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Le blog de Dasola
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cinema americain
5 novembre 2014

The November Man - Roger Donaldson

Je suis allée voir The November Man (L'homme de novembre) sorti le 29 octobre 2014 car j'aime ce genre de film d'action qui lorgne du côté de James Bond. Je n'ai pas été déçue (mon ami non plus), d'autant plus que le personnage principal est incarné par Pierce Brosnan (pas mal du tout) qui interpréta au moins quatre fois l'agent 007. J'apprécie aussi le réalisateur, que la jeune génération ne connaît pas forcément: Roger Donaldson a réalisé entre autres un excellent thriller que je vous recommande, Sens Unique (No Way out, 1987), avec Kevin Costner et Gene Hackman. Pour en revenir à The November Man, Devereaux (Pierce Brosnan), ex-agent de la CIA à la retraite, reprend du service. La femme qu'il aimait, une Russe nommée Natalia, est assassinée. Elle avait réussi à s'emparer de photos compromettantes qui pourraient nuire à un futur haut dirigeant russe. On trouve tous les ingrédients d'un film haletant sans temps mort. Il n'y a pas de ralenti, d'effets spéciaux, mais quelques scènes spectaculaires. C'est du brut(al). les morts sont nombreux et Devereaux montre ses talents tout azimuth. L'action se passe essentiellement à Belgrade. Jusqu'au bout, on se demande qui est le "méchant" de l'histoire qui n'est pas celui que l'on croit. Olga Kurylenko (ex-James Bond Girl dans Quantum of Solace) se défend bien, en particulier face à Alexa, une tueuse redoutable. Un bon film de genre. Lire le billet de Wilyrah qui a plutôt aimé.

31 octobre 2014

Magic in the Moonlight - Woody Allen / Le juge - David Dobkin

Voici deux films vus la semaine dernière.

J'ai trouvé le dernier Woody Allen, Magic in the Moonlight, assez mineur, on ne trouve pas la magie annoncée dans le titre, sauf dans la première séquence où Colin Firth, méconnaissable en grand magicien chinois, fait quelques tours sur une scène de music-hall. Quand il se démaquille, il redevient Stanley, un homme dont la réputation est de démasquer les faux médiums. C'est d'ailleurs la mission que lui confie Stanley Burkan, un de ses amis. Stanley doit déceler l'imposture d'une jeune femme appelée Sophie (accompagnée de sa mère). Sophie ,qui loge chez une mère et son fils dans une villa de la Côte d'Azur, semble montrer des vraies dispositions à la voyance. En tout cas, Stanley, pour une fois, est prêt de le croire. Il faut dire qu'il est tombé amoureux de Sophie. C'est un film aussi léger qu'une bulle de savon avant qu'elle n'éclate. On a connu Woody plus inspiré. Mais j'ai apprécié la fin, et Colin Firth et Emma Stone forment un couple charmant.

Je passe maintenant au film Le juge de David Dobkin que je suis allée voir pour Robert Downey Jr (et aussi parce que j'apprécie les films de "prétoire et de plaidoirie"). Hank est un avocat très doué. Il vit à Chicago avec sa fille et sa femme. Il est sur le point de quitter cette dernière. Hank Palmer (Robert Downey Jr) a deux frères et surtout un père, Joseph (Robert Duvall), procureur dans une petite ville de l'Indiana depuis 40 ans. Hank, qui est plus ou moins brouillé avec sa famille, renoue avec le passé à l'occasion des funérailles de sa mère. Il va se charger de la défense de son père, qui est accusé d'avoir renversé et tué un homme. Joseph Palmer est un vieux monsieur gravement malade qui n'a pas pardonné la désertion de son fils. Les rapports houleux entre le père et le fils sont constants pendant le film qui dure plus de 2H. Ce n'est pas un chef-d'oeuvre, mais j'ai aimé la confrontation entre les deux Robert.

24 octobre 2014

Le labyrinthe - Wes Ball / Balade entre les tombes - Scott Franck

Comme j'étais très moyennement tentée d'aller voir Mommy de Xavier Dolan (mon masochisme a des limites), je suis allée voir deux films, pas forcément des chefs d'oeuvre, mais qui m'ont fait passer un bon moment.

Je commence avec Le labyrinthe que j'ai vu avec mon ami. Comme Hunger Games d'après Suzanne Collins, il s'agit de l'adaptation du premier tome d'une trilogie écrite pour les adolescents. L'écrivain s'appelle James Dashner (les livres sont parus en français chez Pocket Jeunesse). La trilogie est donc composée par Le Labyrinthe, La Terre brulée et Le Remède mortel. Dans un futur indéterminé, Thomas, âgé d'une vingtaine d'année, est l'avant-dernier arrivant dans un endroit étrange, en plein air, cerné d'un grand mur de plusieurs dizaines de mètres de haut qui forme un quadrilatère. A un endroit précis, tous les jours, un panneau dans le mur pivote et laisse entrevoir un chemin fait de béton. Il s'agit du début d'un labyrinthe plein de dangers mortels. Thomas fait partie de la trentaine (environ) de garçons retenus prisonniers. Certains sont là depuis 2 ou 3 ans sans espoir d'évasion. Thomas est celui qui va faire accélérer les choses pour trouver une solution de sortie. J'ai trouvé le film sans prétention, plutôt bien fait. Le Labyrinthe est impressionnant et les "griffeurs", qui peuvent faire penser à un croisement d'Arachne avec Alien, font assez peur. Comme mon ami, on attend la suite avec intérêt. D'ailleurs, mon ami a réservé les romans en bibliothèque.

