Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de Dasola
Le blog de Dasola
Archives
Derniers commentaires
Challenges terminés

Pour les challenges de l'année en cours, 
voir colonne de droite

31 juillet 2023

Harry Potter et la coupe de feu - J. K. Rowling (livre) / Mike Newell (film)

Epais  0 logo retenu_paves2023

Vu que je (ta d loi du cine, "squatter" chez dasola) croulais déjà sous une demi-douzaine de billets ou articles en cours dont je procrastine toujours la finalisation, j'ai bien évidemment, le weed-end dernier, consacré une quinzaine d'heures à tout autre chose, à savoir une n-ième relecture d'un "épais" livre, et le n-ième visionnage d'un long film et des bonus qui l'accompagnent en DVD. Voici donc ma première participation au challenge "Les épais de l'été" que j'organise chez dasola, et à celui, "Les pavés de l'été", organisé de son côté par Sibylline sur son blog

P1160624
[Edit 02/08/23] Image prise une fois l'appareil photo de dasola revenu de voyage!

L'idée de relire et de chroniquer le premier tome de la saga à avoir dépassé (en français) les 600 pages m'est donc venue (j'accuse personne, hein!) suite aux billets de Belette qui, dans le cadre de nos challenges estivaux sur de gros bouquins, a non seulement rédigé son premier billet de participation sur le septième tome de la célèbre heptalogie, mais a encore chroniqué successivement deux tomes d'une autre même saga. Bon, arrivons-en à nos coupes de feu. 

J'ai acquis mon exemplaire de Harry Potter et la coupe de feu en 2004, d'occasion, bien après sa sortie tant en "grand format" qu'en Folio jeunesse, mais avant la sortie du film qui en a été tiré. Dans ce quatrième tome de la saga principale de J. K.. Rowling, beaucoup de choses vont par quatre: qu'il s'agisse du nombre de "champions" pour le Tournoi des Trois sorciers, du nombre de défis que devra surmonter Harry Potter pour triompher des trois épreuves qu'il est censé compter, des triangles amoureux que comportent les différents couples de héros... Car cette quatrième année d'études, où notre héros a désormais 14 ans, est bien celle de la découverte que "les filles, c'est compliqué". Ce qui est bien plus important qu'une pierre philosophale, une chambre des secrets, ou un vrai-faux coupable, non? Et ne parlons pas des ravages du "quatrième pouvoir"!

Comme chacun sait, la "coupe de feu" du titre est censée ne pas contenir de nom d'élèves sorciers âgés de moins de 17 ans. Donc... vous avez lu le livre, ou bien le titre est un indice suffisant? Notre Harry va une nouvelle fois se trouver au coeur d'une sombre machination agencée par son ennemi de longue date, "vous-savez-qui". Mais il maîtrise de mieux en mieux sa baguette et ses sorts (non sans travail et sans mal), et finit par savoir se défendre. Sorts et baguettes magiques ne peuvent malheureusement pas grand-chose pour (ou contre) les problèmes relationnels. Le "meilleur copain" se retrouve en rivalité, la "meilleure copine" s'entiche des elfes de maison, et la fille qui tape dans l'oeil est déjà prise. Harry se montre un peu trop enclin à la procrastination et doit à diverses interventions extérieures ses propres avancées dans l'action. Mais le beau gosse finira mal... 

Comme chaque volume, l'histoire se finit avec l'arrivée des vacances et le départ de Poudlard... en attendant la nouvelle saison, pardon, le nouvel épisode / la prochaine année scolaire et le prochain livre! J'espère que je n'en ai pas trop dit sur ce livre paru en novembre 2000?

Parmi les quelque 160 participant-e-s à une ou plusieurs des 11 éditions (2012-2022) du "Pavé de l'été" de Brize, seules deux avaient chroniqué ce volume-là: Lutin82 en 2018, Belette en 2019.

* * * * * * * *

En ce qui concerne le film de Mike Newell (sorti cinq ans après, fin novembre 2005), je l'ai revu alors que je n'avais pas fini de relire le livre. Enfin, disons que je n'en avais pas achevé la lecture suivie, mais que j'avais déjà jeté quelques coups d'oeil furtifs pour me remettre en mémoire les principales péripéties. J'ai donc pu constater une nouvelle fois que, forcément, les 2H37 du film (générique compris, je suppose) sont loin de rendre compte de l'intégralité de nos 762 pages du livre. Je suis d'accord avec le constat de dasola (qui n'a lu aucun des sept livres) lors de son premier visionnage: les spectateurs non lecteur du livre n'ont pas toutes les clés pour comprendre... Il a fallu sabrer dans les personnages, les péripéties, compresser les durées... et faire des choix (je n'aurais pas voulu être à la place des scénaristes - c'est un métier!). 

Ainsi, les Dursley sont escamotés. Ceux (ou celles!) qui ont rêvé sur les pages décrivant la Coupe du monde de Quiddish risquent d'être déçus. L'un des personnages haut en couleur du livre est inexistant. Ce n'est pas dans cet opus qu'on verra agir les "grands frères" de Ron. Les longues et fastidieuses heures de recherche en bibliothèque sont à peine évoquées. Et il nous manque certains des tenants et aboutissants pour ce qu'il est advenu ou ce qu'il adviendra à l'un des principaux personnages du livre... me suis-je aperçu une fois "sorti" du film et en pouvant prendre un peu de recul sur ce que je venais de voir.

