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Le blog de Dasola
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anecdotes
7 juillet 2008

Jouer les touristes à Paris

Une fois de plus, c'est mon ami qui m'a sortie de ma routine de Parisienne, métro, boulot et ballades à pied. L'autre jour, flânant sous la Tour Eiffel (j'aime bien me promener vers le Champ de Mars), il a avisé un "Car rouge" à impériale à l'arrêt. Ni une ni deux, nous nous sommes renseignés auprès du chauffeur sur les tarifs et la durée du trajet. La promenade dure presque deux heures. Le circuit est rodé depuis quelques années déjà.
Pour une somme qui est supérieure à 20 euros, les touristes en goguette peuvent, pendant une ou deux journées, monter et descendre à des arrêts spécifiques, pour prendre les photos de rigueur, faire du shopping ou faire le tour du pâté de maison (si je peux m'exprimer ainsi). Pour le prix, ils ont aussi droit à un commentaire par audiophone énoncé en 5 langues. Bien évidemment, nous nous sommes installés au premier étage à l'air libre. Le départ se fait donc au pont d'Iena, au pied de la Tour Eiffel. L'étape suivante se fait aux Invalides (tombeau de l'Empereur Napoléon Ier oblige). Le car se dirige ensuite vers la Concorde après avoir traversé le Pont Alexandre III, le plus beau pont de Paris (dixit la voix dans les oreilles). De là, nous avons longé le musée du Louvre, côté Seine. De notre premier étage, on regarde et admire les monuments avec un oeil différent. J'ai pu découvrir la façade du plus grand musée du monde avec attention. Petit arrêt de rigueur à Notre-Dame (à l'heure où nous sommes passés, il y avait la messe diffusée sur grand écran). Puis nous revenons sur nos pas. On contourne l'Opéra de Paris et on s'arrête juste derrière l'édifice, pas loin des magasins des grands boulevards (je ne ferai aucune publicité). Avant de retourner au point de départ, on a remonté les Champs-Elysées avec le commentaire ad hoc. C'est intéressant de prendre conscience de ce que voient les touristes qui visitent Paris (ou, du coup, de penser à ce que nous ne voyons pas en suivant les balises des "parcours organisés" dans les capitales étrangères). On ne voit pas la Rive Gauche (Panthéon etc.), ni le Sacré Coeur ni l'Est Parisien, etc. Le parcours reste concentré sur des endroits intéressants, certes, mais où la notion de "shopping" est très présente. Il est vrai que le public des "bus rouges" est composé de touristes ne faisant pas partie d'un groupe.

Une autre façon, très touristique aussi, de voir Paris est de prendre le bateau. Mon ami, pour mon anniversaire (il y a déjà trois mois!), m'avait offert un dîner-croisière sur un long bateau couvert. Pendant deux heures, nous avons navigué sur la Seine entre le pont de Bir-Hakeim dans le 15ème arrondissement jusqu'à Bercy dans le 12ème. C'est une autre façon de voir Paris (par en-dessous, si je puis dire) puisque nous sommes au niveau de l'eau. Là, à la différence des bateaux-mouches, nous n'avons pas eu de commentaire mais comme c'était le soir, Paris "by night" tout illuminé vaut le coup d'oeil (même pour les Parisiens).

29 juin 2008

Silex taillé - XXIème s. après J.-C.

