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Le blog de Dasola
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romans policiers
2 mars 2021

La pierre du remords - Arnaldur Indridason

P1120225

La pierre du remords (Edition Métailié noir, 345 pages), le nouveau roman d'Arnaldur Indridason, m'a énormément plu. J'ai eu du plaisir de retrouver Konrad, le policier à la retraite qui continue son enquête sur la mort de son père, un triste sire qui avait fait du mal autour de lui en escroquant les gens. Il avait comme complice Engilbert, un médium un peu charlatan qui avait une fille, Eyglo, laquelle aide souvent Konrad dans ses recherches. Quand le roman commence, Valborg, une vieille dame de 70 ans, vient d'être assassinée dans son appartement. Apparemment un crime crapuleux par quelqu'un qui l'a étouffée avec un sac plastique. Konrad n'avait pas prévu de participer à cette enquête mais il avait vu Valborg quelques jours auparavant. Elle lui avait demandé un grand service; l'aider à retrouver son enfant qu'elle avait abandonné presque cinquante ans auparavant. Sur le moment, Konrad n'a pas voulu le faire et il s'en veut. Maintenant, il n'a de cesse de savoir ce qu'est devenu l'enfant. Il interroge plusieurs personnes, dont des voisins et la nièce de Valborg. Même s'il est retraité de la police, il a gardé des contacts avec des policiers à la retraite ou en exercice, dont Martha, déjà rencontrée dans des romans précédents. Son enquête le mène à une ancienne discothèque où avait travaillé Valborg. Une fois de plus, Indridason montre son talent de conteur. Chapitre après chapitre, on fait des sauts dans le temps. L'histoire est très bien menée et Konrad montre qu'il est très bon détective. Pour votre info, une sage-femme en islandais se dit "ljósmóðir" (littéralement mère de lumière). C'est beau. La pierre du remords est un très bon cru même si l'histoire est vraiment très triste. Je le conseille tout comme Aifelle, Eva et Sharon.

4 janvier 2021

Les chemins de la haine - Eva Dolan

P1120156

Je ne connaissais pas cette romancière. Je viens de réparer cette lacune grâce à son premier titre paru en français en 2018, Les chemins de la haine (Points - Seuil, 524 pages). L'histoire se passe de nos jours à Peterborough, une ville de l'est de l'Angleterre. Jaan Stepulov, un Estonien, est retrouvé mort brûlé dans un abri de jardin des Barlow, un couple presque sans histoire mais aux opinions un peu extrêmes comme certains Anglais qui ne supportent pas les migrants venus chercher un travail et une meilleure vie après avoir quitté leur pays d'origine. L'enquête pour savoir ce qui s'est passé est menée par l'inspecteur Dushan Zigic (immigré de troisième génération) et sa coéquipière, le sergent Melinda Ferreira (ses parents sont portugais). Tous les deux appartiennent à la section des crimes de haine. Grâce à leurs investigations, ils vont faire face à une réalité peu reluisante: l'esclavage humain dans le BTP (et dans d'autres corps de métier). Des hommes et femmes issus de l'immigration sont traités comme du bétail, exploités sans espoir de s'en sortir à quelques exceptions près, et à quel prix! J'ai trouvé que ce roman avait un rythme soutenu sans temps mort et que les personnages étaient bien campés. Il m'a tellement plu que je viens de commencer Haine pour haine, le roman suivant de Mme Dolan. Un troisième est paru, Les oubliés de Londres. Une romancière à suivre.

Lire les billets d'Encore du noir, de Jostein, de Pierre Faverolle, de Cannibales Lecteurs et de Jean-Marc Laherrère.

