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Le blog de Dasola
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24 décembre 2007

C'est mon dernier billet...

... de l'année 2007. Depuis le 9 janvier 2007, j'ai rédigé 328 billets sur des sujets divers et variés (enfin j'espère). Je compte bien revenir en 2008 avec d'autres idées de billets. Pendant mes vacances, j'espère avancer dans mes lectures et dans les films à voir. Je vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d'année 2007 et une bonne et heureuse année 2008. Je remercie tous mes blogueurs fidèles (et les autres). A très bientôt.
PS : N'hésitez pas à continuer de mettre de gentils commentaires, je ne manquerai pas de continuer à en poster moi-même auprès de mes blogueurs amis.

23 décembre 2007

No Country for Old Men - Joel et Ethan Coen

Je viens de voir, avec mon ami, ce film des frères Joel et Ethan Coen dont la sortie en France est prévue le 23 janvier 2008, dans le cadre des projections pour le "Label des spectateurs UGC". No Country for Old Men devrait rester, a priori, le titre original (1)(2)? Dans la séance où j'étais, on est invité à juger un film dont le titre est tenu secret jusqu'au début de la projection. Juste avant, on nous donne un questionnaire et un petit crayon à papier. Sur le questionnaire, 5 questions sont posées sous forme de QCM, puis une page entière est réservée pour dire librement ce que l'on pense du film. Une dernière page plus promotionnelle demande un avis sur le "Label Spectateur UGC" et si on veut recevoir une documentation pour s'abonner à "UGC Illimité".
Juste avant que le film commence, un charmant présentateur nous précise bien le déroulement de la soirée : on regarde le film et après on donne son opinion. Selon les avis émis, le distributeur décerne ou non le label, et si c'est le cas, une campagne de pub promotionnelle du long-métrage se fait dans toutes les salles UGC de France voire à l'étranger. Cependant, j'ai été étonnée que la salle ne soit pas complète, peut-être parce que c'était un mardi soir. Enfin, pour détendre la salle, le présentateur nous a donné des indices sur le film : qu'il n'était pas sous-titré (c'était une blague), qu'il avait été en compétition au Festival de Cannes en 2007 et tourné par deux réalisateurs. J'ai été contente d'avoir deviné avant de voir son titre s'afficher sur l'écran. Dernière remarque, on n'a pas subi de pub et de bande-annonce en préambule.
Moi qui aime tout ce que font les frères Coen (et j'ai vu tous leurs films sauf O'Brother), j'ai été ravie de voir leur dernière oeuvre avant tout le monde chez nous. C'est grisant. Le film vient de sortir aux Etats-Unis où il marche très bien grâce à des critiques élogieuses. Il a été élu parmi les meilleurs films de cette année.
Je ne dévoilerai pas toute l'histoire. Un chasseur, au milieu du désert texan, découvre des cadavres à côté de camionnettes. Ils semblent s'être entre-tués au cours d'une fusillade. Dans l'une des camionnettes, un homme vit encore et il demande à boire. A l'arrière, se trouve une cargaison de drogue. Nous sommes à proximité de la frontière mexicaine. Plus loin, sous un arbre isolé, un homme agonisant est étendu à côté d'une mallette qui contient des liasses de billets bien rangés. Le chasseur, Llewelyn Moss (Josh Brolin), s'empare de ladite mallette et s'enfuit. Là, ses ennuis commencent. Un tueur nommé Anton Chigurh, surgi de nulle part, le poursuit, joué par un Javier Bardem méconnaissable : visage blafard et coupe de cheveux mi-longue. Et jusqu'à la fin du film, c'est la mort aux trousses car Anton n'a de cesse de récupérer la mallette qui contient 2 millions de dollars. Vous verrez comment ce tueur élimine les gens avec un détachement impressionnant à l'aide d'un appareil qui fait de gros dégâts. Son inhumanité est glaçante mais parfois il laisse une chance aux futures victimes en leur faisant jouer leur vie à pile ou face. Les morts sont innombrables mais les tueries se passent souvent hors-champ. Pendant ce temps, un shérif (Tommy Lee Jones) et son adjoint mènent l'enquête mais pas de manière très poussée. Je ne dévoilerai pas la fin, un peu abrupte, qui n'en est pas une. Le film qui dure 2 heures pourrait encore continuer. A la différence de Fargo ou Miller's Crossing, il n'y a pas beaucoup d'humour dans le propos mais beaucoup de sang et de violence (une fois de plus). C'est un bon film mais très très noir (enfin, à vous de juger). Un couple, à côté de mon ami, est parti avant la fin. A ce jour, je ne sais pas si le film a reçu le label des spectateurs UGC (3).