Mon ami m'a entraînée hier samedi 28 juin 2008 à une "journée Portes ouvertes" sur un chantier archéologique à quelques stations de métro de chez moi, dans le 15ème arrondissement de Paris. Rue Henry Farman, les archéologues de l'INRAP, intervenant en archéologie préventive avant la construction d'un centre de tri sélectif des déchets, ont pu "fouiller dans les poubelles" d'un campement provisoire de chasseurs-cueilleurs remontant au Mésolithique (9000 à 6000 avant J.-C.). Seuls les piliers de fondation de l'ancien bâtiment qui a été démoli ont perturbé le site. Sur ce chantier de fouilles débuté depuis février et qui se terminera fin juillet, la journée Portes ouvertes, annoncée par voie de presse, était prévue de 10 à 12 h et de 14 à 18 h. Arrivés à 11 h, nous avons découvert une longue queue d'attente. Mais finalement, ils prenaient des groupes de 30 personnes toutes les 7 minutes. J'ai entendu une archéologue se réjouir qu'il y ait tant de monde manifestant un intérêt pour ce patrimoine archéologique. Une fois à l'intérieur, nous passions d'archéologue en archéologue, chacun expliquant un aspect (contexte préhistorique, stratigraphie, méthodes de fouilles...). La première intervenante nous a expliqué qu'ils ont d'abord ouvert une tranchée pour le diagnostic, fouillé rapidement un niveau "premier âge du fer" (-800 -500 av. J.-C.), puis décapé près de la surface de cette fameuse couche mésolithique (la plus intéressante, seulement la 2ème fouillée en Ile-de-France) à la pelle mécanique, avant de réaliser des sondages d'un mètre carré chacun. Je me suis un peu ennuyée ensuite durant la partie stratigraphie (devant une paroi de terre marron-grise séchée): c'était un peu aride, je n'y voyais rien, l'intervenant ne parlait pas assez fort, c'était un peu l'anarchie. Je me suis dit après coup qu'il aurait pu décaper un peu la terre desséchée devant nous et rafraîchir la coupe à la truelle, on aurait sans doute davantage apprécié les différences de couches. Pour l'aspect "exemple de fouilles", deux jeunes femmes, à genoux, remplissaient de terre des seaux en plastique, après avoir décapé délicatement presque à la petite cuillère quelques décimètres carrés, pendant qu'une autre parlait, parlait, parlait... L'équipe a dégagé plus particulièrement quelques emplacement où la densité de "microlithes" (petites lames de silex destinées à des pointes de flèches) était plus importante. Ils ont trouvé des ossements, des coquilles d'escargots. Les trouvailles seront examinées plus à fond dans quelques mois. Mon ami, lui, a été fasciné par l'atelier final, où avaient lieu des démonstrations d'allumage de feu par frottement de bois, du lancer de javelot, de sagaie avec un propulseur, de tir à l'arc, le tout par un excellent intervenant, très pédagogue, attentif aux enfants qui se trouvaient dans l'assistance... Sa maîtrise du sujet, de l'oral, m'a fait repenser au guide de Bourges qui m'avait bien plu l'an dernier (cf. billet du 01/09/07). Pour en revenir à Paris, j'ai appris des choses intéressantes et que j'ignorais, mais, au bout de presque trois heures de station debout, je commençais à trouver le temps long, et le soleil à taper... J'ai "zappé" le dernier atelier, la taille du silex (il faut choisir des nuclei qui ne soient pas gélifs!). Et il y avait encore un groupe derrière nous! J'ai peur que les archéologues n'aient pas disposé des deux heures de coupure de repas qu'ils avaient prévu. En tout cas, je n'aurais pas voulu être à leur place, au printemps, sous la pluie et dans le froid, pour dégager ces mètres carrés et cubes de terre!

13 février 2008

Atelier d'écriture

Il y a quelque temps, j'ai vécu une expérience intéressante avec mon ami (mais je crois que je ne la retenterai pas de sitôt). Nous sommes partis à l'autre bout de Paris pour participer à un atelier d'écriture. Blogueuse depuis un an, vous pensez bien que j'étais curieuse d'apprendre (peut-être) quelques techniques qui pourraient me servir. L'écriture n'est pas un exercice facile. Je ne savais pas du tout comment cela se passait. L'expérience tentée, je me permets d'en faire état. Cet atelier se passe dans un café, une fois par semaine. Un écrivain est l'animateur en charge de l'atelier, et un responsable de l'endroit où se passe l'atelier participe à l'ensemble (lui-même rédige des articles dans un petit journal de quartier). Nous étions 8 (mon ami et moi compris). J'ai éprouvé dès le début un sentiment étrange vis-à-vis des participants. Les 4 autres personnes viennent depuis pratiquement un an mais sans que l'on sache pourquoi: pour le plaisir, pour un motif professionnel, que sais-je? En effet, mon ami et moi sommes les seuls à nous être présentés en indiquant que nous étions des néophytes. En ce qui me concerne, j'ai précisé que j'étais plus à l'aise avec une souris et un clavier d'ordinateur qu'avec un crayon. J'ai même parlé de mon blog. L'atelier dure 2h30. Au bout de la première heure, on nous a laissés écrire ce que l'on voulait pendant trois quart d'heure en s'inspirant ou non de petits papiers tirés au sort. Pour ma part, j'ai été inspirée par les mots que j'avais tirés au sort. Mais j'ai écrit des phrases sans articulation particulière et qui n'avaient surtout rien de personnel. Mon ami, lui, avait joué avec les lettres des mots pour en tirer des mots croisés. L'écrivain-animateur (gaucher comme moi) nous a dit pour sa part qu'il n'était pas arrivé à écrire. Après chaque lecture des textes, les auditeurs étaient invités à donner leurs impressions personnelles. Et alors là, je suis tombée un peu des nues. A part une dame qui a dit que les mots ne l'avaient pas inspirée, d'autres personnes avaient rédigé soit un chapitre d'un livre (une histoire très autobiographique), soit une historiette très triste (avec paraît-il rien de personnel), soit une confession d'un intime qui confinait à l'autoanalyse (la personne l'a écrite sans faire une rature). Il s'est avéré que cet atelier est plus un confessionnal qu'autre chose, ce jour-là en tout cas. J'étais presque mal à l'aise. Personnellement, je m'attendais à plus de fantaisie, à plus de ludique. Mon ami m'a fait une remarque qu'il a lue en son temps et que j'ai trouvée assez appropriée. Cela venait de quelqu'un qui parlait des cafés philo: on y arrive avec son problème, et on repart avec les problèmes de tous les autres. J'en aurai retenu en tout cas un mode d'expression sur lequel insistait l'animateur à chaque fois: quand on parlait de l'oeuvre d'un autre, ne pas la juger de manière "absolue" en disant "C'est [ceci ou cela]", mais "Je pense que c'est..." ou "A mon avis, ...", ou "Je trouve que..." (en marquant bien qu'il s'agit d'une opinion purement personnelle).

