Vous pourrez constater que mes choix récents de cinéma sont éclectiques; mais il se trouve que pendant cet été, il y a eu peu de films nouveaux à se mettre sous les yeux. Dans un futur billet, j'évoquerai quelques "vieux" films que j'ai vus pendant cette période.
Cette fois-ci, je commence par Les combattants de Thomas Cailley avec Adèle* Haenel** (une jeune actrice qui monte) et Kévin Azaïs. C'est le premier long-métrage du réalisateur. Le film a été présenté dans la section de la Quinzaine des réalisateurs au dernier festival international du film de Cannes. A cette occasion, il a été récompensé par plusieurs prix et les critiques sont élogieuses. Je ne savais pas du tout ce que racontait le film. Je ne suis pas sûre d'en savoir plus maintenant. Dans les Landes, Madeleine décide de faire un stage commando dans l'armée de terre (le plus dur qui soit). C'est un vrai garçon manqué. Arnaud, lui, est apprenti-menuisier auprès de son frère dans l'entreprise familiale. Il est captivé au premier regard par Madeleine lorsqu'il vient faire des travaux chez les parents de cette dernière. Ni une, ni deux, il s'inscrit au stage pour être avec elle. Elle lui en fait voir de toutes les couleurs. Je trouve que le film démarre très bien, il y a de l'énergie, de l'humour; mais à partir du moment où les deux jeunes gens s'enfoncent seuls dans la forêt landaise, j'ai un peu décroché. Le côté "robinsonade" que prend l'histoire m'a laissée indifférente. Pour ma part, j'ai trouvé le film sympa mais sans plus.
Je continue avec Lucy de Luc Besson que mon ami voulait voir. Je l'ai accompagné en me disant "pourquoi pas". L'histoire n'a aucun intérêt et n'a ni queue ni tête (selon moi). Les effets psychédéliques sont plus ou moins réussis. Scarlett Johansson est très bien. Les méchants sont des Asiatiques (Coréens). Quelques scènes ont été filmées à la Sorbonne à Paris et j'ai trouvé la fin très frustrante: pauvre Scarlett réduite à devenir une clé USB. Le film a rapporté plus de 100 millions de dollars aux Etats-Unis (je pense que c'était l'objectif de Luc Besson).
Je termine par Opération casse-noisette, dessin animé destiné à un public à partir de 5 ans (ça va, je suis dans la tranche d'âge). Roublard (Surly en VO), un écureuil individualiste, est en quête de nourriture. Il compte bien garder pour lui tout seul ce qu'il va trouver car il vient d'être banni du parc où il vivait après avoir malencontreusement provoqué la destruction des réserves de nourriture stockées pour l'hiver. Dans la ville pleine de dangers, il repère un magasin où sont entreposés des sacs de noisettes. Avec l'aide de son copain Buddy, un rat mutique, il prépare une mise à sac pour récolter le plus de noisettes possible. Sa quête est semée d'embûches que je vous laisse découvrir. Le film m'a paru bien fait. J'ai aimé l'histoire et l'animation est réussie, mais il faut noter que les bambins dans la salle (1 pour 2 adultes...) n'ont pas ri. Je pense que les adultes (comme moi) l'apprécient plus que les enfants. Un film à voir une fois (mais pas plus) comme m'a dit mon ami en sortant de la salle.
* (et non Anaïs comme Bertfromsang (dans son commentaire ci-dessous) me l'a fait gentiment remarquer).
** (et non Hanael comme Martin (dans son commentaire ci-dessous) me l'a fait gentiment remarquer)