(1) Suite au commentaire d'eeguab ci-dessous, je précise que le roman de Cormac McCarthy publié aux Editions de l'Olivier a pour titre français : Non, ce pays n'est pas pour le vieil homme.
(2) L'affiche du film comporte en gros caractères le titre anglais, et en-dessous et en plus petit le titre français.
(3) 23 janvier 2008 (sortie): le film a eu le "Label des spectateurs UGC". J'aimerais bien connaître le détail de son score...

22 décembre 2007

Maigrir, dit-elle

L'approche des Fêtes et des agapes qui vont avec m'amène à sortir des sujets habituels de ce blog. Je constate, sur les blogs littéraires, une floraison de billets sur des livres de cuisine, voire des recettes plus appétissantes les unes que les autres (Miam, le pain d'épices de Dijon chez Béatrix). Et pourtant, il faudrait que je sois raisonnable! Malgré le programme que je suis depuis le mois d'avril chez Weight Watchers (marque déposée), je n'arrive plus à diminuer mon poids, qui joue au yoyo chaque semaine depuis quelques mois (à + ou - un kilogramme près). En tout cas, en parler avec mon ami m'a rappelé un film, Nous maigrirons ensemble de Michel Vocoret (1979), avec Peter Ustinov, que j'ai vu il y a bien longtemps. Je me souviens d'une scène hilarante où, avant de se peser, il enlevait sa montre. Je n'en suis quand même pas à ce point!
En attendant, je vous souhaite à tous de bonnes fêtes... en restant raisonnables côté table!

21 décembre 2007

American Gangster - Ridley Scott

Je viens enfin de voir, quelques semaines après sa sortie, American Gangster. Le film dure 2h30 chrono et on n'a pas le temps de s'ennuyer, mais, à mes yeux, le message du film n'est pas clair et même un peu douteux. Pendant les 20 premières minutes du film, j'ai eu un peu peur : je n'ai rien compris. Il y a de courtes séquences dans lesquelles on voit tour à tour Russell Crowe et Denzel Washington. Dans l'une, ce dernier commet un acte plutôt monstrueux, il arrose d'essence un homme baillonné et y met le feu. Je me suis dit: "qu'est-ce que c'est que cette histoire?". Puis, au fur et à mesure que l'histoire se déroule, les personnages se mettent en place. Nous avons d'un côté le "gentil" flic, Richie Roberts (Russell Crowe) qui, aidé d'une petite équipe, est chargé de démanteler un réseau d'héroïne pure; de l'autre côté, nous avons le "méchant" dealer, Frank Lucas (Denzel Washington). Un troisième larron se mêle à l'histoire, un flic (Josh Brolin) à la tête d'un réseau de policiers corrompus qui cherche à coincer Frank Lucas pour récupérer le magot de la drogue. Mais c'est surtout Frank Lucas qui est le héros du film. Il a des principes et une certaine éthique d'entrepreneur quant à la façon d'exercer son "métier" de trafiquant de drogue. Grâce aux sommes colossales qu'il récolte, il donne une vie douillette à sa maman et à ses frères. Il a une vie rangée, il va à la messe. Il fait l'aumône aux pauvres de son quartier. De temps en temps, Ridley Scott nous montre, dans des scènes "flash", les drogués (la plupart sont de la communautés afro-américaine) en train de se piquer, peut-être pour nous rappeler que Frank Lucas n'est pas celui que tout le monde croit. Il a un aplomb extraordinaire : il est capable de tuer un rival, en pleine rue, devant des centaines de témoins, sans que personne ne bronche. On est presque admiratif. Tout ça pour dire que le film est bien fait (certes), mais je m'interroge sur l'opportunité de tourner ce genre de scénario violent (tiré d'une histoire vraie); et le dealer est presque sympathique. Cela me gêne.

20 décembre 2007

Le désossé est décédé - Au revoir Philippe Clay

La presse semble en avoir assez peu parlé, et en tout cas je n'avais pas entendu la nouvelle à la radio. Philippe Clay, qui a joué Valentin le désossé dans French Cancan de Jean Renoir (1954) avec notamment Jean Gabin et Françoise Arnoul, est décédé le jeudi 13 décembre 2007 à 80 ans. Coïncidence, je l'avais cité récemment dans mon billet du 30/11/07 sur L'Adorable voisine où il avait un petit rôle de danseur et chanteur de cabaret. Mais je me souviens surtout de lui à cause d'une chanson, "Mes Universités", qui avait fait du bruit à l'époque. C'était assez virulent contre Mai 68. Et je l'avais vu sur scène, il y a 4 ans, au théâtre La Bruyère à Paris, dans Les Visites à Mr Green qui lui avait valu une nomination amplement méritée aux Molières.
Je n'ai pas l'impression que beaucoup de blogueurs aient réagi, je citerais cependant Coinducinéphage qui est toujours exact à rendre hommage aux acteurs lors de leurs disparitions.

