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Le blog de Dasola
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Pour les challenges de l'année en cours, 
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11 octobre 2024

The Apprentice - Ali Abbasi

Voici encore un film qui m'a beaucoup plu. Vous saurez tout (ou presque) sur l'ascension de Donald Trump qui fut le 45ème président des Etats-Unis. The Apprentice du réalisateur danois d'origine iranienne Ali Abbasi raconte de manière enlevée et sans temps mort la vie de Donald Trump à partir de sa rencontre avec Roy Cohn, l'avocat qui est devenu célèbre au temps du McCarthysme, et qui fut en partie le responsable de la condamnation à mort d'Ethel Rosenberg avec son mari Julius en 1951. Trump et Cohn se sont rencontrés dans les années 70. Roy Cohn est devenu l'avocat de la famille de Donald Trump et de Trump lui-même lorsque celui-ci s'est vu accuser de discrimination quand il louait des appartements dans le quartier du Queens. Car Trump avec son père font des affaires dans l'immobilier et le rêve de Donald est de construire une tour qui ferait hôtel et immeuble d'habitation au centre de Manhattan: la future "Trump Tower". Les trois conseils de Cohn (mort du sida en 1986 à 59 ans) à Trump furent : "attaque, attaque, attaque", "n'avoue jamais" et "revendique la victoire même quand tu perds". Trump a retenu la leçon. On assiste aussi à la rencontre de Trump avec sa première femme, Ivana. Au fur et à mesure, on voit que Trump prend de l'assurance et il devient assez odieux avec ceux qui l'ont aidé. Il n'a aucun état d'âme, même envers sa famille. C'est sûr que si Trump voit le film un jour, il ne va pas être content. Roy Cohn qui n'était pas très recommandable devient presque sympathique, surtout à la fin. Un film de deux heures que je recommande. J'ai trouvé excellents les deux acteurs principaux, Sebastian Stan (Trump) et Jeremy Strong (Cohn). 

8 octobre 2024

L'histoire de Souleymane - Boris Lojkine

Mercredi 9 octobre 2024 sort un film formidable qui ne peut pas laisser indifférent. L'histoire de Souleymane de Boris Lojkine suit, sans le lâcher, Souleymane Sangare (Abou Sangare, une révélation), un jeune Guinéen sans papiers qui circule comme un fou en vélo dans Paris. Il fait des livraisons grâce à un compte que lui "prête" un des ses compatriotes (qui lui prélève 120 euros tout de même) toutes les semaines sur ses livraisons. C'est un vrai "racket". Et Souleymane est anxieux, car dans trois jours, il doit passer un entretien à l'Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides). Pour info, Abou Sangare, le jeune acteur de 23 ans en est à son 3ème refus de demandeur d'asile. Il est en train de faire sa quatrième demande. Dans la vie, il est mécanicien sans papiers. Il est arrivé en France en 2017. Le réalisateur s'est pas mal inspiré de la vie d'Abou Sangare. Pour en revenir au film, on se rend compte que même s'il a des contacts avec d'autres livreurs, Souleymane est très seul. C'est chacun pour soi et il n'y a pas beaucoup de solidarité car les liens se résument à une histoire d'argent. J'espère qu'avec ce film, l'acteur va enfin obtenir des papiers en règle. Il le mérite. Il s'est mis à apprendre à lire et à écrire le français dès son arrivée alors qu'il n'a jamais été à l'école en Guinée. Grâce son cachet, il a pu rembourser ses dettes. Le film n'a pas de gras, aucun plan inutile. Je vous le recommande chaudement. 

4 octobre 2024

Quand vient l'automne - François Ozon

Après 15 jours de disette par manque d'envie, je viens d'aller voir Quand vient l'automne, le nouveau film de François Ozon qui m'a absorbée. On est enveloppé par cette histoire. Je ne peux pas mieux dire. Michelle (Hélène Vincent, magnifique), une octogénaire, vit dans une grande maison près de Cosne-sur-Loire. La maison est entourée d'un potager en friche. Avec sa vieille et meilleure amie, Marie-Claude (Josiane Balasko, très sobre), elles se voient fréquemment et Michelle accompagne souvent Marie-Claude en voiture pour que cette dernière aille visiter son fils Vincent (Pierre Lottin) incarcéré. Valérie (Ludivine Sagnier), la fille de Michelle, arrive avec son jeune fils, Lucas, qui doit passer une semaine de vacances avec sa grand-mère. Dès son arrivée et après avoir été odieuse avec sa mère, Valérie est victime d'un malaise, un empoisonnement alimentaire. Sa mère, après avoir cueilli des champignons avec Marie-Claude, les avait cuisinés et servis au déjeuner. Michelle et Lucas n'en n'ont pas pris. Banal accident ou empoisonnement intentionnel? On ne le saura pas mais cela va déclencher plusieurs événements dont un tragique qui se passe hors champ. Tout reste très feutré mais on apprend, au bout de 50 minutes de film, le passé de Michelle qui fait que sa fille la méprise. Un film d'atmosphère qui m'a beaucoup plu.

