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Le blog de Dasola
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29 janvier 2016

Les délices de Tokyo - Naomi Kawase

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Parmi les nombreuses sorties de films du mercredi 27 février 2016, je pensais à l'origine chroniquer Spotlight de Tom McCarthy, vu dès le mercredi soir; et puis non, je préfère faire un billet sur Les délices de Tokyo de Naomi Kawase, un film sorti le même jour et qui m'a énormément plu et émue. Sentaro, un homme dans la quarantaine, sans famille, est le gérant d'une petite boutique dans un coin de jardin public à Tokyo. Là, tous les jours, il fait cuire et il vend des dorayakis: des pancakes fourrés à la pâte de haricots rouges confits. Autant il réussit les pancakes, autant il n'est pas vraiment satisfait de sa fabrication du "AN", la fameuse pâte de haricots rouges confits. Un jour, Tokue, une vieille dame de 75 ans qui se promène aux alentours, lui propose son aide et lui demande de l'embaucher. Elle lui laisse du AN de sa fabrication pour le convaincre. Pour Sentaro, cette mixture est une révélation. Il dit qu'il n'a jamais mangé quelque chose d'aussi bon. Dès que Tokue est embauchée, on assiste aux différentes étapes de la cuisson des haricots rouge qui ressemblent à de grosses baies. Tokue avec ses mains difformes (on apprend assez vite de quoi elle a souffert) parle aux haricots pendant qu'ils cuisent (elle parle aussi à la lune). Je ne vous en dirai pas plus sur Tokue et Sentaro. Je vous conseille vivement d'aller voir ce film reposant où l'on voit des cerisiers en fleurs. Et j'avoue qu'en dehors des sushis, sashimis, makis et autres brochettes, je ne connaissais rien à la cuisine japonaise. Je suis contente d'avoir donc découvert, même par écran interposé, une spécialité nippone qui paraît délicieuse.

27 janvier 2016

Ca, c'est moi quand j'étais jeune (lettre ouverte à ma femme) - Wolinski

L'an dernier (... début d'année 2015), j'ai (ta d loi du cine, squatter chez dasola) procrastiné un billet sur Wolinski (j'espère y revenir et le finaliser prochainement). Je ne savais pas trop par quel bout prendre ma quinzaine d'albums de dessins pour rendre hommage au doyen des assassinés. Je me rappelle que ma copine m'avait dit: "Wolinski, c'est les femmes! Il n'avait pas une héroïne?". Il y a quelques jours, ...

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... je suis tombé chez une de mes librairies de quartier sur Ca, c'est moi quand j'étais jeune, réédition 2016 (avec une préface de Maryse Wolinski) d'un livre de Georges paru en 1978 sous le titre Lettre ouverte à ma femme. J'en ai lu les 180 pages (dont 19 dessins - un par chapitre) en 2 heures.

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En quatre pages sobres, Maryse Wolinski explique les circonstances de la rédaction de ce livre. Après 10 ans de vie commune, c'est une conversation de vacances (un déjeuner romantique pour le 5e anniversaire de leur mariage) au sujet du "machisme" légendaire de Georges qui a donné à ce dernier l'idée de rédiger cette "lettre ouverte...". Il y parle longuement de son enfance à Tunis durant la seconde guerre mondiale, de sa jeunesse dans les Hautes-Alpes, de la découverte (laborieuse) du "sexe opposé" [l'expression est de moi: les choses se passent sans doute plus simplement au XXIe siècle, mais j'ignore si on y a vraiment gagné!]... Dans près de la moitié des chapitres, Wolinski tutoie Maryse en justifiant le titre. Quelques dialogues (vrais ou arrangés?) sont même retranscrits.

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J'ai (gestionnaire de bases de données, on ne se refait pas...) bien apprécié la bibliographie (8 pages en fin d'ouvrage, à jour, je suppose) des 94 livres parus du vivant de Wolinski. J'en possédais 14 l'an dernier. Je me donne quelques années pour tous les acquérir - et bien entendu les lire. Et les faire lire. J'espère avoir donné envie de découvrir celui-ci.