14 décembre 2020

Les princes de Sambalpur - Abir Mukherjee

 P1120138

Après L'attaque du Calcutta-Darjeeling, je viens de terminer Les princes de Sambalpur d'Abir Mukherjee (Editions Liana Levi, 356 pages haletantes). Je l'ai préféré au premier tome. En juin 1920, c'est le début de la mousson, on retrouve le capitaine Sam Wyndham et le sergent Sat Banerjee à Calcutta. Ils sont les témoins directs de l'assassinat perpétré sur Adhir, un prince héritier (yuvraj) du royaume de Sambalpur situé dans l'Etat côtier d'Orissa dans l'Est de l'Inde. L'assassin se suicide peu après mais Wyndham n'est pas satisfait par ce dénouement. Il sent qu'il y a quelque chose de pas net dans cette histoire. Adhir avait reçu des messages de mise en garde peu avant son décès. Wyndham et Sat sont invités à assister à la crémation du prince à Sambalpur. Pour ce faire, ils vont parcourir plus de 650 km entre Calcutta et Sambalpur dans un train somptueux. Arrivés sur place, ils vont mener une enquête difficile car ils n'arrivent pas à savoir quel était le mobile du meurtrier. A Sambalpur règne un vieux Maharajah entouré de ses deux épouses (la troisième est décédée), de sa centaine de concubines et de plus de deux cent cinquante rejetons n'ayant aucun droit au trône. Punit, le frère cadet d'Adhir, doit devenir l'héritier de royaume de Sambalpur qui vit grâce à l'extraction de diamants, même si le gisement s'épuise. Ce livre permet au romancier de nous emmener dans une chasse au tigre, d'assister à des exécutions par éléphant, et surtout il nous fait visiter un zenana (logement réservé aux femmes en Inde), lieu où se trament des complots. Je ne vous dirai rien de plus sauf que je vous conseille cette lecture dépaysante avec une intrigue bien menée. J'espère que les deux titres suivants parus en Angleterre seront traduits bientôt. 

29 novembre 2020

La vengeance des cendres - Harald Gilbers

P1120114

Après Germania, Les fils d'Odin et Derniers jours à Berlin, je viens de lire La vengeance des cendres d'Harald Gilbers (Calmann-Levy, 439 pages haletantes). J'ai été contente de retrouver Richard Oppenheimer, l'ancien commissaire de la Kripo, renvoyé parce qu'il était juif et qui a vécu dans la clandestinité à Berlin pendant toute la deuxième guerre mondiale. On le retrouve en décembre 1946 avec sa femme Lisa et d'autres dans la demeure appartenant à Hilde, une femme médecin très amie avec le couple. Berlin est partagée en quatre secteurs, russe, français, britannique et américain. Les Berlinois souffrent toujours autant du froid (-20°) et surtout de la faim. Le marché noir n'a jamais aussi bien fonctionné dans une ville toujours en ruines. C'est dans ce décor qu'Oppenheimer va enquêter sur des meurtres étranges. Des hommes plutôt bien nourris sont retrouvés morts et dénudés avec une liste de noms de personnes tracés à l'encre noir sur les bras et les jambes. J'aime la manière dont Gilbers reste au plus près des personnages qui survivent comme ils peuvent dans une ville où par exemple, des bandes de gamins souvent orphelins chapardent tout ce qu'ils peuvent revendre, où il n'est pas facile d'afficher son homosexualité punie par l'article 175 du code pénal allemand datant de 1872 (qui a été appliqué jusqu'à 1994), et où les Russes et les Américains se regardent en chiens de faïence. Le roman se termine le 30 décembre 1946. J'espère que M. Gilbers ne va pas s'arrêter là. 

20 novembre 2020

L'attaque du Calcutta-Darjeeling - Abir Mukherjee

P1120110

A défaut de pouvoir voyager dans les contrées lointaines, il reste les livres pour s'évader. Avec L'attaque du Calcutta-Darjeeling de l'Ecossais d'origine indienne Abir Mukherjee (Editions Liana Levi, 397 pages), l'écrivain nous emmène à Calcutta en 1919 où l'on fait la connaissance de Sam Wyndham arrivé d'Angleterre. Il a posé le pied en Inde le 1er avril de cette année là. Avant 1914, Wyndham avait travaillé à Scotland Yard. Gravement blessé pendant la première guerre mondiale, il est devenu accro aux opiacés et sa femme Sarah est décédée de la grippe espagnole. Dès son arrivée, on lui demande d'enquêter sur le meurtre d'un haut fonctionnaire dont le corps a été retrouvé près d'un bordel. Wyndham a comme adjoint un sergent Indien, Banerjee. Les deux vont suivre plusieurs pistes dans cette ville capitale du Bengale Occidentale. A l'époque, l'Empire britannique règnait sur cette partie du globe. 100 000 Britanniques y étaient présents. Mais la révolte commence à gronder parmi les Bengalis qui aspirent à l'indépendance et à la non-violence. L'arrière-plan historique est bien décrit par petites touches. Un roman très plaisant à lire dans lequel j'ai appris des choses sur l'Inde de cette époque. On s'attache très vite aux deux personnages principaux. L'attaque du Calcutta-Darjeeling (paru récemment en poche) est le premier d'une série. Le deuxième, Les princes de Sambalpur dans lequel on retrouve Wyndham et Banerjee, vient de paraître [chroniqué le 14 décembre 2020]

Lire les billets de Encore du Noir!, de Mimi, Jean-Marc Laherrère et Le bouquineur.

