoire de France baisse, mais quand même. Où sont les guides qui ne récitaient pas par coeur leur texte, qui émaillaient leur prose d'anecdotes amusantes ou instructives, qui savaient de quoi ils parlaient? Ce que j'ai entendu sur l'histoire de France est le B-A-BA que tout le monde devrait connaître. Pour économiser du personnel, on a créé l'audioguide, c'est peut-être bien, mais dans des endroits comme Chenonceau où les pièces sont petites, la masse des touristes s'arrête souvent et bloque le passage, et l'on a du mal à apprécier l'endroit.

12 septembre 2011

Lieu de villégiature - Saint-Jean de Luz

Hé oui, comme Saxaoul, Alain et quelques autres l'avaient deviné, j'ai passé une semaine à Saint-Jean de Luz (Lohizune ou Lohitzun ["lieu boueux"] en langue basque) au pays Basque. Située à 10 km de la frontière espagnole, Saint-Jean de Luz est une agréable petite ville qui a gardé beaucoup de cachet avec son église Saint-Jean-Baptiste (où se sont mariés Louis XIV et Marie-Thérèse d'Autriche, le 9 juin 1660). Les rues sont bordées de jolies maisons basques assez bien conservées dans l'ensemble. Saint-Jean de Luz a une très grande plage de sable. C'est une baie cernée par 3 digues entretenues et conservées grâce à l'immersion régulière de blocs de béton. La technique est la même depuis le XIXème siècle. Saint-Jean de Luz, comme tout le pays basque, est attachée à ses traditions culinaires (fabrication et vente de macarons, mouchous - genre de macaron riche en amandes et pauvre en sucres - et chocolats) et sportives (pelote basque). Saint-Jean de Luz dispose d'un petit port sympathique qui fait face à Ciboure où se trouve la maison natale de Maurice Ravel. C'est la 3ème fois que j'y vais en vacances, et c'est chaque fois un plaisir renouvelé de rester dans cette jolie ville entre mer et montagne (La Rhune).

P1020524 Une rue. P1020498 La rue Gambetta (rue très commerçante).

  P1020522  La maison "Louis XIV".

P1020519  P1020520Voici la librairie "Le 5ème art" ouverte en novembre 2010 (rue Martin de Sopite) où une jeune femme pleine d'enthousiasme souhaite faire partager ses coups de coeur. Elle m'a dit que sa librairie "marchait" bien. Elle souhaite faire des mois à thème (Le Japon par exemple). Elle organise des ventes dédicaces. C'est un endroit vaste et clair. Je lui souhaite tous mes voeux de réussite.

P1020518 La maison natale de Maurice Ravel à Ciboure. Le temps du week-end des 3 et 4 septembre fut exécrable (malheureusement).

  P1020510 Ciboure vu du port de Saint-Jean de Luz.

P1020504 La maison de l'Infante.

P1020473  L'intérieur de l'église Saint-Jean-Baptiste.

4 mars 2011

Voyage en Grèce

Vous avez dû vous rendre compte que j'avais fait moins de commentaires depuis une semaine chez mes fidèles blogueurs (euses). La raison en est que du 22 février au 2 mars, j'étais partie voyager en Grèce, plus précisément à Athènes et sur l'île de Naxos. Si vous voulez ne rencontrer aucun touriste, c'est la saison idéale. Avec mon ami et sa maman, nous étions sans doute les trois seuls touristes sur l'île, la plus grande des Cyclades. Pour commencer, après trois heures de vol, nous sommes arrivés à Athènes, ville polluée et bruyante où vivent des Athéniens accueillants et chaleureux. On ne peut pas en dire autant du temps plus qu'exécrable que nous avons subi pendant une semaine (sauf une journée): froid, vent (glacial), pluie et brouillard (à Naxos). J'ai revu le Parthénon sur la colline de l'Acropole, déambulé dans le quartier alentour et visité le nouveau musée de l'Acropole, une belle réalisation vaste et aérée qui rassemble les vestiges concernant le Parthénon avec des bouts de la frise que ne possède pas le British Museum. Une autre colline célèbre, faisant face à l'Acropole, vaut la promenade (sauf quand il tombe des trombes d'eau comme ce fut le cas lors de notre escapade). Il s'agit du mont Lycabette, où est érigée l'église Saint-Georges qui est toute blanche. On atteint le sommet du mont grâce à un téléphérique. Pour ceux qui aiment l'Antiquité, je vous conseille le musée archéologique d'Athènes où deux ou trois salles sont consacrées à la civilisation Mycénienne (1550 à 1100 avant JC) qui valent à elles seules le déplacement, avec entre autres merveilles le masque d'or dit "d'Agamemnon". Concernant les horaires d'ouverture, les musées ouvrent tôt (8H15 ou 8H30) et ferment très tôt (15H00), sauf le musée de l'Acropole qui ferme ses portes à 20H00.
Après avoir quitté Athènes et pris un ferry-boat (un bateau immense) au port du Pirée, nous avons atteint, après 5 heures de voyage, l'île de Naxos dont la ville principale est appelée indifféremment Naxos ou Chora. Là aussi, nous avons pu observer la gentillesse des Grecs. C'est dans cette île que se trouve une porte d'un temple dédié à Apollon et que l'on trouve des Kouros (la statue d'un jeune homme, datant de la période archaïque de la sculpture grecque de -650 à -500) inachevés, sculptés en marbre mais laissés sur place dans des carrières. Les villages que nous avons traversés en voiture n'étaient guère animés. Je garderai un souvenir mitigé de l'île à cause du temps, mais je compte bien y retourner à une autre saison plus clémente.

