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Le blog de Dasola
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28 septembre 2020

Olga - Bernhard Schlink

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Après avoir lu des billets élogieux sur ce roman (lire ce qu'en pensent Tania, Eeguab et Luocine), je viens de terminer Olga de Bernhard Schlink (Edition Folio, 306 pages), qui brosse un beau portrait de femme. Olga Rinke, une jeune femme pauvre, orpheline de bonne heure, est élevée par sa grand-mère qui ne l'aime pas. Née dans les années 1880 en Poméranie, Olga va arriver à se sortir de sa condition en devenant institutrice. Elle va aimer d'un amour absolu Herbert, qui lui, est né dans une famille aisée. Herbert est un garçon qui n'aime pas marcher mais préfère courir. Il aime aller vite et loin. Herbert et Olga auront une relation durable jusqu'en 1913, année où Herbert, après avoir parcouru le monde, l'Afrique à l'Argentine et le Brésil, la Sibérie et Kamtchaka, ira se perdre en Arctique. Car Herbert a des rêves chimériques qu'Olga ne partage pas. Et pourtant elle ne se mettra jamais en travers de la volonté de son seul amour. A partir de 1914, Olga écrira régulièrement à Herbert pendant plus de 50 ans en envoyant ses lettres à une poste restante à Tromsø en Norvège. Le roman est découpé en trois parties: 1ère partie, la vie d'Olga jusqu'à son arrivée en 1945 comme couturière dans une famille après avoir été mise à la retraite de l'enseignement. 2ème partie, Ferdinand, le garçon dont s'occupera Olga, narre l'histoire de cette dernière. Il va devenir son confident, elle lui raconte sa vie avec Herbert. Elle va aussi le conseiller. 3ème partie, Ferdinand ayant réussi à se procurer des lettres d'Olga, on va apprendre des pans de la vie de cette dernière. C'est aussi un roman sur l'Allemagne qui a eu des rêves inassouvis de grandeur. Un très beau roman que je conseille.

25 septembre 2020

Antoinette dans les Cévennes - Caroline Vignal

Voici un film qui m'a permis de prolonger mes vacances. Malgré les critiques mitigées entendues au Masque et la plume, j'ai été contente de voir Antoinette dans les Cévennes de Caroline Vignal. Antoinette Pouge (formidable Laure Calamy) est une institutrice pas encore mariée mais qui a eu quelques liaisons amoureuses. Le dernier amant en date s'appelle Vladimir. Il est le père d'une élève d'Antoinette. Quand le film commence, les vacances scolaires débutent et Antoinette se réjouit de partir une semaine avec Vladimir. Malheureusement, il a d'autres projets : faire de la randonnée avec sa femme et sa fille en Lozère sur le chemin de Stevenson. Je rappelle que le romancier écossais Robert Louis Stevenson (1850-1894) parcourut, à l'automne 1878, 200 km en 12 jours dans les Cévennes en plein pays camisard. Il était accompagné d'une ânesse, Modestine. Ni une, ni deux, Antoinette arrive dans les Cévennes et loue un âne appelé Patrick. Comme pour Stevenson, les relations entre Antoinette et Patrick sont un peu compliquées au début, puis les choses s'arrangent quand Antoinette raconte sa vie amoureuse à Patrick. Les soirées étapes qui jalonnent la randonnée permettent à Antoinette de faire connaissance avec des randonneurs plutôt curieux et inquisiteurs. A un moment donné, Antoinette croise le chemin de Vladimir et de sa famille ce qui amène à une scène clé entre Antoinette et la femme de Vladimir. Je regrette que les Cévennes ne soient pas mieux mises en valeur, mais le film est vraiment sympathique et fait passer un bon moment.