13 septembre 2020

Chambre 413 - Joseph Knox / Pause vacancière

P1120089

Je viens de terminer Chambre 413 de Joseph Knox (Editions du Masque, 410 pages) , un polar prenant très agréable à lire. Une nuit, un cadavre qui sourit vient d'être trouvé dans une chambre d'un palace inoccupé depuis plusieurs années à Manchester où se passe l'histoire. L'inspecteur Aidan Waits et son supérieur, Peter Sutcliffe (Sutty), se retrouvent sur les lieux du crime. Sutcliffe déteste cordialement Waits qui est par ailleurs très mal vu de sa hiérarchie suite à des problèmes de drogue. Sans rien dévoiler d'essentiel, le cadavre souriant restera anonyme même à la fin du roman, mais il aura permis de résoudre plusieurs histoires imbriquées les unes dans les autres. Il y a du suspense et des retournements de situations inattendus. Un polar que je recommande. Il sort au Livre de poche, fin octobre 2020. Lire les billets de Yan, Jean-Marc Laherrère, Nyctalopes et Baz'art.

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Et je profite de ce billet pour dire que je fais une petite pause vacancière en Sud Ardèche comme l'année dernière, une région très agréable. Il fait un temps magnifique, il fait soleil et la chaleur est au rendez-vous. Après un mois d'août studieux et un peu éprouvant à Paris, je suis ravie de changer de paysage.

20 juin 2020

La neige sous la neige - Arno Saar

P1110817

Après Le train pour Tallinn, j'ai été contente de retrouver le commissaire Marko Kurismaa dans La neige sous la neige, de l'écrivain estonien Arno Saar (Editions La fosse aux ours, 293 pages). Le corps d'une jeune prostituée bielorusse est retrouvé près de baraquements ouvriers dans la presqu'île de Kopli, un quartier nord de Tallinn. Comme l'histoire se passe en février, il neige et la température est glaciale. Mais c'est grâce à cette neige que Marko, qui souffre encore et toujours de narcolepsie, va trouver des indices permettant de faire avancer l'enquête. En effet, Marko connaît bien la neige, étant lui-même un pratiquant de ski nordique. Il sait que la neige sous la neige peut garder des traces de toutes sortes, de pneus ou d'empreintes de pas. Il donne toutes ces explications à ses collègues et en particulier à Kristana avec qui il file le parfait amour. Je ne vous dis rien de plus, car sinon je pourrais en dévoiler trop. Un roman qui se lit très agréablement. J'espère qu'il y en aura d'autres.

17 juin 2020

Le séminaire des assassins - Petros Markaris

P1110816

Quelle ne fut pas ma joie, quand, après être entrée dans une de mes librairies de province que j'affectionne, j'ai trouvé au rayon "Polar", le nouveau Petros Markaris, Le séminaire des assassins (Editions du Seuil, 275 pages vite lues). La crise financière grecque semble loin. Le commissaire Charitos, qui va bientôt être grand-père d'un petit garçon grâce à sa fille avocate Katérina, est nommé commandant par intérim de son service, suite au départ à la retraite de son chef. Quand le roman commence, Kostas Charitos est en vacances avec sa femme Adriani en Epire, la région natale de cette dernière. Ils se sont liés avec trois femmes sexagénaires dont une veuve. L'une d'entre elles lit dans le marc de café. Revenu à Athènes, Charitos se retrouve à enquêter avec toute son équipe sur trois meurtres commis, deux anciens universitaires devenus ministres et, en troisième, un universitaire qui après être passé par la politique est redevenu enseignant. Deux ont été empoisonnés, un au parathion (un pesticide) et l'autre avec une piqûre de cyanure dans le dos. La troisième victime a été poignardée. Les trois meurtres sont suivis de trois proclamation accusant les victimes de haute trahison: ils ont abandonné leur élèves pour faire de la politique. Je vous laisse découvrir qui est ou sont les assassins. Si vous lisez la postface avant de commencer le roman, vous trouverez très vite. Un roman sympa, écrit à la première personne, avec des phrases courtes. En revanche, j'ai été un peu perdue avec les noms des personnages policiers. On les confond... mais ce n'est pas grave pour comprendre l'histoire.