Je passe à un film policier, Balade entre les tombes (le titre m'a attirée). Entièrement filmé à Brooklyn, New-York, cette adaptation d'un roman qui porte le même titre en français écrit par Lawrence Block ne m'a pas déçue (je n'ai pas lu le roman). Cela vient d'être réédité dans la série noire chez Gallimard. Matt Scudder, ancien policier qui a démissionné, est devenu détective privé. Il est engagé par un trafiquant de drogue. Ce dernier veut découvrir qui a kidnappé et tué sa femme (elle a été découpée "façon puzzle"). Scudder, qui fait partie des alcooliques anonymes, trouve une aide providentielle en la personne d'un jeune garçon noir qui aime lire et passe ses journées en bibliothèque. C'est un film d'ambiance. La fin est saignante. Liam Neeson qui joue Matt Scudder est pas mal du tout. Un polar honnête. La salle où j'ai vu le film était complète. Lire le billet d'Alex-6.

 PS: Peut-être irais-je voir tout de même Mommy ce week-end? Pas sûr. [finalement, chroniqué le 25/11/2014]

12 octobre 2014

Gone girl - David Fincher

Avant de vous faire un petit compte-rendu sur mon voyage en Andalousie où le soleil était de la partie, je voudrais évoquer un film que j'avais vu en avant-première.

Je me réjouissais d'avance: le réalisateur David Fincher (que l'on ne présente plus: Seven, Alien 3, The Game, Zodiac, etc.), + une adaptation de Les apparences, un thriller de Gillian Flynn (pas lu) qui est un best seller international. Le film Gone Girl fut une déception en ce qui me concerne.

Je reconnais que la réalisation est fluide, rien à dire de ce côté là. David Fincher est très doué. Mais c'est l'histoire (dont je ne vous dirai rien) qui me pose problème. Elle m'a mise très mal à l'aise. Après une première heure très réussie, un retournement de situation que je vous laisse découvrir fait basculer le film dans une atmosphère malsaine avec des moments de démence pure (sans que l'on sache le pourquoi du comment). L'ensemble manque de subtilité à l'image d'une scène "gore" inutile qui vire au grotesque. Nick Dunne, le mari (Ben Affleck, un peu terne), change de statut: de bourreau qui trompe sa femme et est soupçonné de meurtre, il devient la victime d'une machination infernale orchestrée par son épouse "disparue" Amy (Rosamund Pyke, qui fait une interprétation d'anthologie). Personnellement, j'ai trouvé ce film misogyne. J'ajouterais qu'en arrière-plan, la critique que fait Fincher sur la société du spectacle manque d'épaisseur. Gillian Flynn qui a écrit le scénario a changé la fin par rapport au roman. Je me demande ce que cela donne. Le film dure 2H30. C'est un peu long surtout vers la fin. Cela n'empêche pas qu'il va certainement avoir du succès. Lire les billets d'Alex-6, de Wilyrah et Wolvy28.

17 septembre 2014

Un homme très recherché - Anton Corbijn

Ce mercredi 17 septembre 2014 sort en France un film d'espionnage avec du suspense comme je les aime: Un homme très recherché, réalisé par Anton Corbijn (The American). Le scénario du film est une adaptation d'un roman de John Le Carré. C'est l'occasion de voir le très regretté Philip Seymour Hoffmann dans un de ses derniers rôles. Il est magistral comme tous les acteurs qui l'entourent. Il interprète Günther Bachmann, un membre des services secrets allemands. En 2012, plus de 10 ans après les événements du 11 septembre, la ville de Hambourg n'oublie pas qu'elle a abrité une importante cellule terroriste à l'origine des attaques contre les tours du World Trade Center. Issa Kharpov, d'origine russo-tchétchène, affreusement torturé en Russie, arrive clandestinement à Hambourg afin de récupérer une fortune laissée par son père. Il est abrité par des membres de la communauté musulmane de la ville allemande. Günther Bachmann pense que le jeune homme n'est pas un terroriste, mais il va se servir de lui pour faire tomber un plus "gros poisson", un homme bien sous tout rapport qui pourrait financer des groupuscules terroristes par l'intermédiaire d'ONG. Le problème de Bachmann et de son équipe, c'est qu'ils ne sont pas tout seuls sur le coup et qu'ils sont eux-mêmes espionnés. Je ne vous en dirais pas plus si ce n'est que les personnages féminins (interprétés par Robin Wright, Rachel McAdams et Nina Hoss) ne sont pas que des faire-valoir, bien au contraire et que la ville de Hambourg n'est pas assez mise en valeur (et ça c'est dommage). Je compte bien revoir avec plaisir ce film qui dure 2H sans temps mort.