Voici quelques photos:

P1000960  Mont Lycabette

P1000971  Le Parthénon

P1000970  Cariatides de l'Erechthéion.

P1020014  Porte du temple attribué à Apollon à Naxos

P1020019  Le Kouros de Flerio avec sa jambe cassée à Naxos

P1020020  Le Kouros d'Apollona à Naxos

29 août 2010

Histoire et Préhistoire en Périgord

Je ne vous avais rien dit de mes vacances de début août 2010. En voici un petit aperçu. J'annonce tout de suite qu'il n'y a qu'une photo pour illustrer ce billet. En effet, j'ai visité des lieux où les photos sont interdites comme pour les grottes (ce qui peut se comprendre) et dans les gisements à ciel ouvert (question de droit d'image).

Avant de faire une courte échappée en Aquitaine, mon ami et moi nous sommes arrêtés dans le Périgord, célèbre pour son foie gras et son patrimoine préhistorique.

D'abord un arrêt à Périgueux (que nous ne connaissions pas et qui vaut le détour) nous a permis d'admirer ses vieilles maisons et au moins un musée: Vésunna, site musée gallo-romain où est présentée, à couvert in situ, une domus Gallo-Romaine ayant connu deux niveaux d'occupation (vers le milieu du 1er, puis vers le milieu du 2ème siècle de notre ère), qui a été mis au (1) jour. Ce beau lieu bien aménagé qui date de 2004 a été conçu par Jean Nouvel.

P1000933

Ensuite, nous nous sommes dirigés vers les Eyzies à une quarantaine de km au sud-est de Périgueux. Nous avions trouvé un hôtel bien sympa sur les rives de la Vézère, qui est la rivière sur les bords de laquelle se trouvent, pour l'instant, les endroits les plus marquants (et encore accessibles au public) concernant la préhistoire. Et maintenant, sans faire de la publicité particulière, je dois dire que le guide vert d'un fabricant de pneumatiques bien connu nous a rendu un fier service.

En effet, nous n'avions rien réservé concernant les visites. C'était de l'improvisation. Dans un encart du guide, il était mentionné que, si l'on n'avait pas réservé, on pouvait arriver avant 9H30 à la billetterie de la grotte de Font de Gaume afin de s'insérer dans la queue des visiteurs du jour. Bien nous en a pris. On a eu la chance d'acheter nos précieux billets pour les grottes de Font de Gaume et des Combarelles. Et c'est là aussi que nous avons pu acheter d'avance, pour le lendemain, les tickets pour deux visites-conférences aux sites du Moustier et de La Ferrassie.

Nous avons commencé par les Combarelles (13000 ans BP (2)) où sont gravés environ 200 profils d'animaux, essentiellement des mammouths, des chevaux et des bisons, les trois animaux que l'on retrouve dans la plupart des grottes ornées. On peut y admirer aussi un profil de lionne (plus exceptionnel). La visite se fait en petit comité: pas plus de 8 personnes, ce qui donne 49 personnes par jour. A la sortie, sur le "livre d'or" à disposition des visiteurs, parmi les messages de gens mécontents de n'avoir pu rentrer dans les grottes en arrivant à l'improviste (contrairement à certains qui avaient parfois réservé un an à l'avance et payé 1,50 euro de frais de réservation), j'ai relevé celui qui trouvait, je cite, que l'"on pren[ait] les touristes pour des pigeons", il rajoutait qu'il attendais un courrier de réponse du Ministère!". C'est surtout la petite note écrite en exergue par un autre visiteur qui m'a amusée: "Et ta soeur?".