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C'est quand même plus savoureux à lire qu'un livre de la pauvre (1) Elsa Cayat, pour lequel j'avais été attiré par le titre (Un homme + une femme = quoi?). J'ai fini par le terminer, j'en parlerai prochainement. [chroniqué finalement le 07/09/2016].

(1) feu mon père utilisait souvent cette locution familière quand il voulait dire que la personne en question était décédée. Pour mémoire, Elsa Cayat, chroniqueuse à Charlie hebdo, fait partie des personnes assassinées en janvier 2015.

*** Je suis Charlie ***

26 janvier 2016

Des garçons bien élevés - Tony Parsons / Fleur de cactus - Barillet et Grédy

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Après Keisha et Dominique, je vais à mon tour dire du bien des Garçons bien élevés de Tony Parsons (Editions de La Martinière, 430 pages), un polar plutôt bien mené mais qui ne m'a pas paru révolutionnaire et qui m'a semblé avoir un air de "déjà lu" (pas d'exemple précis, mais impression générale).  Max Wolfe, qui vient d'être nommé à la brigade des homicides à Londres, se retrouve à enquêter sur un homicide puis sur un deuxième. La première était un banquier, le deuxième était un SDF. Les points communs entre les deux victimes? Ils ont été égorgés, et vingt ans auparavant ils étaient dans la même classe d'un collège anglais assez chic, Potter's Field "dernière demeure des chiens royaux" (ceux d'Henry VIII). Grâce au prologue, dès le début du roman, on comprend les liens qui unissent les victimes, le forfait qu'ils ont commis. En revanche, on veut savoir qui est leur meurtrier, et pourquoi il a attendu si longtemps pour se venger. Max Wolfe qui est le narrateur de l'histoire vit avec sa fille Scout et Stan, un chien King Charles qu'il vient de lui offrir. Le roman étant écrit au présent de narration, le roman se lit vite.

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Ceci n'ayant rien à voir avec cela, je voulais recommander une pièce de théâtre qui triomphe à Paris, Fleur de cactus de Barillet et Grédy (écrite en 1964) qui se joue au théâtre Antoine. Michel Fau, qui fait la mise en scène et joue le rôle principal, donne la réplique à Catherine Frot. Les autres comédiens sont tous très bien. Je suis allée voir le spectacle mardi dernier, 19 janvier 2015. J'avais acheté les places dès novembre. Je pense que ça se joue à guichet fermé jusqu'au 21 février 2016 (date de la dernière représentation à Paris) avant que la pièce ne parte en tournée en province (enfin j'espère). Le spectacle dure deux heures. Il n'y a pas un temps mort grâce aux décors peints et mobiles. Nous avons passé une très bonne soirée. D'ailleurs, mon ami a acheté le texte de la pièce. Il faut noter tout de même (une fois de plus) que le prix des places n'est pas donné. 

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23 janvier 2016

Mon maître d'école - Emilie Thérond

Ce documentaire sorti le 13 janvier 2016 qui a reçu "le label des spectateurs UGC" permet à la réalisatrice Emilie Thérond de filmer son ancien maître d'école, Jean-Michel Burel (né au début des années 50) lors de sa dernière année d'enseignement dans le petit village du Gard, Saint-Just-et-Vacquières. Après quarante ans de bons et loyaux services, l'heure de la retraite a sonné. J.-M. Burel a commencé sa carrière en 1972 dans ce village et il n'en a jamais bougé. Il est aussi le maire de la commune. Pour cette dernière année, il enseigne dans la même classe à des élèves de CE2, CM1 et CM2 soit environ une vingtaine d'élèves. L'école se trouve dans le même bâtiment que la mairie. Mon maître d'école se divise en quatre parties selon les quatre saisons: automne, hiver, printemps et été. Cet instituteur, au-delà de l'algèbre, de l'histoire et des dictées, a enseigné la vie, la tolérance, l'attention aux autres. On le voit interfèrer dans les conflits entre élèves. On sent qu'il aime ses élèves tout en sachant garder la juste distance entre lui et eux. La cinéaste filme principalement dans la classe pendant les cours, ou alors quand l'instituteur emmène ses élèves en promenade, et même lors du voyage découverte à Paris. Il faut noter la présence dans la classe d'un jeune homme de 26 ans atteint d'un handicap mental que l'instituteur connait depuis longtemps et qu'il a mis un point d'honneur à le laisser assister aux cours. Quand l'année scolaire se termine, on voit que J.-M. Burel a la gorge serrée, il en a les larmes aux yeux. Une page se tourne. Une jeune femme prendra sa place à la prochaine rentrée. Un film que je conseille pour le sujet malgré les maladresses dans la réalisation (les plans où l'instituteur fixe la caméra quand il parle).