19 décembre 2007

La graine et le mulet - Abdellatif Kechiche

Tout d'abord, je ne savais pas ce que voulait dire le titre (je suis très ignorante), maintenant je le sais. La graine c'est le couscous (dans le film, les personnages disent "la graine"), et le mulet c'est le poisson frais qui sert à faire le couscous de poisson. La Graine et le mulet est filmé caméra à l'épaule et pendant 2h30, cela peut paraître long et fatigant pour certains. Je me suis bien habituée à cette image qui bouge tout le temps. Comme le caméraman est au plus près des acteurs, on oublie parfois que nous sommes dans de la fiction tellement les acteurs jouent avec naturel, on est dans leur intimité. On peut être gêné par ce procédé. Ceci dit, La Graine et le Mulet est un film superbe. Et je le dis d'autant plus volontiers que je n'avais pas apprécié l'Esquive (je ne l'avais même pas vu jusqu'au bout en DVD). Un homme, Slimane Beiji, qui a passé la soixantaine, est licencié de son travail sur un chantier naval à Sète. Divorcé de sa femme et père de deux grands enfants (eux-même mariés), il vit seul dans une chambre meublée près du port dans un genre de bar-hôtel tenu par une femme (avec qui il a une relation) et sa fille, Rym. Cet homme semble désabusé et au bout du rouleau. Mais grâce à Rym, il reprend courage. Tous les deux ont l'idée d'un projet un peu fou: ouvrir un restaurant sur un bateau réformé et amarré à quai dans le port de Sète. La spécialité du lieu sera le couscous de poisson. Pour ce faire, ils mettent à contribution l'ex-épouse de Slimane, cuisinière hors pair pour ce plat goûteux. Bien évidemment, tout n'est pas simple pour mener à bien ce projet, il faut convaincre les banques, les autorités portuaires et administratives. Après avoir rencontré des difficultés, ils arrivent à concrétiser le projet puisque le grand soir arrive. Une invitation est envoyée à une centaine de personnes dont les officiels qui ont aidé au financement de cette entreprise. Plusieurs histoires en parallèle ponctuent le film, dont celle du fils de Slimane trompant sa femme (les conséquences sont inattendues et tragiques), et de la mère de Rym qui prend mal d'être mise à l'écart de la réalisation du couscous et du projet en général. Dans la dernière partie du film, on assiste à une danse du ventre exécutée avec ferveur par Rym qui entre presque en transe. Au bout du compte, j'ai pris grand plaisir à la vision de ce film. A vous de juger.

18 décembre 2007

Existe-t-il une personne qui n'aime pas Stanley Kubrick ?

Comme je ne me décidais pas à rédiger une chronique pour un de ses films en particulier, j'ai hésité à parler de ce réalisateur, parce que je ne fais pas des "critiques" de films érudites. Je dis simplement dans mes billets ce qui me plaît ou ne me plaît pas. Je n'ai même pas encore vu toute l'oeuvre de Stanley Kubrick (1928-1999): il me reste Spartacus à découvrir, ainsi que ses deux premiers longs métrages, Fear and Desire (1953) et le Baiser du Tueur (1954). J'ai vu tous les autres mais il faudrait que j'en revois certains car je les ai visionnés il y a plus ou moins longtemps. C'est pourquoi je fais ce billet en posant la question du titre. En ce qui me concerne, ce cinéaste ne m'a jamais laissée indifférente. Il était producteur de ses films et il a aussi été monteur. Je l'ai découvert à l'âge adulte (je pense qu'on l'apprécie mieux), et je ne me rappelle pas avoir entendu dire de l'un ou l'autre de ses films qu'il n'était pas intéressant ou même qu'il était nul. C'est vrai qu'il a relativement peu tourné durant sa carrière, 13 films en 45 ans de carrière. Ce qui me plaît c'est son sens du cadrage, on voit qu'il a été photographe avant d'être réalisateur. Je retiens de ses mises en scènes les travellings arrière, dans Barry Lyndon (1975) ou les Sentiers de la Gloire (1957) par exemple, qui donnent de la profondeur de champ. Est-ce qu'on peut parler d'unité de son oeuvre? A chaque film, il passait à autre chose. Il a abordé tous les genres: le policier, le film en costume, le film d'anticipation, le film de guerre, le film d'angoisse, etc. En tout cas, chaque sortie de film de Kubrick était l'événement de l'année voire de la décennie. Le cinéma de Kubrick est beau, intelligent et jamais ennuyeux. Il a permis à des acteurs comme Peter Sellers, Malcolm Mc Dowell ou Ryan O'Neal de montrer leur talent. En ce qui me concerne, j'ai une petite préférence pour 2001 L'Odyssée de l'espace (1968) (même si je n'ai pas compris la fin), Barry Lyndon (d'une beauté à couper le souffle), Full Metal Jacket (1987) (pour la 1ère partie absolument magistrale), Shining (1980) (pour Jack Nicholson). Kubrick n'a jamais reçu l'Oscar du meilleur réalisateur.