3 septembre 2014

Huit heures de sursis (Odd Man Out)- Carol Reed / Mon épouse favorite - Garson Kanin / Violence à Park Row - Samuel Fuller

Comme je l'ai annoncé dans un billet précédent, la période de l'été est l'occasion de (re)voir de "vieux" films qui sont projetés certains jours dans des salles "Art et Essai" à Paris. Le cinéma Action Christine dans le 6ème arrondissement à Paris remplit très bien sa mission. C'est mon ami qui a eu envie de voir Huit heures de sursis (Odd Man Out en VO) de Carol Reed (1947), un film qui dure presque deux heures. Le film tourné dans un très beau noir et blanc est d'une grande densité et âpreté. A Belfast, Johnny McQueen (James Mason), chef d'un groupe irlandais clandestin, vit caché depuis plusieurs mois dans la maison de Kathleen et sa mère. Johnny organise le hold-up d'une banque avec quelques comparses. Les choses tournent évidemment mal, un homme est tué et Johnny gravement blessé. Une chasse à l'homme est organisée, Belfast est quadrillée et Johnny est en train de se vider de son sang. Se réfugiant d'un endroit à l'autre, Johnny rencontre des personnes plus ou moins bien disposées à son égard. La ville vit dans la peur, la police est partout présente mais cela n'empêche pas qu'une certaine solidarité de la part de quelques individus se fasse jour pour essayer de sauver Johnny. La fin du film où Johnny est acculé par les forces de polices est un moment poignant. James Mason livre une prestation inoubliable qui lui a ouvert les portes de Hollywood. Le film existe en DVD. Je vous conseille de le voir.

Je continue avec un film nettement plus léger, Mon épouse favorite de Garson Kanin (1940), où Irene Dunne donne la réplique à Cary Grant. Irene Dunne (1898-1990) est une actrice que j'ai découverte grâce à ce film. Elle avait un grand tempérament comique. Quand le film commence, Nick (Cary Grant) vient de se remarier et part en voyage de noces. C'est à ce moment là qu'Ellen, sa première épouse portée disparue depuis 7 ans (elle était naufragée sur une île déserte) fait sa réapparition. Le pauvre Nick se retrouve donc bigame. C'est une comédie enlevée et vraiment très sympathique que je vous conseille aussi.

Je termine par Violences à Park Row de Samuel Fuller (1952). Dans les années 1880, plusieurs journaux de presse sont établis dans le périmètre de Park Row à New York, Etats-Unis. Phineas Mitchell, un journaliste qui a une certaine éthique de son métier, décide de fonder son propre journal. Il rencontre immédiatement le succès, au grand dam d'un journal rival (dirigée par une femme) pour qui il travaillait auparavant. Le succès de ce nouveau titre est d'autant plus grand que l'Allemand Ottmar Morgenthaler, l'inventeur de la première machine linotype, se met à son service, et que Mitchell a l'idée de soutenir la souscription qui permettra l'édification du socle de la statue de la liberté. Toute cette histoire est racontée en 1H20 sans temps mort. C'est passionnant. Un très bon film qui n'est sorti en France qu'en 1971.

28 août 2014

Les combattants - Thomas Cailley / Lucy - Luc Besson / Opération casse-noisette - Peter Lepeniotis

Vous pourrez constater que mes choix récents de cinéma sont éclectiques; mais il se trouve que pendant cet été, il y a eu peu de films nouveaux à se mettre sous les yeux. Dans un futur billet, j'évoquerai quelques "vieux" films que j'ai vus pendant cette période.

Cette fois-ci, je commence par Les combattants de Thomas Cailley avec Adèle* Haenel** (une jeune actrice qui monte) et Kévin Azaïs. C'est le premier long-métrage du réalisateur. Le film a été présenté dans la section de la Quinzaine des réalisateurs au dernier festival international du film de Cannes. A cette occasion, il a été récompensé par plusieurs prix et les critiques sont élogieuses. Je ne savais pas du tout ce que racontait le film. Je ne suis pas sûre d'en savoir plus maintenant. Dans les Landes, Madeleine décide de faire un stage commando dans l'armée de terre (le plus dur qui soit). C'est un vrai garçon manqué. Arnaud, lui, est apprenti-menuisier auprès de son frère dans l'entreprise familiale. Il est captivé au premier regard par Madeleine lorsqu'il vient faire des travaux chez les parents de cette dernière. Ni une, ni deux, il s'inscrit au stage pour être avec elle. Elle lui en fait voir de toutes les couleurs. Je trouve que le film démarre très bien, il y a de l'énergie, de l'humour; mais à partir du moment où les deux jeunes gens s'enfoncent seuls dans la forêt landaise, j'ai un peu décroché. Le côté "robinsonade" que prend l'histoire m'a laissée indifférente. Pour ma part, j'ai trouvé le film sympa mais sans plus.

Je continue avec Lucy de Luc Besson que mon ami voulait voir. Je l'ai accompagné en me disant "pourquoi pas". L'histoire n'a aucun intérêt et n'a ni queue ni tête (selon moi). Les effets psychédéliques sont plus ou moins réussis. Scarlett Johansson est très bien. Les méchants sont des Asiatiques (Coréens). Quelques scènes ont été filmées à la Sorbonne à Paris et j'ai trouvé la fin très frustrante: pauvre Scarlett réduite à devenir une clé USB. Le film a rapporté plus de 100 millions de dollars aux Etats-Unis (je pense que c'était l'objectif de Luc Besson).