L'après-midi du même jour, nous avons pu admirer l'intérieur de la grotte de Font de Gaume qui est la dernière grotte à dessins polychromes ouverte au public (14000 BP). Le nombre de visiteurs est limité à 180 par jour. La grotte est une merveille. Combarelles et Font de Gaume sont distantes de 3 km.

Le lendemain, un jeudi, c'est Néanderthal. En effet, les deux sites à gisement stratigraphiques (s'étendant sur des dizaines de milliers d'années - des centaines de siècles!), Le Moustier et la Ferrassie, sont deux endroits où ont été trouvés des squelettes de néanderthaliens.
Nous avons eu la même conférencière qui est capable de captiver son auditoire en nous emmenant sur le terrain, en nous parlant pendant plus de 2 heures chaque fois, avec seulement ces stratigraphies, quelques documents, et quelques éclats de pierre ou moulages de crânes. Même moi qui n'y connait pas grand-chose, je pense avoir beaucoup appris. Il est à remarquer que la préhistoire est un domaine tabou dans certains pays que je ne nommerai pas ici. Je ne m'étendrai pas sur le sujet.

Depuis les dernières découverte de l'ADN et autre, les préhistoriens ont fait des découvertes intéressantes sur les premiers hommes. Il y eu quelques avancées spectaculaires, même si beaucoup de choses nous demeurent inconnues sur la préhistoire. C'est pourquoi la conférencière et les guides des grottes n'ont pas arrêté de nous répéter que quand ils nous disent des choses, c'est qu'elles ont été vérifiées. Pour le reste, chacun est libre d'interpréter (exemple, les dessins et gravures des grottes: sanctuaire? sacré? chamanisme? rite initiatique? On ne le saura jamais).

Nous avons terminé notre journée en allant visiter le musée de la préhistoire des Eyzies, très intéressant aussi (il a été rénové au XXIe siècle). Bien entendu, la célèbre statue (datant de 1930) de l'homme de Néanderthal qui trône à proximité ne correspond plus du tout à l'idée qu'on s'en fait aujourd'hui. Mais chut! "Néanderthal" est peut-être toujours parmi nous aujourd'hui.

Je voudrais terminer en disant que l'on a eu très beau temps pendant notre virée dans le Sud Ouest et aussi que mon ami qui lit beaucoup et est un passionné d'archéologie s'est ruiné en revues et livres que l'on a trouvés sur place.

(1) et non "à" jour comme on l'entend et le lit souvent par erreur. On découvre un site, on ne l'actualise pas.

(2) Pour la préhistoire, on parle en "BP" (Before Present), "avant le présent"... sachant que, par convention (anglo-saxonne?), la "date de référence" de ce présent est (déjà!) à 2 générations de nous: 1950 "de notre ère" (après J.-C.). 14 000 BP, ça donnerait donc 12050 avant J.-C. Mais "environ", puisque, en préhistoire, il est difficile d'avoir une datation même au siècle près. Ouf! Vous suivez?

