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Le blog de Dasola
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28 février 2007

L'obsédé (The Collector) - John Fowles

Le roman est étrange et traite d'une histoire que l'on n'oublie pas car elle fait froid dans le dos. La narration est faite à tour de rôle par les deux protagonistes (elle par l'intermédiaire d'un journal). L'action se passe en Angleterre dans un comté indéterminé. Lui est un collectionneur, surtout de papillons (morts et épinglés) et quand il la kidnappe, elle n'est rien d'autre qu'un papillon parmi d'autres. Il la trouve belle. Peut-être a-t-il une attirance sexuelle, mais rien ne se passe. Le roman traite avant tout, pour moi, de l'impuissance masculine. Il la tient enfermée dans un genre de cave. Il lui donne tout ce qu'elle veut, mais c'est tout. A un moment, elle arrive à s'évader, mais il réussit à la recapturer. Il n'est pas méchant mais il ne semble rien ressentir. Quand elle meurt de manque de soins, il a une once de pitié mais rien de plus et la fin est très ouverte car une nouvelle victime est en ligne de mire.
En y repensant, l'histoire pourrait faire penser à ce qui s'est passé récemment en Autriche avec la jeune fille enfermée 8 ans dans une cave.
Il est terrifiant de penser que des gens peuvent disparaître ainsi sans que nous les retrouvions.

27 février 2007

Martin Scorsese

Enfin il l'a eue, la statuette, l'Oscar! Il était temps! Que l'on aime ou pas les histoires qu'il raconte, quel réalisateur ! Je suis d'une génération qui a eu la chance de voir presque tous les films de Martin Scorsese au cinéma sur grand écran : Mean Street, Taxi Driver, Casino (le meilleur rôle de Sharon Stone), New York New York, les Affranchis (quelle virtuosité dans le maniement de la caméra), Raging Bull (magnifique image en noir et blanc), La Valse des pantins (échec immérité), After hours (excellent), La dernière tentation du Christ (très bonne adaptation du roman de Nikos Kazantzakis). Je viens d'énumérer dans le désordre mes films préférés. Il reste en plus fidèle à son équipe technique dont la monteuse Thelma Schoonmaker. Grand passionné de cinéma, il a beaucoup fait pour certaines restaurations de films. C'est un grand monsieur. Et même si le film Les Infiltrés (The Departed) n'est pas le film que je préfère, tant s'en faut, Martin Scorsese se retrouve enfin récompensé et c'est bien.

26 février 2007

Lady Chatterley - Pascale Ferran

Il y a trois mois, j'avais vu le film de Pascale Ferran en avant-première en sa présence et celle de Marina Hands qui viennent d'être récompensées aux Césars. Très gentiment, la réalisatrice avait expliqué qu'elle avait adapté la deuxième version du roman de D.H. Lawrence (1885-1930) qui en compte trois : Lady Chatterley et l'homme des bois. C'était la version dont elle se sentait la plus proche. Pour ma part, j'ai trouvé le film beaucoup trop long, surtout la dernière demi-heure. Il y a même une cassure dans le rythme, comme si la réalisatrice ne savait pas comment conclure, tout s'accélère alors que les deux premières heures prenaient leur temps. En revanche, Marina Hands est digne d'éloges car le rôle n'est pas facile. La rigueur de la réalisatrice lui permet d'éviter l'écueil du film "David Hamiltonien". Que ce film soit récompensé est une bonne chose car c'est un cinéma exigeant, pas très grand public et les Césars vont lui permettre d'avoir une deuxième carrière. Déjà, il a eu le prix du public du Masque et la Plume décerné tous les ans et le prix Louis Delluc qui est un gage de qualité.

25 février 2007

Indigènes - Rachid Bouchareb

Je viens enfin de voir Indigènes dont j'avais déjà fait mention dans mon billet du 24 janvier 2007. J'ai beaucoup apprécié ce film dont l'avant-dernière séquence, qui est un morceau de bravoure, fait penser selon la personne qui m'accompagnait, à la dernière scène du film de Steven Spielberg, Il faut sauver le soldat Ryan. Il s'agit de quatre "indigènes" affrontant tout seuls une unité de l'armée allemande en déroute. Il est important que ce genre de film existe pour faire connaître à un large public un pan peu connu de l'histoire de la seconde guerre mondiale. Les soldats "indigènes" étaient moins bien traités que les Français de souche, pas de permission, pas de promotion après la guerre, ils n'ont pas eu les mêmes droits de retraite d'anciens combattants. Et sans que cela soit dit mais très bien montré, les courriers qu'ils pouvaient envoyer en France ou dans leur pays étaient censurés. C'est à l'honneur du cinéma français d'avoir fait ce film qui rivalise avec les meilleures productions hollywoodiennes à grand spectacle. 

