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Le blog de Dasola
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27 février 2009

Films vus et non commentés depuis le 31/01/2009 (début)

Prolongeant ma dernière chronique du 31/01/2009 de cette série, voici des films français vu depuis quelque temps pour certains. Ils sont tous différents tant sur le fond que sur la forme.  Je vous les conseille à des degrés divers.

Envoyés très spéciaux, de Frédéric Auburtin: c'est une comédie plaisante bien ficelée qui raconte comment deux journalistes de radios, qui doivent partir en Irak pour suivre au plus près certains événements, se retrouvent confinés dans un appartement sous les toits de Paris et se mettent à "fabriquer" de l'info. Ils font même croire qu'ils sont otages. Des émissions, des appels aux dons, etc., tout s'organise pour les faire libérer. La femme du preneur de son n'y est pas pour rien. Cette comédie démonte joyeusement tant les mécanismes du "bidonnage" journalistique que les procédés compassionnels des mobilisations pour une cause crue très honorable. A la fin, la morale est sauve puisque l'argent récolté va à une ONG réellement engagée "sur le terrain" (dans le film). Jugnot et Lanvin sont très bien.

L'autre, de Patrick Mario Bernard et Pierre Trividic, est adapté d'un roman d'Annie Ernaux, L'occupation. J'ai eu vraiment du mal à entrer dans ce film, car nous assistons à une suite de scènes (sans vraiment de chronologie) qui suivent le questionnement d'Anne-Marie. Elle vient de se séparer d'Alex, son amant plus jeune. Alors qu'ils paraissent être restés bons amis, il lui annonce qu'il fréquente quelqu'un d'autre (à moins qu'elle ne l'imagine) et Anne-Marie se demande: qui est-elle? Que fait-elle? Anne-Marie qui est assistance sociale semble perdre pied, la jalousie la ronge. Elle va jusqu'à se donner un coup de marteau sur la tempe (scène impressionnante). La fin est, comme le début, en suspens. J'ai lu le dossier de presse, je n'ai pas mieux compris. Je trouve l'ensemble confus mais Dominique Blanc est toujours très bien.

Stella, de Sylvie Verheyde: ce film que j'ai vu depuis déjà un petit moment vaut la peine de l'être. En 1976, Stella, une jeune fille de 11 ans issue d'une banlieue pas très chic, se retrouve inscrite en 6ème dans un lycée "huppé et bourgeois" de Paris. Elle ne se lie pas beaucoup avec ses camarades mais elle sait frapper quand elle se sent agressée. De plus, elle se retrouve vite la dernière de sa classe. Chez elle, elle n'est pas aidée entre une mère, gérante d'un bar, et un père gentil mais un peu dépassé. Pour ceux (ou celles) comme moi qui sont né(e)s entre 1960 et 1965, ils pourront se reconnaître dans cette histoire autobiographique grâce à l'atmosphère générale et à la bande son avec les "tubes de l'époque".

La guerre des Miss, de Patrice Leconte: je pense que je vais baisser dans l'estime de beaucoup de blogueurs, mais j'ai beaucoup aimé ce film. Après un démarrage un peu laborieux qui m'a fait craindre le pire, La guerre des Miss est une agréable comédie qui fait du bien. Poelvoorde est impeccable comme souvent. L'histoire: chaque année depuis plus de 20 ans, Charmoussey perd face à sa rivale Super Charmoussey dans l'élection des Miss. Le maire de Charmoussey décide d'engager un "coach" pour choisir et mettre en valeur quelques jeunes filles afin que l'une d'elles soit enfin élue Miss du canton. C'est là que Franck Chevrel (B. Poelvoorde), enfant du pays et comédien assez calamiteux, est engagé. J'ai trouvé ce film sans prétention et tous les acteurs épatants.

(à suivre)

25 février 2009

Les fabuleuses aventures d'un Indien malchanceux qui devint milliardaire - Vikas Swarup