Je termine par Opération casse-noisette, dessin animé destiné à un public à partir de 5 ans (ça va, je suis dans la tranche d'âge). Roublard (Surly en VO), un écureuil individualiste, est en quête de nourriture. Il compte bien garder pour lui tout seul ce qu'il va trouver car il vient d'être banni du parc où il vivait après avoir malencontreusement provoqué la destruction des réserves de nourriture stockées pour l'hiver. Dans la ville pleine de dangers, il repère un magasin où sont entreposés des sacs de noisettes. Avec l'aide de son copain Buddy, un rat mutique, il prépare une mise à sac pour récolter le plus de noisettes possible. Sa quête est semée d'embûches que je vous laisse découvrir. Le film m'a paru bien fait. J'ai aimé l'histoire et l'animation est réussie, mais il faut noter que les bambins dans la salle (1 pour 2 adultes...) n'ont pas ri. Je pense que les adultes (comme moi) l'apprécient plus que les enfants. Un film à voir une fois (mais pas plus) comme m'a dit mon ami en sortant de la salle.

* (et non Anaïs comme Bertfromsang (dans son commentaire ci-dessous) me l'a fait gentiment remarquer).

** (et non Hanael comme Martin (dans son commentaire ci-dessous) me l'a fait gentiment remarquer)

14 août 2014

Lauren Bacall est morte

Décidément, la série noire continue à Hollywood. Après Robin Williams, Lauren Bacall (1924-2014) nous a quittés victime d'un AVC. Elle avait 89 ans. Cette actrice à la voix rauque et au regard éloquent avait beaucoup de classe. Et quelle carrière! Avec et sans Humphrey Bogart. Récemment, avec mon ami, j'ai revu Une vierge sur canapé (Sex and the single girl, en VO) où elle partageait l'affiche avec Henry Fonda, Tony Curtis, Natalie Wood et Mel Ferrer. Je vous conseille absolument ce film qui doit exister en DVD. Avec Bogart, il faut bien entendu voir Le port de l'angoisse d'Howard Hawks (1944), Le grand sommeil également d'Howard Hawks (1946), et Key Largo de John Huston (1948). Et personnellement, je l'avais trouvée très bien dans Dogville de Lars von Trier (2003). En dernier, elle faisait quelques doublages de dessins animés comme Ernest et Célestine.

13 août 2014

Robin Williams est mort

Je viens d'apprendre avec tristesse la disparition de Robin Williams (1951-2014) qui est un acteur que j'appréciais beaucoup. Je me rends compte que je l'avais vu dans beaucoup de films. Il interprétait des rôles très différents (souvent comiques mais parfois inquiétants) que l'on n'oublie pas. J'en cite quelques-uns:

Le monde selon Garp de Goerge Roy Hill (1982) adapté du roman de John Irving: je vous recommande ce film dans lequel j'avais découvert cet acteur.

Good Morning Vietnam de Barry Levison (1987): Robin Williams très bien mais le film: bof.

Le cercle des poètes disparus de Peter Weir (1989): un film culte à l'époque.

Fisher King de Terry Gillam (1991): très bon film.

Mrs Doubtfire de Chris Columbus (1993): Robin Williams est irrésistible.

Will Hunting de Gus Van Sant (1997).

Deux films dans lesquels il interprète des personnages ambigus:

Photo Obsession de Mark Romanek (2002).

Insomnia de Christopher Nolan (2002): face à Al Pacino, il est remarquable.

Et je l'avais vu tout récemment dans un second rôle au côté d'Annette Bening et Ed Harris dans The Face of love.

Un acteur qui va manquer.

3 août 2014

La planète des singes : l'affrontement - Matt Reeves

Dans cette suite de La planète des singes : les origines, nous retrouvons les chimpanzés et autres grands singes autour de César leur chef. Quelques années ont passé depuis qu'une épidémie de grippe simienne a décimé la population humaine. La séquence d'ouverture est spectaculaire: les singes en nombre s'apprêtent à attaquer... un troupeau de cerfs; et ils y arrivent, en tuant un gros ours par la même occasion. Pendant ce temps-là, quelques centaines d'humains qui n'ont pas été touchés par l'épidémie et vivent retranchés à San Francisco en ruine cherchent à remettre en marche un barrage qui leur permettrait de se fournir en énergie. Or ce barrage est situé dans le territoire qu'occupent les singes. L'affrontement entre hommes et animaux a lieu quand un chimpanzé, Koba, veut prendre la place de César (qu'il trouve trop proche des humains) et devenir le chef. Je retiens que les singes arrivent à prononcer des mots mais qu'ils s'expriment surtout en langage des signes. Il y a des "méchants" et des "gentils" tant du côté humains que du côté des singes. J'ai trouvé le film bien fait (de ce côté-là, rien à dire) mais à mon avis son défaut principal est que les grands singes ont des comportements trop anthropomorphes dans leurs travers comme dans leurs qualités. Cela m'avait moins sauté aux yeux dans le film précédent. Cela n'empêche pas que vous pouvez aller voir le film (un western en 2D, c'est très bien).