7 juin 2010

Voyage à New York

Comme mes fidèles lecteurs l'avaient lu, je suis partie et revenue d'un séjour de 7 jours dans ma ville de prédilection après Paris: New York. Cela faisait la 16ème fois que j'y allais (après une interruption de presque 5 ans). Ma première incursion dans la "grosse pomme" remonte à 1988. Cette année (2010), j'ai profité pleinement de mon séjour. J'ai eu la chance d'avoir un temps et une température (presque) idéaux. Que dire de New York et plus précisément de Manhattan qui est une île? C'est une ville vivante qui ne dort jamais (preuve en est Times Square illuminé toute la nuit). J'arrive toujours à découvrir des endroits que je ne connais pas. J'ai été aidée pour ce faire par un petit guide Gallimard (Cartoville New York): clair, concis et fiable. J'apprécie les grands trottoirs pour marcher. New York se visite le mieux à pied. Je ne suis pas retournée dans les musées déjà visités comme le MoMa (Museum of Modern Art) ou le Met (Metropolitan Museum of Art). Mais j'ai découvert le musée de Brooklyn qui possède une belle collection d'objets africains et d'antiquités égyptiennes. Attenant à ce lieu, vous pouvez aller au jardin botanique très beau en cette saison: je conseille le jardin Shakespeare et la roseraie. Dans Manhattan même, je ne suis pas retournée à Soho, Tribeca et Greenwich village mais j'ai flâné dans le quartier chinois (Canal Street) et Little Italy (Mulberry Street). Je reviens systématiquement sur Union Square (Broadway et 14ème rue). J'ai pris à nouveau beaucoup de photos d'immeubles caractéristiques et dans la 61ème rue est, j'ai visité une maison construite en 1799 (année de la mort de G. Washington) qui est devenue musée en 1988: Mount Vernon Hotel (Un musée de 9 pièces au mobilier du XIXème siècle dans une ancienne auberge qui est l'une des plus belles demeures new-yorkaises encore intacte). J'en ai profité pour admirer le pont de Queensboro (l'un des célèbres ponts P1000890 (avec ceux de Brooklyn et Manhattan) qui relient Manhattan au continent). Je ne me lasse pas de voir le "Flatiron" P1000811, immeuble en forme de fer à repasser qui fait l'angle de Broadway et de la 5ème avenue. Et l'Empire State Buiding n'en finit pas de dominer le "midtown" de Manhattan. Concernant "Ground Zero", un chantier a repris: c'est impraticable. On ne voit rien. Depuis 9 ans, la station de métro"Cortland" qui desservait les Tours est "temporairement" fermé au public. La salle des marchés dans Wall Street n'est plus accessible au grand public. Tout est barricadé avec contrôle sévère. P1000854 Pour les néophytes, le métro de New York est rapide et on se repère facilement pour les directions quand on sait que "uptown" veut dire que les rames vont vers le Nord de l'île ou le quartier du Queens et que "downtown" signifie que les rames se dirigent vers le sud de l'île de Manhattan et Brooklyn. J'ai même fait un long parcours jusqu'à Coney Island au sud de Brooklyn: la plage à New York où l'on trouve la célèbre roue "Wonder Wheel" qui vient de fêter ses 90 ans, rendue célèbre grâce au film The Warriors (Les guerriers de la nuit) de Walter Hill. P1000901 Le quartier est en pleine rénovation, mais pour le moment, il donne une impression d'abandon: dommage!

Je voudrais ajouter que New York est une ville chère. J'ai vraiment trouvé une augmentation significative de chaque chose. Le prix d'entrée des musées oscille entre 10 et 20 dollars. On ne peut pas vraiment manger à moins de 10 dollars pour un simple sandwich, une salade et une boisson, et il faut systématiquement ajouter à la facture la "taxe" de la ville qui se monte à plus de 8%. Cet inconvénient mis à part, New York vaut vraiment la peine d'être visitée, sans oublier qu'il faut assister au moins une fois à un spectacle de Broadway comme ce fut mon cas: j'ai eu le plaisir de voir Christopher Walken dans une pièce de théâtre, A behanding in Spokane. Très bien. Je compte bien revenir à New York une dix-septième fois. Voici, pour finir, le Carnegie Hall, grande salle de spectacle s'il en est. P1000884


25 septembre 2009

Séjour en Sardaigne (mini compte-rendu)

Me voici revenue de Sardaigne où j'ai passé un séjour agréable avec un temps doux, du ciel bleu, du soleil (mais avec quelques orages quand même). J'ai séjourné à l'est de l'île à 40 km au sud d'Olbia. J'ai vu une terre sauvage où le nombre de moutons est le double de celui des habitants. Il y a beaucoup de bergers. Parsemée de chênes, chêne liège et chêne verts avec une alternance de plaines et de montagnes (jusqu'à 1800 mètres d'altitude), ces dernières sont parmi les plus vieilles d'Europe. Le granit et le schiste dominent. L'île est bordée de belles plages. La faune se compose (en plus des moutons) de vaches, de chevaux, de cochons en semi-liberté, de sangliers, de moutons, de brebis et de chèvres. Un guide m'a dit qu'il n'y avait aucun animal venimeux. La langue sarde est issue directement du latin et elle est apparentée au corse. Bien que la Sardaigne soit une île, les Sardes ne sont pas des pêcheurs, je dirais même que l'eau a une connotation négative à cause des invasions durant des siècles. Le peuple sarde est taciturne mais attachant. Sensibles aux légendes, il est attaché aux fêtes religieuses dont la plus connue est la Sagra di Sant'Efisio (Fête de Saint Ephisio) le 1er mai. A part ça, il faut goûter les fromages de brebis et toutes les charcuteries (le saucisson est très bon) sur le "pistoccu" (pain très fin à base de farine de blé dur), le tout accompagné d'eau-de-vie ou de liqueur de myrte (50°).