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PS du "statisticien" (ta d loi du cine):

Je tenais à dire que ce billet de dasola est le 2100e sur son blog. Par contre, je ne rédigerai plus de billet "spécial statistiques" sur de simples "centaines", désormais. Cela fait plus ou moins redondance avec les billets "bloganniversaire" qui paraissent les 9 janvier de chaque année. J'attends le 2500e billet (d'ici 3 à 4 ans!) pour un beau récapitulatif! Cependant, j'acterai aujourd'hui, tout de même, que ces 2100 billets totalisent plus de 26 860 commentaires par 1186 personnes dont 106 déjà revenues en 2020. Et, accessoirement, que l'on trouve cités 507 auteurs différents dans l'Index des livres chroniqués sur le blog de dasola (pour 631 billets "Livres"), où Indridason détient le record de titres chroniqués à ce jour (18). Je signale enfin que le dernier vrai billet "Cinéma" sur ce blog date du 09/03/2020 (le 02/04/2020, celui sur Voyage à Tokyo a été rédigé d'après un DVD), et que dasola n'en peut plus d'attendre de regagner ses salles obscures...

8 juin 2020

Ses yeux bleus - Lisa Hågensen

P1110808

Paru il y a deux ans, Ses yeux bleus de Lisa Hågensen (363 pages, Actes noirs/Actes sud) nous fait découvrir une histoire surprenante, à laquelle je ne m'attendais pas quand j'ai lu la 4ème de couverture. La narratrice, Raili Rydell, une bibliothécaire âgée de 40 ans, encore célibataire, passe l'été dans son chalet situé autour d'un petit lac entouré d'une forêt dans le sud de la Suède. Un de ses voisins, Olofsson, lui fait part d'événéments étranges comme le fait qu'un couple voisin avait trois enfants mais qu'un semble s'être volatilisé, et que lui-même avait un petit chien qui a disparu. Les chalets autour du lac sont tous habités et Raili se lie d'amitié avec Sarah et Enders des sexagénaires accueillants. Quelques semaines plus tard, Raili retrouve Olofsson noyé dans le lac, ce qui amène Raili à croire que Olofsson a été assassiné. Et le cauchemar commence pour Reili qui mène l'enquête après que la maison d'Olofsson brûle, avec elle à l'intérieur qui s'en tire de justesse. Sans rien dévoiler, je dirais qu'il y est question de sorcellerie (des femmes ont été brûlées comme sorcières dans les années 1670 en Suède), de possession, d'yeux à l'éclat bleu glace. Ce premier tome d'une trilogie forme un tout, même si on peut deviner la suite. Un roman qui se lit bien. 

Lire les billets de Lewerentz et de Miscellanées.

27 mai 2020

Octobre - Soren Sveistrup

P1110780

J'ai trouvé les 729 pages d'Octobre du Danois Soren Sveistrup (Livre de Poche) absolument haletantes. Dès que vous commencez ce roman, vous ne le lâchez plus. De nos jours, en octobre dans la banlieue de Copenhague, le corps d'une mère de famille est retrouvé dans un parc pas loin de chez elle. Elle a été amputée d'une main. Quelques jours plus tard, le cadavre d'une deuxième femme est retrouvé, cette fois-ci, ce sont les deux mains qui ont été amputées. Puis, c'est au tour d'une troisième femme qui est amputée des deux mains et d'un pied. Chaque fois, les policiers trouvent des petits bonhommes fabriqués avec des marrons et des bouts d'allumettes. A propos des policiers, on fait la connaissance de deux inspecteurs, Naia Thulin et Mark Hess. Mark Hess est un excellent inspecteur malgré ses démélés avec sa hiérarchie. Naia, mère d'une fillette, a une vie sentimentale cahotique. L'enquête s'avère difficile car, sur les bonhommes en marron, on trouve une empreinte digitale de Kristine, la fille du ministre des affaires sociales. Kristine a disparu un an plus tôt, son corps n'a pas été retrouvé et l'enquête est close. On apprend que les femmes assassinées n'étaient pas des mères exemplaires, et on essaye de trouver le lien qui les relie. Les policiers en sont à croire que Kristine est peut-être encore en vie. Je vous laisse vous plonger dans ce roman qui se déroule sur une période d'un mois. Les chapitres sont courts et cela explique pourquoi il se lit si vite. Après MotherCloud, c'est à nouveau un vrai "page-turner". L'écrivain est le créateur et le scénariste de la série danoise The Killing que j'avais bien appréciée.