Du coup, comme dasola l'avait évoqué à l'époque, je pense personnellement qu'il vaut mieux avoir lu le livre pour comprendre certains détails (qui est qui, pourquoi telle action...). Mais peut-être qu'aujourd'hui, des spectateurs sont capables de savourer les images et l'histoire sans connaître de la saga autre chose que ce qu'en a rendu le cinéma.

Il y a eu, par contre, des "développements" apportés à certaines péripéties. Ainsi, l'épisode avec le dragon dure plus de quatre minutes à l'écran - dont des images de poursuite époustouflantes. Même si tout n'en a pas été conservé dans la version finale, la "scène du bal" ou la formation préalable ont apparemment été ... intéressants à tourner pour les jeunes acteurs (les bonus du DVD apportent un éclairage savoureux, entre scènes coupées et entretiens avec le trio principal). Et la rencontre finale est douloureuse à souhait (même si la jambe d'Harry semble plus valide que dans le livre?).

Parmi les blogueurs "cinéma" qui fréquentent le présent blog, seul Sélénie a chroniqué le film (sous réserve de mauvaise recherche de ma part bien entendu). Je pense que cela peut s'expliquer par l'ancienneté de sa date de sortie et par la disparition des blogs "allociné" (il y a une douzaine d'années).

Bon, un peu de sérieux, je vais essayer ces prochains jours de (finir de) rédiger au moins un billet ou deux avant de me lancer dans Harry Potter et l'ordre du phénix...

********

Ouf, au moins, j'aurai réussi à participer à mon propre challenge avant la fin de son deuxième mois d'existence (avec un "épais" comptant pour 784 pages)... Si j'en reprends les chiffres à ce jour: lancé le 10 juin, il compte désormais avec moi 36 inscrit-e-s, dont 23 ont rédigé au moins un (pour 13 participantes) et jusqu'à neuf billets (six participantes en ont déjà inscrit 2, une en est à trois billet, une autre à quatre, cependant que la recordwoman est talonnée avec six billets). En outre, huit livres sont annoncés, dont six par six inscrites n'ayant pas encore rédigé de billet. Donc, avec ces 23 participations déjà répertoriées chez dasola (sans parler des inscriptions seulement chez Sibylline), je considère que le défi de succéder à Brize et à son "Pavé de l'été (2012-2022)" est d'ores et déjà relevé. À 40 participations, ce sera une réussite; à 60, un succès; à 80, un triomphe!

Edit du 21/09/2023: Bon sang mais c'est bien sûr, Harry Potter peut aussi participer au 11e Challenge de l'imaginairecli11-02

26 juillet 2023

Les herbes sèches - Nuri Bilge Ceylan

Ayant beaucoup aimé Winter Sleep du réalisateur turc Nuri Bilge Ceylan, j'ai été contente d'apprendre que son nouveau film, Les herbes sèches, sortait. Il a été récompensé au dernier festival de Cannes pour l'interprétation féminine (et pour moi, c'est un mystère). J'avoue que j'ai moins accroché à ce film qu'à Winter Sleep, surtout pour la dernière partie. Le film Les herbes sèches dure 3H13 et tourne autour d'un homme nommé Samet. Alors que j'ai été passionnée par tout ce qui se passe au collège dans un coin reculé d'Anatolie, là où Samet enseigne comme professeur de dessin, le reste m'a moins intéressée et le dialogue entre Samet et Nuray, l'enseignante handicapée (elle a perdu une partie de sa jambe gauche dans un attentat) est tellement dense que je n'ai pas tout retenu alors que cela doit être passionnnant. Pour en revenir à Samet, cela fait quatre ans qu'il fait son service civil dans ce coin reculé d'Anatolie. Il a hâte de repartir à Istanbul, mais une plainte d'élèves à son encontre, et envers son collègue Kenan, risque de retarder son retour vers une contrée moins hostile. En effet, lors d'une confrontation avec le recteur, Samet et Kenan sont accusés de gestes déplacés envers quelques élèves. On apprend vite que c'est une vengeance d'une élève nommée Sevim (je l'ai détestée dès que je l'ai vue) qui semblait pourtant bien apprécier les deux professeurs. La séquence au rectorat, très bien écrite, est absolument passionnnante. Par ailleurs, le film est ponctué de photos prises par le réalisateur qui sont des portraits de différentes personnes. Le cadrage, la lumière, la mise en perspective sont sublimes. Un film à voir si la durée ne vous fait pas peur. Je reviens sur le personnage de Nuray qui est très accessoire et on se demande pourquoi l'actrice a été récompensée à Cannes.  

Lire les billets de Pascale et de Chris.

--------------------------------------------

Je serai absente pendant une huitaine de jours, loin du blog et d'internet. Je pars dans une contrée où il ne fait pas plus de 12 ou 13°. Je laisse les clés du blog à mon ami ta d loi du cine qui le veillera comme un papa poule. A bientôt. 