Pour ce qui concerne l'Histoire de la Sardaigne, j'ai appris l'existence de la civilisation des "Nuraghes" (grandes tours construites en pierres sèches quelques millénaires avant J.-C au temps de l'âge du bronze!), et du "muralisme", forme d'art figuratif peint sur les murs (né au Mexique après la Révolution de 1910, importé en Sardaigne dans les années 1970 par des Chiliens qui fuyaient le coup d'Etat de Pinochet). J'ai parcouru une rue de la ville d'Orgosolo (une des 4 villes du centre) où sont rassemblées le plus grand nombre de "murales". Il faut une journée pour tout voir et pourtant la ville n'est pas grande.

P1000561       P1000547         P1000571         P1000572

Si un jour vous ne savez pas où aller passer vos vacances, allez visiter la Sardaigne qui est à 1h50 en avion de Paris. C'est une île qui vaut le détour et l'accueil est sympathique. Le tourisme de masse n'est pas encore de mise (et heureusement). La Sardaigne garde un air sauvage qui fait du bien.

3 juillet 2009

1er salon du livre de Rouen - 27 et 28 juin 2009

Suite à l'annonce de ce salon par Aifelle, j'avais décidé de venir à Rouen (au moins une journée) pour 3 raisons: d'abord la rencontrer, puis visiter la ville que je ne connaissais pas et enfin, aller faire un tour à ce salon dont l'entrée était gratuite. Rendez-vous pris, Aifelle m'a accueillie à la gare, le samedi 27 juin, et notre rencontre fut chaleureuse avec un arrêt au café où allait Simone de Beauvoir (dixit Aifelle). Cette dernière avait apporté un plan pour que je me guide dans la ville et elle m'a indiqué quelques édifices à voir. Elle m'a aussi signalé qu'à l'Office du Tourisme (qui est installé dans une très belle maison face à la cathédrale), ils louaient des audiophones sur lesquels est enregistrée une visite guidée de la ville que l'on fait à son rythme. Elle dure à peu près deux heures. Je me suis donc baladée avant de me rendre au Salon. A la différence d'Aifelle, ma moisson de livre y fut plus modeste (c'était volontaire): un seul roman en poche, Dans l'or du temps (Editions Babel), chaudement recommandé par Aifelle et joliment dédicacé par son auteure, Claudie Gallay. Je viens d'ailleurs de le terminer [chroniqué le 17/07/2009]. Ce 1er salon du livre dans la ville où fut brûlée Jeanne d'Arc ("cramée" comme je l'ai entendu dire de la bouche de jeunes adolescents) était organisé par des librairies rouennaises indépendantes. Il s'est déroulé dans une grande halle, pas bien indiquée (et où il manquait peut-être un peu l'air conditionné), mais bien située, pas très loin de la cathédrale. Au milieu d'une grande salle étaient disposés surtout des livres de poche (je trouve que c'était une bonne idée). Seules les dernières parutions des écrivains présents (surtout des femmes jeunes) étaient en "grand format". Dans une salle au fond de la halle, des rencontres ont eu lieu pendant les deux jours entre les écrivains et le public. J'ai assisté en partie seulement à celle avec Catherine Cusset. Ensuite, après avoir pris un goûter dans un salon de thé assez chic et renommé à l'ombre de la cathédrale, Aifelle et moi, nous nous sommes dirigées vers une bouquinerie (la seule qu'elle connaisse à Rouen), où j'ai déniché trois vieux "Contes et légendes" pour mon ami qui les collectionne. Puis, après un arrêt photo dans la rue de l'Etoupée où se trouve un bas-relief, nous avons été dans un square pour finir de discuter avant que je reprenne mon train pour Paris. Le trajet direct sans arrêt dure seulement 1h10. Je remercie à nouveau Aifelle qui m'a bien parlé de sa ville où se trouvent au moins 120 maisons moyenâgeuses. Elles sont pour la plupart bien restaurées. En revanche, un horrible palais des congrès qui n'a jamais servi et qui se délabre "sur pied" fait désordre juste à côté de la cathédrale. Et j'avais cru comprendre qu'une médiathèque avait été démolie, à cause de sombres histoires politiques, alors qu'elle n'était même pas terminée (mais heureusement, j'avais mal compris cette information, voir le commentaire d'Aifelle ci-dessous). De tout ce que j'ai vu, je retiens l'Aître Saint-Maclou, du latin Atrium ou cour centrale qui désignait un cimetière au Moyen-Age: on y a brûlé les victimes de la grande Peste de 1348. C'est l'une des dernières nécropoles médiévale d'Europe en centre-ville. Aujourd'hui, c'est l'Ecole régionale des Beaux-Arts. En 1945, les Américains ont voulu le prendre pierre par pierre pour le reconstruire quelque part aux Etats-Unis. Heureusement qu'à l'époque, des personnes se soient émues et rien n'a bougé! En conclusion, j'espère qu'il y aura un deuxième salon du livre à Rouen et que les blogueu(rs)ses s'y déplaceront.