25 juillet 2014

The face of Love - Arie Posin / Les hommes! De quoi parlent-ils? - Cesc Gay

Dans cette période estivale, certains films qui sortent ne bénéficient pas forcément de beaucoup d'échos dans la presse et ils sortent dans peu de salles.

Voici deux films sortis en juillet 2014 à Paris que j'ai beaucoup appréciés.

D'abord The Face of Love de d'Arie Posin (2013) avec Annette Bening et Ed Harris. A Los Angeles, Nikki (Annette Bening) n'arrive pas à se remettre de la mort de son mari Garrett, qui s'est noyé cinq ans auparavant au bord d'une plage au Mexique. Elle pense et rêve toujours à lui. Jusqu'au jour où elle croise la route de Tom (Ed Harris), un peintre qui est le sosie parfait de Garrett. Le traitement de l'histoire m'a plu car il n'est jamais mièvre. Les acteurs sont à l'aise dans leur rôle, on y croit. C'est une belle histoire d'amour, qui se termine mal, mais avec l'espoir que Nikki va enfin vivre au présent et non plus dans le passé. J'ai senti que les spectateurs dans la salle ont été touchés par cette histoire. "The Face of Love" est le titre d'un tableau que l'on découvre à la fin.

Les hommes! De quoi parlent-ils? de Cesc Gay (2012) est un film espagnol (Una pistola en cada mano en VO) qui risque de passer inaperçu, d'ailleurs Chris pensait qu'il ne serait pas distribué en France. En tout cas, sorti dans 3 salles le 9 juillet 2014, le film ne se donne plus qu'à 3 séances dans une petite salle à Paris (c'est tout à fait dommage). Nous étions 20 dans la salle. Le film qui dure 1H33 se décompose en 5 parties à peu près égales et une conclusion. Deux hommes se rencontrent au bas d'un ascenseur. Ils se sont perdus de vue depuis des années. En échangeant des propos, ils réalisent que leur vie est plutôt désastreuse. Dans la séquence suivante, un homme divorcé ramène son petit garçon chez son ex-épouse avec qui il entame une discussion: il aimerait bien reprendre la vie commune. Dans la troisième saynète, dans un parc, un homme attend sur un banc, un autre promène son chien. On apprend que l'un est l'amant de la femme de l'autre. Dans la quatrième partie, un homme observe une jeune femme au sein d'une entreprise. Nous sommes en début de soirée, il y a une sorte de petite fête. L'homme fait des avances à la femme qui lui répond du tac au tac et retourne la situation à son avantage: le dialogue est vif. Enfin, dans la dernière séquence, une femme prend en stop un homme et lui dit des choses gênantes sur l'homme avec qui elle vit. Parallèment, la copine du passager de la voiture fait de même avec l'ami de la conductrice. A la fin les deux hommes se retrouvent en compagnie de certains protagonistes des premières saynètes à une soirée dînatoire. J'ai été un peu longue sur ce film, mais c'est que les 5 séquences valent la peine d'être décrites; et le tout est très bien joué. Il faut dire que la distribution est de premier ordre: Javier Camara, Ricardo Darin, Eduardo Noriega, Luis Tosar et quelques autres moins connus. J'espère que ce film sortira en DVD. Les hommes! De quoi parlent-ils? a reçu pas mal de prix dans plusieurs festival. Il le mérite.

1 juillet 2014

Jersey Boys - Clint Eastwood

Jersey Boys de Clint Eastwood, qui est l'adaptation d'une pièce à succès donnée à Broadway, m'a fait passé un très bon moment sans ennui malgré ses 2H14. Jersey Boys retrace, pratiquement au style direct (les protagonistes s'adressent très souvent à la caméra), la création, l'ascension et la dissolution d'un groupe légendaire aux Etats-Unis: "Frankie Valli [avec un i] and the Four seasons". Nés dans le New Jersey dans les années 30 et d'origine italienne, Frankie, Bob, Tommy et les autres ont d'abord été à la fin des années 50 des filous protégés par un "Parrain" local. Le film m'a permis de découvrir que "Can't take my eyes off you", standard moult fois repris par d'autres chanteurs (comme Gloria Gaynor), a été composé par un des membre du groupe et interprété par Frankie Valli, qui avait une voix haut perchée qui faisaient se pâmer la gente féminine. Un autre de leur "tube" célèbre est Sherry. Même si le film ne constitue certainement pas le meilleur de Clint Eastwood, j'ai trouvé la réalisation classique, élégante, fluide (comme j'aime). Et il est très bien interprété par les acteurs qui ont joué Jersey Boys à Broadway. Je n'en connaissais aucun. En "guest star", Christopher Walken, toujours impeccable, joue le "Parrain" local. Et le final m'a plu: on y retrouve tous les protagonistes, qui font des pas de danse dignes des très bonnes comédies musicales des années 60. Lire l'excellent billet de princecranoir.