20 janvier 2016

Automobile club d'Egypte - Alaa El Aswany / Dégât des eaux - radiateur

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Après Immeuble Yacoubian qui m'avait beaucoup plu, Automobile Club d'Egypte (Editions Babel, 639 pages) confirme le formidable talent de conteur d'Alaa El Aswany. A la toute fin des années 40, l'Egypte est sous occupation britannique. Les Egyptiens sont presque considérés comme des citoyens de seconde zone, surtout les Nubiens et les Egyptiens de Haute Egypte. Le roi Farouk, roi d'Egypte et du Soudan, un être obèse et libidineux, se rend régulièrement à l'Automobile Club du Caire où il peut s'adonner au poker en compagnie de sa maîtresse. Dans ce lieu, El Kwo, un Nubien du Soudan, âgé d'une soixantaine d'année et chambellan du roi, règne en maître en tyrannisant les employés et serveurs. Il les maltraite et les fait battre. Parmi ces employés, nous faisons la connaissance d'Abdelaziz Haman, la cinquantaine, issue d'une riche famille. Ruiné suite à de mauvaises affaires, il devient serviteur pour subvenir aux besoins de sa femme et de ses quatre enfants: trois garçons, Saïd, Kamel et Mahmoud, et une fille, Saliha. Ils sont presque adultes. Saliha et Kamel font des études. L'histoire aux nombreuses péripéties sait tenir le lecteur en haleine. Les sentiments et les idées de Kamel et Saliha s'immiscent à bon escient dans le récit, ce qui rend le texte très vivant. J'espère que ce billet vous donnera envie de lire ce roman. 

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Sinon, avant-hier soir, à cause d'un robinet de purge de radiateur mal revissé, j'ai eu la très désagréable surprise de constater le soir, quand je suis revenue du travail, que dans une des pièces de mon appartement où se trouvent mes livre, il y avait une inondation provoquée par un mince filet d'eau. Ce sont les piles de livres qui sont par terre (faute de place sur les étagères) qui ont souffert. Je vous laisse imaginer l'étendue du désastre. Tels des buvards, les livres du bas de chaque pile ont absorbé l'eau. Leur poids a doublé. Je pense qu'il faudra des semaines pour qu'ils sèchent et certains iront vraisemblablement à la poubelle (au grand dam de mon statisticien qui aime les livres qui ont vécu).

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17 janvier 2016

Carol - Todd Haynes / Janis: Little Girl Blue - Amy Berg

Concernant Carol de Todd Haynes, sorti ce mercredi 13 janvier 2016, je l'ai découvert en avant-première après avoir vu la bande-annonce. Dans les années 50, Carol, une femme séparée de son mari (elle est en instance de divorce) et mère d'une petite fille, croise le regard de Therese dans un grand magasin. Cette dernière, une jeune femme un peu sauvage ayant comme passion la photographie, est vendeuse au rayon jouets. Carol achète un train électrique à sa fille. Entre les deux femmes, un lien très fort nait. Carol est déchirée par le fait de laisser sa petite fille à son mari qui en obtient la garde. Elles s'enfuient de Cincinnatti (Ohio) et se retrouvent à Chicago. Pendant deux heures, j'ai suivi avec un peu d'ennui l'histoire de cette passion entre ces deux femmes prenant la fuite. Je me réjouissais d'avance et j'avoue avoir été déçue par ce film un peu languissant. Je n'ai pas du tout ressenti la passion qui unit Carol (Cate Blanchett) et Therese Belivet (Rooney Mara). Je suis restée en dehors. Je dirais presque que le film est un peu "gnangnan". Dommage pour Cate Blanchett qui a coproduit le film. J'ai eu l'impression que Todd Haynes avait fait un genre de remake d'un de ses films tourné en 2001, Loin du paradis avec Julianne Moore, sur à peu près le même sujet. Celui-là, je l'avais beaucoup aimé.