14 octobre 2008

Impressions sur l'Est canadien (fin)

Montréal et Québec
De Montréal, je retiens les 33 km de ville souterraine (galeries commerciales, bureaux, hôtels) où les Montréalais se réfugient l'hiver par des températures de -20° ou -30°. Pour creuser cette ville, des bâtiments en surface ont été soulevés: une église par exemple (ce n'est pas une blague), j'en ai vu des photos. Ce furent des travaux proprement pharaoniques.
Nous avons été dans le vieux Montréal (au bord du Saint-Laurent), qui n'est pas grand, mais là se situe la basilique Notre-Dame de Montréal (où s'est marié Céline Dion), que je n'aurai pas eu le plaisir de visiter (fermeture à 16H30). Petit conseil, l'entrée est gratuite pour les fidèles qui ne veulent que prier. Les touristes (avec leurs appareils-photos) doivent s'acquitter de 5 dollars canadiens. En revanche, j'ai pu prendre en photo une bouche de station de métro tout droit venue de Paris.
Le Biodôme, que j'ai déjà évoqué, a été ouvert en reconvertissant le vélodrome construit pour les Jeux Olympiques de Montréal (1976). A l'intérieur, il présente beaucoup d'animaux vivants (dont un castor) en reconstituant leur biotope naturel (de 4 types différents, nous a-t-on dit, même si cela ne m'a pas semblé très évident). [site: http://www.biodome.qc.ca]. Juste à côté du biodôme, se trouve le stade Olympique dont le toit, qui à l'origine était mobile, s'est effondré. On l'a remplacé par un toit/couverture fixe et l'on distingue bien la transition aluminium/béton. Un genre de tour penchée surmonte l'ensemble: on peut y monter en ascenseur et bénéficier d'une belle vue sur la ville.
Québec a été fondée par Samuel de Champlain en 1608. On peut partager Québec entre la Haute ville ceinte de remparts et de quelques portes et la vieille ville en contrebas. Sur les hauteurs se dresse le célèbre et imposant "Château Frontenac". Contrairement à ce que l'on pourrait penser, il ne s'agit pas d'un patrimoine historique "d'époque", mais d'un palace construit comme tel au XIXème siècle. Par contre, comme cette année était célébré le 400ème anniversaire de la fondation de la Ville, nous avons pu voir les vestiges d'un fort datant, lui, de cette époque, que des fouilles ont mis au jour et présenté au public pour l'occasion. Mais notre séjour dans cette ville a malheureusement souffert d'une pluie ininterrompue. J'ai quand même pu apprécier la Place Royale et sa statue de Louis XIV. En revanche, j'ai trouvé porte close (une fois de plus) devant les portes de la cathédrale Notre-Dame de Québec: fermeture à 16H30.
Près de l'hôtel où nous séjournions, on ne voit plus que la façade très abimée (le reste a entièrement brûlé en avril de cette année) du Manège militaire, bel édifice dont l'intérieur était en bois et qui datait de 1883, un des joyaux architecturaux de Québec. Nous avons aperçu les dégâts sous deux angles, d'abord depuis notre hôtel, ensuite, de plus haut, depuis un restaurant panoramique. Triste spectacle. On ne sait pas encore si la reconstruction du bâtiment se fera.

