Godzilla minus one - Takachi Yamazaki
Je suis allée voir Godzilla minus one de Takachi Yamazaki sans connaître l'histoire. J'ai surtout lu que le film ne serait projeté que pendant deux semaines dans différentes salles à Paris et en Province. Avant le 31 janvier 2024, essayez d'aller voir, si vous pouvez, ce film très bien fait avec une vraie histoire. En 1945, le Japon est exsangue. Sur l'île d'Odo, un avion kamikaze se pose après avoir simulé une panne. Le pilote, Kōichi Shikishima n'a pas pu se résoudre à se sacrifier. Sur l'île, il y a une base aérienne qui va être détruite par un étrange monstre sorti de l'eau: une bête énorme avec une gueule toute dentue, qui écrase tout sur son passage avec ses grosses pattes. Kōichi et un mécanicien qui le traîte de lâche restent les seuls survivants. On retrouve Kōichi en 1946 à Tokyo. Il habite dans une maison délabrée au milieu des ruines de Tokyo qui a été bombardée. Un jour, une jeune femme, Noriko, s'invite chez lui. Elle tient un bébé dans ses bras, c'est une petite fillle appelée Akiko qui a perdu ses parents lors d'un bombardement. Pour subvenir aux besoins de Noriko et d'Akiko, Kōichi accepte de faire partie d'une équipe de dragage de mines dans l'océan. C'est lors d'une sortie en mer que Godzilla, qui est devenu de plus en plus grand et de plus fort, refait son apparition en émergeant de l'eau. A partir de là, le monstre va montrer de quoi il est capable. Je vous laisse le découvrir. Face à lui, quelques Japonais courageux dont Kōichi (pour se racheter) vont l'affronter et ils ont fort à faire face à une bête capable de cracher du feu atomique. J'ai été bluffée par les effets spéciaux (nommés aux prochains Oscar). L'histoire est bien menée. C'est nettement plus subtil que ce qu'aurait pu faire les Américains. Un film que je recommande avant qu'il ne soit trop tard. Lire les billets de Princecranoir, Henri Golant et Selenie (pas très enthousiaste).