13 septembre 2020

Chambre 413 - Joseph Knox / Pause vacancière

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Je viens de terminer Chambre 413 de Joseph Knox (Editions du Masque, 410 pages) , un polar prenant très agréable à lire. Une nuit, un cadavre qui sourit vient d'être trouvé dans une chambre d'un palace inoccupé depuis plusieurs années à Manchester où se passe l'histoire. L'inspecteur Aidan Waits et son supérieur, Peter Sutcliffe (Sutty), se retrouvent sur les lieux du crime. Sutcliffe déteste cordialement Waits qui est par ailleurs très mal vu de sa hiérarchie suite à des problèmes de drogue. Sans rien dévoiler d'essentiel, le cadavre souriant restera anonyme même à la fin du roman, mais il aura permis de résoudre plusieurs histoires imbriquées les unes dans les autres. Il y a du suspense et des retournements de situations inattendus. Un polar que je recommande. Il sort au Livre de poche, fin octobre 2020. Lire les billets de Yan, Jean-Marc Laherrère, Nyctalopes et Baz'art.

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Et je profite de ce billet pour dire que je fais une petite pause vacancière en Sud Ardèche comme l'année dernière, une région très agréable. Il fait un temps magnifique, il fait soleil et la chaleur est au rendez-vous. Après un mois d'août studieux et un peu éprouvant à Paris, je suis ravie de changer de paysage.

10 septembre 2020

La daronne - Jean-Paul Salomé

Après avoir beaucoup aimé le roman La daronne d'Hannelore Cayre, j'ai tenu à voir l'adaptation cinéma avec Isabelle Huppert en "daronne". Même si le film est en un peu en deçà du roman, l'essentiel de l'histoire y est. Patience Portefeux travaille dans un commissariat comme interprète franco-arabe, et elle fait de la transcription d'écoutes pour la brigade des stups dirigé par Philippe, amoureux de Patience. Elle est veuve depuis plus de 25 ans, a deux filles, et elle paye l'hébergement de sa mère atteinte d'alzheimer dans un EHPAD. Elle s'entend bien avec Khadija, l'aide-soignante qui s'occupe de sa maman. Un jour, grâce aux écoutes, Patience surprend une conversation téléphonique entre Khadija et son fils, qui transporte une grosse cargaison de cannabis. Ce dernier est arrêté mais la drogue a disparu. Grâce à ADN, un chien "renifleur" de drogue, Patience met la main sur les centaines de kilos de cannabis. Elle décide de les écouler pour son compte. Pour ce faire, elle s'habille en conséquence, djellaba et lunettes de soleil. Le film doit beaucoup à la présence d'Isabelle Huppert, très à l'aise dans son personnage. En revanche, j'ai trouvé que le film manquait parfois de rythme. A vous de juger.

7 septembre 2020

Une minute quarante-neuf secondes - Riss

Un peu comme cela s'était produit pour Le Lambeau, ce livre, Une minute quarante-neuf secondes (récit) par Riss, est arrivé en ma possession bien des mois avant que je m'y plonge - pour le lire d'une traite en quelques heures confinées. Je (ta d loi du cine, "squatter" chez dasola) viens de le parcourir de nouveau, après l'avoir laissé reposer, pour publier le présent billet en lien avec l'actualité.

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Nous sommes bien en plein dans l'actualité: d'une part, Riss a pour ce livre obtenu il y a quelques semaines le Prix du livre politique 2020 (1ère édition de ce Prix en 1995), décerné par le jury de journalistes le 8 juillet à l'Assemblée Nationale, et accompagné du Prix coup de cœur des députés. D'autre part, le procès aux assises des attentats de janvier 2015 à «Charlie Hebdo», Montrouge et l'Hyper Casher a commencé le 2 septembre et doit durer jusqu'au 10 novembre 2020.

Pour ma part, ma première lecture avait été morbide: plus intéressé par ce qui touchait le plus directement le 7 janvier (et ses suites). Cette fois-ci, j'avais pour objectif d'en tirer le présent billet. C'est difficile. Impossible de le lire sans me dire, toutes les pages ou les deux pages, "oui", "ça sonne juste", "c'est joliment exprimé". Et après? Sauf à paraphraser ou à citer au moins 10 pour cent de cet ouvrage de mémoire, de témoignage, de "colère noire" aussi, je ne peux tout en retenir. Contentons-nous donc d'un paragraphe, dont deux des phrases suffisent à aller au fond des choses (c'est moi qui souligne la seconde de ces deux phrases importantes, p.162): "Le 7 janvier n'était pas un attentat aveugle frappant au hasard, comme au Bataclan, à Nice ou le 11 septembre 2001 à New York, des anonymes innocents, afin de créer un climat de terreur et de provoquer un rapport de force entre l'idéologie qui le commet et la démocratie qui en est la cible. Le but des terroristes du 7 janvier était de faire disparaître des idées, ceux qui les portaient et qui étaient parfois les seuls à les exprimer".