 

Parcs naturels, paysages, ethnologie
Nous avons fait une étape sur le site de Miguasha, des falaises en bord de mer remontant au "Devonien" (370 millions d'années - "à quelques millions d'années près", comme dit la brochure achetée sur place). Ce site est mondialement célèbre pour les fossiles très bien conservés que l'on y a découverts depuis le XIXème siècle jusqu'à des campagnes de fouilles scientifiques continuant de nos jours. En soi, le site n'est guère impressionnant; mais, au Musée, nous avons bénéficié d'une présentation bien instructive par une jeune conférencière très enthousiaste et dynamique.
On nous a beaucoup parlé du fait que les Laurentides soient les plus vieilles montagnes de la planète, en contraste avec les Appalaches qui sont les plus jeunes. Il paraît que cela explique que les forêts des Laurentides soient bien plus fournies.
Le programme prévoyait une excursion sur le Mont Tremblant (auquel on accède par un téléphérique). Je n'ai pas trouvé le panorama exceptionnel. Pour ma part, j'aurais préféré pouvoir consacrer davantage de temps à la visite d'Ottawa.
Je me suis acheté un petit bijou au "Village des Hurons", une véritable petite entreprise qui présente cette civilisation reconstituée sous forme d'une sorte de "parc touristique". [
Site: http://www.huron-wendat.qc.ca]. J'ai retenu de notre visite que ce nom de tribu, "Huron", a été donné par les Français parce qu'ils trouvaient que la "crête" de cheveux conservée au sommet du crâne faisait penser à une hure de sanglier. Les propriétaires du parc sont eux-mêmes descendants de Hurons (la tribu a survécu en subissant le métissage avec les Blancs). Mon ami m'a signalé avoir été frappé en lisant dans un livre que je lui en ai ramené, Les Hurons-Wendats, que l'auteur, Georges E. Sioui, remerciait la "directrice, secrétaire et âme de [leur] Institut de l'Américité, à l'avoir poussé à poursuivre" en Doctorat (4 ans de travail), après sa Maîtrise, "afin que [leur] peuple des Premières Nations, au Canada, ait enfin un historien de ce niveau que personne ne puisse jamais exclure du débat sur [leur] histoire et [leur] civilisation".

Enfin, si cela peut amuser mes lecteurs et lectrices qui n'ont encore jamais mis les pieds au Québec, voici quelques expression locales qui m'ont amusée:
On magasine (on fait du shopping), on passe la vadrouille (la serpillière), on cruise (drague); et mesdames (ou messieurs) ne parlez des beaux gosses que dans un contexte particulier (les Québecois me comprendront; les Français, eux, parleront des "joyeuses").

PS: Je vais arrêter ici mes chroniques du Canada dont le souvenir commence à s'estomper (comme malheureusement chaque vacances quand on est happée de nouveau dans le quotidien). Mais je voudrais tout de même terminer par une dédicace à notre accompagnatrice et notre chauffeur qui nous ont guidés durant ces deux semaines de l'autre côté de l'Atlantique: merci Sylvie et Yvon, Canadiens, Québecois et fiers de l'être!

6 octobre 2008

Impressions sur l'Est canadien (6)

Le musée des civilisations qui se trouve à Ottawa vaut absolument le détour. Au rez-de chaussée, niveau dédié aux Amérindiens, sont rassemblés de magnifiques totems (arbre qui parle) d'une hauteur que je ne m'imaginais pas. Au 1er étage, c'est le musée de La Poste (je ne l'ai pas visité). Puis, sur un étage entier, il y a ce qui s'appelle la salle du Canada, qui retrace avec des personnages en cire, des objets, des reconstitutions de maisons, etc., l'histoire du Canada des premiers habitants européens (les Vikings) jusqu'à nos jours: on déambule d'une période à l'autre dans l'ordre chronologique. Quand je me suis retrouvée au 19ème siècle, j'ai cru être dans un décor de western. L'ensemble est excellemment bien présenté et pédagogique, et je recommande cette visite aux petits et grands.