25 janvier 2008

Petit coup de chapeau amical...

... pour saluer le retour sur la Toile de M. Claude Le Nocher, qui était hébergé jadis comme moi chez aceblog, et dont le blog y a donc connu les mêmes soucis que moi (jusqu'au "scratch" final). C'était un des premiers blogs avec lesquels j'avais noué relation (visite, lecture, commentaire réciproques). J'y avais découvert deux livres lus avec plaisir (mes billets du 25/04/2007 et du 12/07/2007). Et bien, il re-naît courageusement sur over-blog. Il s'agit toujours d'un blog spécialisé sur les polars et la littérature "de suspense".

Extraits des couriels reçus:
"Bonjour à toutes et à tous !
Mon premier blog a "explosé". Renoncer ? Ce serait mal connaître la fierté d'un pur Breton. Je vous invite donc à découvrir ma nouvelle adresse blog (et à la référencer dans vos favoris) : http://action-suspense.over-blog.com/ (...). Cette nouvelle adresse sera toujours une source d'infos sur la Littérature Policière d'aujourd'hui (et un peu d'hier), avec des "coups de coeur" et autres articles divers. N'hésitez pas à le visiter et à la faire connaître autour de vous. (...).
Amitiés,
Claude LE NOCHER"

Tous mes voeux de bonne continuation pour l'année 2008 et les années qui suivront!

22 décembre 2007

Maigrir, dit-elle

L'approche des Fêtes et des agapes qui vont avec m'amène à sortir des sujets habituels de ce blog. Je constate, sur les blogs littéraires, une floraison de billets sur des livres de cuisine, voire des recettes plus appétissantes les unes que les autres (Miam, le pain d'épices de Dijon chez Béatrix). Et pourtant, il faudrait que je sois raisonnable! Malgré le programme que je suis depuis le mois d'avril chez Weight Watchers (marque déposée), je n'arrive plus à diminuer mon poids, qui joue au yoyo chaque semaine depuis quelques mois (à + ou - un kilogramme près). En tout cas, en parler avec mon ami m'a rappelé un film, Nous maigrirons ensemble de Michel Vocoret (1979), avec Peter Ustinov, que j'ai vu il y a bien longtemps. Je me souviens d'une scène hilarante où, avant de se peser, il enlevait sa montre. Je n'en suis quand même pas à ce point!
En attendant, je vous souhaite à tous de bonnes fêtes... en restant raisonnables côté table!