Dans son livre plus rageur qu'apaisé, Riss se dévoile un peu. Les quelques anecdotes qu'il nous livre donnent surtout de la cohérence à son cheminement et à son engagement dans le journal auquel il avait déjà, le 7 janvier, consacré près de la moitié de sa vie (chose faite en 2019: 27 années à 53 ans...). La continuation de Charlie Hebdo après l'attentat occupe une place essentielle. Le livre est dédicacé "aux innocents, vivants, morts ou fous". Il insiste bien sur l'emploi du mot "innocent" (qui s'oppose à "coupable"), préféré au terme "victime" fourre-tout et pouvant même servir à "dédouaner" abusivement des criminels durant un procès (victimes des circonstances, de leur milieu...). D'un côté, il rend hommage à ses collègues qui n'ont pas survécu, comme à ceux qui ont été blessés avec lui (vers le quart du livre prend place un chapitre tétanisant où l'heure, la minute, la seconde, suivis du constat "je suis vivant" sont égrené 107 fois.). De l'autre, Riss voue aux gémonies pas mal de monde, entre les intellectuels ayant abdiqué (qualifiés de "collaborateurs"), les membres du journal avec qui le fossé s'est creusé... Le tout sans citer de nom à ses lecteurs, avec la pensée que les intéressés, eux, se reconnaîtront bien eux-mêmes. Face à tout ce qui a pu être dit, il assène ses quatre vérités. A son retour à la rédaction quand il est sorti de l'hôpital, il a constaté les changements. Certains auraient souhaité que Charlie Hebdo s'arrête (pour se partager le gâteau?). Tout le monde n'a pas la capacité de produire de la satire. Début 2015, il venait de finir de rembourser la dette dont Charb et Riss avaient hérité en prenant la direction du journal fin 2008. Il justifie la direction que, seul maître à bord, il a impulsé pour maintenir à flot ce navire qui avait été créé collectivement par des individualités chacune très fortes.

Bref, je renonce à dérouler encore deux pages de citations, pour vous inviter directement à lire vous-même ce livre-manifeste, qui semble indiquer que Riss ne renoncera jamais à la vision de la liberté d'expression qui l'a amené à se faire tirer dessus par des fanatiques. A l'étonnement de ses soignants, il dit ne pas faire de cauchemars, mais rêver (des disparus).

Sur la Toile, lorsqu'on cherche qui a parlé de ce livre, on trouve d'abord la presse, puis des librairies, l'offre en e-book, et des médiathèques, pratiquement pas de blogueurs (mais peut-être s'agit-il d'un phénomène plus général: perte de vitesse des blogs, et méconnaissance, du coup, par les algorithmes). J'ai tout de même pu trouver les avis de Lilou (Ma passion les livres), Joëlle (les livres de Joëlle), Emmanuelle, sur le blog des CarpenterLa blbliothèque de Claire (une lectrice à Paris), ou encore de Pepère News (blog créé en 2018 par des étudiants de l'ESJ Lille)

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Sans rapport direct avec le livre mais en lien avec l'actualité, je souhaite signaler que le n°1467 de Charlie Hebdo en date du 2 septembre 2020 met en avant un sondage IFOP / Charlie Hebdo touchant la perception, en France, des deux événements qu'ont été l'attentat qui a frappé la rédaction de Charlie Hebdo il y a 5 ans et la publication, il y a quinze ans, des fameuses caricatures de M*h*m*t. Tiré à 200 000 exemplaires, ce numéro a dû être réimprimé - mais je doute qu'il atteigne les 5 ou 7 millions d'exemplaires vendus du numéro 1178 du 14/01/2015. Bref, j'ai consulté sur le site de l'IFOP l'ensemble du sondage. Les résultats de cette enquête y sont exposés dans leur intégralité par la Fondation Jean Jaurès