Après la visite très décevante de Toronto où sont peu nombreux les monuments et bâtiments intéressants (comme l'ancien Hôtel de ville), Ottawa a été une bonne surprise pour tout le monde dans le groupe. Et pourtant, nous sommes arrivés sous la pluie. C'est dans cette ville que se trouve le Parlement qui est un bel édifice à photographier. Ottawa a été choisie comme capitale fédérale du Canada car, se trouvant en Ontario côté anglophone, elle est juste à la frontière du Québec francophone. Ce choix stratégique s'est effectué sous la reine Victoria le 31 décembre 1857. N'oublions pas que le Canada fait partie du Commonwealth. En plus de ses nombreux musées, Ottawa possède aussi une cathédrale avec deux clochers en acier inoxydable et, pas très loin de celle-ci, une sculpture de la franco-américaine Louise Bourgeois appelée "Maman" et qui est une immense araignée dont les pattes ressemblent à des aiguilles de couturière (hommage à la propre mère de la créatrice) et dont le ventre est rempli d'oeufs en marbre de Carrare. En voici des photos:

FH000007                 FH000008                   FH000009


<< < 1 2 3 4 5 > >>
Le blog de Dasola
  • CINEMA, LIVRES, DVD, SPECTACLES, TV - BILLETS DE BONNE ET (parfois) MAUVAISE HUMEUR. Critiques et opinions sur films, livres et spectacles. [Secrétaire de rédaction et statistiques: "ta d loi du cine" (244 commentaires, du 17/01/07 au 30/06/25)].
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Newsletter
84 abonnés
Liens (en cours de mise à jour)

⁰** INDEX AUTEURS (LITTÉRATURE), FILMS & REALISATEURS (CINÉMA) **

*** CHALLENGES DE L'ANNEE EN COURS ***


** LE SITE DU STATISTICIEN **


*** LIENS ***
(BLOGUEURS COMMENTANT SOUVENT LE MIEN)

  • = Onze blogueuses et blogueurs ayant fait au moins 500 commentaires chez dasola se présentent =
  • On crée un lien lorsqu'un blogueur a commenté au moins cinq billets en venant à (au moins) deux dates différentes sur ce blog. 
  • Une adresse de mail (xxx@yyy.fr ou com...) [non publiée!] est exigée par Canalblog pour enregistrer votre commentaire. 
  • Vous ne voyez pas tout de suite apparaître votre commentaire, car il doit d'abord être validé (cela peut prendre quelques heures)
 
CINÉMA (22 blogs en activité)

DIVERS - CULTURE (53 blogs en activité)

LIVRES (60 blogs en activité)

QUELQUE TRISTESSE

QUELQUES BLOGS DÉSORMAIS EN PAUSE (À MON GRAND REGRET)

QUELQUES INFIDÈLES (NE ME RENDENT PLUS MES COMMENTAIRES...)

QUELQUES INTROUVABLES (BLOGS SUPPRIMÉS OU DISPARUS?)

SANS BLOG (COMMENTATEURS SUR LE MIEN)

STATISTIQUES, INFORMATIONS, RECORDS (DEPUIS LA CRÉATION DU BLOG)

  • * Blog créé le 09/01/2007, transféré sur Canalblog en juin 2007, migré à l'insu de son plein gré sur l'outil Overblog en février 2024 *
  • 2946 billets (au 13/07/25) dont tous ont eu au moins un commentaire
  • 35 619 commentaires (au 15/07/25 [+ 2 [anciennement 203] "égarés" lors de la migration"]) [dont 262 dasola] par au moins 1289 personnes, dont 98 (re)venues en 2025
  • 418 blogueurs [dont 135 actifs en 2025] m'ont fait au moins 5 et jusqu'à 1274 (au 10/07/2025) commentaires (voir ci-dessus)
  • Abonnés (être prévenu à chaque nouveau billet publié sur le blog): 84 au 07/07/2025 (via "Newsletter" ci-dessus)
  • Billet commenté par le plus de personnes: 77 commentaires par autant de commentateurs/trices (billet du 09/01/2014)
  • Billet comptant le plus de commentaires: 123, par 46 commentateurs/trices différent(e)s (billet du 10/06/2023)
  • Record de commentaires en 1 an de date à date par 1 même blogueur-euse: 160 par Manou (du 01/08/23 au 31/07/24)
  • Record de commentaires en un mois: 355 en janvier 2014
  • Record de commentaires en une année civile (même blogueur-euse): 162 par Manou en 2024
  • Record de commentaires en une journée: 44 le 09/04/2009
  • Records de nouveaux commentateurs en un mois: 24 (dont 22 blogueurs) en mai 2008 et mars 2009
Pages