23 septembre 2024

Le procès du chien - Laetitia Dosch / Les Barbares - Julie Delpy

Le point commun entre ces deux films est qu'ils ont été réalisés et interprétés par des femmes.

Le procès du chien se passe en Suisse. Avril (Laetitia Dosch) est une avocate qui perd régulièrement ses procès. Mais quand Dariuch (François Damiens) vient la voir pour défendre son chien Cosmos qui a mordu plusieurs femmes et qui risque l'euthanasie, Avril sent qu'elle peut enfin arriver à quelque chose. Elle arrive à ce qu'un procès se tienne. Pour défendre Cosmos (Kodi, un chien très bien dressé), un comportementaliste et quelques personnalités de différentes religions ainsi que des philosophes sont appelés à la barre. Car davantage que le procès d'un chien, c'est une discussion sur la place des chiens dans notre société. A sa charge, Cosmos (qui est un mâle non castré) est accusé de ne s'en prendre qu'aux femmes. La dernière a été affreusement défigurée. C'est une comédie douce-amère dont je vous laisse découvrir la fin. Kodi a reçu une Palme dog bien méritée au dernier festival de Cannes. Lire le billet d'Henri Golant

Je passe au film Les Barbares de Julie Delpy, qui se passe dans la petite ville de Paimpont en forêt de Brocéliande en Bretagne. Le maire, qui veut que tout soit filmé, annonce qu'une famille de six réfugiés Ukrainiens doit arriver. Tout est prévu. Mais au denier moment, vu qu'il n'y a plus assez d'Ukrainiens "en stock", c'est une famille de six Syriens qui arrive. Ce changement d'origine des réfugiés ne plait pas à tout le monde, dont le plombier Hervé Riou (Laurent Lafitte, excellent en beauf "bas de plafond"). Les réfugiés ont un peu de mal à s'acclimater et à se faire accepter. L'institutrice (Julie Delpy) qui est à l'origine du projet se débat avec l'administration (les Syriens n'étaient pas prévus). J'ai trouvé l'ensemble très sympathique avec quelques scènes savoureuses comme la scène de ménage entre Sandrine Kiberlain et Mathieu Demy: elle le bat avec une grosse andouillette. Un film qui fait passer un bon moment. Lire les billets de Pascale et Henri Golant (dans le même billet une critique favorable et une défavorable). À vous de vous faire une opinion. 

17 septembre 2024

Les graines du figuier sauvage - Mohammad Rasulof

Demain, mercredi 18 septembre 2024, sort Les graines du figuier sauvage, un très grand film, que dis-je un immense film réalisé par un réalisateur iranien désormais en exil en Allemagne. S'il revenait dans son pays, il risquerait d'aller en prison pour quelques années. J'ai vu ce film en avant-première, jeudi soir dernier dans une salle pleine. Le réalisateur Mohammad Rasulof a pris comme toile de fond la mort de Mahsa Amini, décédée en 2022 après avoir été tabassée pour une mèche de cheveux qui dépassait sous son voile. Ce film est exceptionnel à plus d'un titre. Il n'a reçu (si je puis dire) que le Prix spécial du jury au dernier festival de Cannes. Il aurait peut-être mérité la palme d'or et un prix pour l'actrice Soheila Golestani qui interprète le rôle de la mère de famille Najmeh. Le film, qui dure presque trois heures que je n'ai pas vu passer, se concentre sur la vie d'une famille moyenne dans un appartement. Nous avons le père, Iman, la mère, Najmeh, et leur deux filles Rezvan et Sana. Iman vient d'avoir une promotion, il est devenu juge enquêteur dans un tribunal islamique. Cela fait vingt ans qu'il exerce son métier, mais c'est la première fois qu'on lui demande de signer des arrêts de mort sans vérification. Il n'est pas à l'aise. Najmeh est une femme soumise à son mari à qui elle ne sait pas dire non, et qui demande à ses filles de faire attention à ne pas dire la profession du père à leurs connaissances. Cela risquerait de mettre la famille en danger d'autant plus que la rue gronde. Il y a des échauffourées dans la rue en général et dans les écoles et universités en particulier. Une camarade de Rezvan est grièvement blessée lors d'une bagarre alors qu'elle n'y est pour rien. Sous ses airs inflexibles, c'est Najmeh qui va enlever avec douceur les plombs que Sadaf a reçu au visage. Plus tard, c'est le pistolet qu'Iman a reçu dans le cadre des ses fonctions qui disparait de chez lui. Il risque trois ans de prison s'il ne le retrouve pas. Aucune des trois femmes ne se dénonce et Iman ne supporte qu'elles puissent mentir. Ces mêmes femmes subissent un interrogatoire et les derniers trois quart d'heure du film nous transportent dans la région natale d'Iman. Une terrible tension se crée entre Iman et les trois femmes et je ne vous dirai rien de la fin qui prend le spectateur par surprise.  Du très grand cinéma qui a été longuement applaudi à la fin. Le réalisateur a fait une présentation et il est revenu à la fin de la projection. Il semble que ce film va être en lice pour l'Allemagne aux prochains Oscars.

