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4 décembre 2007

Le roi des Juifs - Nick Tosches

Paru en 2006 aux Editions Albin Michel, Le Roi des Juifs est le deuxième roman de Nick Tosches publié en français (après la Main de Dante). Il s'agit d'un roman foisonnant dont le point de départ est un homicide commis sur un homme, Arnold Rothstein, en novembre 1928. Personnage ayant réellement existé, Arnold Rothstein a été, entre autre, banquier de la pègre new-yorkaise dans les années 20. Son Dieu, c'était l'argent qu'il savait admirablement faire fructifier. Ce personnage sert de prétexte à Nick Tosches pour faire des rappels historiques sur l'origine des populations qui ont peuplé la partie sud-est "Lower East Side" de Manhattan. Au 19ème siècle un grand nombre de Juifs d'Europe centrale ont émigré vers les Etats-Unis. La famille d'Arnold Rothstein est issue de cette immigration. Nick Tosches en dresse la généalogie et si nous, lecteurs, on se noie de temps en temps dans cette énumération des membres de cette famille ou dans la description des lieux, lui ne perd jamais le fil de ce qu'il raconte. Si ce n'est qu'il saute souvent du coq à l'âne en évoquant des personnages politiques ou mafieux new-yorkais qu'il égratigne assez durement, dont certains que je ne nommerai pas. En fin de compte, il faut attendre la dernière page pour apprendre que le meurtre n'a jamais été résolu. On ne sait pas qui a tué Arnold Rothstein mais c'est sans importance vu que ce n'est plus vraiment le sujet du livre. Tous les protagonistes qui ont gravité autour d'Arnold, dont son ex-femme, ont disparu sans laisser de traces. Même si, comme je l'ai déjà dit, on se perd un peu dans la description des nombreux personnages (il m'est arrivé de revenir en arrière pour tout bien situer), j'ai pris énormément de plaisir à la lecture de ce roman (le deuxième à tomber des 25 recensés dans ma PAL - voir mon billet du 24/10/07).

3 décembre 2007

Revenir vers une oeuvre au bout de quelques années

Comme je ne pense pas être toute seule dans mon cas, voici quelques réflexions sur le fait que les goûts changent ou évoluent en matière de cinéma, lecture, musique ou que sais-je, au bout d'un certain nombre d'années. Je n'en suis pas à brûler ce que j'ai adoré (j'en connais qui le font), mais j'éprouve une certaine indifférence, ou la passion n'est plus la même. Et inversement, certaines oeuvres que j'avais moyennement aimées à 20 ans, je les ai revues récemment et cela a été une révélation.
C'est peut-être pour cela que je ne relis pas les livres que j'ai aimés. Je les conserve mais j'en lis d'autres (j'en ai tellement à lire...). J'ai fait une exception pour Les Thibault de Roger Martin du Gard (voir mon billet du 20/01/07), chef-d'oeuvre de la littérature française qui m'avait beaucoup marquée en son temps. Je les ai relus en 2006 avec grand plaisir mais j'ai un peu calé sur la fin en sautant quelques pages. Je n'ai pas été aussi enthousiaste.
Quand j'avais 15 ans, les oeuvres de Baudelaire ou Hugo, je ne les ai ni appréciées ni comprises comme à 40 ans.

Pour le cinéma, j'ai vu Noblesse Oblige (Kind Hearts and Coronets) de Robert Hamer (1949), avec Alec Guinness, il y a plus de 25 ans à la télévision. Cela ne m'avait pas plu, je m'étais ennuyée à mourir (c'était un "vieux" film). Depuis, je l'ai acquis en DVD. Je l'ai revu l'année dernière, et encore cette année, et j'ai adoré. C'est absolument génial. Le film est l'incarnation de l'humour "british" (voir mon billet du 19/03/07).
Inversement, j'avais beaucoup aimé l'Appât (The Naked Spur), l'ayant vu il y a plusieurs années au cinéma, dans le cadre d'un cycle Anthony Mann. Je l'ai revu cette année, toujours sur grand écran (j'en parle dans mon billet du 25/11/07 sur quelques westerns en vrac), et bien j'ai été plutôt déçue. Je n'ai pas vraiment accroché.
Entre 1993 et 94, j'ai vu de multiples fois La Leçon de piano de Jane Campion (voir mon billet du 15/05/07). J'étais totalement "obsédée" par ce film. Depuis, je ne l'ai jamais revu et je ne suis pas sûre que je le reverrai. J'ai tourné la page. C'est ma façon de fonctionner. Je n'y peux rien.