3 novembre 2007

Hommage au Kinopanorama

Je me souviens de cette très belle salle avenue de la Motte Picquet à Paris dans le 15ème arrondissement, qui a fermé il y a déjà quelques années (à mon grand désespoir), peu de temps après avoir été reprise par Gaumont. Chaque fois que je passe devant (je n'habite pas très loin), j'ai un pincement au coeur. J'aimerais bien savoir ce qu'"ils" en ont fait. A un moment donné, elle était devenu un endroit select pour des avant-premières ou je ne sais quoi. Et depuis plus rien. L'endroit semble abandonné (soupir).
Pour en revenir à l'âge d'or de cette salle avec un grand écran concave, l'attraction était de voir de longues queues de futurs spectateurs autour du pâté de maisons pour assister à des films en exclusivité ou à des reprises. Il fallait être dans les premiers spectateurs pour se mettre au fond ou au balcon car dans les premiers rangs, on manquait de recul et on n'appréciait pas les films projetés à leur juste valeur. C'est dans cette salle que j'ai vu West Side Story, Lawrence d'Arabie (avec prélude et entracte), Autant en Emporte le Vent (avec entracte), Ludwig (de Visconti). The Rose de Mark Rydell a tenu 9 mois. Pour Ludwig de Visconti, le film ressorti une année en plein été durait 4 heures avec un entracte. La salle n'avait malheureusement pas l'air conditionné et malgré les qualités de l'oeuvre, une douce torpeur nous avait tous envahis et au moment de l'entracte, les gens se sont rués dans les bars avoisinants pour acheter des boissons fraîches. Elle me manque beaucoup, cette salle qui m'a fait aimer le cinéma sur grand écran.

27 octobre 2007

Une parisienne, un jour de grève

Je vais passer pour une personne inconséquente en cette période agitée sur le front social, mais qu'est-ce que c'est agréable de vivre et de travailler à Paris, un jour de grève. Quel calme dans les transports en commun (plutôt rares), les quelques voyageurs ne semblaient pas stressés. On ne se bouscule pas pour monter ou descendre des rames. Les stations, surchargées en temps normal, sont vides. Il règne presque un certain silence, même les téléphones portables sont au repos dans les rames de métro qui d'habitude sont bondées. Le matin du 18 octobre, les gens étaient studieux et lisaient leur journal gratuit distribué à l'entrée des bouches de métro. Les magasins étaient peu fréquentés, on ne faisait pas la queue aux caisses (ce n'est pas bon pour le commerce). Dans la société où je travaille, les effectifs étaient réduits à la portion congrue, j'ai eu l'impression de venir un dimanche. Le soir du 18 octobre, j'ai trouvé après réflexion qu'un jour de grève à Paris peut être pénible, quand, au moment de rentrer chez soi, les lignes de métro ont encore réduit leur fréquence ou alors que le trafic est nul, que les usagers "poireautent" sur les quais entre 15 et 30 minutes sans que rien ne soit annoncé. A bout de patience, le piéton se décide à marcher, à prendre un "vélib", à faire de l'autostop, du roller, de la trottinette, de la moto, du vélomoteur. Parmi les cyclistes, on distingue aisément ceux qui n'ont pas trop l'habitude de ce moyen de locomotion. Et puis moi, fan de cinéma, j'aime aller à une séance en sortant du travail. Et bien, ce jour-là, je n'ai pas pu. Une collègue a été plus courageuse, elle est allée voir un film mais elle a mis une heure et demie à pied pour rentrer chez elle. Le lendemain, tout n'était pas encore rentré dans l'ordre. Ah, finalement, Paris, les jours de grèves, c'est bien un peu mais pas trop.

12 octobre 2007

Spectacle au Palais Garnier à Paris

Je suis allée récemment à l'Opéra de Paris - Palais Garnier en plein coeur de Paris pour assister à un ballet. Quand on vient du dehors, on est déjà ébloui par le grand escalier tout en marbre face à l'entrée qui mène dans les étages où se situent les foyers et la salle de spectacle proprement dite. Les foyers vastes et décorés servent à déambuler pendant l'entracte où la coupe de champagne est vendue 10 euros et le demi-verre de vin, 5 euros. La salle à l'italienne possède plusieurs niveaux dont l'orchestre, la corbeille, des loges, deux balcons et un poulailler. L'éclairage se compose entre autre d'un immense lustre suspendu au plafond, lui-même décoré par Marc Chagall en 1964. Quand je me suis installée à ma place dans une loge à 6 places, j'ai entendu un jeune couple, manifestement pas des habitués, très admiratifs devant la beauté de cette salle, maintenant dédiée principalement à la danse depuis la création de l'Opéra Bastille. Ce lieu, lui-même consacré à l'art lyrique, fait penser à un gros bunker, et n'a pas du tout le charme que dégage l'Opéra Garnier qui fait un décor de cinéma incomparable.

