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cinema sud-coreen
23 janvier 2010

Une vie toute neuve - Ounie Lecomte - Films vus pendant la 1ère quinzaine de janvier 2010

Je voudrais commencer par une observation. Au moment où le générique de fin du film Une vie toute neuve a commencé, une dame à côté de moi était en larmes, et moi-même j'avais la gorge serrée. On venait de suivre, pendant plus d'une heure et demie, l'histoire d'une petite Coréenne de 9 ans, Jinhee, abandonnée par son père. Et l'histoire que la réalisatrice nous raconte, c'est la sienne. Cela se passe en Corée en 1975. Après avoir été laissée par son père dans un orphelinat tenue par des religieuses, Jinhee est certaine qu'il va revenir la chercher: son papa ne peut pas l'avoir abandonnée. Jinhee se fait tout de suite remarquer car elle reste en marge des autres. Quand des familles adoptives se présentent, elle ne sourit pas, elle reste mutique. Elle a des accès de colère et de violence (elle casse les poupées de ses petits camarades). Néanmoins, une fille plus grande qu'elle, âgée de 12 ans, arrive à s'en faire une amie. Elles recueillent un petit oiseau blessé. Le film est une suite de scènes inégales mais on ne peut pas rester insensible à la jeune actrice qui joue Jinhee, personnage avec un mélange de douceur, d'obstination et de caractère bien trempé qui ne pleure qu'à une occasion, quand elle explique à un médecin pourquoi son père l'a abandonnée (elle se sent coupable). C'est le plus long texte qu'elle ait à dire. Une autre scène nous émeut, quand elle veut s'enterrer dans la terre et disparaître comme le petit oiseau blessé (qui est mort entretemps) dont elle ne retrouve plus le cadavre. A la toute fin du film, on sait que la vie de Jinhee va changer: elle va se retrouver dans une nouvelle famille, parler une nouvelle langue (le français), et vivre dans un nouveau pays (la France). C'est la première fois, je pense, que l'on traite l'adoption du point de vue d'un enfant. Et c'est le côté bouleversant de l'histoire. Dans le dossier de presse, la réalisatrice française d'origine coréenne, Ounie Lecomte, explique qu'elle a situé son récit en 1975, car, de nos jours, il n'y a plus d'adoption d'enfants de cet âge. Le film est une coproduction franco-coréenne entièrement jouée en coréen (même si la réalisatrice ne le parle pas). Si le film est projeté par chez vous, allez le voir.

19 juin 2009

The Chaser - Hong-jin Na

Grâce à l'opération "séances de rattrapages" de mon cinéma d'Art et d'essai favori (Le Lido à Limoges pour ne pas le nommer), j'ai enfin vu le film sud-coréen, The Chaser, dont Shin a dit le plus grand bien. Je le rejoins totalement dans son enthousiasme. Ce film noir (âmes sensibles s'abstenir) se passe presque entièrement de nuit à Séoul. Joong-ho, un ancien flic  devenu un proxénète moyennement prospère, s'interroge sur la disparition très récente de certaines de "ses filles" et de l'argent par la même occasion. Comme dit Shin, c'est l'anti-héro par excellence. Personnellement, malgré son "métier" peu recommandable, je ne l'ai pas trouvé antipathique. Et il se trouve qu'il se prend d'affection pour la petite fille de la dernière disparue. Assez vite, on connaît tout de l'horrible vérité: il y a un tueur qui ne craint rien ni personne. C'est un homme jeune d'aspect banal (d'ailleurs j'ai cru au début qu'il n'était qu'un simple "rabatteur") qui agit seul dans une grande demeure vide où la salle de bain immonde sert de lieu pour perpétrer des meurtres. Je vous épargnerai les détails quant au modus operandi. Quand ce tueur est arrêté par hasard, nous sommes dans le premier tiers du film, il avoue tout: c'est-à-dire avoir tué au moins 12 personnes. En revanche, comme les policiers n'arrivent pas à lui faire dire où il habite, ils ne peuvent rien contre lui puisqu'ils n'ont pas de cadavres. Il est relâché au grand désespoir du proxénète (qui retrouve ses réflexes de flic). La police ne veut pas être accusée de commettre une bavure. Une course-poursuite au sens propre et figuré s'engage entre Joon-ho et le tueur. Pendant ce temps, la dernière victime, que l'on croyait morte, parvient à s'échapper de la maison du crime. Jusqu'au bout, la peur est palpable: qui, du tueur ou du l'ex-flic, va réussir? La fin est terrible mais logique. Vraiment un grand film d'un réalisateur que je ne connaissais pas, et qui est haletant pendant les deux heures qu'il dure, sans un temps mort.