2 décembre 2007

Qu'est-ce que cela vous évoque quand on parle de "vieux" films?

Je revenais tranquillement de déjeuner quand tout à coup, je me suis dit: et si je demandais à mes blogueurs fidèles (et aux autres) ce qu'ils pensent du terme "vieux" film? Combien de fois l'ai-je entendu dans les conversations : "Alors ça te dirait d'aller voir un "vieux" film?" ou alors "Tiens, ils donnent encore un "vieux" film ce soir!" Je n'ai jamais entendu le terme "ancien" film par exemple. Pourquoi cet adjectif "vieux" pour qualifier un film "ancien"? Il y a un côté péjoratif dans cet adjectif.
Pour beaucoup, un "vieux" film est une oeuvre réalisée dans un passé plus ou moins proche, selon les générations. Souvent en noir et blanc avec un son crachotant et une image avec des rayures. Mais pour certains "jeunes", un film qui a plus de 10 ans, c'est déjà un "vieux" film. D'autres y englobent tous les films d'un certain âge, aussi bien ceux que l'on appelle des "classiques" que des "navets vénérables". Il est courant d'entendre "Comme ce film a mal vieilli!" ou "... bien vieilli!". Et pourtant, on parle rarement de "vieille" peinture, de "vieille" littérature ou de "vieille" musique. Le cinéma, aussi appelé le 7ème art, apparaît comme un art éphémère alors qu'il a déjà (à peine) plus de 100 ans. Je ne sais pas si c'est un critère, mais combien de "vieux" films ont disparu ?
Dans un de ses commentaires du 26/11/07, un de mes blogueurs fidèles, Karamzin, m'écrit (autodérision?) qu'il parle de "vieux" films. Il faudrait trouver un adjectif moins négatif. N'êtes-vous pas d'accord?

1 décembre 2007

Bijoux de la comédie américaine (3)

Pour finir ma trilogie subjective, "the Last but not least", La Garçonnière (The Apartment) de Billy Wilder (1906-2002), film en noir et blanc de 1960 avec les décors d'Alexandre Trauner, est un chef-d'oeuvre (je ne lésine pas sur le terme). C.C. "Bud" Baxter (Jack Lemmon), employé dans une grande entreprise située dans un building de New-York, est amené à prêter son appartement (sa garçonnière) à des supérieurs hiérarchiques qui lui promettent monts et merveilles, en particulier de l'avancement. Il doit gérer un agenda pour ne pas commettre d'impairs. Et bien évidemment, le pauvre Bud se trouve souvent à la porte dehors, le soir, quand ce n'est pas la nuit, pendant que ses "chefs" prennent du bon temps avec des représentantes du sexe féminin. Et on ne peut pas dire qu'il en soit remercié. Dans cette société, les ascenseurs jouent un certain rôle grâce à une liftière, Fran Kubelik (Shirley Mc Laine). Cette charmante jeune femme va croiser de plus en plus le chemin de Bud. Je ne dévoilerai pas la fin que tout le monde devinera peut-être. Mais avant d'y arriver, on aura pu admirer la superbe mécanique bien huilée du scénario et la mise en scène à la hauteur de Billy Wilder. Un classique à voir et à revoir. On ne s'en lasse pas.
J'ai choisi ces trois films sans raison particulière (mais les ai rangés dans un certain ordre), les trois histoires se passent à New-York, ville que j'adore, et j'aime beaucoup tous les acteurs. Ces films sont sans prétention et ne sont là que pour distraire.

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