25 juillet 2023

Limbo - Soi Cheang

J'ai vu Limbo après avoir remarqué une affiche dans le métro. Je n'avais pas vu de bande-annonce. Il faut noter que ce long-métrage hong-kongais est interdit au moins de 16 ans, ce qui est tout de même assez rare. C'est vrai qu'il y a de la violence mais je trouve qu'elle est transcendée par une magnifique image en noir et blanc. L'histoire se passe à Hong-Kong de nos jours dans un endroit qui est une décharge à ciel ouvert et où l'on trouve de tout, même des cadavres de femmes en décomposition. En effet, un serial-killer sévit dans le coin. Il a une manie : il coupe la main gauche de ses victimes qui sont des droguées ou des filles paumées. Deux flics, Cham Lau et Will Ren, enquêtent. Will est un jeune flic débutant qui a mal à une dent de sagesse. Il fait donc équipe avec Cham, un homme mutique qui ne se remet pas de l'accident de circulation dont sa femme a été victime. Et puis il y a Wong To, une délinquante, voleuse de voitures (c'est elle la responsable de l'accident de la femme de Cham) et qui fait du trafic. Elle va aider à son corps défendant les deux flics. Elle va subir des outrages indescriptibles même si elle ne se laisse pas faire. C'est une vraie battante. Par ailleurs, je vous laisse découvrir l'antre du tueur où les statues de la vierge se mélangent avec des bras et des mains en plusieurs matières. Les sacs poubelles sont partout. C'est une vision dantesque. On suffoque. Un film que l'on n'oublie pas et que j'ai beaucoup aimé.

Lire les billets de Princecranoir, Selenie, Pascale et Henri Golant.

21 juillet 2023

Sa majesté des ombres - Ghislain Gilberti

P1160072                  P1160073

Sa majesté des ombres de Ghislain Gilberti (Editions Ring, 738 pages) est le premier tome (paru en 2018) d'une trilogie. J'ai été captivée tout de suite par l'histoire qui se déroule en deux temps : 2003 et 2010. Cela se passe en Alsace et à Belfort (en Franche-Comté). Belfort est la ville natale de l'écrivain né en 1977. L'histoire est concentrée sur un réseau fantôme qui écoule plusieurs drogues dans des bars-dancing de la région Est. Ces drogues s'avèrent d'une grande pureté. L'organisation en charge du trafic est très bien organisée et sans pitié. En 2003, on fait la connaissance de plusieurs policiers dont certains pas très honnêtes et de membres du réseau qui tuent dès qu'ils se sentent en danger. Une opération de grande envergure se terminera par un bain de sang et de nombreux blessés, tant du côté des forces de l'ordre que du côté des trafiquants, dont un des chefs, Bruno Guillon dit l'Artiste qui était guidé par une Voix mystérieuse dont on ne saura rien. On est arrivé à la page 172 et on se demande ce qui va suivre car le réseau semble démantelé. Les 550 pages restantes se passent sept ans plus tard, en 2010, et l'on fait la connaissance de Cécile Sanchez, une femme commissaire d'une section spéciale de l'OCRVP (Office Central pour la Répression des Violences aux Personnes) qui est également psychologue, spécialisée dans la criminologie, la victimologie et dans la synergologie (étude des gestes inconscients, des micro-expressions et des mouvements impossibles à simuler ou à surjouer face à un observateur formé et aguerri). Sa hiérarchie lui confie une enquête sur deux carnages à Sélestat. Le modus operandi semble identique. On découvre que les victimes avaient un lien avec la drogue en tant que consommateurs et fournisseurs. Vous l'aurez deviné, les événements de 2003 et 2010 ont beaucoup de liens communs. Cécile Sanchez devra faire face à beaucoup d'obstacles dont des "moutons noirs" au sein de la police. J'ai trouvé le roman haletant de bout en bout et je vais emprunter le tome 2 de la trilogie, Les Anges de Babylone, dès que possible. Je conseille ce roman à ceux qui aiment les polars.

C'était ma deuxième participation aux challenges "Les épais de l'été 2023" et "Pavés de l'été 2023".

Epais
[Challenge Les épais de l'été 2023, organisé chez dasola par ta d loi du cine]


[Challenge Pavés de l'été 2023 chez sibylline]

14 juillet 2023

Je n'étais pas la bienvenue - Nathalie Guibert / Le jour ne se lève pas pour nous - Robert Merle / Casabianca - Jean L'Herminier

Quel rapport entre les écrivains auteurs des livres que rassemble le billet que je (ta d loi du cine, "squatter" chez dasola) vous propose aujourd'hui, me direz-vous? A part le fait que deux des deux titres ont des tournures "négatives", leurs images de couverture sont peut-être suffisamment parlantes en elles-mêmes... 

P1150882
Je n'étais pas la bienvenue, Nathalie Guibert, 2016, réédité en 2022 en "poche", chez Paulsen, 171 pages
Le jour ne se lève pas pour nous, Robert Merle, 1986, Plon (Presse Pocket 1987), 280 pages
Casabianca, Commandant L'Herminier (Presse Pocket 1963), 247 pages

Dans les trois cas, il s'agit de livres sur l'univers de cette "élite" de la Marine nationale (française) que représentent les sous-mariniers et leurs sous-marins. 

P1150872Je m'étais offert le livre de Robert Merle il y a plus de 30 ans, en 1991, quelques années après sa sortie, et alors que j'étais plongé dans les profondeurs de la plus grande oeuvre de cet auteur, sa saga au long cours Fortune de France (13 volumes, de 1977 à 2003). Fortune de France se déroule entre le XVIe siècle et le XVIIe siècle, sous huit rois de France successifs, depuis les origines des guerres de religion sous François Ier jusqu'à la prise de pouvoir de Louis XIV. Bien des guerres et des combats y sont évoqués.

