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26 février 2011

La chambre ardente - John Dickson Carr

P1010848

Pour me détendre, je viens de lire, très vite, un grand classique de la littérature policière (et fantastique), La chambre ardente de John Dickson Carr (acheté d'occasion dans une édition de 1964 du Livre de poche, 240 pages), qui l'écrivit dans les années 30. Le roman se passe en 1929. C'est un roman en "chambre close" avec un mort, Milles Despard, empoisonné à l'arsenic (on croit d'abord le décès dû à une gastro-entérite), et son corps qui disparait du cercueil, lui-même enfermé dans une crypte située sur le domaine de Despard Park. "La chambre ardente" se réfère au tribunal où quelques empoisonneuses célèbres du XVIIème siècle comme La Brinvilliers et La Voisin furent interrogées sous la torture. Car en effet, J. D. Carr fait intervenir habilement la sorcellerie dans son roman, où les suspects sont nombreux: neveux et nièces du mort, l'infirmière, les gardiens du domaine, ainsi que Ted Stevens et sa femme (qui vivent à côté du domaine), à moins qu'il s'agisse d'une femme en costume ressemblant à La Brinvilliers... Sans dévoiler la fin, je dirai que le mobile du meurtre reste assez flou, ce qui rend le roman d'autant plus passionnant. Le roman se compose de cinq parties: Accusation, Preuve, Argument, Explication et Verdict. Je vous le conseille rien que pour la conclusion.

23 février 2011

Black Swan - Darren Aranofsky

Après moult hésitations (voir mon billet du 17/02/11), j'ai vu Black Swan de Darren Aranofsky. Je suis sortie de la projection avec un sentiment plus que mitigé. D'abord, je suis presque certaine que je le reverrai pas. Je dirais que l'un des défauts du film est l'inconsistance de son scénario et donc du personnage principal, Nina Sayers interprétée par Natalie Portman, qui affiche un rictus de souffrance pendant tout le film. Au bout d'un moment, cela devient insupportable. On ne peut pas avoir de l'empathie pour cette jeune femme qui n'a qu'un credo: être parfaite dans son métier de danseuse. Je pense qu'elle devrait se faire soigner car elle m'a semblé bien atteinte psychologiquement. D'ailleurs les cauchemars éveillés qu'elle fait semblent nous le prouver. Elle m'a davantage crispée qu'autre chose, j'avais envie de la secouer ou de lui donner une claque, mais pas de la consoler, surtout quand elle jette ses peluches au vide-ordures. Autre bémol à propos de ce film, qui est le côté que je trouve toujours déplaisant dans les films d'Aranofsky, c'est de nous montrer les scarifications du corps (en l'occurrence celui de Nina): quand elle s'arrache la peau de ses doigts ou qu'elle se gratte jusqu'au sang. Cette jeune femme qui est sous la coupe de sa mère (ancienne danseuse elle-même) a du mal à devenir une vrai femme et elle est aussi dominé par le seul personnage masculin du film, Thomas Leroy (joué par un Vincent Cassel pas si mal par rapport au rôle qu'il doit endosser). Je note que pour Darren Aranofsky (en tout cas dans ce film), le sexe se résume à la masturbation et à une séquence saphique. Je trouve que ce film manque cruellement de sensualité. Personnellement, j'adore voir des spectacles de ballets classiques. Je m'attendais à vibrer devant ce film comme je peux vibrer devant un ballet; et bien pas du tout. Le peu de danse que l'on voit est assez mal filmé. On parle aussi de la musique de Tchaikovski. Je ne la trouve pas du tout mise en valeur. Tout cela pour dire que Black Swan n'est pas mon film de l'année (1). En revanche, je verrais bien, un de ces jours, une belle interprétation du Lac des cygnes, cela m'en a redonné envie.

(1) Voir les critiques bonnes et moins bonnes de Leunamme, Ffred, Wilyrah, Neil, Edisdead, Tinalakiller, Chris, Alain, Quaty, Vincent, Ornelune, Oriane, Choupynette, Bond007 et beaucoup d'autres.