Ce très long titre pas très vendeur, c'est celui, dans l'édition française, du roman dont a été tiré le film qui vient de triompher aux Oscars, dimanche soir dernier (22 février 2009), Slumdog Millionnaire de Danny Boyle. J'avais déjà lu la moitié du roman (paru en poche, aux éditions 10/18, et dont le titre original est Q and A [Questions/Réponses]) quand je suis allée voir le film. Je constate une fois de plus que le livre est très différent du film, dans le ton et même la forme. Le livre est très structuré (voire classique) et on est assez loin de l'esprit "bollywoodien" du film qui part un peu dans tous les sens (et où l'on ne sait pas trop qui est qui). Ram Mohammad Thomas (Jamal dans le film) vient d'être arrêté pour tricherie car il a répondu à toutes les questions du jeu "Qui veut gagner des millions? QVGM". Les 12 chapitres du roman font référence aux 12 questions + une dernière que Ram (dont la profession est serveur) parviendra à résoudre grâce à la chance et parce qu'il s'est trouvé confronté à des situations où justement il est capable de répondre à: "où peut-on trouver l'inscription INRI; l'inventeur du revolver; quelle est la plus petite planète du système solaire; que veut dire persona non grata"; etc. D'ailleurs, les questions dans le livre qui closent chaque chapitre sont différentes de celles du film. L'Inde telle que l'on peut se l'imaginer n'est qu'effleurée, l'auteur ne s'appesantit pas sur la misère mais il en parle: la pédophilie, les enfants que l'on mutile pour qu'ils deviennent des mendiants, l'homosexualité, la violence envers les femmes, la rage qui fait des victimes, les rixes entre musulmans et hindous, etc. Et il y a beaucoup de personnages passionnants. On comprend à la toute fin pourquoi Ram a voulu participer au jeu, l'argent n'est pas le motif principal. Seules deux ou trois situations du roman sont reprises dans le film, et encore partiellement. Pour un premier roman, quelle maîtrise! En tout cas, si vous voyez le film, lisez le roman, c'est un ordre (et le bon - je plaisante). Si vous lisez le roman (d'abord, et même que -), vous pouvez voir le film en sachant que c'est une adaptation sympathique, vite oubliée mais qui semble plaire.

23 février 2009

L'étrange histoire de Benjamin Button (le film) - David Fincher

Malgré quelques réticences au vu de la longueur du film, je suis allée voir L'étrange histoire de Benjamin Button. J'ai été assez enthousiasmée par cette oeuvre non pas tant par les prouesses techniques du numérique (changements physiques de Brad Pitt), mais parce que l'histoire est bien racontée et qu'elle m'a beaucoup touchée (surtout la fin).
En préambule, à part le titre et le fil directeur, je n'ai pas trouvé beaucoup de liens entre la nouvelle de Fitzgerald (mon billet du 19/02/2009) et le film et c'est tant mieux.
D'abord et avant tout, je trouve que ce film fait la part belle aux rôles féminins. Nous avons d'abord la mère adoptive, Queenie (jouée par une actrice inconnue absolument formidable), qui prend Benjamin comme il est avec une immense générosité. Puis une parenthèse avec Elizabeth Abbott (Tilda Swinton), la première grande expérience amoureuse de Benjamin Button pendant la seconde guerre mondiale, et dont le rêve est de traverser un jour la Manche à la nage. Arrive ensuite Daisy (Cate Blanchett, un de ses meilleurs rôles), personnage central, l'amie et l'amante qui s'occupera jusqu'au bout de Benjamin avec dévouement et compassion. Et enfin la fille de Daisy, Caroline (Julia Ormond), qui, en lisant (à sa mère mourante) le journal de Benjamin Button, saura tout sur sa naissance. Et justement, Benjamin Button paraît bien en retrait par rapport à toutes ces femmes mais il est le "facteur commun" entre elles.
L'époque où se passe l'histoire est postérieure à celle de la nouvelle. Fitzgerald avait fait naître Benjamin Button la même année que lui-même, en 1896. Dans le film, Benjamin naît au moment de l'Armistice de 1918. Il s'ensuit bien évidemment des événements personnels et un contexte historique très différents entre la nouvelle et le film.
Le prologue de l'histoire met en scène Monsieur Gâteau (en français dans le texte), horloger de profession, qui fabrique une horloge (pour une gare) avec des aiguilles qui reculent. Son fils vient de mourir au combat et il aimerait pouvoir remonter le temps pour que son enfant et des millions d'autres puissent revivre. Une des idées intéressantes du scénario est que Benjamin, abandonné à la naissance par son père qui est au désespoir (la mère étant morte en couches), est recueilli par une jeune femme noire qui s'occupe de personnes âgées en fin de vie (Benjamin reviendra régulièrement dans ce lieu où les gens meurent de vieillesse). La présence de Benjamin, vieux dès la naissance, ne semble pas incongrue dans la maison de retraite située à la Nouvelle Orléans.
 C'est là qu'il fera la connaissance de Daisy, jeune fille rousse aux yeux bleus (dont la grand-mère est pensionnaire de l'institution). Au fur et à mesure que Benjamin "avance en âge", il rajeunit. Le temps passant, à la veille de ses 18 ans (il en paraît 50), il quitte ce cocon douillet pour s'embarquer sur un bateau. En revanche, en y réfléchissant, dès sa naissance, Benjamin peut savoir vers quel âge il va disparaître (il meurt de "jeunesse"). Durant toute sa vie d'adulte, il voyagera beaucoup. Pendant la seconde guerre mondiale, il sera marin dans la région de Mourmansk en plein conflit germano-soviétique, et c'est à ce moment là qu'il rencontre Elisabeth Abbott. Mais il aime Daisy, devenue une grande danseuse classique. Je m'arrête là pour l'histoire. J'ajouterai que j'ai versé une larme à la fin quand Daisy, dans les dernières séquences, prend soin de Benjamin redevenu garçonnet puis nourrisson.
PS: après vérification, je viens de constater que Cate Blanchett n'est pas "nominée" aux Oscars de cette année (alors que Brad Pitt l'est), c'est un scandale.