*** Je suis Charlie ***

5 septembre 2020

Les nouveaux mutants - Josh Boone / Citoyens du monde - Gianni di Gregorio

Le lendemain du jour où j'ai vu Tenet, je suis allée voir Les nouveaux mutants qui a failli ne jamais sortir en salles aux Etats-Unis. C'est d'ailleurs un "bide" au box-office. Le film conte l'histoire de quatre jeunes mutants adultes (deux hommes et deux femmes) qui ne sont pas encore capable de maîtriser leurs superpouvoirs. Ils sont retenus dans un genre d'institut psychiatrique / prison entouré d'un parc, le tout protégé par un bouclier électromagnétique. Une cinquième patiente arrive, suite au massacre de ses parents dans la réserve où ils vivaient. Danielle Moonstar est une amérindienne. Ces cinq mutants sont pris en charge et surveillés par une femme docteur, Cecilia Reyes, qui n'est pas aussi bienveilante qu'on pourrait le croire au début. A priori, c'est le dernier film appartenant à la franchise des "X-men". J'ai d'ailleurs vus tous les films de la franchise. Celui-ci est dans un style "horrifique". Il y a une unité de lieu et d'action. A partir du moment où Danielle Moonstar arrive, des phénomènes effrayants surviennent et les pouvoirs des mutants se révèlent parfois insuffisants. Les effets spéciaux ne sont pas mal, les trois jeunes actrices sont bien. Le film dure 1H30. Je ne me suis pas ennuyée. Un film un peu sanglant mais pas trop effrayant à voir un samedi soir.

Je voulais aussi évoquer Citoyens du monde de Gianni di Gregorio (qui a écrit le scénario et qui joue l'un des trois rôles principaux). Il s'agit d'un film italien plutôt sympathique qui raconte l'histoire, pendant une semaine, de trois hommes mûrs plus ou moins retraités. Ils vivent à Rome ou aux environs. L'un d'entre eux n'a semble-t-il jamais travaillé. Le deuxième, appelé "Le professeur", a enseigné le latin et le grec [ancien, NDLR]. Le troisième vit seul dans une grande maison. Il a une fille et aime faire la cuisine. Il répare aussi des objets qu'on lui confie. Ils décident, sur un coup de tête, de partir s'installer ailleurs qu'en Italie et surtout ailleurs qu'à Rome. Ils souhaitent trouver un pays où prendre un café à une terrasse sera moins onéreux, et puis ils se considèrent comme des citoyens du monde. Après avoir reçu quelques conseils, ils décident de partir aux Açores. Pour ce faire, ils doivent constituer une cagnotte, qui bien entendu servira à tout autre chose, car au bout du compte, ce n'est pas si mal de vivre à Rome. C'est un film qui donne envie de passer un long week-end dans la ville éternelle. Je conseille.