24 février 2007

Bug - William Friedkin

Attirée par le sujet, je suis allée voir bug, film adapté d'une pièce de théâtre. Je ne m'attendais pas vraiment à ce que j'ai vu. Quand au bout de 1h35, l'écran devient noir, on est soulagé que l'histoire se termine. Car on a subi une montée crescendo d'une paranoïa schizophrène d'un jeune homme qui surgit dans la vie d'une jeune femme fragile psychologiquement. Son fils a disparu 10 ans plus tôt dans un supermarché et son ex-mari est sorti depuis peu de prison. Le film qui commence très calmement a une certaine unité de lieu (une chambre de motel) et d'action (la dégradation psychologique des deux héros). Le titre bug est très important. C'est l'obsession de l'homme qui pense que des insectes et des nids d'oeufs d'insectes sont sous sa peau, dans les dents. Il a un passé psychiatrique et il est peut-être un ancien de la guerre du Golfe. La chambre du motel se retrouve envahie de papier tue-mouches et dans la dernière séquence, elle est entièrement tapissée de papier aluminium. Scène après scène, l'homme s'automutile, s'arrache les dents et la femme, Agnès, se laisse entraîner dans son délire mais elle l'aime. C'est terrifiant. On peut voir le film comme une paranoïa de l'Amérique. Ame sensible s'abstenir ou sinon considérer que c'est du n'importe quoi comme je l'ai entendu en sortant de la salle.

23 février 2007

De l'importance de la lecture et de l'écrit en général

Etant née avant Internet, les jeux vidéo, etc., je fais partie d'une des dernières générations "papier" qui s'est cultivée, évadée du quotidien grâce aux livres, romans, BD, livres d'histoire, et autres. Par rapport à la télévision par exemple (en particulier la grande majorité des programmes actuels) devant laquelle on est passif, où on est peu sollicité sur le plan intellectuel (c'est mon opinion), la lecture nécessite une certaine concentration rien que pour comprendre les mots écrits. La supériorité de l'écrit sur l'image, c'est l'imagination. On se crée des images dans la tête. Les livres s'emportent et se lisent partout même sur les plages. Je peux ajouter que la lecture est un grand plaisir de solitaire.

22 février 2007

Lettres d'Iwo Jima - Clint Eastwood

Je n'ai pas vu Mémoires de nos pères (Flags of our fathers) mais j'ai été très tentée de voir Lettres d'Iwo Jima (Letters from Iwo Jima), après avoir vu la bande-annonce (une bonne BA peut vraiment donner envie d'aller voir un film!). Les deux films d'Eastwood forment un diptyque que l'on peut très bien voir l'un sans l'autre. Le scénario retrace la bataille d'Iwo Jima (du 16 février au 26 mars 1945) qui a vu s'affronter les Japonais en embuscade sur l'île d'Iwo Jima et les Américains arrivés avec la marine et l'aviation. Il y a eu très peu de survivants côté japonais par manque de renforts. Dans le film, la bataille est montrée du point de vue japonais. Les Américains sont des silhouettes au loin, les vrais héros sont les Japonais avec en tête le général qui a dirigé la bataille et quelques soldats pris individuellement. Ils ont des états d'âme, ont envie de se rendre ou se suicident. On pourra peut-être critiquer que c'est une vision un peu occidentalisée des Japonais. Qu'aurait fait un réalisateur japonais ? La photo en blanc et gris est très belle et renforce l'atmosphère de fin de quelque chose. Film à voir.