Il faut noter que Carol est l'adaptation d'un roman de Patricia Highsmith dont je souhaite rappeler qu'elle fut un très grand écrivain un petit peu oubliée aujourd'hui. Je vous recommande tous ses romans dont plusieurs ont été adaptés à l'écran (Plein Soleil, Le talentueux Mr Ripley, Eaux profondes, L'inconnu du Nord-Express, Le cri du hibou, L'ami américain, etc.). Lire le billet de Pierre D. qui, lui, a aimé Carol, et celui de Chris qui, lui, n'a pas aimé le film.

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En revanche, je vous recommande un documentaire sur Janis Joplin sorti le 6 janvier dernier. Ce film, Janis: Little Girl Blue, retrace la vie de cette chanteuse morte à 27 ans le 4 octobre 1970. Le film est constitué de témoignages, d'images et de films d'archives où l'on entend et voit Janis Japlin chanter, rire, prendre la pose. C'était une personnalité très attachante qui aimait s'entourer d'hommes. Née en 1943 à Port Arthur au Texas, ce fut une jeune fille mal dans sa peau qui ne supportait pas le racisme anti-noir de l'époque. Elle a été le "vilain petit canard" de son école et est devenue par la suite une des très grandes chanteuses de blues avec sa voix à la tessiture étendue. Le documentaire n'occulte en rien le fait que Janis buvait et était héroïnomane. C'est ce qui l'a tuée. A voir.

15 janvier 2016

Alan Rickman est décédé (21 février 1946 - 14 janvier 2016)

Et je suis très triste d'apprendre cette nouvelle. Alan Rickman est mort hier, 14 janvier 2016, d'un cancer. Il avait 69 ans. C'était un acteur que j'appréciais beaucoup depuis que je l'avais vu dans deux rôles mémorables de "méchant". D'abord dans Die Hard (Piège de cristal, 1988) où il interprétait Hans Gruber. Puis dans Robin des Bois (la version avec Kevin Costner, 1991), il jouait le Shérif de Nottingham. Plus récemment, on l'a vu dans les adaptations d'Harry Potter où il était Severus Rogue. Je l'avais aussi bien apprécié dans Love actually et dans quelques "petits" films comme Truly Madly Deeply d'Anthony Minghella (1990) et Calendrier meurtrier (1989). Il avait aussi réalisé deux films, L'invité de l'hiver (1997) et tout récemment Les jardins du roi (2014). Mais Alan Rickman était avant tout un grand acteur de théâtre sur les scènes londonienne et new-yorkaise. C'est lui qui avait créé sur les planches en 1987 le rôle de Valmont dans Les liaisons dangereuses de Christopher Hampton (adapté du roman de Laclos).

Décidément 2016 est une année qui commence très mal pour le monde du spectacle.

14 janvier 2016

Arrête ton cinéma! - Diane Kurys

Parmi les sorties de cette 2ème semaine de l'année 2016, je vous recommande Arrête ton cinéma! le nouveau film de Diane Kurys, une adaptation du livre de Sylvie Testud paru en 2014, C'est le métier qui rentre, qui nous a été offert avant la projection. En effet, j'ai vu le film en avant-première et la séance était suivie par une rencontre conviviale avec l'actrice principale et et la réalisatrice. Arrête ton cinéma! est un film vif et enlevé et surtout très amusant. Le duo des soeurs productrices de films improbables formé par Zabou Breitman et Josiane Balasko est inénarrable. Sybille (Sylvie Testud), une actrice talentueuse, est en train d'écrire un scénario qui lui tient à coeur (une histoire sur sa famille) entre deux tournages. Elle souhaite d'ailleurs réaliser le film. Les soeurs Ceauscescou (tout un programme), Ingrid (Zabou Breitman) et Brigitte (Josiane Balasko), ont vent de ce projet, et elles décident de produire le film. Les deux productrices complètement "azimutées" se mêlent de tout et font réécrire sans arrêt le scénario. Je vous laisse découvrir comment la pauvre Sybille obéit au doigt et à l'oeil aux productrices qui se mêlent de tout et ont des avis contraires sur le scénario qui ne ressemble plus à grand-chose à la fin. J'ai apprécié le ton léger et déjanté de l'ensemble. Mention spéciale au pauvre Alphonse, le factotum et le souffre-douleur des deux productrices. On se demande comment il fait pour rester à leur service. A l'issue de la projection, les questions et réponses sont restées d'ordre général. Sylvie Testud a bien dit que cette histoire était autobiographique. Sinon, j'ai commencé son livre. Je ne manquerai pas d'en faire un billet plus tard. J'ai passé une excellente soirée. Lire le billet d'Alex-6.