21 février 2009

Volt, star malgré lui - Chris Williams et Byron Howard

Après Po (Kung Fu Panda) qui m'a fait craquer, voici Volt (Bolt en VO), le super-chien héros de série qui sauve régulièrement sa maîtresse, la petite Penny. Cette dernière production est une réussite du point scénaristique et animation. J'ai vu le film en VO: il n'y avait que des adultes dans la salle. Ce Volt, petit chien blanc de race indéfinie, est vraiment irrésistible. Tout commence en Californie, dans les studios hollywoodiens. Personnellement, je n'ai pas compris tout de suite que Volt est le héros d'une série policière télévisée. Dans celle-ci, il possède de supers pouvoirs. C'est pratiquement le chien "bionique". Il vit à l'écart de la "vraie vie", enfermé le soir dans un grand mobile-home garé sur un grand plateau d'un studio. Il se croit invincible. Les seuls êtres qui font attention à lui, les lumières éteintes, sont deux chats qui n'arrêtent pas de se moquer de lui. Un jour, par un concours de circonstances, Volt se trouve enfermé dans un colis postal et expédié à New York. Là, des pigeons et une chatte qui "rackette" ces mêmes pigeons lui en font voir de toutes les couleurs car les "supers pouvoirs" de Volt n'ont bien sûr aucun effet. Malgré son désarroi, Volt est déterminé à repartir vers la Californie pour retrouver Penny et reprendre ses habitudes en la sauvant. La chatte l'accompagne à son corps défendant. Sur la route vers l'ouest, ils rencontrent un hamster dans une bulle, "groupie" des exploits de Volt. Tous les trois rejoignent la Californie et Penny. Pendant tout le film, je ne me suis pas ennuyée une minute. Le scénario réserve de très bons moments avec des "piques" sur le milieu artificiel hollywoodien où "the show must go on", quitte à remplacer Volt disparu par un clone. L'une des dernières séquence, le (réel) sauvetage de Penny, est un grand moment d'intensité. Un très bon film qui peut plaire autant aux grands qu'aux petits, et dont Ffred a dit que cela l'avait fait penser à "The Truman Show" que je n'ai malheureusement pas vu.

19 février 2009

L'étrange histoire de Benjamin Button - Francis Scott Fitzgerald

Tout d'abord, j'avoue que j'ignorais que le film qui vient de sortir était tiré d'une nouvelle et a fortiori que l'auteur en était Francis Scott Fitzgerald (Gatsby le Magnifique et Tendre est la nuit). L'étrange histoire... vient d'être publié en Presse Pocket (1,50 €), la nouvelle fait 40 pages, soit 1/2 heure de lecture. Benjamin naît vieillard et s'évapore (si je puis dire) en étant redevenu nourrisson. Entretemps, il passe sa vie à rajeunir. Quand il naît, le médecin accoucheur voit cet événement comme un scandale. Cela va nuire à sa réputation. Les parents sont effondrés mais ils "font avec". Benjamin va à l'école puis à l'université. Au début, il a une canne puis, au fur et à mesure, il s'en passe. Ses cheveux blancs foncent. Il devient de plus en plus  fringant. Il paraît n'avoir que 50 ans, alors même qu'il est né depuis 25 ou 30 ans. C'est au cours d'un bal qu'il fait la connaissance de celle qui devient sa femme, Hildegarde. Elle dit aimer les hommes mûrs. Mais le temps passe, elle vieillit, lui rajeunit. Ils ont un fils ensemble. Benjamin se désintéresse de sa femme dont le caractère s'aigrit. Il se retrouve en concurrence avec son fils qui semble ne pas avoir beaucoup d'affection pour son père étrange. D'homme, Benjamin devient enfant puis bébé, puis plus rien. Le récit est assez clinique. L'écrivain n'a pas une grande compassion pour son héros qui n'est pas très sympathique. Ce n'est pas du tout romantique, c'est même assez froid. Je n'ai pas encore vu le film. Les scénaristes semblent avoir gardé la trame, mais je pense qu'ils ont ajouté des personnages et des situations qui ne sont pas dans la nouvelle (et notamment développé l'histoire d'amour). Vu le succès, il va encore se donner un moment. J'en ferai sans doute un billet en temps utile. [film chroniqué le 23/02/2009]