 

11 septembre 2024

Le fil - Daniel Auteuil

L'acteur Daniel Auteuil est aussi réalisateur. Pour le Fil, il s'est donné le premier rôle, celui d'un avocat qui n'a pas plaidé depuis 15 ans et qui reprend la robe pour défendre un homme dont il est convaincu de l'innocence. Dans le rôle de l'accusé, on a le plaisir de voir Grégory Gadebois qui joue un rôle "casse-gueule" en s'en sortant très bien. En février 2017, Nicolas Milik (Grégory Gadebois) est mis en garde à vue puis en détention provisoire car il est accusé d'avoir tué sa femme après une dispute. Cette dernière buvait trop. Pendant les trois ans de sa détention provisoire, Nicolas Milik n'avoue rien mais il a hâte de revoir ses cinq enfants qu'il élevait presque seul. Pendant ce temps-là, Jean Monier (Daniel Auteuil) a du mal à trouver un angle d'attaque pour sa future plaidoirie devant le mutisme de son client. Et en fin de compte, je ne vous dirai pas si Nicolas Milik est condamné ou non, et il y a une révélation finale inattendue. Je ne me rappelais pas l'affaire qui a inspiré le film - car c'est tiré d'une histoire vraie. Un bon film très bien interprété. 

4 septembre 2024

Tatami - Guy Nattiv et Zar Amir

Je vous conseille d'aller voir Tatami, un film tourné dans un très beau noir et blanc et coréalisé par un Israélien, Guy Nattiv, et une Iranienne, Zar Amir. Il sort aujourd'hui, mercredi 4 septembre 2024. Je l'ai vu en avant-première. J'avoue que je ne m'étais pas rendu compte immédiatement que la co-réalisatrice Zar Amir était l'une des deux actrices principales du film. Elle interprète Maryam, l'entraineuse de Leila, une judokate en lice pour être championne du monde de judo à Tbilissi en Georgie. Leila est une joueuse exceptionnelle qui bat ses concurrentes l'une après l'autre lors des éliminatoires. Jusqu'au moment où Maryam reçoit un appel des hautes instances de la République islamique qui demande que Leila abandonne la compétition afin d'éviter une confrontation éventuelle avec la concurrente israélienne. Cette histoire s'inspire de faits réels. Les sportifs iraniens sont soumis à beaucoup de menaces. En refusant les diktats du gouvernement islamique, Leila met en danger ses parents, son mari et son petit garçon. Même Maryam subit de grosses pressions. La tension reste soutenue jusqu'au bout. On est captivé car on ne sait pas ce qui va se passer. Les deux actrices sont vraiment très bien. Un bon film pour la rentrée.