21 février 2007

Vanity Fair - Le Magazine

A l'occasion de la cérémonie des Oscars et autres remises de prix du cinéma américain, chaque année, paraît un numéro spécial Hollywood du magazine Vanity Fair. De grands photographes très connus dans la profession comme Anne Leibowitz tirent des portraits d'acteurs dans l'actualité, souvent des "nominés" aux oscars et d'autres valeurs sûres. Chaque année, c'est un enchantement des yeux. Cette année, à la différence des précédentes, les acteurs ont été photographiés comme dans un roman photo avec un scénario dans la ligne des films noirs avec un titre "Killers kill, dead men die" qu'on peut traduire à peu près par "Les tueurs tuent et les hommes morts meurent". Tout un programme ! Tout cela pour dire que une fois par an, essayez de trouver chez votre vendeur de journaux préférés le numéro de Vanity Fair, au moment des Oscars, qui devient un objet de collection.

20 février 2007

Les livres, les garder ou savoir s'en séparer

Depuis que j'ai su lire, j'ai toujours eu un livre avec moi, dans le métro, dans le train ou ailleurs ; en effet, quel plaisir que la lecture ! J'aime acheter des livres. Je ne vais pas trop dans les bibliothèques municipales. J'adore flâner dans les librairies, grandes ou petites. Je lis les 4ème de couverture des romans pour savoir si j'achète ou pas. Ecoutant la radio, j'entends des critiques de tel ou tel bouquin. Je ne lis pratiquement que des romans. Par mes études anglicistes, j'ai le goût de la littérature anglo-saxonne et sinon je lis beaucoup de romans policiers, surtout ceux d'auteurs nordiques. Or, habitant un appartement dont on ne peut repousser éternellement les murs, il arrive un moment où une décision déchirante doit être prise : vendre ou donner des livres lus et appréciés ou non, sachant qu'on ne les relira pas et qu'il n'y plus de place pour les garder. A côté de cela, depuis plus de 25 ans, j'ai mon fonds de bibliothèque dont je ne me sépare pas parce qu'il est composé de livres auxquels je tiens. Donc, la mort dans l'âme, je vais, une fois tous les 4 ou 5 mois, revendre le surplus (livres policier en poche ou grand format ou romans grand format). Tout cela pour dire que c'est beau, un appartement ou une maison avec plein de livres. Parfois, on est obligé de s'en séparer. En revanche, depuis peu, je suis en train d'apprendre à dédicacer ceux que j'offre.

19 février 2007

Les suites

En anglais, le terme employé est "sequel". Comme le cinéma est vraiment une industrie qui doit rapporter de l'argent et que l'on ne change pas une équipe qui gagne, on assiste au phénomène des suites. Les plus célèbres, dans les vingt dernières années, sont Alien, Terminator, Predator, X Men, Taxi, Les bronzés, Matrix et les Pirates des Caraïbes. On peut noter que les films concernés sont ciblés grand public dans la tranche d'âge 15-24 ans. Je considère que les premiers opus des films énumérés sont en général les meilleurs. En ce qui concerne Harry Potter, le cas est différent ; il s'agit des adaptations de plusieurs romans. Pour le Seigneur des anneaux dont le plan marketing a été très bien pensé, le roman de Tolkien est en trois parties, il y a trois films, sortis à un an d'intervalle de 2001 à 2003 vers le mois de novembre. Il faut avoir vu la masse de spectateurs dont j'ai fait partie qui ont attendu avec impatience les deuxièmes et troisièmes volets. Ces jours-ci  un "prequel" vient de  sortir, Hannibal Lecter, les origines du mal classé par Allociné.com dans la saga Hannibal Lecter. Comme le film n'a pas l'air d'avoir trouvé son public pour l'instant, on peut espérer que la dite saga se terminera avec ce film (et c'est tant mieux). Seuls Le silence des agneaux de Jonathan Demme (1988) et dans une moindre mesure Manhunter (Dragon Rouge) de Michael Mann (1986) valent la peine d'être vus.