20 février 2011

A la recherche du temps perdu - Téléfilm - Nina Companeez

Adapter l'intégralité de A la recherche du temps perdu en 4 heures était un sacré challenge que la réalisatrice Nina Companeez a presque réussi. La diffusion sur deux soirées a eu lieu en début de mois (février 2011). Bien sûr, il y a des coupes sombres dans l'histoire. Du côté de chez Swann n'est presque pas traité. Mais on retrouve la galerie de personnages du roman. La voix off du narrateur est omniprésente et permet de faire écouter le texte de Proust, c'est un grand plaisir d'entendre l'imparfait du subjonctif. Il s'agit davantage d'une évocation de la Recherche... que d'une adaptation réelle (comme l'a bien dit Valclair). Mais Nina Companeez a réussi à nous raconter une histoire en continu, ce qui n'est pas forcément évident quand on lit les différents volumes (ce que j'ai fait pendant l'été 200o). Non seulement on se laisse bercer par les mots de Proust, mais encore on ne peut qu'admirer les décors, les costumes et les comédiens (fidèles à Nina Companeez): Didier Sandre, Valentine Varela, Dominique Blanc et beaucoup d'autres, dont Micha Lescot qui joue le narrateur. On a un peu de mal à s'habituer, au début: sa voix, sa stature. Et puis, on s'y fait. Je pense qu'il y aura une sortie en DVD, pour celles et ceux qui n'auront pas vu ces deux épisodes. Cela vaut la peine. Et j'espère que cela donnera envie aux uns et aux autres de (re)lire A la recherche du temps perdu.

17 février 2011

La rivière noire - Arnaldur Indridason

P1010847


Hésitant beaucoup à aller voir Black Swan de Darren Aronofsky (voir les critiques bonnes et moins bonnes de Leunamme, Ffred, Wilyrah, Neil, Edisdead, Tinalakiller, Chris, Alain, Quaty, Vincent, Ornelune, et beaucoup d'autres) et espérant être plus motivée par les prochaines sorties cinéma, je continue mes billets sur les livres avec La rivière noire, le nouveau roman d'Arnaldur Indridason (Métailié noir) qui représente mon deuxième achat compulsif en ce début d'année. J'ai lu avec intérêt les 300 pages du roman qui devient passionnant dans les 100 dernières.
Grande nouveauté, ce n'est pas Erlendur qui mène l'enquête, mais son adjointe Elinborg. Erlendur, parti en vacances dans les fjords de l'Est, ne donne aucun signe de vie. On entre dans l'intimité d'Elinborg (qui aime beaucoup cuisiner) et de sa famille, son compagnon Teddi (qui travaille dans un garage, élément important pour l'histoire) et ses trois enfants dont une fille surdouée, Theodora.
Elinborg mène de front sa vie familiale et professionnelle même si ce n'est pas toujours facile. Elle enquête donc sur la mort d'un violeur, Runolfur (la trentaine), retrouvé chez lui, égorgé avec du Rohypnol (la drogue du viol) dans la bouche. Il semble que sa dernière victime, Nina, se soit défendue, mais elle ne se rappelle rien de ce qui s'est passé (puisque Runolfur lui avait fait ingérer de cette drogue avant de l'emmener chez lui). Indridason prend son temps pour nous dévoiler la solution. Il a peut-être choisi Elinborg comme personnage principal car le crime est en rapport avec la violence faite aux femmes (c'est une supposition). Elinborg est une bonne inspectrice, elle réfléchit beaucoup et fait des recoupements, déterrant une affaire plus ancienne d'une jeune disparue (peut-être aussi victime d'un viol). Elle se sort très bien de l'enquête, n'émettant pas de jugement hâtif. Comme je l'ai écrit plus haut, le roman s'accélère dans les 100 dernières pages. L'intrigue se tient avec plusieurs suspect(e)s possibles. J'ai lu ce roman avec plaisir  (le 7ème paru en français) d'Arnaldur Indridason, même si je souhaite néanmoins le retour d'Erlendur (on espère qu'il ne lui est rien arrivé).