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12 janvier 2016

1500ème billet (en à peine plus de 9 ans)

Ce 1500ème billet paraît 3 jours après le 9ème anniversaire de ce blog (pour faire coïncider les deux, il aurait fallu que mon squatter, "ta d loi du cine", qui a rédigé 3 ou 4 douzaines de billets durant ces 9 ans, procrastine un peu moins ces derniers temps!).

En 2015, 124 billets sont parus sur le Blog de dasola (dont 6 rédigés par ta d loi du cine), soit 71 en cinéma (dont 1...), 41 en livres (dont 4), 10 en Divers / culture (mes voyages...), 2 en Humeur (dont 1), et un seul concernant un acteur. 1861 commentaires y ont été déposés par 184 personnes, dont 35 nouveaux blogeurs/euses. 122 des blogueurs venus en 2015 ne sont pas encore (re)venus en 2016 à ce jour, même si 3 nouveaux commentateurs sont arrivés dans ces 11 premiers jours de 2016.

Cette année 2015 se trouve être l'année avec le moins de commentaires depuis 2007. Comme il y a 18 mois que mon statisticien ne me fournit plus de listes de nouveaux "prospects" ou de rappels de ceux qui sont venus me faire de 1 à 4 commentaires sans être passés au rang de "fidèle" (5 commentaires et plus), peut-être que la fréquentation s'en ressent? Pour ma part, je continue à visiter les blogs où j'ai mes habitudes, à commenter les billets qui m'intéressent, à relever des avis que je peux mettre en lien dans mes billets concernés (films vus ou livres lus).

Les chiffres totaux de mon blog ont tout de même baissé. Pas de miracle: le statisticien qui a quand même fait tous ces comptages s'est mis en tête de consacrer davantage de temps à développer sa propre activité... Non pas qu'il m'ait demandé de payer pour les soins dont il entourait autrefois mon blog (encore heureux!). Mais je pense qu'il aimerait bien trouver des blogueurs ou blogueuses à qui vendre son expertise en terme de progression dans le classement wikio (lequel, après être devenu labs.ebuzzing puis fr.labs.teads.tv, a fini par s'interrompre sans explications (dernière publication: septembre 2015) [encore un problème de "modèle économique" pour ce "service", sûrement...]).

Il n'empêche que je remercie encore mes fidèles lecteurs et lectrices. 14 (1) blogueurs ont commenté chacun et surtout chacune au moins un tiers de mes billets de 2015 (à partir de 35 commentaires sur l'année). Je citerai plus particulièrement: Matching Point (65), Dominique (61), Alex-6 (48), Keisha (46), ManU (42), Une Ribambelle (42), Alex Mot-à-mot (40), sans oublier bien entendu l'indétrônable Aifelle (85). Et surtout sans oublier non plus Maggie76 (75) (1)!

Je terminerai en notant que, à ce jour (11 janvier 2016), j'ai eu un total de 18 683 commentaires par 1087 personnes différentes (sur 1499 billets, donc).

(1) ... Avec toutes les excuses du statisticien, qui n'avait pas les yeux en face des trous quand il a fait les comptages, à Maggie76 injustement omise.