17 février 2009

Le petit fugitif - Morris Engel, Ruth Orhin et Ray Ashley

Le petit fugitif date de 1953. Cette année-là, il a reçu le Lion d'argent à Venise, ex-aequo avec Les contes de la lune vague après la pluie de Mizoguchi. Il vient de ressortir en "réédition exclusive en VOSTF" (sic). C'est grâce à mon ami, qui m'en a parlé et avec qui j'y suis allée, que j'ai pu découvrir ce film qui a inspiré Les 400 coups de Truffaut. Film en noir et blanc, il a suscité l'admiration de grands cinéastes dont ceux de la Nouvelle vague. Le petit fugitif est un mélange de documentaire et de fiction. Les trois personnes citées dans le titre ont collaboré pour écrire, produire, photographier et monter le film. Morris Engel, producteur et chef opérateur, a créé un harnachement spécial pour la caméra qui permettait de filmer sans être remarqué. Cela donne effectivement une spontanéité à l'ensemble. A Brooklyn, en plein été, Joey, 7 ans, petit garçon à la frimousse pleine de taches de rousseur, et passionné de chevaux, a un grand frère, Lenny, 12 ans, joueur d'harmonica. Ce dernier en a souvent la garde quand la maman (veuve) doit s'absenter. En l'occurrence, c'est ce qui se passe quand démarre le film. Mais Lenny préfère jouer avec deux copains de son âge, et ils décident ensemble de jouer un vilain tour à Joey pour s'en débarrasser. Joey s'enfuit en métro à Coney Island (à l'extrémité sud de Brooklyn), lieu d'attractions diverses et variées, et où se situe une immense plage, endroit de prédilection pour des milliers de New Yorkais à cette époque. La caméra ne lâche pratiquement pas Joey et le suit dans ses périgrinations. C'est la première fois qu'il va à Coney Island. Grâce aux quelques dollars que la maman avait laissé avant de partir, il peut se payer un tour de manège, s'exercer à lancer des balles sur des boîtes (sans succès), se payer une barbe à papa et surtout faire des tours de poney. Il est débrouillard. L'argent étant épuisé, il se met à ramasser sur la plage des bouteilles de boissons pétillantes qui sont consignées. Il reçoit 5 c par bouteille: une fortune. Joey va rester du samedi après-midi jusqu'au dimanche après-midi livré à lui-même. Pas une fois, il ne pleure. Il est plutôt heureux. Tout finit bien. Je remercie mon ami de m'avoir convaincue d'assister à cette projection, ce fut un plaisir partagé, je pense, par un public nombreux (d'adultes) qui a beaucoup ri et qui a trouvé le gamin adorable. Personnellement, j'ai trouvé que c'était un garçonnet comme tous ceux de son âge, pas toujours obéissant mais qui a besoin que l'on s'occupe de lui.

15 février 2009

Doute - John Patrick Shanley

Doute (Doubt) est adapté d'une pièce de théâtre écrite par John Patrick Shanley (réalisateur du film) qui a été jouée (avec succès) à Broadway en 2005-2006 et a reçu le prix Pulitzer. Ce "doute" est une référence à deux ou trois éléments du film. C'est d'abord le thème choisi pour son sermon par le Père Flynn (Philip Seymour Hoffman) lors d'une messe au tout début du film. C'est aussi le sentiment qui envahit Soeur Aloysius (formidable Meryl Streep) concernant ce Père Flynn chez lequel elle soupçonne un comportement coupable envers un jeune élève noir, Donald. Ce sentiment est renforcé par le témoignage de Soeur James (Amy Adams) qui pense avoir vu quelque chose de répréhensible. Le doute de Soeur Aloysius repose sur une certitude sans preuve réelle. J'ai oublié de dire que l'histoire se passe pendant l'hiver 1964, un an après l'assassinat de Kennedy, dans un collège privé catholique du Bronx, un quartier de New-York. A cette époque, les tensions entre blancs et noirs sont vives aux Etats-Unis. Le jeune Donald est arrivé en milieu de scolarité, il est isolé parmi ces jeunes blancs qui ne manquent pas de le rudoyer. De plus, chez lui, il est battu par son père. Le Père Flynn l'entoure d'une affection qui va (peut-être) au-delà de la bienséance. Il y a parfois de l'humour dans ce film un peu austère: on voit le contraste entre les hommes d'Eglise bons vivants qui parlent fort pendant les repas et les Soeurs qui s'adressent à peine la parole en mangeant. Ce film donne l'occasion à Meryl Streep de montrer une fois de plus son grand talent. Son rôle de Soeur Aloysius est complexe. Elle est "la terreur" du collège: c'est elle qui punit les élèves dissipés. Elle est aussi capable d'avoir de la compassion pour une autre Soeur qui perd la vue. Elle est enfin capable par son seul discours d'acculer quelqu'un à démissionner. On apprend qu'autrefois elle a été mariée, mais que son mari est mort pendant la campagne d'Italie durant les années 40. Elle connaît la vie. Elle est aussi capable de pleurer. Elle se rend compte qu'elle est pleine de doutes. En revanche, je ne sais que penser du personnage de la mère de Donald: son seul but est que son fils finisse son année scolaire quel qu'en soit le prix. C'est un film idéal pour les acteurs. Personnellement, j'ai assisté en 2006, à Paris, à une représentation de la pièce (adaptée en français) mise en scène par Roman Polanski avec Thierry Frémont et Dominique Labourier. C'était vraiment très très bien.

