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Le blog de Dasola
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30 octobre 2012

God bless America - Robert Francis "Bobcat" Goldthwait

Voici le deuxième film américain dont je voulais parler et qui m'a plu malgré quelques maladresses (on pourrait le sous-titrer "Mort aux cons"). Frank (Joël Murray, le frère de Bill), fraîchement divorcé (et père d'une gamine "à baffer" qui vit avec sa mère) ne supporte plus la médiocrité ambiante, surtout celle diffusée à longueur de temps à la télévision américaine, hautement abêtissante. Il vient de se faire virer manu militari de son travail après avoir été accusé de harcèlement par une femme à son travail: il avait eu le malheur de lui offrir des fleurs et de lui prêter un livre. Enfin, il vient d'apprendre qu'il a une tumeur incurable au cerveau. Tout cela l'amène à prendre des décisions radicales: il vole la voiture jaune de son voisin (un abruti avec femme et enfant), et se met à flinguer quelques personnes qu'il considère comme nuisibles, en particulier des spécimens vus à la télévision. Sur son chemin, il croise Roxy, une "post-adolescente" qui s'embête dans la vie et qui décide de le suivre dans son équipée. C'est une histoire où l'on rit beaucoup malgré le propos. Le message du film peut sembler simpliste (il est interdit aux moins de 12 ans) mais j'adhère. Le final est digne de Bonnie and Clyde. Un film que je conseille.

27 octobre 2012

Nemesis - Philip Roth / Les Bidochon sauvent la planète - Binet

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Nemesis n'est pas forcément le roman le plus marquant de Philip Roth (Editions Gallimard, 250 pages). Mais j'ai été intéressée par l'histoire de Bucky Cantor, jeune homme de 23 ans, athlétique, bon nageur mais souffrant d'une mauvaise vue. Responsable d'un terrain de jeux en plein air dans le quartier juif de Newark, dans la banlieue de New-York, pendant l'été chaud de 1944, Bucky enrage d'avoir été réformé alors que deux de ses copains sont partis combattre en Europe. Cependant, sur place, il va devoir faire face à un ennemi aussi retors. En effet, la polyomiélite se met à frapper les jeunes dont il s'occupe (j'ai appris par ce roman et en faisant des recherches que la polio est contagieuse et que seuls les humains l'attrapent) et apparaît plus tard quand il se retrouve dans un camp de vacances des Poconos en Pennsylvanie. Bucky se demande s'il n'est pas l'agent vecteur de la maladie. En 1944, on ne connaissait pas le virus de la maladie ni son mode de transmission, et bien sûr il n'existait aucun vaccin. Une fois encore, Philip Roth décrit très bien les conséquences de cette calamité sur la population. Entre désarroi et colère, la vie de Bucky sera changée à jamais, je ne vous dirai pas comment, ni pourquoi. L'écrivain nous trace un portrait plein de compassion de cette communauté juive frappée par la maladie. Un beau roman.

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Je voulais terminer avec une note plus gaie en évoquant brièvement le dernier album des Bidochon de Binet, le 21ème, Les Bidochon sauvent la planète (Fluide Glacial) [J'espère que vous connaissez tous Raymonde et Robert Bidochon]. C'est grâce au billet de Canel, que je remercie, que j'ai passé un quart d'heure de lecture très distrayante. Je recommande tout particulièrement la séquence "tri sélectif" où Robert et Raymonde se débattent à 3H du matin pour savoir dans quelle poubelle (ils en ont de quatre couleurs différentes) se jette tel ou tel déchet. (Note: à Paris, on n'a pas de poubelle marron pour les "déchets purs", sauf erreur de ma part). Une autre séquence est assez savoureuse: les ampoules basse consommation. Je peux vous dire qu'avec mon ami, on a beaucoup ri.

24 octobre 2012

Ted - Seth McFarlane

Voici un billet sur un des deux films américains vus coup sur coup que je ne conseillerais pas pour un jeune public bien qu'ils soient plutôt réjouissants (la chronique du second est à venir) [chroniqué le 30/10/2012].