Mais dans Le soleil ne se lève pas pour nous, le conflit reste absent, précisément (c'est à la fois la position française depuis De Gaulle et la thèse du livre) grâce à la "dissuasion nucléaire", dont l'une des composantes est constituée par une flotte de sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE). Robert Merle a choisi de nous faire partager la vie d'un équipage durant une "patrouille" (pouvant durer jusqu'à une dizaine de semaine) où le SNLE voyage sous les mers en se tenant prêt à tout moment à lancer ses 16 missiles sur l'ordre du Président de la République - ce qui ne devrait jamais arriver, car ce serait le constat que la fameuse dissuasion... a échoué. 

Robert Merle a lui-même vécu la Seconde Guerre mondiale (il a été fait prisonnier à Dunkerque en mai 1940 et est resté en captivité jusqu'en 1943), et sait que la guerre n'est pas une plaisanterie. Il s'est minutieusement renseigné avant de rédiger cet ouvrage, sous forme d'un récit à la première personne, en l'attribuant à un officier "de la" Marine, à savoir un médecin de bord embarqué un peu à la dernière minute pour compléter un équipage où tous se connaissent déjà. Notre héros, médecin, a donc tout à découvrir de la vie quotidienne, du fonctionnement et des buts de cette vie de "patrouille", et nous le découvrons avec lui et par ses yeux. Il a la possibilité de parler avec tout le monde et de poser les questions candides d'un "éléphant" (ce terme désignant, dans la marine, tous ceux qui ne sont pas marins). Ceci dit, l'auteur ne nous révèle aucun secret militaire (profondeur maximale de plongée, vitesse, profondeur optimale pour lancer les missiles...) et se paye même le luxe de nous lancer sur la piste d'un métal qui, sauf erreur de ma part, n'existe pas. Lectrice de 2023, n'oublie pas que, à l'époque de rédaction de cette "fiction pédagogique", nous n'avions pas internet à notre disposition pour y dénicher tout (et n'importe quoi) sur tout! Mais ce que je n'ai pas réussi à trouver, c'est s'il s'agissait d'une "oeuvre de commande" ou pour quelle raison notre romancier avait décidé d'aborder ce sujet. Peut-être parce que je n'ai pas (encore) lu la biographie consacrée par l'un de ses six enfants à Robert Merle?

P1150873Le deuxième livre est le plus récent des trois. Il a été écrit par quelqu'un qui n'est ni un écrivain, ni un soldat, ni un marin, mais une journaliste (correspondante Défense au journal Le Monde). Nathalie Guibert a été en juin 2015 la première femme à embarquer tout au long d'une patrouille de SNA (sous-marin nucléaire d'attaque) français. Elle nous livre ainsi un reportage original, celui non seulement d'une personne de culture "terrienne", mais surtout d'une femme, dans ce milieu si particulier. Le récit est très souvent introspectif, pour tenter de rendre compte à la fois de ce qu'elle vit elle-même, mais aussi de la manière dont elle perçoit être perçue. J'ai encore reconnu dans cet ouvrage les origines souvent bretonnes, parfois alsaço-lorraines, et de forte tradition catholique, de l'élite des marins, encore à l'heure actuelle. Si le médecin de Robert Merle ironisait sur la présence incongrue dans son infirmerie d'une boite de tampax (petite farce des pharmaciens de la base navale), ici, elle explique que son médecin de famille lui a prescrit avant le départ des antibiotiques adaptés aux infections féminines, dont à coup sûr l'infirmier du bord ne disposerait pas dans son stock (p.15). Ainsi qu'un antidépresseur, "au cas où, quand même!".

Quelques notations sur le rituel recommandé pour la douche: 10 secondes d'eau pour se mouiller, savonnage, 15 secondes d'eau pour le rinçage... dans un carré de 60 centimètres de côté. Avec une pensée pour les sous-marins "classiques", qui ne bénéficiaient pas de suffisamment d'eau douce pour une douche, p.58, Nathalie Guibert se demande si certains des sous-mariniers naviguant avec elle avaient ou non vu Opération Jupons. Pour sa part, elle s'est efforcée de se faire la plus discrète possible. Elle ironise sur son sentiment d'être sans cesse "dans le passage", assise "au mauvais endroit", dans un espace clos où la place est comptée. Elle explique aussi les tâches répétitives de chaque membre de l'équipage, dans ce navire qui travaille quotidiennement pour se tenir à tout moment prêt à la guerre s'il faut la faire: détecter sans être détecté... On ne reste pas très longtemps sous-marinier: la plupart des hommes étaient plus jeunes (27 ans, en moyenne) qu'elle. La patrouille, au-delà du Détroit de Gibraltar, a été moins longue que prévue initialement (pas d'escale à Cadix!). L'auteure a débarqué au retour à Toulon, les adieux ont été discrets alors que l'équipage se préparait déjà pour continuer la mission...

En "note de l'auteur" finale pour cette édition "poche" en date de janvier 2022, Nathalie Guibert évoque son émotion lors de l'incendie qui a affecté l'avant du SNA Perle en juin 2020 (lors d'une période d'entretien au port). Le navire est aujourd'hui revenu au service actif, après s'être vu "greffer" l'avant d'un autre SNA, lui-même désarmé, le Saphir. Il devrait rester en service jusqu'en 2030 au moins, avant d'être remplacé par un représentant de la deuxième série de SNA, qui, comme la première, comptera parmi ses "sisters-ships" un navire perpétuant le nom Casabianca dans la marine française.