13 février 2009

Les "Tags" des dernières fois et mes PAL

Je viens de copier-coller ce questionnaire écrit en anglais que j'ai trouvé chez Dominique. Comme mon ami est attaché à la langue française, je vais traduire les définitions dans la langue de Molière. C'est un tag sympa et cela change de mes billets "cinéma" et "livres".

La dernière cigarette fumée: je ne fume pas.

La dernière boisson alcoolisée bue: un petit vin rouge italien au restaurant.
 

La dernière fois que j'ai conduit: c'était il y a 4 semaines, en Province, dans le Limousin où ma "choupette" a sa place de parking attitrée.

Le dernier baiser: jeudi après-midi 12 février 2009, à 15h20.

La dernière fois où j'ai (vraiment) pleuré: quand j'ai regardé quelques photos représentant mon père et ma mère.

Le dernier livre acheté: Profondeurs d'Henning Mankell (en poche).

Le dernier livre lu: Un chien mort après lui de Jean Rolin (P.O.L) (peut-être un billet futur).

Le dernier film vu: Doute avec Meryl Streep (billet très bientôt).

La dernière boisson bue
: de l'eau ce soir pendant le dîner.

Ce que j'ai mangé en dernier: un yaourt.

Le dernier coup de fil passé: ce soir pour parler avec mon ami.

La dernière émission vue à la télé: un enregistrement de A droite toute de Marcel Bluwal qui a été diffusé dimanche 8 février 2009.

Les dernières chaussures portées: mes pantoufles Isotoner dès que je suis rentrée chez moi.

La dernière chanson que j'ai chantée: Ne me quitte pas de Brel (je chantais en même temps que lui dans le poste de radio) au restaurant italien où j'ai bu le vin dimanche soir.

La dernière chose achetée: mon ticket de cinéma pour Doute.

Le dernier chargement (sur l'ordi): l'émission Le Masque et la Plume de dimanche soir dernier.

La dernière boisson gazeuse: il y a très longtemps, je n'en bois plus, cela me fait mal à l'estomac.

Les derniers mots que j'ai écrits: là tout de suite.

Les derniers mots que j'ai dits: [c'est personnel].

La dernière glace mangée: au resto, il y a 2 semaines, une dame blanche avec plein de chantilly (pas pour le régime).

La dernière page web visitée: à l'instant, celle de Dominique.

De plus à la demande (presque générale, et notamment) d'Angelica, voici quelques photos d'une partie de ma PAL qui forme plusieurs piles. Je n'en ai photographié que deux (piles).

P1000303Photo de mes deux piles   P1000313 Pile de gauche   P1000309 Pile de droite

J'ai photographié à peine la moitié.

11 février 2009

Walkyrie - Bryan Singer

Le sujet a été rarement traité au cinéma: l'attentat manqué du 20 juillet 1944 contre Adolf Hitler. Walkyrie de Brian Singer est un film assez hollywoodien: on parle anglais, même Hitler et Goebbels. Avec le regain du cinéma outre-Rhin, j'aurais mieux aimé que le film soit tourné en allemand avec des acteurs allemands. D'ailleurs il y a des Allemands dans ce film en la personne de Thomas Krestchmann (vu dans la Chute). Cela m'a beaucoup gênée d'entendre parler la langue de Shakespeare tout du long, sauf dans le préambule où Stauffenberg (Tom Cruise) lit en voix "off" en allemand son journal (l'acteur ne se débrouille pas mal). Walkyrie, pour ce que j'en ai compris, est le nom d'une opération (dûment décrite dans un document) qu'avait imaginée Hitler, qui permettrait de donner le pouvoir à l'armée régulière s'il venait à disparaître. Certains opposants au Führer (dont le comte Von Stauffenberg) ont repris à leur compte cette opération en modifiant la rédaction du texte et en le faisant re-signer par Hitler sans qu'il le lise. Tout le film retrace comment Stauffenberg et quelques hauts gradés ont préparé l'attentat avec une bombe artisanale. Ils ont décidé d'éliminer Hitler qu'ils jugent devenu un danger pour l'Allemagne. C'est Stauffenberg (privé de l'oeil gauche et de la main droite dans un bombardement en Afrique du Nord) qui est chargé de déposer la bombe lors d'une réunion entre Hitler et son état-major. [Cela me fait penser qu'il n'est fait mention à aucun moment du rôle de Rommel qui fut destitué de ses fonctions après l'attentat. Hitler le soupçonnait d'y avoir participé]. Je m'attendais à du suspense (même si on connaît la fin). C'est au contraire platement filmé, j'ai trouvé le film neutre, sans relief. On côtoit plusieurs personnages mais le réalisateur ne s'attarde pas à nous les présenter. Tout est superficiel. Vous pouvez vous dispenser de le voir, à moins que vous soyez "fan" de Tom Cruise, qui est très bien ainsi que tous les acteurs qui l'entourent, Bill Nighy et Tom Wilkinson en tête.