A condition de faire abstraction de l'humour gras qui ponctue le film (personnellement, ça ne me fait pas rire), Ted de Seth MacFarlane est un film plutôt drôle dont le héros est un nounours en peluche qui pète, jure, drague (et plus si affinités), fume (pas des cigarettes), sniffe à l'occasion, conduit (mal) une voiture, etc. A l'âge de 8 ans, Johnny, qui n'avait aucun copain, a fait un voeu pour que son ours (cadeau du Père Noël) devienne son meilleur ami. Le voeu s'est réalisé et Ted animé. 27 ans plus tard, John Bennett (Mark Walhberg) vit toujours avec son ours, exerce un boulot qui l'ennuie (dans un magasin de location de voitures) et connait une jolie histoire d'amour depuis 4 ans avec Lori (Mila Kunis). La cohabitation avec Ted perturbe la vie du couple. Je ne vous décrirai pas toutes les péripéties de l'histoire, dont des rencontres avec l'acteur qui jouait "Flash Gordon" dans les années 60 et avec un père et son fils qui n'ont de cesse de kidnapper Ted (car c'est un ours célèbre). Sinon, il y a une scène mémorable au cours de laquelle on assiste à un pugilat homérique entre Ted et John dans une chambre d'hôtel qui se trouve complétement dévastée. L'animation de l'ours Ted est remarquable, on en oublie presque que ce n'est qu'un ours en peluche (auquel on s'attache très vite malgré tous ses défauts). Les spectateurs ont applaudi à la fin de la projection. C'est vraiment un film à voir.

21 octobre 2012

Et Nietzsche a pleuré - Irvin Yalom

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Ayant lu pas mal de critiques positives sur Et Nietzsche a pleuré (Livre de poche, 500 pages), je l'ai lu et me joins aux louanges. Une fois de plus, Irvin Yalom nous éblouit avec cette histoire qui se passe d'octobre à décembre 1882 à Vienne, en Autriche. On assiste à une confrontation (romancée) entre Friedrich Nietzsche et Joseph Brauer. Ce dernier est considéré comme l'un des fondateurs de la psychanalyse (Freud fut son disciple). Il vient de traiter un cas d'hystérie resté célèbre, celui d'Anna O., évoqué dans le roman. Nietzsche est sur le point de terminer sa liaison orageuse mais très chaste avec la très belle Lou Andréas Salomé (21 ans à l'époque) qui se partage entre lui et Paul Rée. De son côté, Joseph Brauer, très pris par son métier de praticien, s'interroge sur sa vie amoureuse avec sa femme Mathilde. Suite à une lettre puis à une rencontre avec Lou Salomé, Brauer accepte de rencontrer Nietzsche qui souffre d'horribles maux de tête et qui n'a pas encore écrit Ainsi parlait Zarathoustra. Une grande partie du roman relate les séances de thérapie entre Nietzsche et Brauer où le psychanalysé n'est pas celui qu'on croit. C'est intelligent et très accessible. Un excellent moment de lecture. Lire les billets d'eeguab et de Luocine.

18 octobre 2012

Dans la maison - François Ozon / Le magasin des suicides - Patrice Leconte

Voici deux films qui n'ont rien en commun l'un avec l'autre, que j'ai été voir tout dernièrement et dont je voulais parler.

D'abord Dans la maison de François Ozon encensé par la critique. Pour ma part, je m'attendais peut-être à autre chose par rapport au déroulement de cette histoire. Un élève, Claude Garcia, fraîchement arrivé dans un collège "pilote", écrit des dissertations sur la vie d'une famille (qu'il côtoie en donnant des cours de maths au fils de la famille). Il ménage le suspens en terminant chaque dissertation par "A suivre". Germain, le prof de français, lit cette prose à haute voix chez lui, sa femme étant une auditrice attentive. Responsable d'une galerie d'art contemporain, elle devine assez vite que Claude est peut-être dangereux voire pervers sous son visage d'ange. Germain, écrivain raté, s'attache plus au style des textes et trouve que Claude a du potentiel. Bien entendu, un grain de sable va tout faire exploser. J'ai noté le clin d'oeil du réalisateur à Fabrice Luchini (très bien) quand ce dernier est assommé dans une séquence par un gros exemplaire du Voyage au bout de la nuit de Céline (un des textes que Luchini a interprété sur scène). Kristin Scott Thomas et Emmanuelle Seigner sont aussi pas mal du tout. C'est l'arrière-plan de l'histoire qui est bancal avec des personnages caricaturaux, comme celui du père de famille épié par Claude. Pas mal mais pas génial à mon avis.