18 février 2007

A propos de The Good German - Steven Soderbergh

Je voudrais surtout parler du titre The Good German qui est le titre original. Depuis plusieurs années, nous assistons à un curieux phénomène, le fait que les distributeurs ne font pas traduire les titres originaux en français pour certains films sans qu'il y ait vraiment de raison. Au sujet de The Good German, le roman dont il est tiré s'appelle en français L'ami allemand. Peut-être est-ce moins vendeur que le titre original. Voici deux ans, le roman de John Le Carré, La constance du jardinier, a été adapté et est sorti sous son titre original The constant gardener. A ce niveau, je ne comprends pas la plus-value sur le fait de laisser ce titre puisque à moins d'être angliciste, le public ne fait pas forcément le rapprochement entre le film et le livre. Pour en revenir au film The Good German, il faut saluer le fait que Steven Soderbergh a voulu rendre hommage aux films des années quarante comme Casablanca ou le Troisième homme comme je l'ai lu sur certaines critiques. L'image en noir et blanc est magnifique. Mais il est vrai que le film est languissant, pour preuve un spectateur à deux fauteuils de moi s'est endormi et a même commencé à ronfler. Il dormait comme un bienheureux mais j'ai dû lui donner trois fois de discrets coups de pied pour arrêter ce bruit intempestif. Donc vous pouvez éventuellement le voir mais après avoir bien dormi.

17 février 2007

L'Italien - Andrey Kravchuk

L’Italien d’Andrey Kravchuk, sorti cette semaine, est touchant par son sujet: dans un orphelinat, un petit russe, Vania, âgé de 6 ans, est sur le point d'être adopté par un couple italien, d'où le titre. Pour la plupart, les pensionnaires de ce lieu ne sont pas tous orphelins mais abandonnés par leur mère. Toutes les tranches d'âge sont représentées, dont des grands de 16 à 18 ans qui sont déjà des caïds et vivent de petits boulots. Une femme sert d'intermédiaire entre les couples adoptants et les enfants moyennant finances. Vania est vendu 5000 euros. Juste avant qu'il soit confié à un couple, la mère d'un autre enfant récemment adopté réapparaît. Cela provoque une sorte de "déclic" chez Vania qui aimerait mieux avoir sa vraie maman qu'une maman adoptive aussi gentille soit-elle. Il arrive à consulter son dossier d'abandon et il trouve l'adresse du foyer où il était avant. Grâce à une pensionnaire de l'orphelinat qui vole de l'argent pour lui, il part à la recherche du foyer qui se trouve dans une autre ville. Il prend le train, poursuivi par la femme du bureau d'adoption flanquée de son chauffeur. A la fin, par l'intermédiaire du foyer, il retrouvera sa vraie maman et un autre enfant prendra sa place chez le couple d'Italiens. Ce film montre une Russie pas très reluisante car si tant d'enfants sont abandonnées c'est que les mères sont incapables de subvenir à leur besoin. A un moment donné, le directeur de l'orphelinat dit à un des enfants de ne pas tomber malade car l'Etat ne pourra pas payer les soins. Voici l'image que donne la Russie d'aujourd'hui. La vie est dure.

16 février 2007

Lignes de Faille - Nancy Huston

Je viens juste de terminer Lignes de Faille de Nancy Huston, prix Fémina 2006 (Prix mérité). C'est un très beau roman bien écrit en 4 chapitres, chaque narrateur a entre 6 et 7 ans avec le langage d'enfant de cet âge. On remonte le temps : 2004, 1982, 1962 et enfin 1944-45. Chaque narrateur est fils ou fille du narrateur suivant. C'est un livre sur le souvenir et la mémoire avec le passé douloureux de la 2ème guerre mondiale (je ne dirai rien de plus). J'avais beaucoup apprécié du même auteur Instruments des ténèbres paru en 1996 et prix Goncourt des lycéens. Je le recommande vivement.

15 février 2007

La Môme - Olivier Dahan

Suite à mon billet précédent, je parlerai de la Môme, hommage à Edith Piaf (1915-1963) qui est l'événement cinématographique de ce début d'année. Le film a fait l'ouverture du Festival de Berlin et en raison du sujet, il a déjà été vendu dans de nombreux pays. Pour ma part, je suis un peu mitigée. J'ai beaucoup aimé certaines scènes : quand elle chante sur scène (ah! la voix), quand elle s'écroule sur scène, toutes les séquences avec Marcel Cerdan, et la maladie, l'agonie et la mort d'Edith Piaf. Pour le reste, le scénario me semble un peu confus, je pense qu'il faut avoir un peu potassé la vie de Piaf pour savoir qui est qui. La demi-soeur d'Edith apparaît, on ne sait comment. On ne montre pas assez la travailleuse acharnée qu'elle a été. Le réalisateur reste un peu dans l'anecdotique. A part ça, il faut quand même saluer la performance de Marion Cotillard qui, dans les scènes que j'ai aimées, restitue la façon de parler, de bouger de la vraie Edith. Le film est à voir pour elle.