18 mai 2020

Ceux que nous avons abandonnés - Stuart Neville

P1110765

Après Les fantômes de Belfast, Collusion et Ratlines,  je viens de terminer Ceux que nous avons abandonnés, de Stuart Neville (Rivages/Noir, 359 pages poignantes), qui se passe encore à Belfast. Dès le début, en 2007. on sait que Ciaran et Thomas Devine, deux frères de 12 et 14 ans, ont commis l'irréparable. Ils avaient été recueillis chez un couple et leur fils. Ils ont massacré le père de cette famille. Sept plus tard, Ciaran sort d'un centre fermé. Son frère a été libéré deux ans plus tôt. Ciaran est un garçon fragile sous la coupe de son frère. Leur relation amour/haine est terrible. C'est lui qui a été considéré comme le bras armé de meurtre. Face à eux, on fait la connaissance de Paula Cunnigham, une agente de probation qui vit avec son chien Angus, et de Serena Flanagan, l'inspectrice qui s'était occupée de l'enquête à l'époque. Elle est mariée et mère de deux enfants. Inconsciemment, Serena s'est attachée à Ciaran, qui n'arrive pas à agir et à penser sans son frère. Après un nouveau meurtre, Flanagan soupçonne que les deux frères sont impliqués. Une histoire terrible très bien racontée par l'écrivain que je vous conseille de découvrir si vous ne le connaissez pas. Et un roman de moins "à lire" (prélevé dans ma PAL)!

10 mai 2020

Une offrande à la tempête - Dolores Redondo

P1110750

Et voilà, j'ai terminé "La trilogie du Baztan" avec Une offrande à la tempête de Dolores Redondo (Folio Policier, 580 pages haletantes). L'histoire reprend un mois après la fin de De chair et d'os et donc plus d'un an après la première enquête décrite dans Le gardien invisible. On retrouve les protagonistes des deux tomes précédents dont Amaia Salazar, l'inspectrice de police qui continue de lutter contre des forces du mal qui la dépassent. Après le "basajaun", le "tarttalo", elle doit combattre Inguma, un génie maléfique de la mythologie basque. Une petite fille encore au berceau est étouffée dans son sommeil par son père. Elle n'avait pas encore été baptisée. Amaia découvre avec l'aide de ses collègues que d'autres nourrissons ont subi le même sort, et ce depuis plusieurs années. Les parents offraient leur enfant en sacrifice. L'enquête est d'autant plus difficile que des gens puissants lui mettent des bâtons dans les roues. Un de ses enquêteurs va payer de sa vie d'avoir été près de la vérité. Et Amaia apprend qu'une personne de sa famille, que l'on croyait morte, ne l'était pas. Je ne dévoile pas tout, loin de là. Pendant 1700 pages et trois tomes, Dolores Redondo arrive à tenir le lecteur en haleine avec ces intrigues emmêlées qui forment un tout dans cette province de Navarre où coule le fleuve côtier Baztan, qui change de nom en Bidassoa sur son parcours et se jette dans le golfe de Gascogne.  J'ai tout de même noté que c'est une région froide l'hiver et qu'il y pleut très souvent (comme au Pays Basque français). Un point positif au confinement : avoir pu lire autant de pages en si peu de temps.

3 mai 2020

De chair et d'os - Dolores Redondo

P1110739

Après Le gardien invisible, j'ai continué avec le deuxième tome de "la trilogie du Baztan" de Dolores Redondo, De chair et d'os (Folio Policier, 604 pages). L'inspectrice de police Amaia Salazar, que l'on avait laissé enceinte, accouche d'un petit garçon appelé Ibai, alors qu'on lui avait dit qu'elle aurait une fille. On se retrouve de nouveau dans la vallée du Baztan au Pays Basque espagnol, où Amaia et toute son équipe (uniquement des hommes) enquêtent sur la profanation d'une église à Arizkun et sur les suicides d'hommes après qu'ils aient assassiné leurs épouses. Le seul mot qu'ils laissent avant de mourir est "Tarttalo", un cyclope dans la mythologie basque. Après chacun des meurtres, quand la police arrive, elle découvre que chaque corps a été mutilé: un des bras, coupé net, a disparu. Les assassins n'y sont pour rien. L'enquête permet à nouveau à Amaia de se replonger dans son passé de petite fille détestée par sa mère. Elle découvre une chose épouvantable. Il est beaucoup question du mal que certains individus ont en eux sans qu'on puisse faire quelque chose. J'ai apprécié les descriptions de la nature environnante où baigne un certain mystère. Le roman se lit très bien et je ne l'ai pas trouvé trop long. Je vais commencer le troisième tome. J'ajouterai qu'il est préférable de lire la trilogie dans l'ordre.