14 février 2011

La vie très privée de Mr Sim - Jonathan Coe

P1010845

Ce nouveau roman de Jonathan Coe, acheté compulsivement (merci à mon ami), m'a beaucoup plu. Une fois de plus, l'auteur se renouvelle avec bonheur. La vie très privée de Mr Sim (450 pages aux Editions Gallimard) aurait pu faire le double de pages, mais le romancier, tel un illusionniste, a veillé à ce que tout s'arrête d'un simple claquement de doigt. Mr Maxwell Sim, citoyen anglais, 48 ans, à peine sorti d'une dépression, séparé de sa femme Caroline et de sa fille Lucy depuis 6 mois, vient de rendre visite à son vieux père qui vit en Australie depuis 20 ans. Pendant son retour vers l'Angleterre, il fait la connaissance, à l'aéroport de Singapour, d'une jeune femme charmante, Poppy, qui exerce un métier peu répandu du nom (pas officiel) de "Facilitatrice d'adultère". Leur relation platonique ne durera qu'un temps mais laissera un souvenir mémorable chez Maxwell. De retour en Angleterre, des pans entiers de la vie de Maxwell et de ses parents nous sont révélés par le biais de pages écrites par des personnages du roman sous forme d'article, journal intime, essai ou mémoires qu'il découvre en même temps que nous. Il ne fut pas un enfant désiré, son père cache un secret, son ex-femme et sa fille n'ont pas beaucoup de considération pour sa personne et il a provoqué quelques drames. Il y a même l'évocation d'un navigateur en solitaire qui fut un imposteur. Toutes ces révélations se font pendant un périple qu'entreprend Maxwell pour raisons professionnelles (que je vous laisse découvrir) de Londres aux Iles Shetland en Ecosse, au volant d'une voiture hybride équipée d'un GPS à la voix chaleureuse que Maxwell appelle Emma et dont il tombe amoureux. Ce roman plein de péripéties m'a fait passer un agréable moment de lecture pendant lequel, comme Dominique, je ne me suis pas ennuyée une minute (à la différence d'Yv).
Voir mon billet sur La pluie avant qu'elle tombe.

11 février 2011

Films vus et non commentés depuis le 29/12/2010

Voici quelques films qui ne méritent pas vraiment un billet à part entière. Il y en a pour tous les goûts (surtout si on n'est pas trop exigeant pour certains).

Les chemins de la liberté de Peter Weir narre le périple de 7 hommes évadés d'un camp de Sibérie en 1941, dont certains ont parcouru plus de 6500 km à pied pour arriver en Inde. Les acteurs ne jouent pas mal, les paysages sont beaux, mais il manque un souffle épique et je trouve que le réalisateur a du mal à faire croire que ces hommes ont marché autant de kilomètres. Changer de paysage et de climat ne fait pas tout.

Si vous voulez voir un film plutôt risible (surtout la fin), allez voir Le dernier templier de Dominique Sena. Si j'étais Satan, je porterais plainte pour atteinte à mon image démoniaque. A part ça, Nicolas Cage s'est fait plein de cheveux et Ron Perlman finit en cendres. Pour résumer l'histoire, on assiste à une suite de tueries lors de croisades sur plus d'une dizaine d'années, la peste fait des ravages, et tout cela est l'oeuvre de Satan qui cherche à détruire tous les exemplaires du livre de Salomon dont des passages lus à haute voix servent d'exorcismes contre lui. Film évitable même s'il a fait déjà pas mal d'entrées en salles en France.

J'ai vu Rien à déclarer de Dany Boon pour Benoît Poelvoorde, car le réalisateur et ses ch'tis ne m'avaient pas fait rire. L'histoire: à la veille de 1993 avec l'ouverture des frontières européennes, le métier de douanier est menacé. On sourit parfois à des scènes que l'on a l'impression d'avoir déjà vues. Comme dirait Ffred, cela ressemble quand même à du sous-De Funès. Mais Karine Viard, Benoît Poolvoerde, Bouli Lanners sont très bien. Pour le reste, bof, surtout que les dialogues ne sont pas un modèle de finesse.

Carancho
(Rapace en espagnol) de Pablo Trapero m'a laissé une impression mitigée. En pré-générique, on nous annonce qu'il y a des centaines de milliers de morts par accidents de la route en Argentine. Je voulais voir le film pour Ricardo Darin, et la BA me semblait prometteuse. J'avoue que, comme d'autres blogueurs, j'ai été déçue, car les tenants et les aboutissants de l'histoire sont nébuleux. Le film a été tourné caméra au poing, très près des acteurs: cela bouge beaucoup. Concernant le thème central de l'histoire, l'escroquerie aux assurances, on ne sait pas trop comment cela fonctionne si ce n'est que tout le monde semble dans le coup: les hôpitaux, les avocats véreux, les policiers et même les victimes consentantes (quand elles ne sont pas déjà mortes). A cela se greffe une histoire d'amour improbable entre l'avocat (Ricardo Darin) et une jeune urgentiste (Martina Gusman) qui se drogue pour tenir. Je n'y ai pas vraiment cru. En revanche la fin du film vous laisse tétanisé. Un film qui ne peut pas plaire à tout le monde. Pedro Trapero est le réalisateur d'un film que j'avais bien apprécié, Leonera, interprété déjà par Martina Gusman (sa compagne dans la vie).