14 février 2007

Comment on fait attendre le public pour une avant-première de film

Fidèle abonnée depuis 7 ans à une carte de cinéma, je reçois de temps en temps des invitations à des avant-premières de film par Internet. Je me suis inscrite pour assister à la Môme d'Olivier Dahan. Sur l'invitation, il était marqué de se présenter à partir de 20h15 au stand "VHD" Illimité et que l'équipe du film serait présente "sous réserve". Je suis arrivée à 20h. Sur mon Pariscope préféré, il était écrit que la séance était à 20h30. Je me suis dit "chouette", seulement un quart d'heure d'attente. Quand une charmante hôtesse me présenta mon petit ticket d'entrée, j'ai constaté alors avec horreur que la séance était à 21h00. Je me suis dis "zut", presque une heure d'attente. Je n'avais pas prévu. On a pu entrer dans la salle à 20h30 et à la différence de d'habitude, la salle était assez éclairée pour pouvoir lire par exemple (ce que j'ai fait). A 21h05, on a pu demander à un employé du cinéma si l'équipe du film était présente, il nous a répondu que pour le moment, elle était dans l'autre salle. Oui, car j'ai oublié de dire que l'avant-première dans ce multiplexe était projetée dans deux salles à la même heure. Quand, enfin, l'équipe du film est arrivée, il était 21h10, un animateur a posé une question ou deux questions bateaux aux acteurs. Le réalisateur présent n'a pas ouvert la bouche, car paraît-il, il n'avait dormi qu'une heure, il était fatigué. Les acteurs sont repartis comme ils étaient venus et enfin, le film a démarré à 21h15. Il dure 2h20. Ce qui fait quand même une sortie de salle à 23h35. Cela fait une longue soirée pour voir un film dont je parlerai dans mon prochain billet.

13 février 2007

Sur les blogs ciné et littérature d'Internet

Depuis la création de mon blog perso, il m'a été suggéré de me faire connaître par d'autres "blogueurs" dont les sujets principaux sont le ciné et la littérature. Je voudrais à cette occasion, faire quelques critiques concernant les blogs ciné. Ils sont pour la plupart hébergés par des plates-formes assez tape-à-l'oeil. Les fonds en noir, ou dans d'autres couleurs, ne sont pas agréables à l'oeil. Il y a des spams de pub. Et pour faire des commentaires, idéalement, il faudrait avoir créé son propre blog sous lesdites plates-formes. On est en cercle fermé (du titre d'un livre de Jonathan Coe). Quand j'arrive à trouver un film qui m'inspire, je mets un commentaire, mais comme je n'appartiens pas au cercle, je ne peux pas vraiment me faire connaître à moins de mettre mon adresse URL dans le commentaire. Pour les blogs littérature, je dois reconnaître que c'est beaucoup mieux, car les plates-formes ne sont pas les mêmes, les présentations sont en général très sobres, et on peut mettre son adresse URL hors commentaire.

12 février 2007

Odette Toulemonde (le film) - Eric-Emmanuel Schmitt

Si vous n'avez pas le moral, si vous trouvez que la vie est triste, courez voir Odette Toulemonde du nom de l'héroïne dont le crédo est de donner du bonheur. Le film est adapté du roman éponyme très récent Odette Toulemonde d'Eric-Emmanuel Schmitt, devenu réalisateur afin d'adapter sur grand écran son roman. N'ayant pas lu le livre, je me contenterai de parler du film qui est un joli conte finissant bien. Certains critiques le trouvent un peu "cucul" surtout les scènes où Odette lévite quand elle est heureuse. Pourtant cela fait du bien, dans notre monde actuel, de voir des fables optimistes. Odette Toulemonde est vendeuse au rayon produits de beauté dans un grand magasin de Charleroi en Belgique. Elle est veuve depuis 10 ans et a deux enfants, une fille, Sue Ellen flanquée d'un crétin qui squatte à la maison, et un fils coiffeur et homosexuel qui change souvent de petit ami. Si Odette n'a pas sombré dans la dépression depuis le décès de son mari, c'est grâce à Balthazar Balsan, écrivain pour les caissières et les vendeuses comme disent des critiques assassines. Elle a lu tous ses romans et un concours de circonstances fait qu'ils vont se rencontrer et Odette va héberger Balthazar. Leur vie sera changée à tous les deux. Donc le film est à voir en cas de déprime et même sans déprime.