1 septembre 2024

Emilia Perez - Jacques Audiard

Que puis-je dire sur Emilia Perez, le nouveau film de Jacques Audiard? Je ne lis que des éloges à son propos. Je suis allée le voir samedi 31 août matin après avoir lu les billets de Pascale, de Princecranoir, de Selenie et de mhf. Et bien, je me sens très seule face à mes fidèles blogueurs car je n'ai pas été transcendée (si je puis dire) par ce film. L'histoire ne m'a du tout intéressée. Je me suis même ennuyée au bout de trois quarts d'heure. Je ne comprends pas non plus pourquoi les quatre actrices ont été récompensées, Zoë Saldana (dans le rôle d'une avocate) et Karla Sofia Gascon (dans le rôle d'Emilia Perez) auraient mérité seules le prix d'interprétation. Et je trouve justifié que le film n'ait pas reçu la Palme d'or. Le mélange de comédie musicale, telenovelas, film noir et drame intimiste n'est pas gênant en soi, mais un narco trafiquant qui change de sexe ne change pas forcément dans sa tête. J'ai trouvé cela assez invraisemblable, comme quand on nous dit que cela fait deux ans que Manitas (le narco trafiquant) prend un traitement hormonal sans que sa femme ne s'en soit rendu compte. Il y a vraiment beaucoup d'invraisemblances. Enfin bref, j'avais adoré les quatre premiers long-métrages de Jacques Audiard, que je vous recommande (Regarde les hommes tomberUn héros très discret, Sur mes lèvres et De battre mon coeur s'est arrêté), mais à partir du Prophète et des quatre films suivants (De rouille et d'os, Dheepan, Les Frères Sisters et Les Olympiades), ses films m'ont plus ou moins déçue. Emilia Perez ne m'a même pas émue. Je sais d'ores et déjà qu'il ne fera pas partie de mon "top" de l'année 2024. Une déception en ce qui me concerne. 

23 août 2024

Le roman de Jim - Arnaud et Jean-Marie Larrieu

Le roman de Jim des frères Larrieu est un film qui se déroule dans le Jura (région de l'écrivain Pierric Bailly qui a écrit le roman dont le film est adapté). L'histoire se passe sur plus de 20 ans à partir de l'an 2000. Le film aurait pu s'appeler Le roman d'Aymeric (Karim Leklou, formidable). Aymeric est un garçon gentil qui rend service: résultat, il fait même de la prison pour un cambriolage. N'ayant dénoncé personne, il a payé pour les autres. Aymeric se met à faire des missions en CDD ou en intérim. Il rencontre une ancienne collègue, Florence, très enceinte, et très vite il emménage avec elle et il assiste à l'accouchement. Jim naît, Aymeric s'attache tout de suite à lui et devient son père de substitution. Et cela dure plusieurs années, jusqu'au jour où Christophe, le père biologique, reparait. C'est un bouleversement dans la vie d'Aymeric, surtout que Florence et Christophe décident de partir refaire leur vie au Canada avec Jim. Et c'est à partir de là que j'ai trouvé le personnage de Florence détestable. Elle ment à son fils, elle coupe les ponts avec Aymeric. Quinze plus tard, on assiste aux retrouvailles de Jim et Aymeric. Que va-t-il se passer? Une histoire qui ne peut qu'émouvoir. Et le film permet d'admirer Coyron dans le Jura. Lire le billet de Pascale

20 août 2024

Gena Rowlands (1930-2024) - Alain Delon (1935-2024)

Gena Rowlands et Alain Delon qui n'ont rien à voir l'un avec l'autre viennent de disparaitre à quatre jours d'intervalle: la première le 14 août 2024 et le second le 18 août 2024. Je voulais leur rendre un petit hommage.

L'Américaine Gena Rowlands est surtout connue pour avoir été la femme de l'acteur et réalisateur John Cassavetes (1929-1989). Cette actrice de grand talent a joué dans sept films de son mari dont Faces (1968), Minnie et Moskowitz (1971), Une femme sous influence (1974), Opening Night (1977) , Gloria (1980 - que je viens de revoir récemment et que je vous conseille) et Love Streams (1984). Par la suite, elle a tourné d'autres films comme Une autre femme de Woody Allen que Princecranoir vient de chroniquer ou N'oublie jamais (The Notebook) et elle a aussi participé à des séries télé. 

Maintenant, le Français Alain Delon dont on attendait la disparition depuis quelque temps. Quelle carrière! et puis Delon, c'était des yeux bleus, des cheveux bruns, une allure féline et des films inoubliables comme Rocco et ses frères (1960), Plein Soleil (1959), Le Guépard (1963), Le Samouraï (1967 - chroniqué par Princecranoir), La piscine (1969), La veuve Couderc (1971),  Le professeur (1972 - mais que j'ai découvert récemment),  Monsieur Klein (1976) que je vous recommande. Un acteur qui fut plus connu en Europe (Russie comprise) et en Asie qu'aux Etats-Unis. Il fut aussi producteur de nombreux films et il est même monté sur les planches. On a du mal à le dissocier de Romy Schneider, Nathalie Delon et Mireille Darc (quelques femmes de sa vie). Je n'en dirai pas plus. La télévision depuis dimanche soir nous a gâtés pour les hommages, films et documentaires. Lire l'hommage de Pascale.