17 décembre 2007

Cow-Boy - Bruno Mariage

Cow-Boy est le premier film que je vois de Bruno Mariage (réalisateur des Convoyeurs attendent). On est tout de suite frappé par l'accent prononcé quand les acteurs disent leur texte. Nous sommes bien en Belgique. Benoît Poelvoorde est le personnage principal. Il interprète le rôle de Daniel Piron qui exerce le métier de journaliste. Quand le film commence, on voit qu'il n'est pas satisfait par son métier. Il a l'idée de retrouver les protagonistes d'une prise d'otages dans un bus scolaire, 25 ans auparavant. Voulant faire une reconstitution à l'identique, après avoir réuni une partie des otages, écoliers à l'époque, il met la main sur le bus et son chauffeur. Ce dernier ne s'est jamais remis de ce traumatisme. Le preneur d'otage, Tony Sacchi (Gilbert Melki), est devenu un gigolo de troisième zone pour entretenir sa famille. Pour se prêter à ce simulacre, il demande même à se faire payer. Afin de mener à bien son tournage, la production adjoint à Daniel Piron un caméraman et un preneur de son pas vraiment performants. Daniel Piron les traite de "gugusses". C'est tout dire. Pendant le tournage, rien n'ira comme prévu. Le fiasco est total. Côté vie privée, le journaliste a du mouron à se faire: sa femme (Julie Depardieu) voudrait bien un enfant mais lui ne sent pas prêt. Le film n'est pas drôle mais au contraire il dégage une impresssion de tristesse et de désenchantement. Et autant Gilbert Melki ne m'a pas convaincue (il détonne au milieu des autres), autant Benoît Poelvoorde, avec son air de chien battu, est excessivement touchant. Rien que pour lui, je vous conseille ce film.

16 décembre 2007

Suite à It's a free world... - Questions / Réponses à Ken Loach

Suite à mon billet du 15/12/07, j'ai trouvé intéressant de faire un résumé sur la séance questions / réponses avec le réalisateur qui a suivi la projection du film It's a free world... (très applaudi). Ken Loach a répondu avec une grande simplicité, pendant presque une demi-heure, aux quelques questions posées (6 ou 7). Ne parlant pas le français, ses réponses étaient traduites. En préambule, je dirais que ceux qui ont posé les questions n'étaient pas forcément les plus enthousiastes après avoir vu le film : peut-être le traitement du sujet a-t-il gêné? La preuve en est qu'une jeune femme, trouvant que la vision de Ken Loach était pessimiste sur le monde du travail, a demandé pourquoi choisir une femme pour incarner le personnage principal. Ken Loach a répondu que c'était l'originalité du film, il a montré que les femmes étaient aussi capables que les hommes de faire ce travail et d'avoir cette attitude de personne sans état d'âme. Il a évoqué Margaret Thatcher pour la dureté dans son comportement. Suite à une autre question, à savoir pourquoi raconter l'histoire du point de vue des exploiteurs, et non des exploités, Ken Loach a redit que c'était justement une autre façon originale de traiter ce sujet. D'ailleurs, pour trouver des sujets de films, il travaille en étroite collaboration avec son scénariste Paul Laverty (qui vit à Madrid). Ils ont l'habitude de se parler longuement au téléphone. Et Ken Loach lit régulièrement les journaux. En ce qui concerne It's a free world..., il a étudié de nombreux témoignages. On a senti que Ken Loach est désabusé sur le parti actuellement au pouvoir en Grande-Bretagne. Il dit qu'il faut changer le gouvernement. Dans une dernière question, on lui a demandé s'il allait au cinéma, et quel genre de film il aimait voir. Il n'a pas répondu en détail, mais le dernier film français qu'il avait vu était La Graine et le Mulet. Je dirais que ce genre de séance questions / réponses entre un cinéaste et des spectateurs est intéressante et enrichissante. Il devrait y en avoir plus souvent. Merci M. Loach. Comme je l'ai déjà dit : allez voir le film, on ne l'oublie pas.