En 2016, la première édition du livre avait été chroniquée par Keisha.

P1150879Un livre plus ancien maintenant, pour lequel le terme de "classique" est tout à fait approprié. 20232-300x300_2023seraClassiqueLes exploits durant la Seconde Guerre Mondiale de mon troisième sous-marin de ce billet, le Casabianca sous le commandement du capitaine de frégate puis capitaine de corvette Jean L'Herminier, font partie de l'Histoire de France. L'Herminier, malade, est resté à bord de son "bateau noir" aussi longtemps qu'il l'a pu (jusqu'à la libération de la Corse), avant de devoir être amputé des deux jambes. Maintenu en service à titre exceptionnel, il est mort en 1953 (à 51 ans), après avoir écrit deux livres de souvenirs, dont celui-ci.

Nommé au commandement du Casabianca le 15 avril 1942, sa mission était de le mettre en état de naviguer et de combattre pour être envoyé à Madagascar au titre de la "relève" d'un autre sous-marin de la Marine de Vichy. Du moins, c'est ce qui était prévu avant le débarquement américain en Afrique du Nord vichyste en novembre 1942 et l'invasion subséquente, par les Allemands, de la "zone non-occupée" en France métropolitaine. Grâce à cette préparation, le Casabianca a pu s'échapper et rallier Alger (avec quelques autres sous-marins), quand les autres navires de guerre de la flotte de Toulon ont été contraints au sabordage le 27 novembre 1942 faute d'être en état d'appareiller. L'Herminier a quelques mots intéressants sur la préparation de son équipage, p.14: "Jusqu'à la fin des travaux de réparations, nous ne pouvons que faire des exercices au mouillage, mais j'ai souvent constaté que la réalité est plus simple que la théorie. Lorsque l'esprit a fait un difficile effort d'imagination et envisagé toutes les solutions théoriques d'un problème au cours d'un exercice, vienne l'action, tout s'éclaire."

Que cherchait L'Herminier en s'échappant de la rade de Toulon avec son navire et la plupart des marins qu'il avait formé? Ecoutons-le (p.43): "j'espère recevoir d'une autorité libre de ses décisions l'ordre de reprendre le combat, car les yeux de tous les Français sont maintenant dessillés". L'Herminier a été reçu par l'Amiral Darlan dès l'arrivée du sous-marin à Alger. J'ai remarqué que l'auteur n'a pas un seul mot sur l'assassinat de Darlan (le 24 décembre 1942, entre deux missions en Corse du Casabianca). Le meurtrier de Darlan, jugé et fusillé très rapidement, a été réhabilité en décembre 1945 par un arrêt qui jugea que l’exécution par ses soins de l'amiral Darlan avait été accomplie « dans l’intérêt de la libération de la France ».

Je m'étais offert d'occasion, en 1980 (avant d'être bâchelier!), ce livre plus vieux que moi. A l'époque, je ne connaissais rien à la Marine. Relevons encore une citation, p.63: "la "drome", c'est-à-dire les embarcations et leur gréement, est peu importante sur un sous-marin. Elle se compose d'un youyou et d'une plate. Le youyou est une embarcation qui a une quille assez profonde et peut contenir neuf hommes, au plus. C'est une embarcation très "marine" qui tient bien la mer, mais n'est pas commode pour l'accostage d'une plage à cause de son tirant d'eau. (...) La plate est un baquet peu robuste, difficile à manoeuvrer, qui contient à peine quatre hommes. Elle n'est pas marine du tout." Au fil de ses missions consistant précisément à débarquer sur les plages corses des hommes, des armes et des munitions, L'Herminier montre l'évolution de ladite drome, par mise à disposition par les Anglo-saxons d'embarcations gonflables ("rubbers"), par construction d'un "cuirassé" en tôles non cintrées avec les moyens du bord... voire même par "récupération" d'embarcations inemployées quelque part dans le port! La guerre justifiait de parfois violer quelque peu les procédures adaptées au temps de paix. Le Casabianca finit ainsi par embarquer, afin de les débarquer en Corse, mi-septembre 1943, 109 hommes du Bataillon de choc (pour 106 prévus par L'Herminier) ... et leur barda. L'équipage était certes réduit aux deux tiers, la navigation s'est certes faite en surface, mais cela faisait tout de même 170 hommes à bord d'un sous-marin "classique" de 1500 tonnes, dans une atmosphère étouffante.

Le Casabianca, lancé en 1935, a été désarmé en 1952. J'avais vu la reproduction de son kiosque à Bastia lors de notre voyage en Corse en 2018. Et j'inscris le livre le concernant pour le challenge "2023 sera classique" co-organisé par Nathalie et Blandine.

*****

Ma motivation pour faire paraître ce billet aujourd'hui précisément est double. D'un côté, je le conçois comme un hommage sincère aux hommes des "bateaux noirs" qui, en ces temps où la menace de guerre (que nous -les civils- avions oubliée après des décennies de paix en Europe) se réchauffe et se rapproche de plus en plus, nous protègent au jour le jour, à l'insu de notre plein gré, mais de manière à se faire craindre de nos ennemis potentiels (et avec bien d'autres hommes et femmes "engagés"). "Et  en même temps", l'affirmation que, non, en ce jour, je n'irai pas assister au défilé, pas plus que je ne vais assister aux commémorations des guerres passées, mais je reste dans mon lit douillet: la musique qui marche au pas, cela ne me regarde pas... comme chantait Brassens.