En revanche - et tant pis pour les mauvaises critiques lues et entendues - j'ai beaucoup apprécié Le magasin des suicides de Patrice Leconte. Adapté d'un roman de Jean Teulé que je n'ai pas encore lu, ce film d'animation nous fait rencontrer une famille pas banale, les Tuvache: Mishima, Lucrèce et leur trois enfants qui sont propriétaires d'un magasin où l'on trouve tout pour se suicider. Tout est fait "maison" ou presque. Parmi les trois enfants, le petit dernier fait figure de vilain petit canard car il est heureux de vivre et sourit tout le temps à la différence des deux autres. L'histoire est ponctuée de morceaux de musique et de chansons pas mal du tout (pour mes oreilles). J'ai passé un très bon moment et je n'ai pas boudé mon plaisir.

15 octobre 2012

14 - Jean Echenoz / L'oublié de la mémoire - Mickaël Mourot

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Après avoir lu quelques articles élogieux sur 14, le dernier roman de Jean Echenoz (Editions de Minuit, 124 pages), je me suis empressée de le lire (c'est un cadeau de mon ami). En peu de pages, Jean Echenoz recrée l'horreur de la guerre de 14-18 avec son talent habituel. Cela commence et se termine en Vendée. Pendant l'été 14, le tocsin annonça le début d'un conflit prévu pour durer deux semaines et qui s'éternisa 4 ans. Anthime et son frère Charles, issus de la grande bourgeoisie, sont mobilisés en compagnie de Bossis, Padioleau et Arcenel. Blanche attend le retour de deux d'entre eux. Echenoz en quelques traits de plume nous décrit la charge que portait les soldats (35 kilos avant qu'il pleuve), les rats, les poux, l'attente, les dégats des obus, le fait que les Poilus étaient face à l'ennemi, couverts de vermines et qu'ils étaient surveillés par des gendarmes pour qu'ils ne désertent pas. Pas mal de romans ont déjà évoqué cette terrible guerre. En voici un de plus, que je vous recommande absolument, et il se lit très vite.

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Note: ici, ta d loi du cine ("squatter" chez dasola) prend la plume.

Le billet de dasola (rédigé la veille pour le lendemain) me donne envie d'évoquer en quelques mots une bande dessinée ramenée de notre séjour à Verdun (achetée au Fort de Vaux, pour être précis), L'oublié de la mémoire, de Mickaël Mourot (YSEC éditions). Sous forme de "journal" illustré, elle dépeint la vie d'un des millions de soldats des tranchées, de 1915 à 1917. Et on y est assez loin du patriotisme de la propagande de l'époque. Bien qu'en noir et blanc, on n'est pas dans le style (ou le scénario) d'un Tardi, mais bien dans du "réalisme" du quotidien d'une histoire subie. Il n'est sans doute pas "neutre" qu'on puisse aujourd'hui l'acheter dans un tel "lieu de mémoire" que ce fameux Fort de Vaux. Lisez-le (même ailleurs).

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Cela me fait penser que le centenaire de la déclaration de guerre approche (moins de deux ans), puis ce sera celui de l'armistice (plus de quatre ans plus tard). Plus aucun poilu n'est vivant, il sera alors loisible que les Etats clament haut et fort la bêtise qu'ont représentée pour l'Europe ces millions de morts et ces milliards dépensés. On peut espérer que, dans notre Europe à vingt-sept, au début du vingt-et-unième siècle, cela ne se reproduira plus. Mais, dans ce même temps, en Asie, en Afrique...?

12 octobre 2012

César doit mourir - Paolo et Vittorio Taviani

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Le 17 octobre 2012 va sortir sur les écrans César doit mourir des frères Taviani que j'ai vu en avant-première. Récompensé de l'Ours d'or au dernier festival de Berlin, ce film dure 1H15 minutes. J'avoue que je ne savais pas trop ce que j'allais voir, j'ai plutôt aimé. Ce film permet de voir une libre adaptation de la pièce Jules César de William Shakespeare jouée par des détenus (condamnés à de lourdes peines) dans la prison de haute sécurité de Rebibbia près de Rome. On assiste à des répétitions et à des bribes de la représentation proprement dite. Différents endroits de la prison servent de décors. A part le début et la fin du film qui sont filmés en couleur (c'est réaliste pour les réalisateurs), tout le reste est en noir et blanc (irréaliste). Selon le dossier de presse, c'est un moyen pour les Taviani de se sentir plus libres, de s'évader, d'inventer. Dans ce milieu clos, les réalisateurs ont en effet le talent de nous faire croire qu'il n' y a pas de barreaux. Et pourtant, des plans d'ensemble de la centrale ponctuant le film nous rappellent les lieux où se déroule l'histoire. On oublie aussi que ce sont des détenus qui sont les acteurs d'un soir. Je vous laisse découvrir la manière dont les réalisateurs les ont choisis. Il semble que ces hommes, venus de différentes régions d'Italie, utilisent leur propre dialecte en jouant leur texte. J'ai regretté de ne pas mieux connaître l'italien pour apprécier ce fait. Toujours est-il qu'à la fin du film le détenu qui interprète "Cassius", emprisonné à perpétuité (enfin je crois), déclare devant la caméra "Depuis que j'ai connu l'art, cette cellule est devenue une prison". Allez voir ce film qui vous donnera envie (comme à moi) de (re)découvrir le texte de William Shakespeare.