22 juin 2014

Two Faces of January (Les deux visages de Janvier VF) - Hossein Hamini

Sorti mercredi 18 juin 2014, Two Faces of January d'Hossein Hamini est un film assez prenant jusqu'au final (je suis moins dure que ffred qui s'est ennuyé). L'histoire est adaptée d'un roman de Patricia Highsmith, qui porte le même titre et que je ne connaissais pas. En 1962, un couple d'Américains, Colette (Kirsten Dunst) et Chester McFerland (Viggo Mortensen), font un voyage d'agrément en Grèce, et séjournent à Athènes. Là, ils croisent Rydal (Oscar Isaac), un américain comme eux, qui parle grec. Son métier de guide lui permet aussi d'escroquer les touristes. Il est tout de suite fasciné par Colette. On découvre assez vite que ce couple fortuné qui semble sans histoire n'est pas aussi lisse qu'il le paraît. Ils ont beaucoup à se reprocher. Le film bénéficie d'une lumière superbe et d'une belle musique d'Alberto Iglesias (le compositeur de prédilection des films de Pedro Almodovar). Les paysages grecs dont ceux d'Heraklion et de Crète sont bien filmés. Les spectateurs dans la salle où j'étais m'ont semblé assez captivés par cette histoire criminelle où les décès surviennent accidentellement (?). J'ai trouvé la mise en scène fluide. L'une des dernières séquences qui se passe à Istanbul est très réussie. Le couple formé par Viggo Mortensen et Kirsten Dunst m'a paru crédible. A vous de voir. En tout cas, je compte bien lire un jour le roman reparu pour l'occasion et dont j'ai trouvé une édition de 1986 dans la bibliothèque loisirs dont je m'occupe.

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7 juin 2014

X-Men: Days of Future Past - Bryan Singer

Etant fan de cette série depuis le premier opus (déjà réalisé par Bryan Singer et sorti en 2000), je me suis précipitée pour voir X-Men: Days of Future Past où j'ai retrouvé les héros mutants récurrents comme Magneto/Eric et Charles Xavier ainsi que Mystique, Wolverine et quelques autres. Nous faisons aussi connaissance de nouveaux personnages, dont le "méchant" de l'histoire, Bolivar Trask, ou Quicksilver (Vif Argent), un mutant qui a un pouvoir qui ne s'oublie pas. Dans cette histoire, le passé rejoint le futur. Des robots, les Sentinels, créés en 1973, armes de destruction massive de mutants, sont en train de faire beaucoup de ravages, 50 ans plus tard, dans les rangs des mutants et aussi des humains. Ils semblent indestructibles. C'est alors que Charles Xavier a l'idée d'envoyer Wolverine dans le passé, en 1973, à Paris, au moment des négociations pour la paix au Vietnam. Wolverine va tout faire pour que les Sentinels (les robots) ne voient jamais le jour, donc pour changer le futur. Une fois de plus, j'ai beaucoup aimé le film dans son ensemble. Les effets spéciaux sont spectaculaires et réussis (je vous recommande la séquence avec Vif Argent et celle avec Magneto/Eric qui encercle la Maison Blanche grâce à un stade qu'il a soulevé). Je pense aussi que les acteurs sont une fois de plus excellents: Ian McKellen, Michael Fassbinder, Patrick Stewart, James McAvoy, Hugh Jackman, Ellen Page, Jennifer Lawrence, etc. Un bon film de genre que je recommande (j'assume: j'ai adoré).

Lire les billets plus ou moins enthousiastes de Moskau, Ornelune, Ffred, Wilyrah, Mr Vladdy et Géraldine.

20 mai 2014

The Homesman - Tommy Lee Jones

The Homesman est en compétition dans la sélection officielle du Festival International du film de Cannes (14-24 mai 2014). Il est sorti dimanche 18 mai dans toutes les bonnes salles de Paris et province. Voici un film (de l'acteur réalisateur Tommy Lee Jones) qui est vraiment réussi car l'histoire sort des sentiers battus dans le genre "western". Mon ami (qui l'a vu avec moi) trouve qu'il est dans la lignée de La dernière piste de Kelly Reichardt et de Impitoyable de Clint Eastwood. Dans ce film, quatre femmes sont les personnages principaux. En 1854, quelque part dans le Nebraska, en plein coeur des Etats-Unis, Mary Bee Cuddy (Hilary Swank), 31 ans, célibataire, apparaît dure à la tâche. C'est elle qui mène la charrue tirée par deux mules. Elle laboure dans un paysage plat qui s'étire à perte de vue et que j'ai trouvé hostile. Elle rêve d'épouser un homme qui l'épaulerait. Mais les hommes du cru la trouvent revêche et autoritaire. Ces mêmes hommes préfèrent aller chercher eux-mêmes une jeune fille pleine d'illusions "dans l'Est". Mary Bee, courageuse et de bonne volonté, se retrouve à emmener trois femmes à l'esprit dérangé (et grâce à des flash-back, on comprend malheureusement pourquoi) dans l'Iowa, l'Etat voisin situé à l'est du Nebraska. Elles doivent être recueillies par le pasteur d'une paroisse. Dans ce périple long de plusieurs centaines de kilomètres, Mary Bee est aidée par un dénommé George Briggs (Tommy Lee Jones), qu'elle a sauvé de la pendaison. Le chemin est semé d'embûches entre les Indiens, les aléas climatiques et quelques individus peu recommandables. Le réalisateur, qui a co-écrit le scénario, montre la conquête de l'Ouest côté envers du décor, si je puis dire. Car, au XIXème siècle, ces migrations de femmes et d'hommes vers des terres inconnues étaient éprouvantes et tournaient parfois à la tragédie. Tout le monde n'arrivait pas à s'acclimater. Les maisons étaient de simples masures en briques de terre crue battues par les vents. Les gens mourraient de dysenterie ou d'autres épidémies. Seuls les plus costauds, tant du point vue physique que psychologique, arrivaient à survivre. Le rythme du film est plutôt lent mais il convient bien au récit. Un film que je conseille - et mon ami aussi. Lire le billet de Choupynette.