9 février 2009

Un Juif pour l'exemple - Jacques Chessex

Ce livre court (93 pages) publié aux éditions Grasset est sous-titré "roman" par son l'auteur, Jacques Chessex (âgé de 8 ans à l'époque où les faits se déroulent). Il raconte ce qui s'est passé le 16 avril 1942 dans la petite ville de Payerne, dans le canton de Vaud, en Suisse. Avec ce récit romancé, on découvre que, dans ce pays que l'on croit neutre et pacifique, un Juif, au moins, a servi de victime expiatoire. En effet, dès le début de la seconde guerre mondiale, Payerne se trouve confrontée au marasme économique qui dure depuis les années 30. En 1939, après plusieurs faillites d'usines, plus de 10% de la population est au chômage. On impute la faute aux nantis, c'est-à-dire aux Juifs et aux francs-maçons. L'antisémitisme est vivace dans certains cantons et il est exacerbé par quelques personnes dont un pasteur (cité par Chessex). Hitler et le nazisme ont de chauds partisans. Fernand Ischi, garagiste à Payerne mais ouvrier non-qualifié, gagne-petit, un raté mais un Don Juan auprès des dames, fait partie du Mouvement National Suisse (Extrême-droite). Il devient membre actif du parti nazi et apprenti Gauleiter. Influencé par le pasteur Lugrin cité plus haut, Ischi va organiser une expédition punitive pour faire peur aux Juifs parasites. M. Arthur Bloch, marchand de bestiaux cossu (et qui faisait des envieux) a le malheur d'être choisi pour servir de bouc émissaire. Cela aurait dû être le début d'une série. Arthur Bloch, Juif bernois pratiquant, se rend régulièrement dans des foires (dont celle de Payerne) pour acheter des bovins. Il est attiré dans un guet-apens dans une étable et abattu par Ischi et 4 autres hommes à sa solde. Pour faire disparaître le corps, ils le coupent en morceaux, dispersés dans 4 récipients et jetés dans le lac voisin. Les morceaux de cadavre seront retrouvés 8 jours plus tard. Les coupables sont arrêtés, jugés et condamnés à de lourdes peines. Car Jacques Chessex, témoin indirect, a romancé un fait divers réel. A l'époque, il avait comme camarades de classe la fille aînée d'Ischi, ainsi que le fils du gendarme qui a arrêté celui-ci et le fils du juge qui l'a condamné. 20 ans plus tard, Jacques Chessex va croiser le pasteur Lugrin qui ne montre aucun remords. Chassex se sent sali de l'avoir rencontré. La femme d'Arthur Bloch (qui mourra 5 ans après son mari d'absolu désespoir) a fait graver une phrase sur la tombe de son mari: "Gott weiss warum" (Dieu sait pourquoi). Chessex retrace avec talent et sobriété ce triste fait divers. Même si c'est de l'histoire ancienne, ce crime est impardonnable.