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Réponse à l'énigme posée par Ta d loi du cine:

Enigme

C'est un piano droit qui me fait de l'oeil, certains matins, au moment (court) où le soleil vient juste taper par la fenêtre ouverte, dans l'immeuble en face d'où j'habite.

P1110667

27 avril 2020

Le gardien invisible - Dolores Redondo

P1110737

Je viens de terminer Le gardien invisible de Dolores Redondo (Folio policier, 518 pages), le premier tome d'une trilogie qui se passe en Navarre, une des régions du Pays Basque espagnol. De nos jours, sur les rives supérieures du fleuve Bidassoa (nommé Baztan à sa naissance en Navarre), on retrouve le corps d'une petite fille. Elle n'est pas la première victime, et peu de temps après, on en trouvera une autre. Amaia Salazar, une inspectrice de police âgée d'une trentaine d'année, est chargée de l'enquête car elle est originaire d'Elizondo, le village principal de la commune où se passe l'histoire. Mariée à un Américain, artiste de renom, Amaia est une jeune femme heureuse mais avec des blessures d'enfance qui vont refaire surface. Sa famille possède une usine de gâteau depuis plus d'un siècle, et Flora, l'une de ses deux soeurs, la dirige d'une main de fer depuis le décès de leurs parents. En l'occurrence, Rosario, la mère qui souffrait de problèmes psychiatriques, détestait Amaia. Sur le lieu du crime, à côté de la victime, on trouve un gâteau qui pourrait avoir été fabriqué dans l'usine. Dans ce roman, il est aussi question des superstitions et légendes de la région dont le basajaun, un être mi-homme mi-ours que l'on pourrait croire responsable de ces décès. Mais rien n'est moins sûr. Le roman forme un tout mais je l'ai tellement apprécié que je me suis précipitée sur le tome suivant, De chair et d'os, qui reprend l'histoire neuf mois après. J'ai déjà lu une centaine de pages sur les 608, et je le trouve aussi bien que le premier. Mme Redondo sait raconter des histoire et captiver la lectrice que je suis.

En 2015, Ramette en parlait, Catherine en dévoilait beaucoup. Mais aussi (dès 2013) Yan ou le blog Quoilire. Et voir encore Quel Bookan! ou le Collectif Polar.

15 avril 2020

Succion - Yrsa Sigurðardóttir

P1110715

Après ADN, je me suis plongée dans Succion d'Yrsa Sigurðardóttir (Actes noirs, Actes sud, 407 pages), dans lequel j'ai retrouvé l'inspecteur Huldar et Freyja, la psychologue pour enfants.Ces deux là ont toujours des rapports compliqués depuis qu'ils ont passé une nuit ensemble sans se connaître plusieurs mois auparavant. Depuis leur dernière enquête, qui s'est mal terminée, Freyja a été mise à l'écart de la Maison des enfants qu'elle dirigeait et Huldar doit se contenter d'affaires sans intérêt. 
Dans un prologue qui se passe en 2008, Vaka, une petite fille qui attendait que son père vienne la chercher à la sortie de l'école, disparait après suivi une autre petite fille à qui il manquait deux doigts. En 2016, un directeur d'école montre à la police une lettre inquiétante écrite par un lycéen dix ans auparavant. Elle annonce que six personnes désignées par des initiales vont mourir. Bien entendu, tout est lié. J'avoue que j'ai trouvé l'histoire assez glauque. Il y a en effet des meurtres plus sanglants les uns que les autres. Les six personnes condamnées à mourir vont connaître des fins abominables. Je ne dirai rien de plus. L'ensemble est assez outré, cela manque de finesse psychologique. Dommage.