15 décembre 2007

It's a free world... - Ken Loach

J'ai vu It's a free world... [les points de suspension sont significatifs dans le titre] lors d'une avant-première à Paris au cours de laquelle Ken Loach a gentiment accepté de répondre aux questions des spectateurs à l'issue de la projection (je reviendrai sur cette séance de questions-réponses dans un prochain billet). La sortie d'It's a free world... est prévue en France le 02/01/08. Il s'agit d'un film dans la lignée de Sweet sixteen ou Carla's Song. Après le Vent se lève, Ken Loach revient à un sujet contemporain en Grande-Bretagne et il met le doigt là où ça fait mal. L'héroïne de son film, Angie, mère divorcée d'un gamin d'une dizaine d'années, est jouée par une inconnue, Kriston Wareing. Angie, après avoir été renvoyée de son travail (car, harcelée sexuellement, elle s'était rebellée), a décidé de se mettre à son compte en créant une agence d'intérim. Grâce à l'aide d'une co-locataire qui l'aide comme comptable, elle fait du recrutement pour des entreprises ou des usines. D'exploitée, elle devient exploiteuse. Elle engage des clandestins arrivés sur le sol anglais avec un visa touristique ou étudiant. La plupart viennent d'Europe de l'Est, Pologne et Ukraine ainsi que d'Iran ou d'Irak. Avocats, médecins ou enseignants, ils travaillent comme simples manoeuvres. Ils sont logés dans des habitations insalubres. Pour certains, elle sous-loue, cher, une grande maison achetée à crédit. Elle arrive par ce biais à récupérer beaucoup d'argent liquide. Mais si ces loyers sont bien payés, en revanche, les patrons des entreprises qui emploient les intérimaires ne versent pas le montant des salaires promis. Comme elle sert d'intermédiaire, les salariés se retournent contre elle. Elle reçoit des menaces, des coups. On la croit à terre mais c'est pour mieux se relever. Elle se met à dos ses parents (qui élèvent le petit-fils), son associée, mais rien n'y fait. Elle continue à exploiter les sans-papiers (pour certains, elle arrive même à leur faire avoir des passeports). Quand le film se termine, elle est partie en Ukraine pour recruter d'autres "intérimaires". Je ne sais pas s'il faut aimer ou détester Angie, elle est terrible mais avec une énergie incroyable. Elle n'a aucun état d'âme. Elle veut seulement gagner suffisamment d'argent pour vivre dans "un monde libre". Quand on lui demande pourquoi elle agit comme ça, elle répond qu'elle n'est pas toute seule à le faire. Ce film pose beaucoup de questions sur le devenir du monde du travail en Occident et en particulier la précarité, les salaires de misère, les conditions de travail et pas seulement en Angleterre. Cela n'est pas rassurant. A la réflexion, je recommande fortement ce film magnifiquement porté par l'actrice principale.

14 décembre 2007

Lumière silencieuse - Carlos Reygadas

Lumière silencieuse de Carlos Reygadas peut décontenancer certains spectateurs. En ce qui me concerne, c'est le premier film que je vois de ce réalisateur. Tout commence par une nuit noire étoilée puis le soleil qui se lève sur un paysage non défini avec quelques arbres et des cris d'animaux. Tout finit (à la fin du film) par un soleil couchant puis une nuit étoilée avec le même fond sonore. Et au milieu coule l'histoire.
Dans une grande exploitation agricole, un couple, Johan et Esther, et leurs 6 enfants, tous plus blonds les uns que les autres, font une prière avant de prendre le petit-déjeuner en silence. Puis le maître de maison, resté seul, se met à pleurer à chaudes larmes. On apprend qu'il est tombé amoureux d'une autre femme appelée Marianne et dans leur communauté c'est impensable. En effet, nous sommes au Mexique, dans la communauté mennonite, une population qui descend d'européens immigrés. Etrangement, Marianne et Esther se ressemblent physiquement : nez aquilin et visage en longueur. Elles ne sont pas vraiment belles mais il émane quelque chose de particulier de leur personne.
Johan a un père pasteur à qui il demande conseil, mais ce dernier ne peut rien faire pour lui sur le dilemme de quitter ou non sa femme (qui l'aime encore) pour aller vivre avec une autre.
J'ai été très intriguée pendant tout le film par la langue que parlent les acteurs. J'ai appris qu'ils utilisaient un dialecte proche du néerlandais médiéval. Au cours de cette histoire vient se glisser un élément incongru : Jacques Brel qui chante "Les bonbons" à la télé. Cet interlude fait du bien. Car après, Esther meurt subitement sous une pluie battante. On assiste à la veillée funèbre et est-ce un rêve ou la réalité, Esther ressuscite en présence de Marianne. Elle lui parle. Ce miracle religieux peut paraître sublime mais personnellement je n'ai pas été touchée par la grâce. Le film est un peu trop contemplatif à mon goût. Les comédiens non-professionnels sont tous excellents.