11 janvier 2016

Un an de Charlie

Dans un journal associatif de quartier auquel nous sommes abonnés (dasola et moi), l'Ours (la liste de l'équipe de rédaction) comporte un item "Rédactrice en chef forever" (avec le nom d'un des "piliers" de la rédaction, maintenu fidèlement depuis son décès). Pour ma part, durant les mois à venir, je (ta d loi du cine, "squatter" sur ce blog) vais tâcher de continuer mes hommages aux tués de Charlie Hebdo, par des billets les jours en "7" (7, 17, 27), donc tous les 10 jours, ou les 20 jours quand la date "croiserait" le cycle des billets de dasola (tous les 3 jours).

J'ai remis la main sur quasiment tous mes numéros de Charlie Hebdo parus en 2015. Je les ai tous achetés à parution depuis janvier, sauf que je n'avais pas pris la peine à l'époque - un mercredi matin ordinaire de départ au boulot - de me procurer le N°1177 (en temps normal, je m'achetais juste quelques numéros dans l'année...).

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Nous sommes des centaines de milliers voire des millions à nous les être procurés, je n'en mets donc pas d'autres extraits. Je tâcherai de rédiger dans quelques jours un petit "post-scriptum" avec juste un comptage (gestionnaire de bases de données!) des couleurs, des auteurs et des sujets et thèmes de ces couvertures 2015... 

Ci-dessous quelques pages des deux malheureux exemplaires de Charlie Hebdo antérieurs que j'ai pu dénicher chez moi (par hasard, car la presse, n'est-ce pas, c'est éphémère par essence, et ça a vocation à se jeter en principe une fois lu - pourquoi s'en encombrer?...). L'un date du 19/09/2012 et l'autre du 19/02/2014. J'ai choisi des pages avec dessins ou textes des tués. Nous étions alors nettement moins nombreux à acheter Charlie Hebdo...

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Pour finir, un lien vers la vidéo du passage à la télévision d'un dessinateur de presse qui avait été invité le 7 janvier 2015 pour dire quelques mots de ses anciens confrères (alors que lui-même n'a jamais les honneurs de la télé en temps ordinaire), Jean-François Batellier [j'ai tous ses albums, je lis sa newsletter et consulte de temps en temps son site].

*** Je suis Charlie ***

8 janvier 2016

The big short (Le casse du siècle) - Adam McKay / Argentina - Carlos Saura

Avant de chroniquer deux films vus en avant première et qui sortent tous les deux le 13 janvier 2016, voici un billet sur deux films sortis fin 2015.

Je commence par The Big short (Le casse du siècle) sorti le 23 décembre 2015. Très honnêtement, vu la brillante distribution: Steve Carell, Christian Bale, Ryan Gosling et même Brad Pitt (qui est coproducteur du film), je m'attendais à autre chose. J'ai vu comme d'habitude le film en VO et j'avoue avoir été perdue assez vite dans les méandres de l'intrigue à cause des termes financiers employés. Et puis le rythme soutenu du film fatigue vite malgré que le sujet m'intéresse. Les acteurs ne jouent pas dans la sobriété. Je m'attendais à une manière plus subtile et intelligible d'aborder le problème des subprimes, de la titrisation et des paris sur la crise immobilière et la bulle financière. J'ai retenu que c'était une histoire d'argent virtuel gagné par quelques individus qui ont mis une partie de l'économie mondiale à genoux. Sur le même sujet ou presque, j'ai préféré The Margin Call.

Je passe maintenant à Argentina (sorti le 30 décembre 2015) du cinéaste espagnol Carlos Saura qui a installé sa caméra à Buenos Aires dans un vaste lieu, un genre d'entrepôt dont les fenêtres ont été occultées. Pendant un peu plus d'1H25, il nous fait découvrir des chansons et des danses (Zambas et Chacareras) de plusieurs régions d'Argentine. Carlos Saura se sert de miroirs dans sa mise en scène. Il y a de très beaux jeux de lumières dans les tons rouges, jaunes et noirs. Carlos Saura rend hommage en particulier à Atalhualpa Yupanqui et à Mercédès Sosa. Très beau film qui m'a plu et que je conseille, tout comme Aifelle.