12 juillet 2023

Mission impossible: Dead Reckoning, partie 1 - Christopher McQuarrie

Vu en avant-première, ce septième film de la franchise tient toutes ses promesses. Mission impossible : Dead Reckoning (cela voudrait dire "navigation à l'aveugle") dure 2H45 et je ne me suis pas ennuyée une minute. On passe d'un désert en Arabie Saoudite près du Yémen à l'aéroport d'Abu Dhabi, puis à Rome et à Venise et enfin dans un train dans les Alpes autrichiennes. Cependant tout commence en mer de Behring: un sous-marin russe, le Sebastopol, est torpillé malgré lui par une de ses propres torpilles. Cette catastrophe s'est produite à cause d'une entité inconnue, une intelligence artificielle. Cette entité n'a qu'un désir, récupérer une clé cruciforme qui peut changer le futur de notre civilisation. Ethan Hunt (Tom Cruise) et son équipe sont chargés de trouver la clé avant l'entité. Bien entendu, leur quête est semée d'embûches. Un méchant nommé Gabriel leur met des bâtons dans les roues ainsi que d'autres. Le film contient plein de courses-poursuites à pied, en voiture, en moto et en train. J'ai trouvé qu'il y avait de l'humour comme la présence d'une petite Fiat jaune qui joue un rôle important dans les rues de Rome. Il faut noter qu'il y a quatre personnages féminins qui ne jouent pas que les utilités, bien au contraire. Un bon film d'action que je recommande pour cet été. Il devrait cartonner au "box-office". Et il faudra attendre juin 2024 pour la voir la deuxième partie.

Edit du 15/07/2023: lire les billets d'Henri Golant et Pascale.

10 juillet 2023

Les rites de l'eau - Eva Garcia Saenz de Urturi

P1150874

Dans le cadre des challenges "Pavés de l'été" (organisé par Sibylline) et "Les épais de l'été" (organisé par Ta d loi du cine, squatter chez moi), j'ai lu Les rites de l'eau d'Eva Garcia Saenz de Urturi (Edtions Pocket, 605 pages). Cela se passe au pays basque espagnol et en Cantabrie. J'ai retrouvé certains personnages du roman précécédent Le silence de la ville blanche. En particulier, on retrouve Unai Lopez de Ayala surnommé Kraken. Depuis l'enquête précédente, il souffre d'aphasie car il a reçu une balle dans la tête. Il s'exprime grâce à une tablette. Unai est un inspecteur de police qui est appelé à enquêter sur une mort étrange qui le ramène dans un passé lointain quand il était lycéen. Le décès pas banal est celui d'une femme dessinatrice de BD et qu'Unai a connu. Elle a été tuée en ayant été noyée, la tête en bas dans un chaudron celte en bronze de plus de 3000 ans rempli d'eau qui a été dérobé dans un musée. Elle a été attachée par les pieds. On apprend vite que la victime était enceinte. Unai connaissait la victime même s'il l'avait perdue de vue. Pour l'occasion, Unai renoue avec d'anciens camarades qui avaient aussi connu la victime. Certains vont aussi mourir de manière tragique. Qui est l'assassin et pourquoi? J'ai trouvé beaucoup trop de retours en arrière et le roman est trop long par rapport à l'intrigue. Pour moi, il est nettement moins prenant que Le silence de la ville blanche. J'espère que si la romancière écrit un troisième roman, il sera meilleur.

 

Epais
[Challenge Les épais de l'été 2023, organisé chez dasola par ta d loi du cine]


[Challenge Pavés de l'été 2023 chez sibylline]

7 juillet 2023

Retraites: le casse du siècle - Gilles Raveaud

J'ai (ta d loi du cine, "squatter" chez dasola) acheté l'opuscule que je vous présente aujourd'hui dans un kiosque à journaux, fin janvier 2023, et à peu près en même temps qu'un autre, que je vous présenterai sans doute aussi un mois ou l'autre. 

P1150868
Retraites. Le casse du siècle. Pourquoi Macron veut nous faire bosser à mort, Gilles Raveaud, Hors-série N°3H

Je crois que c'est quelques mois après la parution de cet ouvrage, en avril 2023, que les articles de la rubrique "Economie" dans Charlie Hebdo ont cessé d'être signés "Jacques Littauer" pour être publiés sous la signature "Gilles Raveaud". Oui, le même que celui qui a signé cet opuscule. En fait, les deux ne faisaient qu'un, comme il l'avait signalé à l'époque (début 2023?) sur son propre blog. Je ne sais pas trop s'il l'avait déjà annoncé dès 2019 en ligne, ou bien si le "titulaire du compte" (planqué derrière les portes et fenêtres blindées) a été plus récemment modifié... 