13 décembre 2007

Nous les vivants - Roy Andersson

Après réflexion, j'ai décidé de faire un billet séparé pour Nous les vivants de Roy Andersson : film iconoclaste qui ne raconte pas une histoire, mais où l'on assiste à un enchaînement de saynètes sans début, ni fin, des instants de vie baignés parfois dans le brouillard suédois mais qui laissent perplexe. Je n'ai pas ri mais je n'ai pas été émue non plus. Je me demande ce que le réalisateur veut nous dire à part que la condition humaine est à la fois tragique et comique. Tous les décors sont dans les tons beige et vert qui donnent à l'ensemble un sentiment de claustrophobie et de tristesse infinie. Je retiens la très belle scène vers la fin du film (digne de E la nave va de Fellini) où une grande maison à un ou deux étages, occupée par deux jeunes mariés, quitte un quai comme si elle était sur des rails. Des gens lancent des "viva" à ce départ. Cette scène est inoubliable. Le reste est déjà presque sorti de ma mémoire à part la dame grassouillette, coiffée d'un casque à pointe, en train de faire l'amour pendant que son partenaire parle de ses placements financiers. Je crois que j'achèterai le film quand il sortira en DVD pour revoir (et pourquoi pas apprécier) certaines séquences.

12 décembre 2007

L'histoire de l'amour - Nicole Krauss

Encore un livre qui faisait partie de ma PAL depuis un an (voir mon billet du 24/10/07)! J'ai lu en un jour avec un immense plaisir L'histoire de l'amour de Nicole Krauss (Ed. Gallimard), roman de 356 pages. C'est le premier roman traduit en français de cette écrivaine américaine qui, jusqu'à présent, a surtout écrit pour l'hebdomadaire The New Yorker. Le roman se compose de trois histoires dont le point commun est un manuscrit écrit d'abord en yiddish, puis traduit en espagnol et enfin retraduit en anglais appelé L'histoire de l'amour. Une jeune fille de 15 ans, Alma Singer, et un juif polonais émigré à New York au moment de la seconde Guerre Mondiale, sont les héros et narrateurs des deux premiers récits qui s'entrecroisent avec la 3ème histoire dont le personnage principal est un Polonais émigré au Chili. Le roman évoque la Shoah et les bouleversements que cela a provoqués. Le récit, l'histoire de l'amour, écrit par un des protagonistes, sera publié par un autre en se l'appropriant à la suite d'un concours de circonstances. Tout la structure du récit est limpide. Chaque récit est reconnaissable par sa structure. Celui d'Alma, par exemple, se compose de mini chapitres. Quand on a refermé le livre, on se dit que l'on aimerait bien rencontrer "pour de vrai" tous ces personnages très attachants. Un très grand roman.

11 décembre 2007

Un baiser s'il vous plaît - Emmanuel Mouret

Dans une même soirée, après avoir vu Cow-Boy (que je chroniquerai plus tard), j'ai assisté à l'avant-première d'Un baiser s'il vous plaît d'Emmanuel Mouret, réalisateur et scénariste, qui était présent ainsi que les trois actrices du film (Virginie Ledoyen, Frédérique Bel et Julie Gayet). Je commence donc par Un baiser s'il vous plaît (qui sort mercredi 12 décembre 2007), suite à une demande insistante de mon ami. Je crois qu'il aime le titre...
Après Changement d'adresse du même réalisateur (et que j'avais beaucoup aimé), j'ai été un tout petit peu déçue par celui-ci. C'est moins ludique, moins aérien. Virginie Ledoyen n'est pas très à l'aise dans l'univers de ce cinéaste, elle récite trop son texte. Les dialogues, écrits dans une langue que l'on ne parle pas dans la vie de tous les jours, ne lui facilitent pas la tâche. En revanche, quel bonheur de revoir Frédérique Bel (remarquée dans Changement d'adresse), elle donne du piquant à ce film que l'on pourrait sous-titrer "On ne badine pas avec l'amour" - non, je veux dire, en fait, "On ne badine pas avec un baiser". En effet, le fait d'échanger un baiser entre deux personnes fait voler en éclats, et un mariage, et une liaison amoureuse. A la fin du film, la scène du baiser entre Julie Gayet et Mikael Cohen est une des plus belles que j'ai vue depuis longtemps. La musique du film tirée d'oeuvres classiques très connues donne du charme à l'ensemble. Emmanuel Mouret, avant la projection, a déclaré tout simplement qu'il avait été content d'écrire et de réaliser Un baiser s'il vous plaît avec ces trois actrices. Le film a été très applaudi à la fin.