19 septembre 2007

Sudoku

J'ai découvert ce jeu, Sudoku, en même temps que tout le monde. Le sudoku, j'en fais quand je n'ai pas envie de lire dans les transports en commun, ou dans mon lit. Le nécessaire du parfait petit "sudokuiste" se compose d'un crayon à papier et d'une gomme. A force d'en faire, je me suis bien améliorée. Sudoku, c'est 9 grilles avec 9 cases par grille et 9 chiffres de 1 à 9 avec une solution unique par case. Ma technique est que pour chaque case, on élimine les chiffres les uns après les autres. Il en reste un, on l'inscrit. C'est comme dans Sherlock Holmes, c'est un jeu de déduction. Toutes les possibilités sont éliminées, il reste le probable. Plusieurs niveaux de difficulté existent : de débutants à diaboliques. La difficulté est fonction de combien et où les chiffres sont préimprimés. Il faut quand même se méfier, car si on n'y prend pas garde, on devient "accro". Mais bon, chacun fait ce qu'il veut.

18 septembre 2007

Cinéma - Hygiène mentale

Je connais quelqu'une, une dame plus toute jeune, qui, pour se changer les idées, était capable d'aller voir trois à quatre films dans la journée. Elle avait de gros soucis familiaux concernant la santé de ses proches. Travaillant à plein temps, elle prenait une journée de congés rien que pour aller dans des salles obscures. C'est à ce sujet qu'elle m'a parlé d'hygiène mentale. J'ai bien retenu cette expression. Depuis, j'ai moi-même subi des épreuves. Une fois, avant d'aller voir un être cher à l'hôpital dans une lointaine banlieue, je suis allée au cinéma, c'était le mois de novembre, le temps était gris et triste. Le film, dont je tairai le nom, se passait sous le soleil de Floride à Miami. Ce n'est pas un chef-d'oeuvre tant s'en faut mais qu'est-ce que cela m'a fait du bien! Pendant presque deux heures, j'ai oublié tous mes soucis et quand je suis sortie de la salle, je me sentais mieux, prête à affronter la suite. Rien que pour ça, c'est bien le cinéma!

11 septembre 2007

Nostalgie du travail en librairie

J'ai commencé ma vie professionnelle il y a tout juste 20 ans, en travaillant dans une librairie, aujourd'hui disparue, perdue dans une impasse du 12ème arrondissement à Paris. Cette librairie survivait grâce au fait qu'elle fournissait les élèves de France et d'ailleurs qui prenaient des cours par le CNED (Centre National d'Enseignement à distance). Elle était, je crois, la seule sur Paris avec une autre en proche banlieue. Je travaillais avec 4 autres collègues dans un local éclairé à la lumière électrique toute la journée. La seule lumière du jour venait d'un soupirail. A partir de juillet, il fallait que les stocks soient là pour faire face à la demande. C'était l'époque, bien avant Internet, où les colis de livres et de fournitures étaient envoyés contre-remboursement. Les gens payaient par chèque ou en liquide. Les commandes étaient passée par fax ou par courrier. La pénibilité du travail résidait dans la grande quantité de paquets à faire en un minimum de temps. C'était vraiment très dur. La gestion du stock n'est pas simple non plus. L'autre activité de la librairie était représentée par les commandes passées par des comités d'entreprises pour leur bibliothèque. J'en avais la charge. Et là, malgré les délais courts à respecter, moins d'une semaine, le travail était très intéressant. Je saisissais les commandes, les passais aux grands distributeurs par coursier et j'attendais les livres. A cette époque, j'ai beaucoup appris: comment travailler, comment m'organiser. J'ai découvert des petits distributeurs dont j'ignorais l'existence. La commande soldée, une fois par semaine, le mercredi, un transporteur venait prendre livraison des cartons de livres (certains faisaient + de 20 kilos). Et le cycle recommençait. J'ai travaillé un an et demi dans cette librairie jusqu'à sa fermeture définitive car elle accusait un déficit financier et la directrice a "jeté l'éponge". C'est à ce moment-là que j'ai pris conscience que tenir une librairie n'est pas une sinécure. On est très mal payé mais le boulot est passionnant quand on aime l'objet livre. Mon grand regret est de ne pas avoir ouvert une librairie. C'est difficile d'en vivre à moins de le faire par plaisir.