17 août 2024

City of Darkness - Soi Cheang

Après Limbo du même réalisateur Soi Cheang, un film dans un beau noir et blanc qui m'avait plu, je viens de voir City of Darkness, qui est un inspiré d'un manhua (manga chinois). L'histoire se passe dans les années 80 à Hong-Kong (encore sous domination britannique) et plus exactement dans la citadelle de Kowloon, une enclave chinoise toute verticale où l'on voit à peine le ciel. La hauteur est impressionnante surtout quand on voit les avions qui la survole. Depuis des années, elle est devenue une zone de non-droit où règne un certain Cyclone. C'est là que se réfugie Chan Lok-Kwan, un sans-papier. Il fuit la bande de Mr Big, chef d'une triade. Ce Mr Big lance plusieurs acolytes à ses trousses, d'autres chefs de gang s'en mêlent. Je vous laisse découvrir pourquoi Chan Lok-Kwan est poursuivi. Pourquoi voir ce film? Pour le décor, la citadelle qui a été reconstituée, c'est elle, l'héroïne du film. Elle a abritée pendant des années la pègre hongkongaise et les laissés-pour-compte. On ne peut pas oublier "Boulette", la petite fille de quatre ou cinq ans d'une prostituée qui vient d'être tuée par un client. Et puis, même si vous ne connaissez rien au kung-fu, il y a des combats de toute beauté dans ce décor hallucinant. Les jeunes et aussi les vieux s'affrontent. Quel souplesse dans les mouvements! Je suis admirative car certains acteurs ont dépassé la cinquantaine. Pour information, la citadelle a été rasée par les Britanniques en 1993. Je vous conseille de voir ce film, tout comme Pascale et Selenie.

12 août 2024

Full River Red - Zhang Yimou

Full River Red de Zhang Yimou est un film singulier qui dure plus de deux heures trente et qui est une sorte de huis-clos se déroulant dans l'Empire Song, en 1146 en Chine, à l'intérieur de l'immense résidence de Qin Hui, chancelier de l'Empereur. Un ambassadeur de l'empire Jin est assassiné avant qu'il ait pu remettre une lettre à Qin Hui. Et cette lettre a disparu. Des gardes sont considérés comme responsables de ce crime et on commence à les exécuter sauf un, Zhang Da, qui est chargé de retrouver l'assassin et la lettre qui pourrait contenir un message compromettant pour Qin Hui. Il a deux heures pour la retrouver sinon il mourra comme les autres. Il faut saluer le travail formidable du réalisateur qui rend le récit haletant sans temps mort malgré la longueur du film. Il y a plein de péripéties, pas mal de morts, des retournements de situation, des vrais méchants, un sosie, des jeunes femmes très douées dans la manipulation de poignards, un peu de torture. Il y a un magnifique travail sur la photo et la lumière. Tout filmé comme si on était entre chien et loup, c'est ni la nuit ni vraiment le jour. J'ai aimé ce film car il est vraiment bien fait et très bien interprété. Après, on pourra dire que Full River Red qui est le titre d'un poème arrivé jusqu'à notre époque est très patriotique. C'est presque de la propagande pour l'unité et l'expansion de la Chine. 