11 février 2007

Le Masque et la Plume - Emission sur France Inter

Depuis plus de vingt-cinq ans, j'écoute une émission dominicale à 20h10 sur France Inter, le Masque et La Plume, consacrée aux critiques de films, théâtre et littérature. Animée depuis plus de 10 ans par Jérôme Garcin, elle a été créée il y a 50 ans. J'éprouve un grand plaisir à l'écouter car certains critiques ne sont pas du tout du même avis, on sent souvent une certaine animosité entre eux surtout lors des émissions sur le théâtre. Les joutes verbales sont souvent acerbes. J'ai eu la chance, quand on parlait de cinéma, d'entendre Georges Charensol, ses critiques étaient souvent très drôles. Je pense qu'une émission comme celle-ci est nécessaire, je suis convaincue qu'elle peut donner envie d'aller au cinéma, au théâtre ou de lire un livre. Cette émission est un bon moyen de se tenir au courant de l'actualité culturelle et littéraire même si on ne peut pas tout voir et tout lire. [complément]

10 février 2007

"Remakes"

Ne connaissant pas d'équivalent français au mot anglais du titre, je voudrais faire un petit billet sur ce phénomène qui a toujours existé mais qui a une tendance à augmenter. Manque d'inspiration pour de nouveaux scénarii peut-être ? Le dernier en date (pas encore sorti) est Le Deuxième souffle réalisé par Alain Corneau, remake d'un film de Jean-Pierre Melville (1966). A priori, je n'ai rien contre le fait que les mêmes histoires soient retournées, mais encore faut-il que ces nouvelles versions soient supérieures aux originales, ce qui est rarement le cas, malheureusement. Un cas qui me vient à l'esprit est Guet-Apens (1994), remake totalement inutile du film de Sam Peckinpah. Un remake plus récent, que d'aucuns considèrent comme un grand film, Les Infiltrés (The Departed), le nouveau film de Martin Scorsese, est le remake d'un film Hongkongais Internal Affairs. Pour ma part, j'ai préféré ce dernier que je trouve moins violent. Dans une période plus ancienne, des réalisateurs, comme Alfred Hitchcock, ont refait leur film. Par exemple Hitchcock a tourné deux versions de l'Homme qui en savait trop en 1934 et 1956. Maintenant, la seconde version n'est peut-être pas supérieure mais c'est la plus connue. Un dernier phénomène est le remake de films récents français qui ont eu du succès aux Etats-Unis. Comme les américains ne sont pas friands des sous-titres et que les versions doublées ne se font pas, des films récents comme Sur mes lèvres, Chaos, et même 36, quai des Orfèvres doivent être refaits avec des acteurs américains. Espérons qu'ils seront aussi bien que les films originaux !

9 février 2007

Sur les magazines de cinéma

Depuis plus de vingt ans, j'achète régulièrement des magazines de cinéma avec en tête Première et Studio. A la fac, j'ai eu ma période Cahiers du Cinéma mais je me suis rendue compte que j'étais plus Positif, je le suis encore. Dieu, que j'ai aimé le magazine Première, avec ses grandes photos, ses articles que j'ai souvent découpés, c'était vraiment très bien et puis patatras, depuis presque dix ans, même si je continue à l'acheter, c'est lamentable. Les photos sont moches, les articles sans intérêt mais je l'achète par réflexe car le prix a baissé comme la qualité. Aux dernières nouvelles, il semblerait qu'il va disparaître. Studio que j'ai acheté dès le premier numéro, a baissé en qualité mais dans l'ensemble, il est bien ; les photos et les articles sont de bonne tenue. Il a eu la même bonne idée que le magazine Ciné Live d'ajouter un CD/DVD rom. C'est une bonne initiative, car même si je jette le magazine au bout d'un moment, je garde les CD/DVD rom. N'achetant plus les Cahiers du cinéma depuis des années, je n'en parlerai pas, en revanche, il m'arrive d'acheter Positif  quand un dossier m'intéresse, et là, vu le prix, les numéros se gardent. Tout cela pour dire qu'il est bien que le cinéma ait des magazines dédiés qui donnent envie d'aller au cinéma. [autre billet en 2011 ici]

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