7 février 2009

Morse - Tomas Alfredson

Ce qui frappe immédiatement dans ce film, Morse, c'est la neige d'un blanc immaculé que l'on voit pendant tout le film et qui donne un aspect un peu irréel. Nous sommes en Suède dans la région de Stockholm, dans une petite ville au début des années 80 (Brejnev est encore au pouvoir en URSS). Installé récemment dans la ville, un homme d'une cinquantaine d'années, d'aspect anodin, s'attaque à un homme en lui faisant inhaler un produit qui endort. Très tranquillement, il pend sa victime par les pieds à un arbre et la saigne comme un cochon. Il récupère le sang dans un récipient, mais, interrompu dans sa triste besogne, il laisse tout sur place et quitte les lieux sans être poursuivi. En revanche, ce crime fait la une des journaux locaux. On ne voit ni policier ni enquêteur. Cet homme vit avec une étrange adolescente, Eli, une brune aux yeux bleus âgée de 12 ans (mais cela fait longtemps qu'elle a 12 ans). On ne sait pas, on ne saura pas, les rapports qu'ils entretiennent: est-il le père d'Eli, son protecteur ou leurs rapports sont-ils plus intimes? Toujours est-il que dans cette même ville, un jeune garçon, Oskar, du même âge qu'Eli mais qui paraît plus jeune, est le souffre-douleur de trois de ses camarades d'école. Oskar est très blond, un peu malingre, et il encaisse toutes les brimades sans broncher. Oskar rêve pourtant de se venger, il a un couteau sur lui qu'il sort souvent, mais il se contente de poignarder les arbres. Voisins de palier, Eli et Oskar se rencontrent, échangent un rubik cube... Eli est un vampire. Elle a une force peu commune. C'est pour elle que l'homme tuait (il donnera sa vie pour elle). Dès qu'Eli a faim/soif de sang, elle semble émettre une odeur pas agréable. Elle paraît anémiée, a les yeux cernés. Pourtant, la jeune vampire sait aussi très bien tuer ses propres victimes pour se gaver de leur sang. Ses forces décuplent quand elle attaque. Il y a quelques scènes un peu "gore" où l'on voit Eli s'attaquer à des victimes plutôt "costaudes", elle les vide de leur sang et leur brise la nuque (sinon ils deviennent aussi vampires). Un plan de quelques secondes montre qu'elle était un garçon avant d'avoir été mutilée. Oskar la voit à l'oeuvre. Il a deviné qu'elle est un vampire mais n'en a pas peur. Grâce à Eli et à sa force de conviction, Oskar arrivera à se venger de ses bourreaux (et de quelle façon!). Le titre "Morse" est en rapport direct avec l'alphabet du même nom. C'est un des moyens qu'Oskar et Eli utilisent pour communiquer (par exemple lors de la dernière scène dans le train). Ce film est un beau film sur l'enfance, les premiers émois entre un garçon et une fille. Morse a paraît-il reçu beaucoup de prix dans les festivals (dont celui de Gerardmer). La salle où j'ai vu le film était comble. Le public est au rendez-vous et c'est mérité. Je n'ai pas vu Twilight qui est sur le même thème mais je pense que Morse, adapté d'un roman suédois de John Ajvide Lindqvist (non traduit en français, me semble-t-il), est vraiment une oeuvre étonnante qui renouvelle le genre "film de vampires" (absence de gousse d'ail et de crucifix et autre figure classique). Sont conservés les suçons dans le cou ou la combustion spontanée due au soleil.

5 février 2009

The Square - Nash Edgerton

Dans la même soirée, je suis allée voir The Square en ayant lu que c'était un film noir australien, puis juste après The Club, film noir anglais (billet à venir [chroniqué le 05/03/09]). Je suis friande de ce genre de cinéma. The Square est un film dont le réalisateur et les acteurs sont inconnus chez nous. C'est en effet très noir. Et pourtant, cela se passe en plein été australien pendant les périodes de Noël et de Jour de l'An. Un homme et une femme sont amants: ils font l'amour dans une voiture. Les seuls témoins sont deux chiens, un gros et un petit, qui attendent chacun dans une voiture. La femme, Carla (maîtresse du gros chien), est mariée à un homme tatoué dont on ne connaît pas la profession (a priori pas très honnête), très "beauf", et qui cache une grosse somme d'argent dans un sac (que Carla découvre par hasard). L'homme, Raymond (le maître du petit chien), est entrepreneur de travaux publics et il est marié. Comme de bien entendu, Carla veut partir avec son amant et l'argent. Les ennuis commencent à cause d'un engrenage fatal. Il y a beaucoup de morts: quelques humains, et malheureusement le gros chien amoureux de la petite chienne qui trouvera une fin tragique en voulant la rejoindre à la nage. Entretemps, un méchant maître-chanteur très mystérieux se manifeste et s'adresse à Raymond par cartes de Noël interposées. Le "Square" en question est un bout de terrain carré à l'intérieur du chantier de Raymond et il sert accessoirement pour enterrer un corps. Tout se termine tragiquement, et les méchants ne sont pas ceux qu'on croit. Comme film de genre, ce n'est pas mal du tout.
PS: je viens de constater que, deux semaines après leur sortie, The Square et The Club ne sont plus à l'affiche à Paris. Je ne sais pas quoi penser.