27 septembre 2008

Films vus et non commentés depuis le 29/07/2008

Comme billet pour mon retour, je fais dans le "pas très récent" mais je tenais à parler des trois films ci-dessous vus il y a un certain temps.

D'abord, La soledad de Jaime Rosales. Certains blogueurs ont aimé (Ffred, PierreAfeu). La soledad (solitude) trace deux beaux portraits de femme, une jeune et une plus âgée, qui ne se connaissent pas, confrontées, l'une à la mort de son fils, et l'autre à la maladie de sa fille. Tout le film est en plans fixes avec des "split screen" par le milieu de l'écran. J'ai été touchée par ce film sans aucun pathos, pas forcément facile de par sa conception, mais certaines scènes sont inoubliables, par exemple, la dernière qui est un bon résumé du titre: on meurt dans la solitude même en ayant une famille proche.

Dans My name is Hallam Foe de David Mackenzie, Jamie Bell qui jouait dans Billy Elliot (de Stephen Daldry en 2000) a bien grandi. Il interprète Hallam, jeune homme perturbé suite au décès de sa mère. Il accuse sa belle-mère (la toujours jolie Claire Forlani) de l'avoir tuée. Cela se passe en Ecosse, d'abord dans la grande demeure familiale avec un petit lac (dans lequel la mère s'est noyée) puis à Edimbourg (dont j'ai toujours entendu parler en termes flatteurs, et ce film conforte mon envie d'y aller). Le "vilain" défaut d'Hallam est de "mater" les gens souvent dans des situations très privées. Il avait commencé avec son père et sa belle-mère et il continue cette coupable activité avec la charmante DRH (qui ressemble de façon frappante à sa défunte mère) qui vient de l'engager dans l'hôtel de luxe où elle travaille. Son expérience de la ville va permettre à Hallam de mûrir. Film léger mais qui ne m'a pas laissé beaucoup de souvenirs.

100ème film (argument publicitaire!) du réalisateur d'Ivre de femmes et de peinture (Im Kwon-Taek), Souvenir (Cheonnyeonhak) rend hommage au Pansori, poème traditionnel chanté coréen accompagné par le tambour. Il faut tout de suite dire que nos oreilles occidentales ne sont pas familiarisées avec les sons que l'on entend dans le film. C'est à la limite du discordant (enfin en ce qui me concerne). L'histoire commence en 1956 et se termine en 1982, un homme professeur de chant enseigne son art, avec sévérité, à sa fille adoptive Song-hwa, et le tambour à son fils adoptif Dong-ho. Les temps sont durs, le trio vit dans la misère en allant d'un village à l'autre. Devenu adulte, Dong-ho quitte son père et sa demi-soeur pour vivre sa vie (il se marie et a un fils). Song-hwa continue son apprentissage de chant mais elle devient aveugle. Les années passant, Dong-ho, qui est amoureux depuis toujours de Song-hwa, part à sa recherche. Ils n'arrêtent pas de se retrouver et de se perdre. L'actrice coréenne a des mains et des dents magnifiques. Elle a un côté aérien qui donne toute la beauté au film.

(à suivre) >>                                                                                        

<<  (billet précédent dans la série "films vus et non commentés")

11 mars 2008

Films vus et non commentés depuis le 8 décembre 2007

Je poursuis ma série de films pour lesquels je n'ai pas envie de faire un billet (1).

La guerre selon Charlie Wilson de Mike Nichols avec Tom Hanks, Philip Seymour Hoffman et Julia Roberts.
Je m'attendais à mieux avec une telle distribution. Le film semble être une satire mais je n'ai pas ri une minute.

Le Tueur de Cédric Anger avec Grégoire Colin, Gilbert Melki et Mélanie Laurent. Le sujet m'a rappelé, pour ceux qui connaissent, le scénario de Mort à l'arrivée (D.O.A.). La victime a payé le tueur pour se faire tuer. Je l'ai vu pour Grégoire Colin qui a une carrière atypique dans le cinéma français. Regardable.

Into the wild de Sean Penn : et oui, je n'en fais pas un billet à part entière. Je suis peut-être un peu vieille mais l'histoire m'a laissée indifférente. Ce jeune homme, diplômé, qui a tout pour réussir avec une vie toute tracée, une soeur qui a l'air de bien l'aimer... Tout cela pour en arriver à mourir en Alaska, au milieu de nulle part dans un vieux bus, d'un empoisonnement en mangeant des racines de pomme de terre toxiques qu'il a confondues avec d'autres parce qu'il avait mal lu une note dans un livre. Il avait très faim.