9 octobre 2012

Killer Joe - William Friedkin / Ombline - Stéphane Cazes / Jason Bourne, l'héritage - Tony Gilroy

Voici trois films vu depuis les deux dernières semaines. J'en recommande deux sur trois.

En premier, donc, Killer Joe de William Friedkin que je ne conseille pas vraiment, car tout est glauque dans ce huis-clos où les personnages s'entre-déchirent physiquement et moralement. Les femmes sont plus malmenées que les hommes. J'aurais dû me méfier (au vu du titre) avant d'aller voir ce film qui est dans la lignée de Bug. Je pense qu'il faut prendre cette histoire de crime à l'assurance-vie au second degré. La conclusion du film est amorale et je me suis sentie très mal à l'aise devant certaines image. C'est outré et cela manque cruellement d'humour. J'aurais interdit le film aux moins de 16 ans (l'interdiction n'est qu'aux moins de 12 ans). J'ai poussé un "ouf" de soulagement quand le film s'est terminé (comme pour Bug).

En revanche, voici deux films que j'ai beaucoup appréciés:

D'abord Ombline de Stéphane Cazes où Mélanie Thiery crève l'écran en jeune détenue qui devient maman. On ne sait pas pourquoi Ombline se trouve derrière les barreaux d'une prison mais on la sent prête à tout pour garder Lucas, même à travailler au sein de la prison. Elle s'adoucit. La caméra suit Ombline au plus près. Elle est de tous les plans. Seule, la conclusion m'a parue un peu trop optimiste (selon moi) mais je vous garantis que vous ne pouvez pas rester insensible devant Ombline et son petit garçon Lucas, que l'on voit grandir pendant 18 mois en restant enfermé avec sa maman. 

Enfin Jason Bourne: L'héritage de Tony Gilroy, film trépidant qui bénéficie d'un acteur épatant, Jeremy Renner dans le rôle d'Aaron Cross. L'histoire n'a pas beaucoup d'importance. Je crois avoir compris qu'il s'agissait de tests "top-secret" sur des cobayes humains (Aaron Cross étant l'un d'eux). J'ai été scotchée à mon fauteuil devant des péripéties qui nous emmènent en Alaska puis plus tard Manille en passant par la Nouvelle-Angleterre. Rachel Weisz se défend bien en chercheuse scientifique. Ce film est un excellent divertissement et il n'est pas nécessaire d'avoir vu les trois volets précédents avec Jason Bourne (j'avais chroniqué le troisième ici).

6 octobre 2012

Lectures de vacances (septembre 2012)

Concernant les lectures que j'avais prévues pendant mes vacances, j'ai presque rempli mon contrat si ce n'est que je n'ai pas encore lu L'embellie de d'Audur Ava Olafsdottir [chroniqué le 02/12/2012]. En revanche, j'en lu un assez savoureux:

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Les vacances d'un serial killer (Pocket, 250 pages) de Nadine Monfils (une Belge qui vit à Montmartre) se passe au soleil (!) de la mer du Nord. Alfonse (surnommé Fonske) et Josette Destrooper s'embarquent avec leurs deux ados glandeurs et la grand-mère complétement azimutée. L'histoire loufoque n'a que peu d'importance mais Nadine Monfils a un style bien à elle. C'est parfois très cru et souvent drôle. A découvrir.

