Malgré les quelques bémols de Pascale, je vous conseille d'aller voir Woman at war (Une femme en guerre). Petite paranthèse: j'aimerais savoir pourquoi ce titre en anglais pour la sortie en France, alors qu'il s'agit d'un film islandais dont le titre original est Kona fer í stríð (traduction littérale de "Femme en guerre"). Cela doit être plus vendeur...  Je ferme ma parenthèse.
Toujours est-il que l'histoire commence quand Halla (une très belle femme) fait sauter des fils électriques de pylones avec une arbalète dans les paysages sublimes d'Islande. Elle provoque une panne générale de courant dans la région de Reykjavik et en particulier dans une usine d'aluminium. Entre deux sabotages, Halla reprend ses activités "normales" dans la capitale comme chef de choeur de chorale très appréciée. L'Islande est en émoi à propos de ces sabotages et l'étau commence à se resserrer autour d'elle. Heureusement qu'un cousin et la soeur d'Halla (elles se ressemblent comme deux gouttes d'eau) vont lui venir en aide. Et Hella qui, à 49 ans, est toujours célibataire, va enfin pouvoir adopter une enfant suite à une demande qu'elle avait faite quatre ans auparavant. Il s'agit de Nika, une petite Ukrainienne, orpheline de père et mère et qui a vu mourir sa grand-mère. Je vous laisse découvrir comment Halla pourra partir en Ukraine malgré le fait qu'elle soit traquée en Islande. Chaque séquence du film comporte de la musique, car un trio de musiciens accompagne Hella dans toutes ses périgrinations et un choeur de trois Ukrainiennes fait quelques apparitions. Un film à voir en VO, car on a le plaisir d'entendre la langue islandaise. L'actrice principale Halldóra Geirharðsdóttir est sensationnelle et les paysages arides d'Islande donnent envie d'aller les découvrir. Un joli film plein de poésie.