Notre univers impitoyable de Léa Fazer est une réussite grâce à un scénario bien ficelé. Un jeune couple, Margot et Victor, travaille dans un cabinet d'avocats dans lequel un des associés meurt. Tout le film est basé sur deux hypothèses: admettons que ce soit Margot qui devienne associé et tout ce qui en découle; au contraire, admettons que Victor soit pris comme associé, et là aussi, nous avons toutes les conséquences qui peuvent survenir. La réalisatrice qui est aussi la scénariste a su très bien, et avec légèreté, dérouler et alterner les deux hypothèses. Le tout est enlevé. On passe un bon moment.

Le roi et le clown de Jun-ik Lee : film coréen qui se passe en 1504 sous le règne d'un roi de la dynastie qui a gouverné la Corée pendant 5 siècles. Nous faisons la connaissance de deux comédiens itinérants (dont l'un qui est certainement castrat joue les rôles féminins). Ils se retrouvent à Séoul après avoir fui un village. Par un concours de circonstances, ils se produisent (avec quelques autres) devant le roi, et arrivent à le faire rire. Dans le cas contraire, ils auraient été condamnés à mort pour s'être moqués de lui. D'après ce que j'ai lu, c'est l'adaptation d'une comédie musicale. Dans la salle où je l'ai vu, de nombreux spectateurs riaient beaucoup. Moi, malheureusement, pas du tout. Je n'ai pas "accroché" du tout à cette histoire qui m'a ennuyée. Et pourtant, le sujet m'avait paru prometteur. Dommage.

(1) ... films vus depuis le 8 décembre deux mille sept (et non 2008 comme marqué par erreur en titre et relevé malicieusement par Malaurie ci-dessous).

25 octobre 2007

Secret Sunshine - Lee Chang-Dong

Le titre original du film est Myliang du nom de la ville de Corée où se passe le film. Ce mot Myliang veut dire (en idéogrammes!) Ensoleillement secret (Secret Sunshine). C'est l'héroïne du film qui donne cette explication. L'histoire commence par l'arrivée en voiture de Séoul de Shin-Ae et son petit garçon. Elle a décidé de venir  s'installer dans la ville natale de son mari décédé récemment dans un accident de voiture. Elle doit trouver des élèves car elle donne des cours de piano. Mais on entend très peu de piano. En revanche, une tragédie la frappe. Son petit garçon est enlevé et tué car on la croit plus riche qu'elle n'est. L'heure et demie qui reste (le film dure 2h20) nous raconte comment cette femme Shin-ae désespérée trouve d'abord un soulagement grâce à la religion. Puis peu à peu, à cause d'un facteur déclenchant, elle sombre dans la dépression et tente de se suicider. Le film est assez éprouvant à voir mais surtout pénible à écouter. Quand les acteurs (trices) pleurent ou crient, la langue coréenne n'est pas agréable à entendre. C'est très geignard. Vu le sujet, on devrait être bouleversé. J'ai été surtout contente quand le film s'est terminé sur un plan fixe de cheveux coupés qui s'envolent.

29 avril 2007

Le Vieux jardin - Im Sang-Soo

5ème film du réalisateur sud-coréen Im Sang-Soo (je n'ai pas vu les 4 autres et je le regrette), le Vieux jardin est une magnifique histoire d'amour entre un jeune militant socialiste et une jeune femme, professeur de dessin et dessinatrice elle-même. Pour fuir, suite à une manifestation contre le régime politique en place au tout début des années 80, l'homme, Hyun-woo, trouve refuge dans la montagne proche de Séoul chez la jeune femme, Yoon-hee. Ils s'aiment mais lui ne tarde pas à repartir et, étant recherché par la police, il est arrêté. Il passera 17 ans en prison avant d'être libéré, mais plus rien ne sera comme avant. Yoon-hee sera décédée dans l'entre-temps d'un cancer. En revanche, elle a eu une fille. Quand le film débute, Hyun-woo vient juste d'être libéré. A partir de là, l'histoire est une alternance de retour de arrière et de ce qui se passe de nos jours. Les paysages de montagne et de lac, sublimés par une belle photo, contrastent avec la dureté des événements de l'époque à Séoul. Beaucoup d'opposants au régime ont été victimes de répression et certains se sont immolés par le feu : impressionnant. Mais le film n'est jamais larmoyant. On pourra émettre une remarque sur le fait que l'acteur principal fait très gravure de mode, même après 17 ans de prison, excepté les cheveux gris. Ceci mis à part, je conseille le Vieux jardin pour ceux qui veulent découvrir une certaine qualité de cinéma venue d'ailleurs. 

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