9 août 2024

Tigresse - Andrei Tanase

Hier, mercredi 7 août 2024, est sorti Tigresse, un premier film roumain (qui  a reçu avec raison de bonnes critiques) d'Andrei Tanase. L'histoire se passe en Transylvanie à Targu Mures. Suite à un signalement, Vera, une vétérinaire dévouée, est appelée avec des policiers auprès d'une famille mafieuse qui possède une tigresse prénommée Rihanna, encagée dans une piscine sans eau avec un grillage par-dessus. La bête n'est pas en bonne santé et est sous-alimentée. Vera la fait transporter dans le zoo de la ville dont elle est une des vétérinaires. Le soir, quand elle revient chez elle, elle surprend son mari Toma dans une position suggestive avec une jeune fille. Vera, de rage, part se réfugier au zoo. Plus tard, après avoir nourri la tigresse, elle s'endort sur place. La tigresse, elle, s'enfuit à cause de sa cage restée ouverte (est-ce un acte volontaire de la part de Vera?). La traque commence pour retrouver l'animal et Vera et son mari, qui font partie du groupe de recherche, commencent une scène de ménage assez crue que tout le monde peut entendre. Et si Vera est si perturbée, c'est qu'elle vient de vivre un drame personnel. Pendant ce temps, la bête sème la terreur. Je ne vous dévoilerai pas la fin qui se passe aussi dans une piscine. C'est bien joué par les acteurs, surtout l'actrice principale (Catalina Moga), et il y a une vraie tigresse dressée sans effet spécial. Le film dure à peine 1H20. Je vous le conseille. Lire le billet de Selenie.

28 juillet 2024

Twisters - Lee Isaac Chung / Cérémonie d'ouverture - JO de Paris 2024

Je viens de voir le film américain Twisters de Lee Isaac Chung qui est une sorte de suite de Twister de Jan de Bont (1996) que j'avais vu lors de sa sortie. Twisters a été produit par Steven Spielberg et les personnages sont inspirés par ceux créés par Michael Crichton. Twisters raconte l'histoire de Katie Carter, une chasseuse de tornades (dans l'Oklahoma) qui se sent coupable de la mort de trois amis à cause d'une tornade plus puissante que prévue. Grâce à W***pedia j'ai appris ce qu'était l'échelle EF (1, 2, 3, 4 ou 5). Cinq ans plus tard, elle retourne en Oklahoma à la demande d'une de ses connaissances pour tester un système de balayage radar. Katie épate tout le monde car elle est capable rien qu'en regardant les nuages de savoir où une tornade va se former. En particulier, elle ne laisse pas indifférent un certain Tyler Owens, un chasseur de tornade populaire grâce à you tube. J'ai trouvé ce film assez plaisant à voir. Il n'y a pas vraiment de surenchère. Les effets spéciaux sont presque discrets. Il n'y a rien de trop. Un bon film à voir un samedi soir en famille.

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A moins que vous viviez sur une île déserte, vous n'êtes pas sans savoir que les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont débuté. Je n'ai vu que la moitié de la cérémonie d'ouverture car la musique commençait à me casser les oreilles. Personnellement, je n'ai trouvé pas certains tableaux du meilleur goût. Je m'attendais à quelque chose de plus classique, moins rose ou tape-à-l'oeil. Je serais curieuse de savoir ce que vous en avez pensé. Sinon, j'aime regarder les retransmissions d'épreuves en direct à la télé, à la différence de mon ami Ta d loi du cine qui se contente de jeter un oeil chaque soir sur internet pour suivre le palmarès quotidien des médailles. Et vous, est-ce que vous regardez les JO à la télé?  

22 juillet 2024

Sons - Gustav Moller

Comme Ta d loi du cine rédige des billets "livres", je continue avec un billet "cinéma". J'ai voulu voir le film danois Sons (Fils en français) de Gustav Möller pour Sidse Babett Knudsen qui est une actrice danoise, qui parle très bien le français et que l'on peut admirer dans la série Borgen. Dans Sons, elle interprète Eva, une gardienne dans une grande prison danoise. Elle est à l'aise et plutôt souriante avec les détenus. Jusqu'au jour où elle voit arriver Mikkel, un détenu qui doit purger une peine de 16 ans, il a tué un autre détenu à la suite d'une bagarre au sein d'une autre prison. Mikkel est désormais considéré comme dangereux et irrécupérable. Il est mis directement en QHS (Quartier de Haute Sécurité). Du jour au lendemain, le visage d'Eva se ferme, on la sent préoccupée. Elle se fait muter dans le QHS pour se rapprocher de Mikkel. Petit à petit, on apprend pourquoi Eva a une attitude violente envers Mikkel qu'elle cherche à humilier en s'efforçant de lui faire le plus de mal possible. J'ai été impressionnée par le jeu de Sidse Babett Knudsen (elle est dans tous les plans du film) qui joue sans fard, elle est implacable. De victime, elle devient bourreau si je puis dire mais je ne veux pas vous en dire plus. Après Borgo dans un autre registre qui se passe aussi dans une prison, Sons est un film qui vous tient en haleine et je vous le conseille. 