10 décembre 2007

Ce que mes yeux ont vu - Laurent de Bartillat

Pour ceux qui aiment les énigmes sans meurtre ni violence, je recommande Ce que mes yeux ont vu, premier film de Laurent de Bartillat. L'histoire se passe dans le monde de l'art et tourne autour du peintre Jean-Antoine Watteau, célèbre pour le "Gilles" exposé au musée du Louvre. Au début du film, de nos jours, Lucie (Sylvie Testud), fille d'une actrice, fait un exposé suite à des recherches qu'elle effectue sur ce peintre du XVIIIème. Elle s'intéresse plus particulièrement à la peinture appelée "l'Enseigne Gersaint" qui représente un salon tapissé de peintures de grands maîtres de l'époque à l'exception d'un seul...
Pourquoi Watteau a-t-il peint une femme vue de dos ? Il semble avoir été fasciné par le monde du théâtre. Une actrice de l'époque a certainement été le grand amour de sa vie qui conserve quelques pans de mystère. Lucie cherche à savoir qui elle est. L'exposé de Lucie intéresse un certain Dussart (Jean-Pierre Marielle), spécialiste de renommée mondiale du peintre Watteau. Après l'avoir encouragée dans ses recherches, il fait tout pour la faire abandonner sans raisons apparentes.  Néanmoins, elle ne renonce pas. Au contraire, elle découvre l'identité de l'actrice et fait une très belle découverte  qui a un rapport avec des tableaux repeints l'un sur l'autre.
A part ça, j'émettrai une petite réserve sur l'histoire annexe avec James Thierrée qui joue un sourd-muet. A mon avis, cela n'ajoute rien au film et tombe un peu comme un cheveu sur la soupe. Pour vous faire votre propre opinion, allez voir ce film qui m'a passionnée.

9 décembre 2007

Lessivée par Blogger

Petit coup de gueule suite à une récente modification de l'enregistrement des commentaires sur les plates-formes over-blog et blogspot.
Jusqu'à tout récemment, lorsque je commentais des billets sur des blogs de ces plates-formes (où se trouvent 14 de mes "fidèles", une quinzaine d'autres blogueurs venus mettre au moins un commentaire chez moi, et d'autres que je visite), pour commenter, il suffisait de cliquer sur "autre" et on inscrivait son pseudo ainsi que son site web (lien automatique).
Maintenant (je m'en suis aperçue dimanche 2 décembre), il est seulement possible d'écrire, sous "pseudonyme", son pseudo, et je suis obligée de penser à indiquer mon adresse de blog en corps du commentaire (sans que le lien fonctionne, bien entendu!). J'ai même essayé de me créer un compte "blogger", mais ça ne suffit pas, il faudrait que je m'y crée un blog (encore!). Je déteste les systèmes "propriétaires" et exclusifs!

8 décembre 2007

Films vus non commentés depuis le 31 octobre 2007

Mon ami m'a demandé comment et sur quels critères je décidais de faire un billet sur un film, ou bien de le mentionner simplement avec 3 ou 4 autres (comme ci-après, dans la lignée de mon billet du 31/10/07). Je n'ai pas de raison particulière qui me vient à l'esprit. Peut-être que, pour tel ou tel film traité en 3 lignes, j'aurais pu me forcer à en écrire davantage, si je n'avais eu aucun autre sujet d'avance. Mais je préfère consacrer un billet à ceux qui m'ont vraiment plu. Bien sûr, il est parfois arrivé (faute de mieux!) que je fasse une chronique complète sur un film qui m'a déplu, ou même auquel je suis restée indifférente.
Sur les quatre d'aujourd'hui, 3 sont bien ou très bien et 1 m'a laissée perplexe. Mais je n'ai pas envie de me casser la tête à en raconter l'histoire.

Le Royaume de Peter Berg avec Jamie Foxx et Chris Cooper. Bon film d'action et pour une fois les Américains ne sont pas les rois du monde. Suite à un attentat en Irak (des centaines de civils américains s'étant fait mitrailler et exploser), un groupe de 5 Américains du FBI sont envoyés en mission pour découvrir le ou les coupable(s). Les scènes de fusillades sont spectaculaires. Regardable car on ne s'ennuie pas une seconde.

La France de Serge Bozon: Objet Cinématographique Non Identifié. Il y a Sylvie Testud déguisée en garçon pour partir à la recherche de son mari pendant la Guerre de 14-18. Elle croise le chemin d'un groupe de 10 hommes qui se trouvent être des déserteurs essayant de fuir la France pour se réfugier aux Pays-Bas. A quatre reprises, des chansons sont jouées et interprétées par les acteurs. Cela paraît saugrenu. Je n'ai pas compris le message du film, parce que je pense qu'il y en a un (?).

Once de John Carney: si vous aimez la musique et les chansons du film (ce qui est mon cas), interprétées par les deux acteurs principaux (touchants) même si Once n'est pas un film musical, il est très plaisant à regarder et à écouter. Sinon passez votre chemin.

Agent double
de Billy Ray avec un face-à-face entre Chris Cooper et Ryan Philippe. Chris Cooper interprète Robert Hanssen, personnage réel,
agent du FBI et une "pointure" en informatique, qui, pendant 25 ans, a trahi les Etats-Unis en vendant des renseignements aux Russes. Le film est très classique, sans courses-poursuites effrénées mais avec beaucoup de psychologie. Très bien.

