Les fantômes de Reykjavik - Arnaldur Indriðason
J'ai eu le plaisir de retrouver Konrad, le policier à la retraite dans Les Fantômes de Reykjavik (Edition Metailié, 316 pages haletantes). Comme Aifelle, je l'ai dévoré en deux jours et je l'ai même préféré au roman précédent Ce que savait la nuit.
Arnaldur Indriðason nous raconte trois histoires en parallèle. Konrad est appelé par un couple qui ont connu Erna, son épouse décédée. Sans nouvelles de leur petite-fille Danni disparue depuis plusieurs jours, ils aimeraient que Konrad fasse des recherches. Ils n'ont pas osé appeler la police car Danni est une jeune femme droguée. Par ailleurs, Konrad va être amené à enquêter sur une mort certainement accidentelle mais restée inexpliquée, celle de Nanna, une petite fille âgée de 12 ans. Cela se passait en 1960. Nanna s'est noyée dans un lac dans un quartier de Reykjavik en voulant récupérer sa poupée. Et Konrad continue de chercher qui a poignardé son père devant des abattoirs plusieurs années auparavant. Indridason passe d'une intrigue à l'autre sans que l'on ne perde le fil. Une fois de plus, certains des personnages masculins n'ont pas le beau rôle, à la différence de femmes comme Martha, une femme policier, l'ancienne collègue de Konrad qui va l'épauler, et Eyglo, une femme médium et qui est la fille de l'ancien associé du père de Konrad. Décidément, Erlendur devient pour moi un lointain souvenir.