6 janvier 2016

J'aime pas la retraite - Patrick Pelloux et Charb

A une question sur une éventuelle reformation de leur groupe, Georges Harrison répondait dès les années '80 quelque chose comme: "On reformera les Beatles quand John [Lennon] ne sera plus mort" [j'ai pas réussi à retrouver la citation originale!]. Pour ma part (ta d loi du cine, "squatter" chez dasola), je ne prévois pas, à ce jour, d'arrêter d'acheter chaque semaine Charlie Hebdo. En 2015, j'ai acheté et lu tous les numéros parus après le 7 janvier, sans exception. J'ai aussi acheté un certain nombre des livres parus ou reparus (des auteurs disparus). Cette année et encore beaucoup de suivantes j'espère, sans m'abonner, je demanderai en kiosque numéro après numéro. Pas forcément par adoration pour le contenu de Charlie Hebdo en cette année 2016 (quoique), mais davantage, je dirais, par un "devoir de mémoire" que je me donne à moi-même, pour Cabu, Charb, Honoré, Tignous, Wolinski et les autres. Il me reste à chroniquer mes lectures de leurs oeuvres pour poursuivre mes hommages débutés en 2015, aussi longtemps que dasola continuera à m'autoriser à squatter son blog.

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J'aime pas la retraite (dessins de Charb, textes de Patrick Pelloux) prend place dans une collection des éditions Hoebeke. Mon édition de ce livre paru en 2008 est une réimpression de 2014. D'autres titres "J'aime pas..." ont été dessinés par Luz, Trez, Riss, Florence Cestac, Lefred-Thouron (bien vivants!) ou Charb lui-même. Comme souvent, l'humour de Charb est plutôt noir, dans ses 29 gags en 1 page (parfois d'un seul dessin) et dans ses 3 doubles pages, et fait plutôt ricaner que rigoler (il faut aimer). Les vies qu'il montre, laborieuses ou "retraitées", ne font pas forcément envie. Pelloux, lui (qui, par ailleurs, a annoncé il y a déjà plusieurs semaines la fin programmée de son billet hebdomadaire dans Charlie Hebdo), alterne les textes pessimistes et optimistes dans ses 9 chroniques. J'apprécie particulièrement les deux pages dessinées par Charb ci-dessous, pour leur regard "cruel" sur la vie de couple après la retraite. Mais il ne s'agissait que de dessins, d'humour! A ma connaissance, aucune association de retraités n'a éprouvé le besoin de s'attaquer (faire un procès...) à Charb pour cela. Pour ma part, je continue à juger intolérable de l'avoir privé, lui-même, d'une longue vie de sexa-, septa-, octo- (et plus peut-être...) -génaire, lui qui avait quelques années de moins que moi...

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Je ne résiste pas à retranscrire le texte (provocateur) de la 4ème de couv' (cosigné Patrick Pelloux et Charb):
"Bien sûr que nous sommes partisans de la retraite, mais on ne veut pas rouiller n'importe comment. Or désormais, hélas, l'ancienneté ne paie plus. Financièrement, c'est le grand bond en arrière: nous voilà avec des ressources faméliques, pires que lorsqu'on était ce qu'on ne sera plus jamais, jeunes et beaux. Et socialement, c'est la Bérézina: hormis dans les transports publics qui nous accordent une place assise, on est sommé de circuler, et vite, sans broncher, comme s'il n'y avait plus rien à voir.
C'est cette retraite-là qu'on déteste, celle qui détourne de la vie, isole, reproduit et amplifie les inégalités. Tant que la retraite ne sera pas synonyme de bien vivre, nous la combattrons! Et jusqu'à ce que mort s'ensuive s'il le faut: mieux vaut encore partir la tête haute que les pieds devant."