PS du 22/05/2014: précisons que ce film est tiré du livre (western) The Homesman de Glendon Swarthout (1918-1992), chroniqué notamment par Hélène, Le Bouquineur, ... Je n'ai pas encore mis la main dessus.

5 mai 2014

Joe - David Gordon Green

Voici un film noir, très noir (selon moi), qui permet à Nicolas Cage de trouver un très beau rôle (on avait oublié depuis un moment qu'il était un bon acteur). Joe, un ex-taulard qui boit et fume beaucoup mais dur à la tâche, dirige une équipe d'ouvriers noirs. En forêt, ils sont chargés d'empoisonner des arbres qui seront abattus plus facilement pour être remplacés par des pins. Ces hommes vont avoir une aide inattendue en la personne de Gary, un adolescent de 15 ans, battu par son père alcoolique. Gary veut sortir sa soeur et sa mère de leur condition misérable. Joe s'attache à Gary comme un père. Joe est un homme colérique qui se fait tirer dessus, défie les forces de l'ordre, fréquente les prostituées et vit en compagnie d'une femelle pitbull à la mâchoire puissante. L'atmosphère générale est très pesante. J'ai trouvé ce film très violent et un peu glauque. Mais Nicolas Cage est vraiment bien. A vous de (le) voir.

PS: pour répondre à la question d'Alex-6 (voir son commentaire ci-dessous), le jeune Tye Sheridan qui interprète Gary est vraiment bien. Après Mud, il confirme que c'est un (jeune) acteur plein de promesses.

29 avril 2014

Les sentiers du désastre / Comment voler une banque - Donald Westlake

Voici deux romans policiers très amusants du grand Donald Westlake (1933-2008). Ils ne comportent aucune violence manifeste, et tout ne se termine pas forcément très bien pour les malfrats qui sont les héros récurrents de ces deux histoires et de quelques autres. En effet, j'ai fait la connaissance de John Dortmunder et de ses deux acolytes: Andy Kelp et Stan Murch, des gangsters non violents, cambrioleurs et escrocs "à la petite semaine", embarqués dans des "coups" fumants et fumeux qui partent en vrille. Les histoires très divertissantes se passent toujours à New-York ou dans sa région sur la côte Est des Etats-Unis.

 

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Dans Les sentiers du désastre (Rivages/noir, 380 pages), sur une idée de Chester Fallon, un copain d'Andy, Dortmunder et sa bande se font engager comme majordome, secrétaire, garde du corps et chauffeur auprès de Monroe Hall, un milliardaire malhonnête. Ce dernier possède une magnifique collections de voitures que guignent les quatre compères. Bien évidemment, rien ne se passe comme prévu et quand les voitures partent dans un musée, Dortmunder et les autres, bien que contrariés, ne perdent  pas leur sang-froid. Ils feront mieux la prochaine fois... C'est distrayant au possible.

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Je continue avec Comment voler une banque, toujours de Donald Westlake (Rivages/noir, 280 pages), où Victor (ancien agent du FBI et neveu d'Andy) émet l'idée originale de voler une banque. En l'occurrence, il s'agit d'une banque provisoire installée dans un mobile home pendant que la banque "en dur" est reconstruite. Dortmunder, Andy et Stan vont en effet voler la banque avec l'aide de Victor et d'un complice. May, l'amie de Dortmunder sera aussi de la partie. J'ai trouvé l'histoire hilarante et la fin d'anthologie: la banque coule au fond de la mer. M. Westlake avait vraiment beaucoup de talent.

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Avec mon ami, nous avons visionné tout récemment le film Les quatre malfrats réalisé par Peter Yates, qui date de 1972, avec Robert Redford dans le rôle de Dortmunder. C'est une adaptation de Pierre qui roule (The Hot Rock) parue aussi chez Rivages/Noir: Dortmunder & Co sont engagés pour voler un diamant dans un musée pour le compte d'un dignitaire africain. Que de péripéties avant que Dortmunder puisse récupérer le diamant qui, après avoir été volé, transite par une prison, un commissariat et enfin une banque. Tout à fait réjouissant aussi. Je recommande ce DVD.