L'avocat, de Cédric Anger, se laisse voir grâce à un scénario bien ficelé et un Benoît Magimel pas mal du tout en avocat idéaliste qui ne rêve que de plaider devant une cour. En face de lui, Gilbert Melki, patron véreux d'une entreprise de retraitement de déchets toxiques, est inquiétant à souhait, surtout qu'il est entouré d'acolytes peu recommandables. Une diffusion à la télé aurait peut-être été suffisante.

8 février 2011

Livres lus et non commentés

Publiant mes billets avec une cadence un peu plus ralentie, j'en profite pour évoquer plusieurs livres en même temps.

P1010844

Voici donc (de gauche à droite...) un billet sur quatre romans très différents qui m'ont plu chacun à sa manière.

L'assassin habite au 21 de Stanislas André Steeman (Livre de poche), un classique de la littérature policière, a été adapté au cinéma par H. Georges Clouzot en 1942. J'ai lu ce roman avec grand plaisir même si je connaissais la fin. A Londres, un assassin se cache au 21 Russel Square, où se trouve la pension Victoria qui accueille quelques individus plus ou moins recommandables et excentriques. Qui est celui (se faisant appeler Smith) qui commet ces crimes violents (7 en tout)? Il semble se jouer de la police. Par la même occasion, l'auteur nous interpelle, nous lecteurs, en donnant quelques clés pour découvrir le coupable. Je recommande ce roman de 180 pages écrit entre août 1938 et mars 1939.

Va chercher (Une enquête de Chet et Bernie) de Spencer Quinn (c'est le pseudo d'un écrivain célèbre de romans policiers qui vit à Cape Cod avec son chien Audrey) se présente comme un roman distrayant narré par un chien, Chet, qui a comme fidèle compagnon Bernie Little (détective privé, séparé de sa femme et père d'un petit garçon qui vit avec la maman). Chet n'aime pas les chats mais il adore se mettre à gauche du conducteur dans une voiture. Il a un bon odorat, mais oublie tout au fur et à mesure. Pour résumer l'histoire, Madison, une jeune fille, a disparu, sa mère demande à Bernie (spécialisé dans les personnes disparues) de la retrouver. Bien entendu, Chet (qui été recalé aux épreuves de sélection de chien policier) va aider Bernie et risquer sa vie à plusieurs reprises. On tremble quand il est près d'être euthanasié dans un chenil. Un deuxième tome de leurs aventures va bientôt paraître (le 16 février prochain), d'abord chez Calmann Levy (Va chercher est paru en Livre de poche).

A coups redoublés de Kenneth Cook (Editions Autrement) est un court (109 pages) roman très noir à la mécanique implacable. On sait dès le début qu'il y a eu un meurtre et le meurtrier est en train d'être jugé. Le récit est d'ailleurs ponctué par de courts extraits du procès où le juge, l'avocat et le procureur prennent la parole tour à tour. Quelle est la victime, quel est le meurtrier? Le suspense dure jusqu'aux toutes dernières pages. Je dévoilerais qu'un des responsables de ce qui arrive est un chat appelé Mol appartenant à un couple gérant d'un hôtel-bar discothèque en Australie (pas très reluisant, l'hôtel). Les principaux protagonistes de l'histoire comme Peter Verdon (travaillant dans un abattoir) ou Mick (le gérant) sont antipathiques, violents et surtout très bêtes (l'alcool bas de gamme fait des ravages). Tout ne pouvait que mal finir mais comment?