19 juillet 2024

Santosh - Sandhya Șuri

Pour une fois, je vais évoquer un film indien réalisé par une femme, Sandhya Suri (c'est son premier long-métrage), sorti le 17 juillet 2024. L'histoire se passe de nos jours dans une petite ville d'Inde du nord. Santosh est le prénom du personnage principal, une jeune femme qui vient de perdre son mari. Le couple était marié depuis deux ans mais n'avait pas d'enfant. Le mari défunt, un gardien de la paix, a été tué par un jet de pierre lors d'une manifestation. La belle-famille de Santosh ne veut plus entendre parler d'elle et cette dernière est désormais obligée de se débrouiller seule et de trouver un travail car passer du statut de femme mariée à veuve est une vraie déchéance en Inde. Il se trouve qu'on lui propose un emploi compassionnel: remplacer son mari comme gardien de la paix. Tout de suite, elle est mise dans le bain. Elle doit côtoyer des hommes misogynes qui ne l'épargnent pas. Il y a peu ou pas de femme dans cette profession. Un jour, un homme (un intouchable) appartenant à une caste inférieure arrive dans le poste de police où elle exerce. Il vient alerter que sa fille de 15 ans n'est pas rentrée chez elle depuis deux jours. Les policiers l'humilient et se moquent de lui. Seule Santosh accepte de prendre sa plainte. Peu de temps après, le corps d'une jeune fille est retrouvée au fond d'un puits. Elle a été violée et tuée. Il s'agit bien entendu de la fille disparue. Santosh et sa supérieure hiérarchique Sharma sont chargées de trouver le coupable. Sharma est une inspectrice d'un certain âge qui est désabusée. On a du mal à la cerner. Elle tisse des liens avec Santosh. Toutes les deux, elles trouvent rapidement le présumé coupable, le petit ami de la fille (qui appartient, lui, à la communauté musulmane, également mal vue en Inde). On assiste à de terribles violences policières. Santosh s'endurcit. Le film fait une description sans concession de la société indienne, de la corruption (les policiers reçoivent des bakchichs), de violence, de la violence faite aux femmes. Le film est illuminé par la présence de l'actrice principale Shahana Goswami. Un film que je conseille. 

16 juillet 2024

Horizon : Une saga américaine, chapitre 1 - Kevin Costner

Voici un film américain comme on n'en voit plus. Horizon : Une saga américaine, chapitre 1 réalisé par Kevin Costner est un film ample de trois heures où l'on peut admirer les paysages sublimes du Wyoming, du Montana et de l'Arizona. On suit le destin de plusieurs personnages. L'une des histoires (car il y a plusieurs intrigues) qui débute en 1859 se passe en Arizona. Un pionnier géomètre prend des mesures pour délimiter une future propriété. Il est accompagné de son fils. Au loin, des Apaches les surveillent. Le plan d'après nous montre des corps. Le géomètre et son fils ont été tués par les Indiens. Quelques années plus tard, de nouveaux pionniers arriveront et se feront aussi massacrer car les Apaches refusent qu'on occupe leur terrain de chasse. Cette séquence du massacre est impressionnante. Les quelques femmes rescapées seront recueillies par un régiment de l'armée américaine devant partir à la guerre de sécession. En parallèle, dans le Montana, une certaine Lucy tire sur son père et s'enfuit avec son petit garçon. Les frères de cette femme se mettent à sa recherche. Lucy change de nom et cohabite avec une jeune prostituée nommée Marigold. Cette dernière fait la connaissance d'un certain Hayes Ellison (Kevin Costner). Et enfin, un convoi de plusieurs pionniers se dirigent vers Horizon qui devrait être la ville idéale pour s'établir. Certaines de ces histoires vont certainement se rejoindre dans le deuxième chapitre (dont la sortie est prévue en septembre 2024). J'ai vraiment trouvé ce film réussi (même si c'est un échec au box-office américain). Je ne compare pas à Danse avec les loups du même réalisateur sorti il y a 33 ans. Kevin Costner qui a co-écrit le scénario et produit Horizon sait raconter des histoires. Les trois heures passent vite. Et il faut absolument voir le film sur grand écran. Je dirais "Vivement la suite". Lire les billets de Pascale, Princecranoir et Selenie.