11 avril 2014

I am Divine - Jason Schwarz / De toutes nos forces - Niels Tavernier

I am Divine est un documentaire américain de Jason Schwarz qui rend un hommage sage à un homme qui ne l'était pas. Cet homme, c'était Harris Glen Milstead, devenu Divine (1945-1988) pour le public. Il s'est rendu célèbre en se travestissant en femme alors qu'il était d'une corpulence imposante. Il s'habillait avec des tenues moulantes. Il a été rendu célèbre par les films du réalisateur John Waters qui fait partie de ceux qui interviennent dans ce documentaire alternant témoignages (dont la mère de Divine à qui est dédié le film) et images d'archives. Divine, personnage "trash" hors norme, était né à Baltimore. Enfant martyrisé par ses camarades, il prendra une sorte de revanche par la vie qu'il va mener, où le bon goût n'est pas de mise. J'ai trouvé cet homme touchant. Il est connu pour avoir joué dans les films Polyester, Hairspray, Pink Flamingo et Female Trouble, tous réalisés par John Waters. Divine est mort d'une crise cardiaque à 42 ans. Pour ma part, je l'avais découvert dans le seul film où il interprétait le rôle d'un homme, dans Trouble in mind (1985 - Wanda's Café, en VF) d'Alan Rudolph. Lire les billets de Neil et de ffred.

Et maintenant un film complètement différent: De toutes nos forces de Niels Tavernier (le fils de Bertrand), qui a aussi écrit le scénario (il s'est inspiré d'une histoire vraie). Julien Amblard, un jeune homme, souffre d'une paralysie cérébrale. Cloué dans une fauteuil roulant, il arrive à convaincre son père, Paul (Jacques Gamblin), qui semble se désintéresser de lui, pour qu'ils concourent ensemble dans un triathlon à Nice. Sans dévoiler la fin que l'on peut deviner, cette histoire montre surtout comment une famille arrive à se retrouver et à se ressouder face à ce défi sportif. Presque un tiers du film nous permet de suivre l'épreuve sportive, cela n'est pas "de la tarte" pour les concurrents. Pour Paul, l'exploit est d'autant plus remarquable qu'il a son fils (qui est presque un poids mort) avec lui. Film qui dégage beaucoup de chaleur humaine. Lire le billet de Géraldine.

5 avril 2014

Nebraska - Alexander Payne

Je vous recommande tout particulièrement Nebraska d'Alexander Payne, un film sorti le 2 avril 2014. Pour son interprétation de Woody Grant, Bruce Dern a reçu un prix d'interprétation mérité au dernier festival de Cannes de 2013 (mais le prix aurait pu être décerné à l'ensemble de la distribution). Woody Grant, un vieux monsieur septuagénaire entêté, porté sur la bière, qui vit à Billings dans le Montana (USA) avec sa femme et ses deux fils, semble souffrir de confusion mentale. Il s'est mis en tête d'aller dans la ville de Lincoln dans le Nebraska (distante de plus de 1500 km) pour récupérer son gain d'un million de dollars (il a reçu une lettre publicitaire en ce sens). David, le fils cadet de la famille, finit par accepter d'accompagner son père, qui était prêt à y aller à pied s'il l'avait fallu. Sur la route, ils vont s'arrêter devant le Mont Rushmore ainsi que dans la ville de Hawthorne où ils logent chez le frère de Woody. Bien évidemment, le gain éventuel fait bien des envieux. Des scènes touchantes ou drôles émaillent ce "road movie" empreint d'humanité où les acteurs ont la part belle. L'actrice June Squibb, que je ne connaissais pas et qui joue la femme de Woody, est sensationnelle. Filmé dans un très beau noir et blanc, ce film élégant est le film à voir cette semaine. Lire les billets de ffred, d'Alex-6 et Mymp.

14 mars 2014

Dans l'ombre de Mary, la promesse de Walt Disney - John Hancock

J'ai beaucoup aimé ce film dont l'histoire m'a émue. Le film alterne deux périodes et deux histoires. D'abord, en 1906, Helen et sa famille vivent dans une bourgade loin de tout en Australie. Le père, Travers Lyndon Goff, directeur de banque, aime tendrement toute sa petite famille (sa fille ainée, Helen, est en adoration devant lui). Malheureusement, en proie à des problèmes d'alcool dont il mourra, il fait souffrir toute sa famille et en particulier la maman aux tendances suicidaires. En 1961, Helen, devenue Pamela Lyndon Travers, connaît des difficultés financière. Depuis plus de 10 ans, elle est en négociation pour laisser les droits cinématographiques de son oeuvre à Walt Disney qui fait tout pour l'amadouer. En effet, depuis le début, elle n'est pas vraiment d'accord avec la vision édulcorée et musicale de ce que veut en faire le producteur. Ce dernier a promis à ses filles d'arriver à ses fins (que le film existe).  Mary Poppins, qui comporte pas mal d'éléments biographiques sur l'écrivain, sortira en 1964. Julie Andrews gagnera un Oscar pour son interprétation. Le film de John Hancock bénéficie d'une distribution impeccable avec Emma Thompson dans le rôle de P. L. Travers, parfaite en anglaise coincée qui n'a pas oublié son enfance difficile, face à Tom Hanks, très crédible dans le rôle de Walt Disney. Colin Farrell dans le rôle de Travers montre une fois de plus qu'il est un bon acteur. Pendant le film, on entend pas mal la musique et quelques bribes des chansons du film. Et cela m'a donné vraiment envie de le revoir. Je le conseille tout comme ffred et Alex-6.

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