12 avril 2020

Terres brûlées - Eric Todenne

P1110666

Après Un travail à finir, j'ai lu Terres brûlées (Editions Viviane Hamy, 311 pages, paru en mars 2020), le nouveau roman d'Eric Todenne. Comme dans le précédent, l'intrigue nous ramène dans le passé. Cette fois ci, on retourne presque 80 ans en arrière pendant la deuxième guerre mondiale puis 10 ans plus tard, en 1952, pour arriver en 1973 et enfin de nos jours. Au commissariat de Nancy, j'ai retrouvé l'inspecteur Andréani et son collègue Couturier qui doivent clore une affaire assez simple : un notaire, Rémi Fournier, a été retrouvé mort, asphyxié, dans son pavillon qui a brûlé. Aidé par la psychologue Francesca, les recherches sur cette mort les renvoie donc dans le passé en Moselle en 1940. C'était le temps où ce département est devenu allemand, où les Juifs qui habitaient la région ont été déportés et leurs terres cédées à d'autres ; c'était aussi le temps des dénonciations. En 1952, Sarah Silberman, seule survivante d'une famille de propriétaires terriens, vient réclamer ce qui lui revient au notaire d'un petit village. Malheureusement, elle décède la nuit suivante dans l'incendie criminel de la ferme familiale. En 1973, Remi dont le vrai nom est Isaac Silberman (il est le fils de Sarah); se rend coupable d'un incendie, semble-t-il, à l'encontre d'une famille de trois personnes dans leur ferme. Je ne vous dirai rien de plus sur l'histoire bien menée. Mon bémol serait que la plupart des protagonistes sont traités superficiellement comme Sarah ou Rémi qui ne sont que des ombres. C'est dommage car le roman se lit bien. Le titre Terres brûlées renvoie a priori à un morceau de solo de batterie d'un CD de Charles Mingus.

6 avril 2020

ADN - Yrsa Sigurðardóttir

P1110662

Après Les Fantômes de Reykjavik d'Arnaldur Indridason, je continue avec les polars islandais. Ce week-end, j'ai réussi à lire ADN d'Yrsa Sigurðardóttir (Actes noirs, Actes Sud, 412 pages). Quand on arrive à la fin du roman et que le coupable est démasqué, on comprend le rôle important qu'a joué l'acide désoxyribonucléique où réside l'information génétique dans cette histoire. Une jeune femme est tuée de manière brutale dans sa chambre à coucher. Margrét, sa fille de sept qui s'était cachée sous le lit, a plus ou moins tout vu, mais elle est traumatisée. Un deuxième crime tout aussi odieux contre une enseignante à la retraite est commis peu de temps après. Un troisième sur un jeune homme suivra. L'enquête menée par Huldar piétine tandis que Freya, une psychologue pour enfant, essaye de mettre Margrét, en confiance afin que celle-ci dévoile ce qui est arrivée. Le roman est assez haletant. Le meurtrier a une manière atroce de tuer ses victimes dont il entoure la tête de gros scotch. Comme arme du crime, il se sert successivement d'un aspirateur, d'un fer à friser et d'un fer à souder. Il n'y a pas de sang sur les scènes de crime. Par ailleurs, Karl, un jeune homme asocial de 24 ans, reçoit des messages chiffrés sur son poste à ondes courtes. Ils ont bien entendu un lien avec l'affaire et il va même se retrouver accusé des meurtres. Je ne vous dirai rien de plus. Quand on commence le roman, on veut déjà connaître la fin. L'écrivain maintient le suspense jusqu'au bout. Après Indésirable, je trouve que c'est un écrivain à suivre. D'ailleurs, j'ai le suivant, Succion, dans ma PAL [chroniqué le 15/04/2020]. Lire le billet de Virginie/Miscellanées.

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Ceci n'ayant rien à voir avec cela, je fais partie de la population née en avril. Demain, c'est mon anniversaire, j'espère que ce sera le premier et le dernier confiné. Je le fêterai seule mais j'ai des collègues qui devraient me le souhaiter par "skype".

29 mars 2020

Les fantômes de Reykjavik - Arnaldur Indriðason

P1110650

J'ai eu le plaisir de retrouver Konrad, le policier à la retraite dans Les Fantômes de Reykjavik (Edition Metailié, 316 pages haletantes). Comme Aifelle, je l'ai dévoré en deux jours et je l'ai même préféré au roman précédent Ce que savait la nuit.

Arnaldur Indriðason nous raconte trois histoires en parallèle. Konrad est appelé par un couple qui ont connu Erna, son épouse décédée. Sans nouvelles de leur petite-fille Danni disparue depuis plusieurs jours, ils aimeraient que Konrad fasse des recherches. Ils n'ont pas osé appeler la police car Danni est une jeune femme droguée. Par ailleurs, Konrad va être amené à enquêter sur une mort certainement accidentelle mais restée inexpliquée, celle de Nanna, une petite fille âgée de 12 ans. Cela se passait en 1960. Nanna s'est noyée dans un lac dans un quartier de Reykjavik en voulant récupérer sa poupée. Et Konrad continue de chercher qui a poignardé son père devant des abattoirs plusieurs années auparavant. Indridason passe d'une intrigue à l'autre sans que l'on ne perde le fil. Une fois de plus, certains des personnages masculins n'ont pas le beau rôle, à la différence de femmes comme Martha, une femme policier, l'ancienne collègue de Konrad qui va l'épauler, et Eyglo, une femme médium et qui est la fille de l'ancien associé du père de Konrad. Décidément, Erlendur devient pour moi un lointain souvenir.