Féroces de Robert Goolrick (Editions Anne Carrière). Ce titre français "Féroces" convient bien à ce roman autobiographique à l'écriture dense (254 pages), narré à la première personne. C'est le roman d'une enfance fracassée. Il n'y a aucune respiration dans cette histoire, le lecteur est comme asphyxié. L'histoire des Goolrick, remplie d'amour et de désamour en même temps, c'est le portrait d'une famille "middle-class" américaine dans les années 50 (un père, une mère et trois enfants) où seules les apparences comptent. On ne parle pas à l'extérieur des secrets inavouables (qui sont pourtant nombreux). L'auteur ne nous épargne que peu de détails sur sa vie et celles des siens (inceste, dépression, auto-mutilation, folie, alcoolisme, maladie). Ce roman peut ne pas plaire à tout le monde. J'ai moi-même trouvé au moins un ou deux chapitres insoutenables. Mais l'écriture sauve tout.

5 février 2011

Poupoupidou - Gérald Hustache-Mathieu

Poupoupidou de Gérald Hustache-Mathieu ressemble à un bonbon fondant mais qui laisse un goût un peu acide au fond de la bouche, car l'héroïne du film, une certaine Martine Langevin qui a pris comme pseudonyme Candice Lecoeur (elle est, en effet, jolie comme un coeur) est déjà morte quand l'histoire commence. David Rousseau (Jean-Paul Rouve), écrivain en mal d'inspiration, se retrouve à Mouthe (ville la plus froide de France), dans le Jura, en Franche-Comté. Il apprend qu'une jeune femme, célébrité locale, a été retrouvée morte dans la zone franche qui sépare la Suisse de la France. Il décide de savoir ce qui est arrivé à Candice. Il est aidé en cela par un gendarme inconsolable de la mort de cette dernière. David Rousseau retrouve le journal intime de Candice, qui se compose de plusieurs carnets. De nombreux flash-back ponctuant le film donnent l'occasion d'admirer, en plus de son talent, les formes rebondies et attrayantes de Sophie Quinton, qui, de rousse, se transforme en jolie blonde. Des scènes restent en mémoire comme celle de la séance photo du calendrier des pompiers, ou celle de la présentation de la météo. Le film est un bel hommage réussi aux films américains des années 50 (comme All about Eve) et même ceux plus contemporains comme Barton Fink des frères Coen (la chambre d'hôtel et l'écrivain), C'est aussi une sorte de transposition d'une partie de la vie de Marilyn Monroe. Ce film, au scénario très original mais qui reste modeste, mérite toute votre attention. S'il passe par chez vous, allez le voir sinon attendez sa sortie en DVD.

2 février 2011

Pandore au Congo - Albert Sanchez Pinol

Pandore

J'ai acheté ce roman, attirée par le titre et la jolie couverture de l'édition de poche Babel. [C'est la première fois que je mets une couverture de livre dans un billet, j'ai décidé de le faire de temps en temps pour égayer mon blog]. Le résumé en 4ème de couverture a fini de me convaincre. Il s'agit du premier roman que je lis de cet écrivain. Pendant 450 pages, je me suis retrouvée en 1912-1914 entre le Congo et Londres. Tommy Thomson, jeune plumitif, nègre d'un nègre d'un nègre, se trouve engagé par un avocat londonien pour écrire l'histoire d'un de ses clients, Marcus Garvey, un gitan à la peau mate, détenu en prison en attente de jugement (il risque la pendaison). Il est accusé d'avoir assassiné les deux fils d'un duc anglais lors d'un voyage au Congo. Une partie du récit nous fait revivre ce périple où ces colons blancs (à la recherche d'or et de diamants) sont décrits sous leurs plus mauvais jours dans leur attitude envers les populations noires traitées comme des esclaves. Heureusement qu'un peuple souterrain, les Tectons (êtres à la peau très blanche, mesurant presque deux mètres et avec six doigts à chaque main), surgit de la terre. Nous sommes projetés dans de la pure science-fiction mais on y croit. Une Tectonne, Amgam, devient un personnage important de l'histoire. L'autre partie du récit narre le début de la guerre de 14-18, où Tommy Thomson est enrôlé à son corps défendant pendant un temps avant d'être démobilisé. Une galerie de personnages étonnants (dont une tortue sans carapace au doux nom de Marie-Antoinette) gravitent autour de lui dans la pension de famille où il a élu domicile. Sans dévoiler toute l'histoire qui tient en haleine jusqu'à la dernière page, je dirais qu'un scénario évoqué au début du roman (p.14), intitulé "Pandore au Congo", représente un résumé de tout ce qui s'ensuit. J'ai beaucoup apprécié l'écriture/la traduction de ce roman que je qualifierais d'exotique, et à l'histoire très originale.

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