De chair et d'os - Dolores Redondo
Après Le gardien invisible, j'ai continué avec le deuxième tome de "la trilogie du Baztan" de Dolores Redondo, De chair et d'os (Folio Policier, 604 pages). L'inspectrice de police Amaia Salazar, que l'on avait laissé enceinte, accouche d'un petit garçon appelé Ibai, alors qu'on lui avait dit qu'elle aurait une fille. On se retrouve de nouveau dans la vallée du Baztan au Pays Basque espagnol, où Amaia et toute son équipe (uniquement des hommes) enquêtent sur la profanation d'une église à Arizkun et sur les suicides d'hommes après qu'ils aient assassiné leurs épouses. Le seul mot qu'ils laissent avant de mourir est "Tarttalo", un cyclope dans la mythologie basque. Après chacun des meurtres, quand la police arrive, elle découvre que chaque corps a été mutilé: un des bras, coupé net, a disparu. Les assassins n'y sont pour rien. L'enquête permet à nouveau à Amaia de se replonger dans son passé de petite fille détestée par sa mère. Elle découvre une chose épouvantable. Il est beaucoup question du mal que certains individus ont en eux sans qu'on puisse faire quelque chose. J'ai apprécié les descriptions de la nature environnante où baigne un certain mystère. Le roman se lit très bien et je ne l'ai pas trouvé trop long. Je vais commencer le troisième tome. J'ajouterai qu'il est préférable de lire la trilogie dans l'ordre.
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Réponse à l'énigme posée par Ta d loi du cine:
C'est un piano droit qui me fait de l'oeil, certains matins, au moment (court) où le soleil vient juste taper par la fenêtre ouverte, dans l'immeuble en face d'où j'habite.