J'en viens maintenant à l'opuscule. Il défend la thèse que la France aurait pu faire l'économie de l'épisode picrocholin (le qualificatif est de moi) DES votes à rallonge sur les retraites. Tout d'abord, le motif de cette réforme est, selon lui, ni plus ni moins que d'aboutir à une baisse globale des pensions, en remontant le niveau d'exigences à satisfaire pour bénéficier d'une pension à "taux plein", alors même que le taux d'emploi des "seniors" est faible en France. Il met aussi en question les "projections à 2050" dont un camp comme l'autre nous ont rebattu les oreilles. Il rappelle l'existence de différents "fonds de prévoyance" amassés par différents organismes (dont les différents régimes de retraites complémentaires), qui constituant une "cagnotte" sans doute suffisante pour faire face, globalement parlant, à une dizaine d'années de déficits. Mettant en cause le "refus" des salariés de travailler, il suggère de "renverser l'obligation" en contraignant plutôt les entreprises et autres employeurs... à employer (ce qui génèrerait des cotisations sociales). Il déconstruit fort bien (à mon humble avis) le système américain des "fonds de pension"... qui a très bien su ruiner certains retraités qui rêvaient d'une épargne pour leurs vieux jours, laquelle a disparu dans les sables mouvants de la Bourse [cf. aussi, sur ce sujet, tel ou tel des livres de Maris et Labarde que j'avais chroniqués il y a quelque temps]. La retraite par point, c'est très joli aussi: cela permet surtout, et encore, de baisser équitablement les retraites pour tous... en diminuant chaque année la valeur des points. Plus globalement, ce qui est mis en cause par Emmanuel Macron et l'idéologie qu'il incarne, c'est notre système basé sur la solidarité entre tous, et non soumis exclusivement à la loi du libéralisme économique: une autre vision politique. Concernant les "régimes spéciaux (RATP, SNCF), qui comptent aujourd'hui davantage de retraités que de cotisants, Gilles Raveaud rappelle utilement que les distributeurs automatiques de billets ne payent pas de cotisations sociales, contrairement aux anciennes guichetières qu'ils ont remplacées... Il rappelle aussi que tous les métiers ne sont pas logés à la même enseigne en terme de pénibilité, de début d'entrée dans l'activité professionnelle (après de longues études ou non), ni même en terme d'espérance de vie après l'âge de la retraite. Et il conclut, comme vous pouvez vous en douter, sur l'inégalité de répartition de la richesse produite et accumulée, chaque année, dans notre pays (l'argent allant à l'argent).

Je conclurai pour ma part en avouant que je n'ai pas vérifié si ce "Hors-série Charlie Hebdo" était constitué de chroniques hebdomadaires mises bout à bout, éventuellement retravaillées en "chapitres" réécrits, ou bien si l'ouvrage était intégralement, ou en partie, inédit... J'en recommande la lecture en tout cas, même maintenant que l'effervescence est quelque peu retombée cependant que l'actualité chaude a embrayé sur d'autres sujets. Il est toujours disponible sur la boutique en ligne du journal (5 euros).

PS: je profite de ce billet pour signaler que dasola avait reçu par la poste, il y a quelques mois, un exemplaire gratuit de l'hebdomadaire accompagné d'une proposition d'abonnement signée Riss (différente de celle qui était publié à la même époque dans celui que j'achète en kiosque). On ne sait pas comment Charlie a eu son adresse, elle pense que c'est via une des associations loi 1901 auxquelles elle fait un don...?

*** Je suis Charlie ***

6 juillet 2023

La chambre des dupes - Camille Pascal

 P1150865

J'ai pris un grand plaisir à la lecture de La chambre des dupes de Camille Pascal (Editions Plon, 490 pages) qui m'a permis d'entrer de plain-pied dans le règne de Louis XV entre 1741 et 1744. J'ai surtout fait la connaissance des filles Mailly-Nesle issues d'une vieille famille noble. Par leur mère, elles étaient aussi descendantes d'une nièce du cardinal de Mazarin. Elles étaient cinq dont quatre ont partagé la couche du roi. Il y en a eu surtout une, Marie-Anne, la plus jolie des soeurs. Elle est morte à 27 ans de la péritonite. Elle a régné sur le coeur du roi pendant deux ans. Avant la Pompadour et la du Barry, j'ai découvert qu'il y avait donc eu d'autres favorites, dont Marie-Anne Mailly-Nesle devenue marquise de la Tournelle par son mariage et connue sous le nom de duchesse de Châteauroux. Dans un très beau style, Camille Pascal nous décrit au plus près les us et coutumes de Versailles au temps de Louis XV. On assiste aux complots et aux rivalités entre les Dévôts proches de la reine Marie Leszczynska et les Libertins dont le réprésentant le plus célèbre était le duc de Richelieu, l'arrière petit-neveu du cardinal qui a fait beaucoup pour que les quatre soeurs deviennent les maîtresses du roi. Et pourtant, Marie-Anne n'a pas cédé tout suite au souverain, le Très-Chrétien... Elle s'est fait désirer, mais elle est arrivée à ses fins en devenant duchesse. J'ai aimé les descriptions détaillées des costumes, de certains objets et des bijoux. On est vraiment dans l'intimité du roi et des courtisans. J'ai été captivée. Un très bon roman historique qui se termine par une bibliographie de 12 pages d'ouvrages qui ont servi à Camille Pascal. Il a même eu accès à des lettres écrites par la duchesse de Châteauroux. C'est Keisha qui m'a donné envie de me plonger dans ce livre. 