30 août 2007

Places préférées dans une salle de cinéma

Ce n'est pas si simple que cela en a l'air de définir ce qu'est "une bonne place" au cinéma. Je connais des gens qui veulent toujours être au fond de la salle, loin de l'écran. On rentre ensemble, et on se sépare, car ce n'est pas ma position favorite. Je n'aime pas être trop près de l'écran non plus, car cela me fait mal aux yeux. Lorsque je vais seule voir un film, je me mets plutôt de préférence au milieu de la salle, et tout bonnement au centre (s'il y reste de la place!). Par contre, que cela peut être agréable de se nicher sur deux sièges tout à fait sur le côté, entre le mur et l'allée, sans voisins proches... On est tout à fait tranquille pour faire ce que l'on veut, même jeter un coup d'oeil sur l'écran de temps en temps. Dans certaines grandes salles, c'est un écran de TV qui informe en temps réel qu'il reste encore 20... 10... 5 places. On sait alors qu'on sera collé à l'écran! Dans les salles d'art et d'essai, c'est la longueur de la queue qui vous donne l'information. Que c'est frustrant de s'entendre dire, alors que la personne qui vous précède vient d'entrer: "c'est fini, il n'y a plus de place!". Et tout cela, parfois, pour une minute de plus ou de moins... Inversement, il m'est arrivé, une fois, de retenir 4 sièges à moi toute seule en attendant des connaissances pour lesquelles j'avais été chargée de le faire. J'avais éparpillé mon sac, mon parapluie, et ma veste... Et je les ai attendus près d'une demi-heure, ils sont arrivés juste avant le film. Ils se sont assis sans discuter à l'endroit que j'avais choisi.

16 juillet 2007

Le pépin perdu et retrouvé

L'autre jour, j'ai bêtement oublié mon parapluie (mouillé) dans la salle de cinéma où j'étais entrée. Je n'y ai pas fait attention à la sortie (il ne pleuvait plus - ah ce temps inconstant!). Le lendemain, je suis retournée candidement au cinéma demander s'ils ne l'avaient pas retrouvé. Un charmant jeune homme a posé la question à son talkie-walkie. Une voix hachée à l'autre bout a mis du temps à répondre qu'elle l'avait. La voix, celle d'une femme, a continué en disant de venir le chercher. De nouveau, l'homme charmant m'a indiqué que la dame et le pépin attendaient devant une porte sous un escalier. Je n'ai pas vu immédiatement ni la porte ni la dame, à cause d'un angle de mur, mais un bras qui tenait ledit pépin. Je me suis approchée et il aurait fallu voir l'air dégoûté avec lequel la dame m'a tendu mon pépin : à bout de bras, presque comme si elle le tenait avec des pincettes, sans un sourire avec un air d'ennui profond. Et pourtant il est beau et pas encombrant mon pépin! Bleu turquoise et pliant. Qu'est-ce qu'elle lui trouvait? Je crois qu'elle a vraiment joué à ce que mes collègues de bureau appellent, entre elles, "faire la pétasse".

10 juillet 2007

Billet de bonne humeur : en attendant le Christ...

Lundi 9 juillet, je me suis préparée à aller voir, dans le cadre du Festival Paris Cinéma, toujours au cours de la rétrospective des films de Francesco Rosi [cf. mon billet du 07/07/07], Le Christ s'est arrêté à Eboli (1979) d'après un récit de Carlo Levi. La séance était prévue à 21h avec une introduction d'une "docteur ès cinéma". La présentation faite devant une salle archi-comble, les lumières s'éteignent, un vague son haché est audible, et puis plus rien. De nouveau, la lumière. Incident technique nous dit une dame, le projectionniste s'affaire. 5 minutes puis 10 minutes se passent, rien n'arrive. Et ne voilà-t-il pas qu'une des spectatrices nous communique assez fort que Carlo Levi était le frère de Primo Levi. "Mais pas du tout" répond un charmant et jeune Italien, une rangée devant moi. Carlo et Primo Levi, originaires de Turin, n'étaient que des cousins très éloignés. Et cet Italien, lui-même, est natif d'un village très proche de celui qui ne s'appelle plus Eboli mais Uliano ou quelque chose d'approchant dans la province de Basilicate. Comme le monde est petit. Une autre spectatrice prend la parole disant qu'elle avait hâte de revoir le film pour admirer les paysages qu'elle avait vus en vrai à une époque. Une ambiance bon enfant s'installe. Et pendant ce temps-là, toujours pas de film, un technicien était en train de faire du dépannage par téléphone. Quelques spectateurs impatients sont quand même partis, mais pas tant que cela. Au bout de 35 minutes, l'obscurité s'est faite et le film a enfin commencé vers 21H45. Il dure 2H30. Je suis sortie du cinéma à minuit et quart. C'est beau d'aimer le cinéma et de partager un bon moment avec des passionnés mais cela prend du temps !

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