*** Je suis Charlie ***

4 janvier 2016

Au-delà des montagnes - Jia Zhangke

Comme je l'avais annoncé, je suis allée voir Au-delà des montagnes du réalisateur chinois Jia Zhangke. L'histoire débute en 1999, année où Macao est revenue à la Chine. A Fen­yang (ville natale du cinéaste), la gracieuse Tao, issue de la classe moyenne, est aimée par deux jeunes hommes très différents: un mineur humble et un affairiste nouveau genre, en plein fantasme américain. Elle se marie avec le second avec qui elle a un fils, Deole (devenu plus tard Dollar). De 1999, 0n passe à 2014. Tao a divorcé très vite et elle ne voit plus son fils qui est sous la garde du père. C'est au moment où le père de Tao décède brusquement que Tao revoit son fils âgé de 7 ou 8 ans. Lors de ce tête-à-tête, elle lui donne une clé de la maison où elle habite. Dollar doit partir vivre en Australie avec son père. Quant au mineur, marié et père d'un petit garçon, il tombe gravement malade. Tao n'hésite pas à lui donner une grosse somme d'argent pour qu'il se fasse opérer car Tao gagne très bien sa vie vie mais depuis son divorce elle vit seule avec un chien. 11 ans plus tard, en 2025, on retrouve Dollar en Australie. Il prend des cours de mandarin car il a en partie oublié sa langue natale. Il habite avec son père qui a des armes à portée de main dans une maison ouverte sur l'océan. J'ai trouvé que le film dégageait de la tristesse dans sa description des rapports humains qui s'étiolent au fil du temps. La dernière séquence sous la neige où Tao dansent sur un air de disco au pied d'une pagode est très belle. Je suis moins enthousiaste à propos de ce film que ffred ou Chris mais je le conseille néanmoins.

1 janvier 2016

Meilleurs voeux 2016

Je souhaite à tous mes fidèles lecteurs et aux autres une très bonne année 2016 remplie de petits et grands bonheurs et la meilleure santé possible.

Voici quelques photos d'Etretat (c'est la première fois que j'y allais) où nous avons séjourné, mon ami et moi, les 28 et 29 décembre 2015. Le temps fut très agréable.

P1020717 L'aiguille chère à Maurice Leblanc

 

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P1020723  La maison du clos Lupin où Maurice Leblanc vécut de 1915 à sa mort en 1941.

P1020753 Vue sur les falaises

P1020758 Vue sur les falaises

P1020735 Maison d'Etretat

P1020736 Maison d'Etretat

P1020771 L'aiguille avec un soleil presque couchant (il était 16H30)

Le blog de Dasola
  • CINEMA, LIVRES, DVD, SPECTACLES, TV - BILLETS DE BONNE ET (parfois) MAUVAISE HUMEUR. Critiques et opinions sur films, livres et spectacles. [Secrétaire de rédaction et statistiques: "ta d loi du cine" (215 commentaires, du 17/01/07 au 14/04/24)].
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  • * Blog créé le 09/01/2007, transféré sur Canalblog en juin 2007, migré à l'insu de son plein gré sur l'outil Overblog en février 2024 *
  • 2707 billets (au 28/04/24), dont tous ont eu au moins un commentaire
  • 33 176 commentaires (au 27/04/24 [+ 6 [anciennement 203] "égarés" lors de la migration"]) [dont 261 dasola] par au moins 1276 personnes, dont 106 (re)venues en 2024
  • 407 blogueurs [dont 156 actifs en 2024] m'ont fait au moins 5 et jusqu'à 1210 (au 22/04/2024) commentaires (voir ci-dessus)
  • Abonnés (être prévenu à chaque nouveau billet publié sur le blog): 77 au 07/03/2024 (via "Newsletter" ci-dessus)
  • Billet commenté par le plus de personnes: 77 commentaires par autant de commentateurs/trices (billet du 09/01/2014)
  • Billet comptant le plus de commentaires: 123, par 46 commentateurs/trices différent(e)s (billet du 10/06/2023)
  • Record de commentaires en 1 an de date à date par 1 même blogueur-euse: 146 par DocBird (du 15/07/22 au 14/07/23)
  • Record de commentaires en un mois: 355 en janvier 2014
  • Record de commentaires en une année civile (même blogueur-euse): 143 par Manou en 2023
  • Record de commentaires en une journée: 44 le 09/04/2009
  • Records de nouveaux commentateurs en un mois: 24 (dont 22 blogueurs) en mai 2008 et mars 2009
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