2 septembre 2020

Effacer l'historique - Gustave Kervern et Benoît Delépine

Comme je n'ai rien compris ou presque à Tenet, je n'écrirai pas de billet dessus. Je préfère évoquer Effacer l'historique de Gustavec Kervern et Benoît Delépine qui ont aussi écrit le scénario. Quelque part, dans une zone pavillonnaire des Hauts-de-France, Marie (Blanche Gardin), Bertrand (Denis Podalydès) et Christine (Corinne Masiero) ne vont pas bien. La première loge dans un pavillon, vidé de ses meubles qu'elle vend au fur et mesure car elle n'a pas de travail. A l'occasion d'une sortie trop arrosée dans un bar, elle va se faire piéger, et sa prestation a été filmée sur une "sextape". Le "sextapeur" (Vincnt Lacoste) lui réclame de l'argent que, bien sûr, elle n'a pas. Par ailleurs, Marie va voir son fils la nuit venue en s'introduisant chez son ex qui en a la garde.
Bertrand, lui, vit avec sa grande fille adolescente qui est ne veut plus aller au lycée où elle est harcelée via une vidéo prise sur smartphone. Cherchant peut-être l'âme soeur, il fait durer des appels quand il est démarché au téléphone et que la voix est féminine et exotique. Cette voix le fera voyager jusqu'à l'Ile Maurice.
Quant à Christine, chauffeur VTC, elle attend désespérément que son nombre d'étoiles "données par les clients" augmente. Et malheureusement, rien n'arrive.
On a donc trois histoires séparées mais tortillées ensemble, avec comme points communs les réseaux sociaux et les nouvelles technologies numériques qui font partie de leur vie. Nos trois sujets ne contrôlent rien et ne peuvent pas revenir en arrière, à moins que "Dieu" (Bouli Lanners), installé dans une éolienne, puisse les tirer d'affaires. Le lien qui les unit est le fait qu'ils ont été, il n'y a pas si longtemps, des "gilets jaunes". Mais depuis, ils sont complètement largués. Le film dégage un humour souvent desespéré. Certains personnages ne font que passer, comme un livreur "Alimerzone" (Benoït Poelvoorde, irrésistible), ou bien Michel Houellebecq, un client dépressif qui entre dans la boutique où travaille Bertrand. L'humour n'est pas toujours très fin mais on passe un bon moment. Lire les billets d'Anne, Ffred, Pascale et Henri Golant.

1 septembre 2020

SARS-CoV-2 le retour, billet de mauvaises rumeurs - N°5

Extrait du Figaro du 14 août 2020: "Le Temps des tempêtes, le livre de Nicolas Sarkozy, est le best-seller de l'été. À ce jour, autour de 215.000 exemplaires ont déjà été vendus. Loin devant Joël Dicker et Guillaume Musso". Ca va devenir viral? .

...Vous ne vous attendiez pas à ça de ma part, hein? Je (ta d loi ducine, "squatter" chez dasola) n'ai encore pas résisté à jouer avec les mots (même si c'est de mauvais goût). Pour le bouquin, je vous rassure, ce n'est pas ma priorité d'achat. [si je le trouve à 20 centimes dans une solderie, peut-être que je finirai par le lire, dans quelques années...] ;-)

Bref, finalement, la pause depuis mon billet du 1er juillet (le 4ème de cette série) n'aura duré que le temps d'une chronique, à peine le temps de changer le principal ministre...

Ici ou là, mettre ou ne pas mettre (le masque)? C'est comme un jeu: "Jean a dit (trop dit, même)!"

Ca y est, "Masque obligatoire dans tout Paris depuis vendredi 28 août 2020 à 08h00" (comme disait à peu près Malraux). C'est pas une blague. Vraiment, on ne connaissait pas notre bonheur, l'an dernier, quand on n'aurait jamais imaginer une seconde devoir se museler ainsi...

J'entendais dire "les gens ont peur, il paraît, d'aller au cinéma ou à la piscine (lieux déserts). Et à côté de ça, on voit les gens porter le masque sous le menton, ou boire en terrasse sans aucun masque...". Je vais vous dire un secret: c'est pas les mêmes gens!

Scène de rêve:
-"Hep monsieur! Vous êtes dans une zone masque obligatoire, ici. Mettez votre masque!"

-"Oui monseur l'agent, excusez-moi, où avais-je la tête! Je vais juste aller à la terrasse du café là-bas, payer une consommation et lire mon journal, et comme ça je serai en règle...".

Ou alors, se mettre au brûle-gueule? ("vous voyez bien que je fume!")

Les joggers sont dispensés de masques? Je suppose qu'ils courent plus vite que le virus...

A côté d'une personne qui tousse ou éternue, question intéressée: "vous dormez avec quoi?" "- Avec une goutte de covid-19".

(rêveur) Quand je pense à tout ce que les Guignols de l'Info de la grande époque auraient pu nous faire avec cette Covid-19... 