13 juillet 2024

Elyas - Florent-Emilio Siri

Le film français Elyas, du nom du personnage principal de l'histoire, m'a fait penser à Leon de Luc Besson, à la série des Equalizer et un petit peu à la série des John Wick. Elyas (Roschdy Zem, excellent) est un ancien soldat qui a fait plusieurs guerres dont il est revenu traumatisé. Devenu paranoïaque, il oublie de prendre parfois son traitement. Il a des TOC, il entend des voix et a des visions. Plus qu'un soldat, c'est un "guerrier" hors pair. Un ami, pour le remettre en selle, lui propose de devenir garde du corps d'une mère et de sa fille qui passent un séjour dans une belle résidence en France. Elyas sent très vite que quelque chose d'inquiétant se prépare. Mais il a le temps de s'attacher à Nour, la fille de 13 ans, capricieuse et tête à claques mais qui est passionnée par l'astronomie. Elyas va tout faire pour que Nour échappe au destin qu'on lui réserve. Les choses se précipitent qui vont entraîner notre héros et les deux femmes du Maroc au Nord-Pas de Calais jusqu'à un gratte-ciel à Dubaï. J'ai trouvé les scènes d'action très réussies et Roschdy Zem m'a impressionnée. Un bon film sans temps mort. Je vous le conseille. Henri Golant est assez de mon avis. Selenie en a parlé aussi. 

9 juillet 2024

Les fantômes - Jonathan Millet

Après avoir entendu une critique dithyrambique sur France Inter, j'ai eu envie de voir Les fantômes de Jonathan Millet dont c'est le premier film. Les fantômes raconte l'obsession d'Hamid, ancien professeur de littérature, qui, appartenant à un groupe secret à la poursuite d'anciens criminels de guerre syriens, cherche dans Strasbourg son bourreau, celui qui l'a torturé dans la prison syrienne de Saidnaya près de Damas. Il n'a jamais vu son visage car lui-même portait une cagoule, mais il a gardé le souvenir de son odeur, de son parfum. Hamid est un homme brisé qui a perdu sa femme et sa fille dans un bombardement. La caméra suit Hamid (Adam Bassa) du début à la fin, il est de tous les plans. C'est surtout son visage qui est filmé au plus près. Il est obsédé par sa recherche, il ne fait plus rien d'autre. Quand il croit avoir retrouvé l'homme qu'il recherche, il n'est pas vraiment soulagé, mais une page se tourne pour lui et peut-être va-t-il commencer une nouvelle vie. Je ne suis pas aussi enthousiaste que France Inter mais le film est intéressant et puis Adam Bessa, un acteur franco-tunisien que je ne connaissais pas, joue son personnage de manière crédible. Je lui trouve une ressemblance avec Tahar Rahim. Le bleu du miroir en parle (dommage qu'on ne puisse plus faire de commentaires), Mymp aussi.

3 juillet 2024

Le comte de Monte Cristo - Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière

Que vous ayez lu (comme Ta d loi du cine) ou pas (comme moi) Le comte de Monte Cristo, le roman fleuve d'Alexandre Dumas paru en 1844, allez voir Le comte de Monte Cristo de Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière, un film haletant, très bien joué avec une direction artistique assez exceptionnelle tant pour les costumes que pour les décors et les maquillages. Le scénario a pris quelques libertés par rapport au roman : une intrigue resserrée, quelques nouveaux personnages comme Angèle (je vous laisse découvrir qui elle est), des personnages comme Morrel ou Caderousse qui sont peu présents, des destins de personnages différents de ce que l'on peut lire dans le roman. J'ai vu quelques adaptations cinéma comme celles avec Jean Marais, Louis Jourdan ou même Jacques Weber qui m'avaient plus ou moins emballée. Dans cette nouvelle adaptation, j'ai trouvé que le personnage d'Edmond Dantès était plus antipathique que dans d'autres films. C'est une des premières choses qui m'a frappée. Les personnages féminins ne sont pas trop sacrifiées, Anaïs Desmoutiers et Anamaria Vartolomei sont éblouissantes. Quant aux "méchants" de l'histoire, Laurent Lafitte, Bastien Bouillon et Patrick Mille dans les rôles respectifs de Villefort, Morcerf et Danglars, ils ont l'air d'apprécier d'interpréter des fripouilles. Je n'oublie pas l'acteur italien Pierfrancesco Favino qui interprète l'abbé Faria avec talent. Dommage qu'il disparaisse si vite. Et bien entendu, Pierre Niney dans le rôle de Dantès est vraiment très bien. Le film dure trois heures, il n'y aura pas de suite (pour l'instant) et c'est très bien comme cela. Le film de l'été. Lire les billets de Pascale, Selenie et Rock07.

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