7 décembre 2007

Représentations de petites catégories (sans commentaires)

Cette «compilation» parachève mon retour sur mes billets «sans commentaires» par les catégories les moins représentées sur mon blog (cf. mon précédent billet du 16/11/2007).
Petite satisfaction: tous ceux de la catégorie «Réalisateurs» ont été abondamment commentés. Et, fort heureusement, tous ne consistent pas en hommages après décès. Par contre, pratiquement tous les billets sur le théâtre (ceux ci-dessous) n’ont eu aucun succès. Peut-être est-ce une question de public, soit sur ce blog, soit en général (la sortie au théâtre est bien plus onéreuse qu’une place de cinéma)?

Acteurs/Actrices
Cécile de France - Marion Cotillard (15 mars 2007)

Laurel et Hardy (26 mai 2007)
Jean-Claude Brialy (1er juin 2007)

Télévision
Théâtre filmé (29 janvier 2007)

Les Mystères de l'Ouest - Série TV (6 février 2007)
Suspect n°1 avec Helen Mirren (6 avril 2007) (1)

Théâtre
L'affaire de la rue de Lourcine - Eugène Labiche - mise en scène Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff (18 mars 2007)

Délit de Fuite - Jean-Claude Islert (8 mai 2007)
La Tempête - William Shakespeare (mise en scène Dominique Pitoiset) (11 mai 2007) (1)
Les temps difficiles - Edouard Bourdet (4 juin 2007)
Mars et Vénus au théâtre (14 novembre 2007)

(1) Commentaire suscité par le présent billet durant le mois où il est resté en page d’accueil de mon blog.

6 décembre 2007

La nuit nous appartient - James Gray

Après les excellents Little Odessa (1994) et The Yards (2000) qui se passaient déjà dans la population d'origine Russe à New York, La nuit nous appartient (We Own the Night) de James Gray nous captive dès le début. Deux frères, l'un flic, Joseph (Joe) (Mark Whalberg)(1), et l'autre tenancier d'une boîte de nuit, Robert (Bob) (Joaquim Phoenix) (1), ont un père, flic aussi, Albert (Bert) (Robert Duvall). Robert semble le "vilain petit canard" de la famille. Il fréquente des Russes qui le protègent en ignorant le fait qu'il soit fils et frère de policier. En effet, ces Russes se trouvent (sous des airs respectables) être organisateurs d'un vaste trafic de drogue. D'ailleurs la façon d'importer la drogue est plutôt originale (allez voir le film pour la découvrir). Après Les Promesses de l'ombre de David Cronenberg (voir mon billet du 11/11/07), la Mafia russe est si je puis dire sous les feux des projecteurs. Un tragique événement fait prendre à Robert une décision radicale. Il devient flic à son tour et trahit en quelque sorte les personnes qu'il croyait être ses amis. L'histoire se passe en automne ou en hiver donnant un air lugubre à l'ensemble. Une course-poursuite d'anthologie est filmée à travers les vitres des voitures et sous un rideau de pluie. Tous les comédiens sont remarquables, Joaquin Phoenix en tête, qui fait d'ailleurs partie de la distribution du prochain James Gray en cours de tournage (Two Lovers).

(1) Merci à Bertrand (voir son commentaire ci-dessous) de m'avoir fait remarquer un quiproquo que je viens de rectifier. Contrairement à ce que j'avais écrit au départ, Joseph est le flic et Robert est le tenancier de boîte de nuit.

5 décembre 2007

Bijoux de la comédie américaine (4)

Comme après toute bonne trilogie, voici le 4ème épisode et peut-être pas le dernier (et, non, ce n'est pas pour l'argent!).
Je viens de revoir en DVD avec mon ami (qui ne connaissait pas) Frankie et Johnny (1991), de Garry Marshall, le réalisateur de Pretty Woman (1990). Interprétée par Al Pacino (Johnny) et Michelle Pfeiffer (Frankie), cette histoire fait du bien au moral. C'est un film tendre, un véritable conte qui finit bien. Comme les trois "bijoux" (films) précédents, cela se passe encore à New-York, dans un "coffee shop" (au sens anglo-saxon!). Johnny qui vient de sortir après 18 mois de prison pour un chèque falsifié se fait engager comme cuistot à l'Apollo situé dans la 9ème avenue de New-York. C'est aussi cela l'Amérique, on a droit à une deuxième chance. Tous les membres du personnel forment une famille. L'ambiance est chaleureuse. Peu de temps après que Johnny soit embauché, une des serveuses décède et seules ses collègues assistent à la cérémonie religieuse. C'était toute sa famille. Les clients du "coffee shop" sont des habitués. Parmi les autres serveuses, Johnny remarque Frankie qui a vécu un drame personnel douloureux. Elle n'est pas prête à s'engager dans une nouvelle aventure sentimentale à moins que... En revanche, elle a un voisin homosexuel (Nathan Lane) qui lui sert de confident et cela donne lieu à des scènes savoureuses. Ce film, adapté d'une pièce de théâtre, n'a d'autre ambition que de distraire, et bien la réussite est totale.

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