3 juillet 2023

Indiana Jones et le cadran de la destinée - James Mangold

Après le ratage que fut le 4ème opus des aventures d'Indiana Jones, Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal qui date de 2008, on a le plaisir, avec ce 5ème opus, de voir un très bon film plein de rebondissements. Tout commence vers la fin de seconde guerre mondiale, les Allemands sont battus mais ils continuent de piller les trésors archéologiques. Indiana Jones (Harrison Ford a été rajeuni de manière très réussie) avec son ami Basil Shaw sont prisonniers de soldats nazis dans un train. Ces derniers les interrogent sur une lance sacrée qui se trouve être un faux. Et puis, notre aventurier entre en possession d'un mystérieux cadran qui s'avère lui, authentique. C'est le "Cadran de la destinée" inventé par Archimède. Ce cadran permet de remonter le temps et peut-être de changer le passé. Dans toute cette partie, on assiste à une belle course-poursuite sur le toit d'un train. Elle ne sera pas la dernière. Nous voici maintenant en 1969, à New-York. Le professeur Jones vit ses derniers jours d'enseignement à l'université. La ville est en liesse pour fêter le retour des trois astronautes d'Apollo 11 qui ont marché sur la Lune. Et c'est là que surgit une jeune personne qu'il n'avait pas vue depuis 18 ans, Helena Shaw, la fille de Basil et qui est aussi sa filleule. Elle convoite le Cadran pour des raisons mercantiles. Des fâcheux vont aussi essayer de dérober le Cadran. Ils semble pour partie à la solde d'un certain professeur Schmidt (Mads Mikkelsen). La course-poursuite qui s'ensuit se passe dans les rues et le métro de New-York en voiture, à moto et à cheval. C'est spectaculaire. Puis direction Tanger au Maroc où Helena s'apprête à diriger une vente aux enchères clandestine. Tout s'emballe, on assiste à nouveau à  une poursuite haletante avant que les protagonistes se dirigent d'abiord vers la mer Egée, ensuite en Sicile, à Syracuse. Je m'arrête là pour l'histoire qui tient en haleine le spectateur de bout en bout. Le film tient toutes ses promesses. Une vraie réussite. Vers la fin du film, j'ai noté un clin d'oeil à une scène du premier Indiana Jones, Les Aventuriers de l'Arche perdue; et il y ausssi une référence à la série Game of Thrones avec des "dragons". Courez voir ce film seul ou accompagné. Lire les billets de Pascale, Selenie et Henri Golant.

Le blog de Dasola
  • CINEMA, LIVRES, DVD, SPECTACLES, TV - BILLETS DE BONNE ET (parfois) MAUVAISE HUMEUR. Critiques et opinions sur films, livres et spectacles. [Secrétaire de rédaction et statistiques: "ta d loi du cine" (215 commentaires, du 17/01/07 au 14/04/24)].
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Newsletter
83 abonnés
Liens (en cours de mise à jour)

** INDEX AUTEURS (LITTÉRATURE), FILMS & REALISATEURS (CINÉMA) **

*** CHALLENGES DE L'ANNEE EN COURS ***


** LE SITE DU STATISTICIEN **


*** LIENS ***
(BLOGUEURS COMMENTANT SOUVENT LE MIEN)

  • = Dix blogueuses et blogueurs ayant fait au moins 500 commentaires chez dasola se présentent =
  • On crée un lien lorsqu'un blogueur a commenté au moins cinq billets en venant à (au moins) deux dates différentes sur ce blog. 
  • Une adresse de mail (xxx@yyy.fr ou com...) [non publiée!] est exigée par Canalblog pour enregistrer votre commentaire. 
  • Vous ne voyez pas tout de suite apparaître votre commentaire, car je dois d'abord le valider (cela peut prendre quelques heures)
CINÉMA (22 blogs en activité)

DIVERS - CULTURE (57 blogs en activité)

LIVRES (69 blogs en activité)

QUELQUE TRISTESSE

QUELQUES BLOGS DÉSORMAIS EN PAUSE (À MON GRAND REGRET)

QUELQUES INFIDÈLES (NE ME RENDENT PLUS MES COMMENTAIRES...)

QUELQUES INTROUVABLES (BLOGS SUPPRIMÉS OU DISPARUS?)

SANS BLOG (COMMENTATEURS SUR LE MIEN)

STATISTIQUES, INFORMATIONS, RECORDS (DEPUIS LA CRÉATION DU BLOG)

  • * Blog créé le 09/01/2007, transféré sur Canalblog en juin 2007, migré à l'insu de son plein gré sur l'outil Overblog en février 2024 *
  • 2706 billets (au 25/04/24), dont tous ont eu au moins un commentaire
  • 33 171 commentaires (au 26/04/24 [+ 6 [anciennement 203] "égarés" lors de la migration"]) [dont 261 dasola] par au moins 1276 personnes, dont 106 (re)venues en 2024
  • 407 blogueurs [dont 156 actifs en 2024] m'ont fait au moins 5 et jusqu'à 1210 (au 22/04/2024) commentaires (voir ci-dessus)
  • Abonnés (être prévenu à chaque nouveau billet publié sur le blog): 77 au 07/03/2024 (via "Newsletter" ci-dessus)
  • Billet commenté par le plus de personnes: 77 commentaires par autant de commentateurs/trices (billet du 09/01/2014)
  • Billet comptant le plus de commentaires: 123, par 46 commentateurs/trices différent(e)s (billet du 10/06/2023)
  • Record de commentaires en 1 an de date à date par 1 même blogueur-euse: 146 par DocBird (du 15/07/22 au 14/07/23)
  • Record de commentaires en un mois: 355 en janvier 2014
  • Record de commentaires en une année civile (même blogueur-euse): 143 par Manou en 2023
  • Record de commentaires en une journée: 44 le 09/04/2009
  • Records de nouveaux commentateurs en un mois: 24 (dont 22 blogueurs) en mai 2008 et mars 2009
Pages