3 février 2009

Les noces rebelles - Sam Mendes

Je dis tout de suite que je n'ai pas été emballée par ce film (le titre original est Revolutionary Road (2)). Bien que cela ne sombre pas dans l'hystérie, nous assistons quand même à une suite ininterrompue (ou presque) de violentes "engueulades" verbales au sein du ménage que forment Kate Winslet et Leonardo di Caprio (April et Frank (1) Wheeler). J'ai trouvé l'histoire et l'atmosphère étouffantes (pour ça, c'est réussi). Et tout se passe presque exclusivement au 125 Revolutionary Road (2), allée proprette d'une petite ville sans histoire, pendant l'été 1955. Dans le cinéma où je vais régulièrement, le succès est au rendez-vous pour ce film que j'ai vu il y a presque une semaine et qui m'a laissée totalement de marbre. Sam Mendes est un cinéaste froid. Pour American Beauty, ça passait, et il y avait un certain humour. Dans les Noces rebelles, il n'y en a aucun. De plus, certains spectateurs n'ont pas arrêté de ricaner (rires nerveux?) pendant la projection et je me demande bien pourquoi. Peut-être venaient-ils voir "l'après-Titanic", et ce n'est pas ce qu'on voit à l'écran. April rêvait d'une autre vie que celle qu'elle mène: une mère de famille qui attend son mari de retour du travail. Elle voulait être actrice. Or, aux Etats-Unis, dès que les femmes sont mariées, le conformisme s'installe. Pendant le film, on ne fait qu'apercevoir (une fois) les enfants; en revanche, on fait connaissance d'un couple voisin (lui est secrètement amoureux d'April), puis d'un autre couple dont l'épouse, Helen Givings (Katie Bates), agente immobilière et très bavarde, se lie avec April. Ce troisième couple a un fils, John, perturbé psychologiquement et ex-génie en maths. Après une période d'espoir pour April qui a des rêves d'émancipation et de changement de vie (provoquant un certain émoi dans l'entourage des voisins), la fin de l'histoire est terrible et assez inéluctable. April souffre (me semble-t-il) de dépression. Autant Kate Winslet est convaincante, autant je suis plus réservée concernant Lenonardo di Caprio (que l'on sent trop peu au fait de la vie de couple, et de père de famille, dans la vie réelle). Il manque de maturité pour ce genre de rôle. Quant à la condition des femmes aux Etats-Unis, ce n'est pas forcément une sinécure, même aujourd'hui. Certes, 1968 est passé par là, mais il y encore des progrès à faire. A vous de juger.

(1) et non "Raymond" comme je l'avais écrit par erreur (confusion de ma part avec The Square vu par ailleurs [billet du 5 février 2009]?). Merci Wilyrah.
(2) et non "Revolution Road" comme je l'avais marqué. Merci Audrey.

1 février 2009

La pluie, avant qu'elle tombe - Jonathan Coe

La pluie, avant qu'elle tombe (The rain, before it falls), voilà un titre qui sort de l'ordinaire. Ce bout de phrase constitue les derniers mots de ce roman de Jonathan Coe (Testament à l'anglaise, le Cercle fermé, Bienvenue au club) que je vous recommande vivement. Venant juste de paraître aux Editions Gallimard, c'est mon premier coup de coeur de l'année 2009. En Angleterre, dans le Shropshire, Rosamund, une vieille dame de 74 ans, vient de décéder. Sa nièce Gill trouve dans la maison de sa tante des cassettes audio que cette dernière a enregistrées juste avant de mourir (suicide?). Gill n'était pas la destinataire de ces cassettes. Dans ses dernières volontés, Rosamund les destinait à une certaine Imogen, sa petite cousine (et une de ses héritières), jeune fille aveugle que Gill avait rencontrée plus de 20 ans auparavant (Imogen est aujourd'hui introuvable). Rosamund avait une grande affection pour Imogen dont elle s'était un peu occupée pendant un temps. Ne pouvant résister à la tentation, Gill va écouter, en compagnie de ses deux filles, les cassettes qui retracent l'histoire de trois générations de femmes faisant partie de leur famille. Pour ce faire, Rosamund s'est aidée de 20 photos qu'elle décrit le plus précisément possible et qui lui permettent d'égréner ses souvenirs. Ce procédé fait que le récit est écrit sur un mode subjectif en discours indirect, nous n'avons que le seul point de vue de Rosamund, une femme qui préférait les femmes aux hommes. Durant la description narrative des photos, nous faisons connaissance avec la cousine germaine de Rosamund, Béatrix (enfant mal-aimée), mère de Théa (guère mieux traitée), et grand-mère d'Imogen (rendue aveugle par sa mère). L'histoire commence en 1940 (juste avant le Blitz sur Londres). En Angleterre, des centaines d'enfants étaient évacués de la région de Londres et confiés temporairement à des familles d'accueil. La 20ème et dernière photo a été prise pour les 50 ans de Rosamund en 1984. Je précise qu'avec toutes ces explications, je n'ai rien dévoilé des révélations qui émaillent le récit. J'ai vraiment été émue par ce roman de 250 pages, haletant de bout en bout, et qui s'avale d'une traite. Lisez-le, c'est une vraie réussite.

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