 

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Ouatann d'Azza Filali (elizad, 390 pages) est un roman qui se lit agréablement, mais j'avoue n'avoir pas compris le destin tragique d'un des personnages à la fin du roman. L'histoire se passe Tunisie en 2008. Ce pays en crise se trouve en proie aux magouilles en tout genre (collusion entre politique et pègre). L'écrivain nous fait rencontrer quelques personnages désenchantés dont Michkat, l'avocate à la recherche d'un nouveau travail (elle vient de démissionner du précédent); Rached, fonctionnaire sans idéal qui vit loin volontairement de sa femme et de ses jumelles; Naceur, ingénieur en bâtiment en partance pour un ailleurs hypothétique (il a un lourd passé). Sans oublier Mansour que je vous laisse découvrir. C'est aussi l'histoire de la maison d'un Français située au bord de la mer près de Bizerte. Cette maison recèle quelques pièces secrètes. Ce roman m'a fait découvrir un éditeur tunisien, elizad, et une femme écrivain, Azza Filali, qui est romancière et médecin.

 

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Au bon roman de Laurence Cossé (Folio, 450 pages) m'a été prêté par une de mes connaissances. Je la remercie. Au bon roman, c'est (mise en abyme) l'enseigne d'une librairie située à Paris dans le 6ème arrondissement. Les fondateurs de cette librairie, Ivan et Francesca, se sont donné comme credo de ne proposer à la vente que de bons romans et rien d'autre. Pour ce faire, je vous laisse découvrir comment la sélection est faite. Je ne vous parle pas de toutes les embûches dont ils sont victimes, eux et d'autres qui font partie du comité de sélection. Voilà un roman qui se lit comme un polar. Je vous le recommande rien que pour l'écriture. Mme Cossé a du talent (c'est le premier roman que je lisais d'elle).

 

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Je termine par Motel Blues, "mon" troisième Bill Bryson (Petite bibliothèque Payot, 390 pages), où notre chroniqueur voyageur nous décrit son périple aux Etats-Unis. Il a parcouru 22364 kilomètres en traversant tous les Etats continentaux sauf 10 (ce qui fait à peu près 30 états) en deux voyages. Son point de départ était bien entendu Des Moines (Iowa) où Bill Bryson est né. Je vous laisse découvrir les endroits découverts et les autochtones qu'il a croisés. Il est encore assez critique sur certains travers de son pays (en particulier le racisme entre blancs et noirs). Il n'aime pas par exemple le style de William Faulkner. Il s'est aussi arrêté dans la ville natale de John Wayne. Il apprécie enfin peu New-York (bouh). Mais je l'aime quand même (sacré Bill!).

3 octobre 2012

Monsieur Lazhar - Philippe Falardeau / Cherchez Hortense - Pascal Bonitzer

Comme je l'avais écrit dans mon billet "pause", je reviens sur deux films vus il y a un mois, - même si la "rentrée" des enseignants est déjà loin aujourd'hui.

D'abord Monsieur Lazhar d'un réalisateur québecois, Philippe Falardeau. Dans un collège à Montréal, Bachir Lazhar (arrivé d'on ne sait d'où) propose de remplacer, au pied levé, une jeune femme professeur qui s'est pendue dans sa salle de classe. Bachir Lazhar (formidable Fellag) se fait accepter par des élèves plus ou moins traumatisés, car c'est un bon professeur (j'aurais adoré avoir un prof comme lui). Mais Bachir n'est pas celui que l'on croit... Des secrets douloureux nous sont révélés. Les grands atouts de ce film sont sa sobriété, le jeu des acteurs (enfants compris) et j'ai apprécié d'entendre l'accent québécois. Un film vraiment à voir.

Quant à Cherchez Hortense de Pascal Bonitzer, ce film est agréable à voir pour plusieurs raisons, mais il n'est pas exempt de défauts. Côté positif, on a le plaisir de retrouver Jean-Pierre Bacri (en prof de civilisation chinoise pour managers pressés) au mieux de sa forme et Claude Rich (qui joue son père) savoureux dans un rôle de grand commis de l'état qui sait profiter de la vie. Et on sait qui est Hortense vers la fin du film. Damien marié à Iva (Kristin Scott-Thomas), metteur en scène de théâtre, a un fils (rebelle et insolent). Le couple enfoncé dans la routine va mal. Bien que ses relations avec son père soient très distantes, Damien se décide à aller le voir pour intercéder en faveur d'une jeune sans-papier (Isabelle Carré), à la demande d'Iva. Les scènes entre les deux hommes sont ce qu'il y a de mieux dans le film. En revanche, dommage que les personnages féminins soient sacrifiés. Elles ne font que fumer pendant tout le film, et pas grand-chose d'autre. Un film à voir si vous aimez Bacri et Rich.

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