On s'ébouillante à trop être vissés sur l'actualité... Incompréhensible: finalement, est-ce que la létalité a diminué, ou pas? Les anticorps disparaîtraient en quelques semaines chez certaines personnes. Dans ce cas, l'immunité collective serait inatteignable? Mais le rhume nous doterait d'une immunité? En fait, personne n'en sait encore trop rien. Essayez de faire une recherche sur "molécule c5b", pour voir...

Il paraît que cette fois-ci, le cas existerait: une même personne aurait été deux fois infectée successivement par la Covid-19 (avec, certes, deux souches différentes, l'une plutôt européenne et l'autre plutôt américaine). Grosse inquiétude dans les milieux autorisés sur la fameuse (fumeuse?) "immunité"...

Je comprends pas... A Paris, on voit vendus en Grande surface des masques JETABLES pour 29,90 euros les 50. Pour 10 centimes d'euros de plus, il est possible de trouver 6 (six) masques LAVABLES, qui peuvent donc assurer une "autonomie théorique" de 24 heures (en les changeant toutes les 4 heures de port) ou en tout cas d'une journée, même si, je pense, on les range (pour en utiliser un autre, "vierge"), après chaque usage un peu prolongé. Lavés 10 fois, ceux-ci peuvent donc servir pour 60 usages, ou 120 usages si lavés 20 fois, contre les 50 des "jetables"... J'avais déjà naguère rédigé un petit article sur lavable vs jetable. La prochaine fois, je vous parlerai des mouchoirs (pour essuyer vos larmes de rage, bien sûr)

Ca canonne sec, côté communiqués de presse... Le 22/07/2020, Le Parisien comme Le Canard Enchaîné citaient une étude de prix de revient mensuel pour une famille de 4 personnes avec 2 enfants de 96 euros en lavable et 228 euros en jetable... (calculés par des associations de consommateurs?)

Et hop, un mot magique: le recyclage des masques jetables. Une start-up de Châtellerault s'en occupe... D'abord, éliminer la "charge virale" qu'ils pourraient contenir (vous suivez?). Puis, extraire le plastique qu'ils contiennent (vous suivez toujours?). Enfin, valoriser tout ca... (cocorico!). Hé oui, ces centaines de masques "chirurgicaux" jetables qu'on se gargarise de posséder en stock sont bourrés de plastique. En voilà, une ressource durable pour un développement qui ne le sera pas moins (Hein?). Notez que je ne dis pas cela CONTRE cette start-up. Ma réflexion embrasse les choses d'un peu plus loin...

Ca y est aussi, les masques transparents arrivent! [Pour les sourds et malentendants]. Mais moi, j'attends toujours ceux avec une paille au milieu... (et, bien sûr, un capuchon au bout). Ah, si j'étais un vrai businessman... C'est vrai, quoi, il y a un marché, je pense, pour boire en soirée entre jeunes. Et là-dessus, ils font quoi, nos start-upeurs français? 

Ou le masque avec fume-cigarette intégré...

Il paraît (bis) que le gouvernement vient de décider la gratuité des masques, désormais fournis à tous et à chacun en suffisance. Cela veut dire qu'il est interdit de les acheter, et du coup de les vendre. Ah non, désolé, faque niouveuseu, le gouvernement ne vient pas (etc.). Je me suis embrouillé les pinceaux avec mon billet prévu pour le premier avril!

Selon Paris-Match (24/07/2020), une start-up israélienne aurait développé un test capable de détecter le Covid-19 en 30 secondes? [avec un taux de 85% de réussite; et en testant la présence du virus lui-même, et non des anticorps]. Pas l'impression d'en avoir beaucoup réentendu parler depuis...

J'ai vu passer un sondage cet été: "un Français sur trois refuserait le vaccin". On est vraiment aussi peu nombreux que ça?

Disposera-t-on un jour d'un sauf-conduit attestant: "J'ai eu la Covid-19, j'en suis guéri et désormais immunisé, et bien entendu absolument plus contagieux"? Discrimination positive, quoi. Mais je m'égare. 

== Bien entendu, j'en conserve sous le coude comme sous le pied pour les mois prochains... ==

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