15 mars 2020

Richesse oblige - Hannelore Cayre

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En attendant que je puisse un jour retourner au cinéma, voici un billet sur le nouveau roman d'Hannelore Cayre, Richesse oblige (Métailié noir, 216 pages) qui déjà été chroniqué sur les blogs alors qu'il vient tout juste de paraître. Il faut dire que La Daronne, le roman précédent de l'écrivain, a eu un grand succès très mérité. Dans Richesse oblige, Hannelore Cayre nous raconte une histoire qui se passe entre deux périodes, en 1870-1871 pendant la Commune de Paris et la guerre contre les Prussiens, et de nos jours entre la Bretagne et Paris. Blanche de Rigny, aux jambes appareillées et se déplaçant avec des béquilles, est le lien qui relie les deux périodes. Blanche, âgée de 38 ans, est la mère de Juliette, 10 ans. Et elle n'a qu'une vraie amie, Hildegarde, qui est aussi une collègue de travail, au service reprographie judiciaire au quai des Orfèvres. C'est une grande bringue de presque deux mètres. A l'occasion d'une visite à son vieux père de 85 ans, Blanche apprend qu'elle est la descendante de la branche "pauvre", qu'elle baptise "les gueux" de Bretagne, de la famille de Rigny (éminemment riche). En effet, Blanche apprend qu'en 1870, son arrière grand-père Auguste a pu éviter d'être enrôlé dans l'armée et de se faire tuer grâce à l'argent de sa famille qui a réussi à acheter un pauvre pour prendre sa place. C'était quelque chose de courant. En retour, par idéalisme et peut-être pour se donner bonne conscience, Auguste de Rigny a accepté en avril 1871, contre l'avis de sa famille, d'épouser Corentine Malgorn, la fiancée enceinte du "pauvre" parti à sa place. En y réfléchissant, Blanche décide alors, avec les moyens du bord et pas mal d'imagination de récupérer un peu de la fortune des de Rigny, qui ignore depuis longtemps la branche d'Auguste. Je vous laisse découvrir comment. Bien entendu le titre du roman et certaines parties de l'histoire renvoient au film génialissime Noblesse oblige de Rober Hamer (1949) avec Sir Alec Guinness. Un roman qui se lit très agréablement et qui fait passer un bon moment. Et Mme Cayre a un grand sens de la narration. Lire les billets enthousiastes d'Aifelle, Cathulu et Cuné.

12 mars 2020

Tuer le fils - Benoît Séverac

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Benoît Séverac est un écrivain que je suis avec plaisir depuis trois romans, et, une fois de plus, il ne m'a pas déçue. Après Les Chevelues qui se passe au temps de la Gaule romaine, Trafics (ex Le chien arabe) et 115 dont les intrigues se déroulent dans les quartiers nord de Toulouse, Benoît Séverac situe son nouveau roman Tuer le fils (Editions La manufacture de livres, 280 pages) dans la banlieue sud-ouest de Paris, à Versailles, Poissy, Palaiseau et même Paris intra-muros. Cérisol est un inspecteur de la SRPJ de Versailles. Il est marié à Sylvia qui a perdu la vue suite à une maladie dégénérative. Le péché mignon de Cérisol est de manger des confitures en pot et boire du whisky de temps en temps. Avec ses adjoints Nicodemo (un Portugais) et Grospierres, ils vont enquêter sur le décès suspect de Patrick Fabas, né en 1960 à Oran en Algérie. Sur la scène de crime, les policiers découvrent que Fabas avait des idées d'extrême-droite et que la victime était un passionné de motos qu'il réparait. Hasard ou coïncidence, peu de temps avant la mort de Patrick Fabas, son fils Matthieu qui venait de purger une peine de 15 ans de prison pour homicide était libéré. Les policiers pensent tout d'abord que le fils a tué le père, mais la vérité n'est pas si simple. D'autant plus que Cérisol se met à lire le journal que Matthieu a tenu en prison lors d'atelier d'écriture animé par un écrivain dont on ne connaîtra pas le nom. Le récit alterne entre le déroulement de l'enquête et la lecture du journal. Je vous laisse en compagnie de Cérisol, de sa femme Sylvia et de leur chienne Djouk ainsi que de Nicodemo et Grospierres. Un roman très plaisant à lire que je vous conseille. Tout comme Choup.

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